@Theodora Pasquier Dingue à quel point ce besoin d'air est devenu vital en l'espace de quelques instants seulement. Cette année tout devait être différent et pourtant… Après l'enfer que t'as vécu l'an dernier, t'aurais bien mérité une régression vers la moyenne avec une soirée parfaite. Pourtant elle est loin de l'être, parfaite. Entre ton copain qui t'a caché l'arrivée de la blonde, Neal qui à l'air de subir un cauchemar à cette soirée, Lukas qui rame, Meluzine qui se pointe avec un dealer à son bras et surtout elle… ce démon en talons aiguilles qui ne semble pas décidé à te foutre la paix pour de bon. Ca fait plusieurs mois que t'as découvert un sale secret à son sujet et avec le temps t'as décidé de le laisser au placard, bien à l'abri des regards. Et bien si elle continue comme ça, t'auras aucuns scrupules à lui renvoyer la monnaie de sa pièce. Le plat débarrassé, il ne manque plus que le dessert, puis cette élection de roi et reine que tu vas perdre de toute manière, et seulement lorsque la musique retentira et que chacun pourra prendre son chemin, tu pourras en-fin te retrouver seule à seule avec l'unique qui t'intéresse, le laisser te dire quelques mots gentils et arrêter de bouder en lui offrant un tendre baiser. Mais avant cette promesse un peu trop parfaite, tu vas devoir subir chaque secondes qui s'écoule avec paresse. "je reviens tout de suite." tu souffles à ton mec avant de te lever et te diriger vers les toilettes. T'aurais préféré aller dehors mais c'est la direction que la dudley a prise alors… Tu la trouves en train de se laver les mains, avances d'un pas décidé, lui bouscule volontairement l'épaule et te retournes avec un air faussement choqué "oh je suis désolé ! j'espère que je ne t'ai bas bousculé trop fort, je voudrais pas que des petits sachets s'échappent de tes poches." et merde, c'est comme une irrépressible envie, t'es incapable d'y résister. T''as beau te mordre la langue après, c'est trop tard, le feu dans tes entrailles semble bien décider à s'échapper d'entre tes lèvres à coup de mots acerbes et de vérités chèrement dissimulées.
(Katalia Borgia)