Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(TW) Let's go straight to number one ? • Nixon
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(TW) Let's go straight to number one ? • Nixon

Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
(TW) Let's go straight to number one ? • Nixon Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
Préférences de jeu
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Neal T. Hood-Spritz
est en ligne
DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Mercredi 12 Mai. Après-midi.

Cinquième jour de liberté totale. Cinquième jour que je vivais en dehors de la cage blanche où les journées rassurantes s’étaient étirées. Cinquième jour que je me retrouvais plongé dans le monde extérieur alors que j’aurai tant aimé rester à l’hôpital moi. Le monde me semblait trop bancal partout. Tout me semblait si dangereux dans cet univers qui ne correspondait pas à ma vie. À ma réalité. Tout m’effrayait. Inconnu se dessinant partout autour de mon être. Et, même si mes proches tentaient de rendre les choses plus aisées, j’avais seulement envie de rentrer chez moi. Je désirais retourner en Italie. Je voulais juste retrouver ma vie. Mon époque. Voyage dans le temps qui me déplaisait. Corps nouveau que je ne reconnaissais pas. Existence nouvelle que je haïssais. Trop de libertés. Trop de monde. Trop de changements. Trop, trop, trop. Cette après-midi, c’était trop encore. Je tournais en rond dans l’appartement – dans mon appartement – depuis de longues minutes. Lukas n’était pas là. Il était sorti. Peut-être parti voir Aurore comme il en avait l’habitude. Je ne savais pas. Et moi, je tournais en rond. Gamin perdu qui se sentait enfermé. Gosse qui ne savait pas quoi faire pour effacer l’oppression écrasant la poitrine. J’avais essayé de me poser dans un coin et de me laisser emporter par la lecture. J’avais essayé de me tenir sage et de rester dans ma cage. Mais, il y avait quelque chose qui cognait dans ma tête. Comme la nuit où j’étais sorti pour voir Nate. Il y avait quelque chose qui pulsait dans mon crâne et qui refusait de s’effacer. Idée incrustée que je ne pouvais pas ignorer. Envie soudaine à laquelle j’avais juste envie de céder. Les images cognaient dans ma tête. Vestiges de souvenirs de ma vie oubliée ? Fausse piste pour me faire charcuter ? Je n’en savais rien. Je savais juste que je me tenais devant la porte de mon appartement à hésiter sur le départ. La musique tournait en boucle dans mon crâne. Paroles un peu trop sensuelles qui m’allumaient rien qu’à leur entente. La salle cognait vivement dans ma tête. Endroit inconnu dont je semblais pourtant me souvenir quelque part. Miette d’un souvenir. Débris de mon existence. Je soupirais. Gamin curieux qui ne savait plus se contenir. Gosse avide de découvertes qui ne savait pas comment faire taire les vestiges. Je devais céder. Céder et découvrir ce que ma tête avait envie que je trouve. Découvrir ce qui manquait pour former le puzzle d’une vie que je n’étais pas certain de désirer garder. Alors, attrapant le sweat bien trop grand accroché au porte manteau, je l’enfilais rapidement en même temps que mes chaussures. Et, capuche rabattue sur ma tête, je prenais lentement la route. Un pied devant l’autre. Les yeux rivés au sol. Gamin qui ignorait le monde autour de lui. Gosse qui avait failli se faire renverser par une voiture tellement il ne faisait pas attention à la vie de Boston. Enfant qui se sentait malade. Pas à sa place ici. Pas dans sa vie à présent.

Le campus se dessinait sous mon regard. Fourmillant de monde. Grouillant de bruit. Je me stoppais. Gamin trop timide qui hésitait à avancer. Je n’avais aucune envie de plonger dans cette fourmilière qui pourrait me heurter. Trop de monde qui pouvait m’interpeller. Trop de risques de contacts non désirés. Trop de bruits qui me donnaient déjà mal au crâne. Je faisais un pas en arrière et la musique cognait de nouveau. Je ne pouvais pas partir ainsi. Il y avait des miettes à suivre ici. Un mystère à percer en ces lieux. Plongeant mes mains dans les poches du sweat, je baissais encore plus la tête pour me faire invisible laissant mes pas décider pour moi. Je suivais sans faire attention. Simplement éviter la foule. Juste garder la tête baissée. Tourner. Monter. Tourner. Écouter. Soudainement, je m’arrêtais devant une porte. Gamin qui se penchait avec discrétion pour voir que la salle était vide. Porte poussée et refermée derrière moi alors que j’observais la salle se tenant devant moi. Un piédestal au centre entouré de chevalets. Mes sourcils se fronçaient. Je n’étais pas doué pour le dessin… Quoique… Lukas avait dit que je l’étais. L’étais-je au point de suivre des cours ici ? Non. Alors pourquoi étais-je là ? Est-ce que je m’étais déjà installé sur ce piédestal ? L’idée m’arrachant un gloussement enfantin. C’était si idiot. Le gamin couvert de cicatrices n’aurait jamais fait une telle chose. Étaler son corps sous le regard d’autre n’était pas pensable. Pas alors que je préférais déjà coucher avec un tee-shirt sur la peau. Sept années Neal. Sept années s’étaient écoulées et peut-être que tout avait changé. Les mains enfoncées dans les poches, je m’avançais dans la pièce déserte. Mes iris sombres se promenaient à la recherche du déclic. Je cherchais à comprendre pourquoi les miettes de ma tête m’avaient poussées ici. Elles m’avaient poussé dehors quelques jours plus tôt, mais j’avais fini dans l’appartement de Nate. Il y avait eu quelqu’un. Ici, il n’y avait personne. Personne hormis des voiles un peu trop flous de souvenirs que je ne savais pas saisir. Personne hormis un air redondant dans la tête. Une mélodie que je n’avais pas entendu depuis de si long mois il me semblait… Ou peut-être des années en vérité. La notion du temps m’échappait. Je grimpais sur le piédestal qui se trouvait au milieu de la pièce et je tournais sur moi-même. Flash. Il est là. En face. Les encres recouvrent sa peau et il me fixe alors que je pose là. Immobile. À ressentir la chaleur s’insinuer dans mon être. À ressentir le désir retourner doucement mon ventre. Je clignais des yeux m’empressant de descendre. Presque aussitôt, la porte grinçait s’ouvrant pour laisser apparaître un garçon. Les yeux se baissaient aussitôt sans prendre le temps de le regarder. Je reculais. Gamin pris en faute. Gosse qui venait marmonner mine bien trop effacée sous mes yeux. Je murmurais soudainement « Je… Doso… Dé… Je… Lé… » Mes prunelles se fermaient alors que je voyais que j’étais incapable de parler. Bien trop paniqué pour connecter les mots correctement. Bien trop angoissé pour faire des phrases. Je respirais avant d’ouvrir les yeux les gardant toujours rivés sur le sol. Je réessayais mine bien trop effacée sous mes yeux. Je murmurais soudainement « D’solé… Je… Penas… Pen… Pensait pas qu’il… Qu’il y avait… Un… Cours ici… D’solé… » Je reculais encore de quelques pas comme pour disparaître tout en jouant nerveusement avec mes doigts. Ne faire attention à rien du monde extérieur me portait préjudice. Je me prenais le pied dans un chevalet me retrouvant fesses au sol en un rien de temps. Gamin pitoyable qui tremblait de tout son corps. Gosse qui restait au sol ne bougeant plus. Silencieux. Immobile. Sage. À ne même pas oser lever les yeux sur l’intrus présent là.

@Nixon Sherwood
(Neal T. Hood-Spritz)
Anonymous

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Let's go stright to number one?

Take my picture now
Shake it til you see it
Promise me a place
In your house of memories
________________________
Mercredi 12 mai, 2021. PM.

@Neal T. Hood@Nixon Sherwood

Un nouveau soupir et d'un mouvement lasse, je passe une main sur mon visage. Avec les bruits qui m'entourent, je n'arrive pas à me concentrer sur la lecture théorique qui m'attend. Ce n'est pas le sujet qui ne me passionne pas, je n'aime pas trop le prof, mais la matière est intéressante, normalement elle arrive même à faire germer quelques idées. Aujourd'hui cependant, ma tête prend la moindre échappatoire pour me rappeler qu'une part de moi s'inquiète invariablement depuis un moment déjà. Depuis que Lucifer m'en a parlé. Je ne souviens plus nécessairement de tout, mais je me souviens du plomb qui m'est tombé dans l'estomac, le soulevant jusqu'à me donner envie de vomir. Je me souviens des images qui ont défilé devant mes yeux, même si je sais pertinament qu'elles n'étaient pas réelles. Elles continuent encore de me hanter, de ça, de là. Les mauvais souvenirs, tout comme les nouvelles altérations. Et chaque fois, c'est un frisson désagréable, la gorge qui se serre, le mal être qui me secoue les trippes. Les bracelets à billes multicolores ont retrouvés mon poignets, par habitude. Le bracelet à tête de lion manquant m'a demandé un temps d'adaptation cependant.

Essayant de me concentrer à nouveau, je relis pour ce qui doit être la 27ième fois la même phrase avant que, d'un mouvement rageur, je ne referme la couverture du bouquin, provoquant un claquement sourd. Quelques têtes se tournent sans que je n'y porte attention. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, qu'ils en déduisent ce qu'ils veulent, ça ne m'a jamais vraiment déranger de toute façon. Je sais que je n'arriverai pas à me concentrer alors autant fiche le camp. Je n'ai pas coeur de retourner à la maison, sachant que j'ai encore cours dans quelques heures et que si je rentre, je ne voudrai plus ressortir. Cherchant un endroit calme, je finis par déhambuler dans le département artistique, finissant par opter sur l'une des classes de modèles vivant, la prof ne faisant normalement pas trop de cas si on assiste tranquillement au cours, même si on ne fait pas parti du planning. Suffit de ne pas déranger et ses élèves officiels ont toujours priorité sur les chevalets. Question de principe. Question de respect. À dire vrai, je n'ai aucune intention de subtiliser un chevalet, mais le dessin de modèle me ferait peut-être du bien. Dessiner calmerait peut-être ma tête et la pratique n'est jamais une mauvaise chose.

Me dirigeant vers la dite salle, je m'arrête un instant devant le planning affiché, consultant ma montre pour m'apprendre que je n'aurai pas à patienter trop longtemps. Encore heureux qu'il y en ai un! La porte passée, je m'immobilise pourtant sur le seuil, la laissant se refermer toute seule alors que je bloque sur la vision que mes yeux m'offrent, semblant me plonger dans une dimension parallèle. J'ai passé un portail pour la 4e dimension sans m'en rendre compte? Sa carrure fine, sa silhouette allongée, bien que caché dans un pull trop grand pour lui… l'un de mes anciens hoodies qu'il m'a emprunté il y a des mois de ça et que je n'ai jamais cherché à reprendre puisqu'il semblait adorer le porter. Je ne me suis pas rendu compte de ce manque lorsqu'il a décidé de me rendre tout ce qui m'appartenait. Je considérais déjà qu'il n'avait pas à me rendre quoique ce soit déjà.

Ce n'est que lorsqu'il se prend les pieds dans un chevalet que je sors de mon immobilisme, détallant dans sa direction. Cependant, sa position lorsque je l'atteins me fait ralentir, ses mots me reviennent en tête. Trop gêné. Plus qu'à l'habituel. Puis son message me revient en tête. Doucement Nix, il a des problèmes à se souvenirs… me rappelais-je avant de m'accroupir, près de lui, un bras posé sur mes genoux, tendant l'autre main en sa direction, mon bras tatoué faisant autant contraste qu'avant avec sa peau pâle.

- J'en déduis que tu n'es pas le mannequin d'aujourd'hui, commentais-je, tentant de plaisanter, de lui offrir un sourire rassurant, histoire de faciliter les choses.

Est-ce qu'il se souvient de moi? De nous? Oui? Non? Partiellement? Je n'en ai aucune idée. Mais puisque nos derniers contacts n'étaient pas au mieux, autant lui offrir un terrain calme pour essayer d'avoir les réponses. S'il se souvient, je ne sais même pas s'il voudra m'adresser la parole. Est-ce pour ça qu'il se replie sur lui-même? Parce qu'il est venu pour pratiquer son propre coup de crayon et qu'il ne pensait pas nécessairement me croiser. Que la cicatrice que j'ai laissé est encore trop à vif?
________________________
mots : 759 nightgaunt
(Invité)
Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
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Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
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Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

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Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
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Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

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Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Poussé par la tête qui cognait trop fort et bouffé par la curiosité enfantine qui demeurait, je me retrouvais dans cette salle qui semblait être une salle de cours pour dessiner des modèles. Je me retrouvais dans cette pièce seul et je n’y comprenais rien. Qu’est-ce que je fichais ici ? Quel était le message de ma tête en m’envoyant dans un tel endroit ? Quel souvenir étais-je censé obtenir ici ? Dans quel but ? Ma présence en ces lieux apportaient bien trop de questions et pas la moindre réponse. Je détestais ça. Encore plus avec cette tête en vrac qui refusait de fonctionner correctement. Je n’étais plus qu’un gamin perdu qui ne se sentait pas à sa place en ces lieux. Je n’étais qu’un gosse un peu trop désemparé qui ne parvenait pas à trouver le déclic expliquant ma présence ici. Je me laissais porter par l’instant. Je me laissais guider par l’instinct. J’avançais timidement dans la salle en venant même à grimper sur le piédestal un bref instant. Je tournais et le flash me percutait. Flash bien trop vague. Flash auquel je coupais court rapidement. J’avais vu ce garçon. Ce garçon inconnu au visage trop flou. Ce garçon aux encres sur la peau. Ce garçon qui éveillait le désir dans mon bas-ventre. Alors, je m’étais empressé de descendre de ce piédestal pour échapper à d’autres images. Des images qui auraient pu me donner plus de détails. Des images qui auraient pu m’offrir des réponses. Des images que je fuyais peu désireux de me retrouver avec un problème dans le pantalon que je ne saurais guère régler. J’avais bien fait d’agir aussi vivement d’ailleurs puisque, soudainement, la porte s’ouvrait laissant un inconnu débarquer dans la salle. Le garçon étranger arrivait ici s’arrêtant en me voyant tandis que je me traitais d’idiot. Nous étions en plein milieu de la journée. Nuls doutes qu’il y avait des risques pour que quelqu’un débarque ici. Nuls doutes qu’un cours pouvait avoir lieu entre ces murs. Cependant, je n’avais pas su que j’allais me rendre ici avant de m’y engager pour de vrai. Être humain qui se laissait simplement guider par les débris cognant dans sa tête. J’observais le garçon un bref instant. Le silence pesait. L’étranger n’était pas venu à l’hôpital et quelque part ça me rassurait. Ce n’était sans doute pas une personne que je connaissais de mon existence oubliée. Ce n’était pas quelqu’un qui attendait quelque chose de moi. Cela ne m’empêchait pas de me comporter comme un gamin timide qui venait d’être surpris à faire des bêtises. Je ne faisais rien de mal en réalité. J’étais juste présent dans la salle à observer pour comprendre pourquoi j’étais ici. J’étais simplement présent à me faire harceler par un flash que j’avais fini par fuir ne me sentant pas capable de l’encaisser. Murmurant des excuses, je reculais dans la salle comme pour m’échapper de cette rencontre. Stupide idée. Je m’enfonçais juste un peu plus dans la pièce de cette manière. Je devenais prisonnier de l’espace. Fermant les yeux quand je voyais à quel point je galérais à parler correctement, je prenais le temps de souffler quelques secondes avant de les rouvrir. Yeux rivés au sol, je finissais par reprendre la parole pour babiller des mots. Des excuses encore et toujours. Une absence de connaissance avouée. Et je continuais de reculer sans plus vraiment regarder mes pieds. L’un d’eux se prenait dans un chevalet et je m’échouais au sol. Les fesses au sol, je ne bougeais plus. Je restais là et j’attendais. J’attendais d’entendre l’autre dire que ce n’était pas grave. J’attendais peut-être de l’entendre rire de moi à cause de mon comportement. J’attendais d’entendre l’étranger s’installer sans même me parler. J’attendais peut-être même de le voir disparaître. J’attendais juste sur le sol d’être suffisamment inaperçu pour parvenir à m’échapper. Gamin qui voulait s’enfuir au loin. Gosse qui aurait tant aimé pouvoir se rendre invisible.

Je ne pouvais malheureusement pas être invisible. Et cet étranger ne se comportait pas de la manière dont il aurait dû. Il ne se moquait pas. Il ne m’ignorait pas. Il ne quittait pas les lieux. Non. Il se précipitait vers moi poussant mon corps à se tendre un peu trop. Gamin qui n’aimait pas les approches. Gosse qui avait peur de se manger un coup un peu trop soudain. Bordel Neal, arrêtes de jouer le stupide. Sept années ont passé. Ici c’est différent et personne ne va cogner. Surtout pas cet inconnu qui s’accroupissait beaucoup trop proche de mon être. Je sentais mon cœur cogner bien trop fort à l’intérieur de ma tête. Je l’entendais pulser tellement fort que je m’en mordais la lèvre. C’était douloureux. Mon souffle était beaucoup trop court comme si je venais de courir un marathon alors que j’étais juste posé les fesses au sol. Mes prunelles observaient la main qui se tendait en ma direction pour m’aider à me remettre sur mes deux pieds. Mes iris sombres détaillaient un peu trop la peau qui entrait dans mon champ de vision. Peau tatouée qui ressemblait à ce flash qui m’avait pris aux tripes avant que la porte ne s’ouvre. Peau tatouée qui cognait quelque part dans mes souvenirs. Mais… Non… C’était bien trop dingue. Le destin me jouerait un sacré tour s’il venait mettre sur ma route un Effacé dans un tel endroit de façon si inattendue. Mon ventre se tordait douloureusement sous l’angoisse qui frappait mon être. Est-ce que je connaissais ce garçon au final ? Et pourquoi est-ce qu’il y avait ces vagues de désir qui semblait s’abattre sur moi lorsque je me perdais à trop fixer sa peau ? Je détournais le regard de sa main refusant de la prendre en secouant doucement la tête. Les contacts n’étaient pas agréables. Et j’étais bien au sol. Au moins, je ne risquais pas de m’effondrer une seconde fois sous une vague imprévue. Relevant doucement le regard sur lui lorsqu’il soufflait quelques mots, je ne pouvais pas m’empêcher de glousser comme un enfant une nouvelle fois. Les propos me faisaient rire bien malgré moi et je me sentais rougir suite à ma réaction. Réaction de gamin. Réaction sans doute pas adaptée. Alors, je mordillais ma lèvre pour cesser le gloussement et je baissais les yeux après avoir vu son sourire rassurant. Je baissais les yeux jouant avec mes doigts tout en marmonnant « Suis… Moi… Moi j’suis pas… Pas fait pour… Pour être dessiné… » Oh non, certainement pas. Je n’étais pas fait pour être exposé devant des regards qui capteraient mon horreur. Je n’étais pas fait pour m’afficher devant autrui alors que mon propre corps me dégoûtait dans le miroir. Je n’étais pas faire pour poser là devant des regards qui se poseraient trop de questions peut-être et qui lanceraient bien trop de remarques brisant le cœur. Moi j’étais simplement fait pour être caché. J’étais fait pour être utilisé et frappé. J’étais fait pour n’être dénudé que dans certains moments pour que d’autres puissent prendre leur pied. Cependant, je n’étais certainement pas fait pour être une œuvre d’art vivante. Je me sentais mal à l’aise avec cette idée qui collait pourtant au flash de ma tête. Je me sentais mal à l’aise face à ces mots qui soulevaient une réalité probable. Je me sentais mal à l’aise et je venais tirer un peu plus sur les manches du sweat comme pour cacher encore plus ma peau. Je me sentais mal à l’aise et je tirais un peu plus sur ma capuche pour me masquer sous elle. Je bougeais doucement pour m’installer un peu mieux au sol. Je m’asseyais en tailleur les yeux rivés sur mes doigts que je trifouillais entre eux pour évacuer le stress si grand dans mon être. Relevant à peine les yeux sur l’étranger, je laissais ma langue glisser avec lenteur sur mes lèvres en quête du courage de parler. Un courage que je peinais à trouver. Un courage que je ne trouvais guère, mais je m’exprimais quand même « Je… V’ment… Désolé… » Oui je l’étais réellement. Je m’en voulais de m’être invité ici tout seul et d’occuper une place qui n’était pas la mienne. Je m’en voulais de ne pas être simplement invisible et effacé. Je m’en voulais d’avoir tout oublié et de courir après des choses que je ne comprenais même pas. Je ne comprenais même pas ce que je faisais dans cette foutue salle. Soupirant, je reprenais « Je… J’vais pas… Pas déranger plus longtemps… Je… J’vais… Ouais… J’vais partir… » Partir pour rentrer à l’appartement que je devais retrouver maintenant. Partir sans rien comprendre du charabia de ma tête. Pourquoi m’étais-je rendu jusqu’ici ?Je n’aurais sans doute pas la réponse. J’étais bien loin de me douter que la réponse était sous mon nez. Nixon était la raison de ma présence ici. Nixon était l’acteur de ce flash que j’avais coupé. Nixon était ce souvenir après lequel je courrais sans le savoir.

@Nixon Sherwood
(Neal T. Hood-Spritz)
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Let's go stright to number one?

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Shake it til you see it
Promise me a place
In your house of memories
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Mercredi 12 mai, 2021. PM.

@Neal T. Hood@Nixon Sherwood

Une approche comme pour lui offrir un terrain neutre. Un test pour me permettre de savoir ce qui se passe. Voulait-il me voir et il n'a pas osé m'écrire pour ne pas garder de preuve écrite pour je ne sais quelle raison? S'est-il à nouveau proposer comme mannequin d'un jour pour les cours malgré le salaire de misère qu'ils lui avaient donné? Je ne me souviens plus de combien c'était, je me souviens juste que je trouvais que ça n'était pas assez pour remercier quelqu'un qui acceptait littéralement de se mettre à nu devant une classe entière. L'option qu'il se soit simplement inscrit aux cours et qu'il n'avait pas prévu que j'y passe effleure également mon esprit, me faisant presque regretter d'être là sur un horaire qui n'est pas mon habituel et risquer de lui gâcher son plaisir si c'est vraiment le cas. Il avait du talent, mais ce qui était surtout évident était qu'il appréciait véritablement ce qu'il faisait lorsqu'il venait peindre en ma compagnie. Doué de ses mains, parfois ce n'était qu'une question de confiance en lui-même.

- Je n'aurais pas dit ça, commentais-je simplement, le regard posé sur lui, ne pouvant faire autrement qu'être sérieux alors qu'il se défend de ne pas être fait pour être modèle.

Combien de fois est-ce que je l'ai dessiné, déjà? Plusieurs. Assez pour que je n'aie clairement plus assez de mes deux mains pour les compter. Plusieurs croquis qui n'ont pas été terminés sur le champ parce qu'il avait cette attitude charmeur ou provocateur et qu'il finissait par m'attirer loin de mon cahier de dessins. D'autres fois, ça n'avait rien à voir avec le papier, je le dessinais du bout des doigts, directement sur sa peau, passant des caresses sur ces cicatrices, trouvant ses courbes, appréciant son velours. Ça fait des mois que ce n'est plus arrivé. Ça me semble tellement loin notre rencontre dans cette même pièce...

Et c'est un peu un retour à la case départ. Il n'a pas dit mon nom. N'a pas plus soufflé un "bébé" qu'il n'est pas censé. Et si son regard m'évite comme c'est parfois arrivé, ce n'est pas la même attitude qui le soutient. Ce n'est pas la même tension. Il parle différemment. Trop de constatation qui ne font que sceller ce à quoi je songe depuis que j'ai vu ce message qu'il a publié : je n'existe plus. Pilule difficile à avaler, mais qui semble bien tangible en ce moment alors que je laisse retomber ma main sur mon genou puisqu'il ne fait pas un geste pour la prendre pour que je puisse l'aider à se relever. Je ne mentirai pas en prétendant que ça ne me fait pas un pli; ça me blesse en certains points de savoir que je suis le seul porteur des hauts et des bas. Seulement une part de moi ne peut pas s'empêcher de se demander si ce n'est pas mieux comme ça. Puisqu'il avait mal. Puisqu'il demandait à ce que ça s'arrête. Ce serait la réponse à ses prières? Je ne sais pas.

- T'en fais pas, t'as rien abîmé, mentionnais-je lorsqu'il s'excuse, les balayant tranquillement avec nonchalance bien joué. Ce n'est plus de ta faute si je suis écorché, Neal. Tu ne sais plus pourquoi je le suis.

Les dégâts matériels sont plus que moindre. Ce n'est pas difficile de remettre un chevalet sur ses pieds. Je ne garantis pas la même chose pour nous deux. Nous côtoyer présentement n'est pas forcément la meilleure des idées. Et pourtant, comme une vieille habitude, les mots sortent de ma bouche tous seuls lorsqu'il mentionne vouloir partir, comme une invitation à sa seule attention :

- Tu ne restes pas pour le cours? Je te prête le matériel, si t'as besoin, mentionnais-je, n'ayant pas remarqué de sac à dos pouvant lui appartenir et me doutant qu'il ne cache pas plus que sa mince silhouette sous mon ancien hoodie. Est-ce que j'hallucine ou il est encore plus maigre qu'avant? Peut-être parce que je ne l'ai pas vu depuis un moment? Ou parce qu'il se recroqueville comme un gamin pris en faute? Bien que les séjours à l'hôpital ne font engraisser personne… Arrêtes de t'inquiéter, Nix. Ce n'est plus à toi de le faire…

Secouant imperceptiblement la tête pour chasser les pensées noires qui veulent s'y balader, je déplis ma carcasse, lentement, sans mouvement brusque pour ne pas le faire sursauter. Une habitude apparemment intégrée depuis longtemps. Tendant à nouveau la main en sa direction, je fais l'effort d'esquisser un sourire.

- Que tu restes ou que tu partes; sur tes pieds, ça ira mieux, lui fis-je remarquer, gentiment moqueur, ne l'obligeant à rien. Ne dis pas son nom. Ne l'appelles pas "Raton". Laisse-lui son inconnu. Laisse-lui sa paix.
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mots : 778 nightgaunt
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Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
(TW) Let's go straight to number one ? • Nixon Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
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DARK RISES › being bad never felt so good
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Guidé par l’instinct, j’avais fini par atterrir sur le campus universitaire sans réellement comprendre quoi que ce soit à cet événement soudain. Poussé par les miettes qui se semaient à l’intérieur de ma tête, mes pieds avaient suivi le chemin pour me conduire dans cette pièce au sein de laquelle je me sentais tellement perdu. La musique semblait cogner un peu plus fort dans ma tête tandis que je me trouvais dans cette salle sans rien y comprendre. Bordel, c’était quoi cette histoire ? Qu’est-ce que je devais comprendre en ces lieux ? Qu’est-ce que je devais retrouver par ici ? Mâchouillant nerveusement ma lèvre, je m’étais lancé dans l’exploration enfantine et pourtant si sage. Ne rien toucher. Ne rien déranger. Ne rien casser. Je me contentais de bouger doucement dans la pièce pour observer les lieux avec l’espoir fou d’obtenir la réponse à ma présence dans cette salle. La dernière fois que ma tête m’avait bousculée comme ça, j’avais fini par me retrouver devant la porte de l’appartement de Nate puis face à lui afin de renouer notre histoire qui était plus qu’une histoire d’amitié. Néanmoins, dans cette salle de cours, à cet instant, il n’y avait personne et je ne parvenais guère à savoir ce que je pouvais découvrir ici. Je ne parvenais pas à trouver la pièce manquante du puzzle. Même si Lukas avait soufflé que je me débrouillais en dessin au sein de cette existence oubliée, je ne me pensais pas capable d’étudier dans un tel domaine. Ce n’était pas ce qui pouvait m’animer. Ou peut-être que si allez savoir… J’avais tellement oublié en fait. Un pied devant l’autre, j’avais fini par m’installer sur le piédestal et le flash m’avait percuté en un rien de temps. Ce flash auquel j’avais coupé court trop rapidement de peur des réactions qu’il pourrait provoquer. Ce flash que j’avais préféré écouter même sans obtenir la totalité de mes réponses. Et, heureusement que j’avais coupé court à ces souvenirs puisqu’un garçon pénétrait les lieux quelques minutes seulement après mon arrivée. Iris sombres posées sur lui, je tentais de faire fonctionner ce qui me restait de cerveau. Il ne me disait rien. Je ne parvenais pas à le reconnaître. Alors, comme un gamin pris au piège, je me retrouvais à reculer dans la pièce. Je m’effaçais de plus en plus dans la salle et je m’y piégeais au passage comme une biche prise dans les phares d’une voiture qui tentait vainement d’y échapper en reculant tout en restant dans le faisceau lumineux. Je me retrouvais au sol et le garçon atterrissait devant moi à me tendre une main pour me venir en aide. Mon regard se perdait sur cette main. Une partie de moi ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle ressemblait à celle du flash. Les encres qui se dessinaient sur sa peau étaient si semblables à celles qui s’étaient invitées dans ma tête. Ou peut-être que j’avais juste envie qu’elles le soient tant je désirais comprendre la raison de ma présence ici. Mon regard remontait lentement sur l’inconnu et la vague de désir me percutait. Cette vague semblable à celle que j’avais fui lors du flash. Cette vague à laquelle je m’empressais de couper court préférant baisser les yeux. La voix de l’étranger brisait le silence dans une supposition qui me faisait glousser de rire. Moi ? Mannequin ? Un peu de sérieux voyons. Je rougissais devant ma réaction baissant encore plus la tête avant de marmonner quelques mots qui étaient vrais. Je n’étais pas fait pour être dessiné moi. Je n’étais pas fait pour être pris comme un modèle pour des heures entières. L’horreur s’étalait sur ma peau. Personne n’avait envie de perdre son temps à regarder un déchet comme moi. Personne n’avait envie de dessiner un gamin aux cicatrices si présentes. La voix de l’inconnu tatoué s’élevait pour faire savoir qu’il n’aurait pas dit ça. Mes sourcils se fronçaient sans que je ne sache le contrôler. Il parlait comme s’il savait quelque chose que j’ignorais et ça me déplaisait. Je n’osais pourtant pas le questionner. Pas alors que je sentais son regard sur moi. Ce regard qui me donnait chaud. Ce regard qui me tordait le ventre. Je tirais sur les manches de mon sweat comme pour disparaître à l’intérieur. Je tirais sur ma capuche pour tenter de me masquer un peu plus. Et je venais même m’asseoir en tailleur sur le sol à jouer avec mes doigts timidement comme si ça pouvait me permettre de me fondre dans le décor et de me faire oublier.

L’étranger retirait sa main de mon champs de vision. C’était comme s’il acceptait finalement que je n’allais pas saisir sa main et le toucher. C’était comme s’il faisait machine en arrière sur cette aide qu’il désirait m’apporter. C’était comme s’il s’apprêtait à vivre son existence dans cette salle de cours sans même se soucier de moi. Et ça m’allait parfaitement. C’était ce que je cherchais. C’était ce que je désirais. Moi le gamin qui n’aimait pas avoir l’attention sur lui. Moi le gosse si perdu qui avait envie de disparaître en un claquement de doigt de cet endroit que je ne comprenais pas. Installé au sol, j’aurai dû continuer à me murer dans le silence. J’aurai dû garder ma bouche close pour laisser l’autre s’éloigner de moi et s’installer ici. J’aurai dû ouais. Mais, lorsque mes prunelles se relevaient sur l’inconnu tatoué, je n’étais pas foutu de garder ma langue dans ma poche. Je venais souffler des excuses sans être réellement précis. Je m’excusais d’être entré dans cette salle alors qu’il y avait sans doute un cours dans quelques minutes. Je m’excusais d’être tombé si pitoyablement entraînant le chevalet avec moi. Je m’excusais de l’embêter peut-être parce qu’il ne s’attendait pas à tomber sur un pitoyable gamin aujourd’hui. Je m’excusais aussi de ne pas avoir accepté la main tendue et l’aide apportée, mais je ne pouvais pas. Gamin fuyant les contacts pour se protéger de la vive douleur qu’ils provoquaient. Gosse détestant se lier avec les autres. L’inconnu tatoué balayait mes excuses de la main comme si ça ne comptait pas et je mordillais nerveusement ma lèvre baisant encore plus la tête. J’hésitais quelques minutes avant de finalement soupirer et marmonner quelques mots supplémentaires. Des mots concernant mon départ puisque je n’avais plus rien à faire ici. Un cours allait avoir lieu et je n’avais rien trouvé me permettant de comprendre le pourquoi j’avais été poussé ici. Je n’avais aucune raison de rester. L’interrogation se faisait soudainement entendre. Je m’empressais de secouer négativement la tête malgré le prêt de matériel que l’inconnu semblait avoir envie de faire. Pourquoi ferait-il ça ? Ce n’était pas logique. Ou peut-être que c’était juste moi qui vivait dans un monde trop noir sans me rendre compte que les choses pouvaient être douces, sans me rendre compte que les gens pouvaient être bons et gentils. Ma langue glissait sur mes lèvres avant que je ne marmonne « Je… J’suis pas… Pas fait pour dessiner moi… Je… Enfin je… J’me souviens pas être fait pour et je… J’veux pas essayer… » Les mots tombaient avec hésitation et lenteur entre mes lèvres. Les confessions m’échappaient sans offrir de grandes réponses. Je n’étais pas prêt à tenter de dessiner. Je n’étais pas prêt à me rendre compte que j’avais bien trop changé comparé à celui que j’étais en Italie. Le garçon semblait l’accepter tandis qu’il se dépliait face à moi. Il agissait avec lenteur. Il n’y avait pas le moindre mouvement brusque dans son animation comme il y avait dans les mouvements en général. C’était comme s’il avait l’habitude de me gérer dans un état de panique et d’angoisse. Non. Stop. L’idée était stupide. Ce n’était pas moi qu’il gérait. C’était sans doute quelqu’un de son entourage et il savait y faire. Sa main s’invitait de nouveau dans mon champs de vision coupant court à mes réflexions. Mes iris sombres se relevaient sur lui remarquant son sourire avant que les mots ne glissent entre nous. Mâchouillant nerveusement ma lèvre, je sentais mes doigts trembler sous la proposition, mais je finissais par hocher la tête et j’acceptais de bouger. Ma main glissait dans la sienne provoquant la vague de frissons le long de mon corps. Ça picotait un peu, mais c’était foutrement agréable comme contact en fait. Ça donnait chaud. Ça apaisait. Ça faisait battre le cœur plus fort d’une façon trop agréable. Ça invitait les frissons de désir. Je déglutissais difficilement devant cette réaction me relevant sans perdre de temps et j’aurai dû me détacher sur le champs. J’aurai pu me détacher sur le champs. Je ne le faisais pas pourtant. Les mots à propos de moi en tant que mannequin cognaient de nouveau dans ma tête. La main toujours liée à celle de l’étranger, je m’approchais d’un pas vers lui. Mes yeux se relevaient sur son visage et je sentais mon souffle me manquer un instant. Glissant ma langue sur mes lèvres, je soufflais « Je… J’ai déjà posé nu dans cette pièce hein… ? Et tu… Vous… Tu… Tu étais là dans cette pièce aussi… ? » Mes iris tentaient de trouver les siennes tandis que je mettais à mâchouiller nerveusement ma lèvre. Les deux questions venaient de m’échapper, mais je n’étais pas certain d’avoir envie d’obtenir les réponses. Je n’étais pas certain d’être prêt à encaisser une telle réalité. Alors, je baissais doucement les yeux fuyant son regard et fuyant peut-être aussi la réponse. Je lâchais doucement sa main sans pour autant m’éloigner de lui. Je restais beaucoup trop proche et mes doigts s’aventuraient avec lenteur sur son bras. Mes doigts glissaient sur les encres qui s’y trouvaient redessinant les formes alors que je babillais « Je... J’perdu la mémoire et je… J’sais pas pourquoi j’suis là… Mes pas m’ont conduit là et je… Y a une chanson dans ma tête… Let’s go… Straight to… Number one… Et je… J’comprends rien… Mais je… J’suis pas là pour poser ni pour dessiner… Et j’voulais pas déranger… Vraiment pas… » Non, je ne voulais pas déranger. Je désirais juste comprendre. Comprendre pourquoi j’étais ici. Comprendre pourquoi cette chanson que je m’étais mis à fredonner cognait dans ma tête. Comprendre pourquoi ce garçon ne m’effrayait pas. Comprendre pourquoi son contact me donnait chaud et éveillait tant en moi. Juste comprendre pour rentrer plus serein peut-être. Simplement comprendre si jamais il pouvait m’aider à y voir plus clair.

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Promise me a place
In your house of memories
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Mercredi 12 mai, 2021. PM.

@Neal T. Hood@Nixon Sherwood

Faiblement mes lèvres s'entrouvent pour laisser passer une contradiction à ses paroles. Je pourrais lui fournir des preuves pour lui montrer qu'il est doué pour dessiner, après tout, je n'ai jamais retiré de mes chaînes Youtube les vidéos où il paraissait. Où l'on paraissait tous les deux, ensemble. Mais je n'ai pas l'intention de forcer quoi que ce soit dans sa tête. Aussi lorsqu'il dit ne pas vouloir essayer, mes lèvres se referment sans avoir laissé passer le moindre son. Aucune syllabe. Aucune contradiction.

Me dépliant, je finis tout de même par lui tendre la main de nouveau, lentement, tranquillement, comme on apprivoise un animal inconnu. Blessé encore. Secoué par les évènements qui se sont produits et par ceux qui se sont effacés. Par des années qui ont disparues, représentant une vie qui ne lui appartient plus. La main tendue, je lui propose de le remettre sur pied, sans pouvoir lui fournir les mêmes outils que par le passé. Il n'est plus question des nuits à aller le récupérer ici ou là, à soigner ses blessures sans trop poser de questions ou à simplement ouvrir les bras pour calmer ses crises. Il n'est plus question de passer la nuit à oublier le monde l'un contre l'autre à en perdre le souffle, à en perdre la tête. Ce n'est plus que la version littéral : lui permettre de se relever pour marcher. Et continuer son chemin peu importe ce qu'il choisit et où ses pieds le mèneront.

Sa main passant entre mes doigts de manière beaucoup trop naturelle, le contact est encore doux contre ma paume, mais brûlant presque douloureux. Comme une vieille blessure qui vient de s'ouvrir de nouveau, mais dont on a l'habitude, alors on ne s'en inquiète pas. Peut-être est-ce pourquoi, une fois qu'il est sur ses pieds, que je ne bouge pas, que je ne recule pas. Mes battements de coeur se sont accélérés et je les laisse faire, me contentant de le regarder, le laissant choisir le cours des choses, une partie de mon cerveau étant, de toute façon, incapable de me fournir le moindre ordre pour bouger même si je sais, quelque part au fond, que je le devrait.

Encore liés, il s'approche. Un pas et pourtant, ma respiration bloque pour un souffle. Parfum connu que je n'ai plus senti depuis un long moment. ...et que je ne devrais plus sentir, me rappelle une part de conscience qui me ramène sur terre alors qu'il relâche ma main. Tentative vaine peut-être pour me ramener à la raison puisqu'il m'envoie un frisson le long de l'échine quelques secondes plus tard, ses doigts flanent sur ma peau, redessinant mes tatouages, beaucoup trop tranquillement.

Sa voix atteint mes oreilles alors que je reste cloué sur place, me raccrochant à ses confessions pour me permettre de rester avec la réalité, ne pas couler dans les souvenirs. Mais un détail de ses explications allume une ampoule, un détail qui me tire un vague sourire en coin, me permettant de lui répondre. Sans détourner la tête, je fais une geste de mon bras libre pour pointer un secteur de la salle.

- J'étais installé là, indiquais-je calmement .

Je m'étais posé là par habitude, sans savoir que je serais en ligne directe pour le voir. Sans savoir que j'accrocherais son regard. Sans savoir que ses traits m'hypnotiserais au point de vouloir continuer et de l'inviter chez moi à la suite. Sans savoir dans quelle histoire je m'embarquais avec lui. Une histoire passée que je ne peux pas fuir, même si je voulais essayer. Quelle soit lourde à porter ou non, je ne l'effacerai pas. On était tous les deux. Aujourd'hui, je suis seul à m'en souvenir. Je peux lui épargner la souffrance à nouveau, lui répondre que je n'ai aucune réponse de plus pour lui, le laisser repartir avec ses questionnements, avec son oubli et les parties effacées.

Le rythme de la chanson revient à mes tympans, sons qu'il émet, et sans réfléchir, mes doigts vont chercher mon téléphone dans la poche de mon jeans, le déverrouillant pour accéder à mon répertoire musical. Mon pouce passe sous la playlist noté "Lounge", sélectionnant la première piste et les notes s'élèvent entre nous, les consignes suivant également...

Ten . . . kiss me on the lips
Nine . . . run your fingers through my hair
Eight . . . touch me . . . slowly . . . slowly
Seven, Hold it! Let's go straight . . . to number one
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mots : 700 nightgaunt
(Invité)
Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
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Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
(TW) Let's go straight to number one ? • Nixon Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
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Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Toute cette situation semblait irréelle. C’était comme si elle était tirée d’un rêve un peu trop réaliste qui, pourtant, ne pouvait guère se dérouler. Ça semblait si dingue. Honnêtement, combien y avait-il de chances pour que je tombe sur une personne en me rendant dans cette salle de cours ? Bon, ok, les chances étaient peut-être un peu trop élevées en période de cours. Cependant, combien y avait-il de chances pour que je tombe sur LA personne en me rendant jusqu’ici ? Là tout de suite, les statistiques étaient beaucoup plus faible. Pourtant, ce garçon semblait bel et bien être LA personne qui pourrait répondre à toutes les interrogations concernant ma présence ici. Il semblait être la pièce manquante qui me permettrait de comprendre pourquoi ma tête m’avait poussée jusque dans cette salle aujourd’hui. L’étranger ne se comportait pas vraiment comme un étranger à mon égard. Il agissait avec lenteur et précaution comme si ce n’était pas la première fois qu’il avait à gérer une telle situation. C’était comme si ce n’était pas la première fois qu’il devait me gérer dans une situation où l’angoisse pulsait un peu trop fort. Son comportement laissait clairement penser qu’il pouvait avoir l’habitude de me gérer dans de tels moments. Si c’était bel et bien le cas, cela signifiait que l’étranger n’était pas réellement un étranger. Il me connaissait quand bien même je ne me souvenais pas de lui. Moi le gamin aux souvenirs arrachés par un bout de métal qui était entré dans ma tête. Moi le gosse qui baignait dans un monde qui ne collait pas à sa réalité. Il m’était tellement étrange de me retrouver là face à ce garçon que j’étais censé connaître et que, pourtant, je ne parvenais pas à remettre. Même son prénom ne venait pas s’illuminer à l’intérieur de ma tête. J’aurai pu lui demander de but en blanc. J’aurai pu le questionner sur son prénom et notre relation. J’aurai pu chercher à obtenir des réponses directes et franches. Cependant, je n’étais pas prêt pour ça. Je ne voulais pas de cette vie à Boston et je ne voulais pas la voir se dessiner sous mes yeux. Je faisais tout pour que la réalité ne se dessine pas vraiment. Je faisais tout pour que ma vie soit ma vie Italienne et pas une nouvelle vie. Alors, je préférais me taire et nager dans l’inconnu. Je préférais me taire et j’acceptais juste cette main qu’il me tendait de nouveau pour m’aider à me mettre sur pied. Nos doigts se liaient un peu trop naturellement, mais je n’y faisais pas attention. Ce n’était qu’un contact pour que je puisse me mettre sur pieds sans tomber. Ce n’était qu’un attachement pour m’aider à me remettre debout. Un attachement qui provoquait un peu trop de choses. La vague de frissons traversait mon corps de façon bien trop agréable. Les picotements n’avaient rien de douloureux contrairement à la majorité de ceux qui me traversaient lorsqu’on osait me toucher sans respecter les barrières que je plaçais. Le contact avec l’inconnu provoquait une sensation agréable et chaude qui poussait le cœur à cogner un peu plus fort. Ça provoquait une sensation apaisante qui savait pourtant venir éveiller doucement le désir dans mon corps. La flamme léchait ma peau et je m’empressais de déglutir difficilement. Ce n’était clairement pas le moment de redevenir l’animal en manque de contact. Ce n’était pas le moment d’être Neal le prostitué qui avait besoin qu’on le touche. Pas ici. Pas avec ce garçon qui n’était pas un vrai inconnu. Je savais que j’aurai dû me détacher pour ne pas empirer les choses. J’aurai dû m’éloigner pour ne pas prendre le risque de brûler d’envie. Pourtant, j’en étais tout simplement incapable. Je me sentais comme un aimant attiré par un autre et je m’approchais un peu plus du jeune homme. Il ne reculait pas. Il ne me fuyait guère. Il ne plaçait pas de mur entre nous. Alors, ça sonnait un peu comme une invitation non ? Mes prunelles glissaient le long de son visage un bref instant en quête d’un flash qui m’aiderait à éveiller de vrais souvenirs. Stupide gamin qui avait encore de l’espoir. Espoir réduit à néant lorsque rien ne venait faire trembler ma tête. Ma langue glissait alors sur mes lèvres et deux questions glissaient hors de ma bouche. Deux questions indispensables que je fuyais bien trop vite en baissant les yeux. Je posais ces interrogations, mais je n’étais même pas certain d’être prêt à encaisser les réponses qui pouvaient tomber. Comme pour y échapper, mes doigts s’aventuraient sur les bras du jeune homme pour redessiner les encres qui s’y trouvaient. C’était apaisant de suivre les contours. Ça calmait l’angoisse qui s’était mise à bouillir dans mes veines. Ça faisait du bien comme une habitude oubliée qui parvenait à calmer l’angoisse. Une habitude qui cognait et qui me laissait encore une fois croire que l’inconnu n’était pas un étranger. Il bougeait doucement pour faire un geste de son bras libre indiquant un secteur de la salle. Mes iris sombres suivaient le mouvement pour jeter un coup d’œil à l’endroit indiqué alors qu’il prenait la parole pour lancer l’indication légère. L’indication qui confirmait la totalité de la situation sans même y répondre clairement. Il ne soufflait pas que j’avais posé nu dans cette pièce. Il ne soufflait pas qu’il était présent dans cette pièce aussi. Enfin… Il ne le soufflait pas directement. Cependant, c’était bel et bien ce que les mots lancés signifiaient. J’avais posé nu dans cette salle pour un cours sans doute et le jeune homme avait été présent dans le coin là-bas pendant ce cours. Ce coin que j’avais aperçu dans mon flash. Alors… Les encres aperçues dans ma tête étaient réelles et elles lui appartenaient. Mon cœur loupait un battement. Le silence pesait soudainement comme si j’étais incapable d’ouvrir la bouche. Bordel, le destin était sacrément joueur tout de même. J’étais venu ici sans penser trouver de réponse et je me retrouvais avec trop de réponses sous le bout du nez. Continuant de dessiner le contour des motifs sur la peau de l’étranger pas étranger, je chantonnais cette mélodie qui cognait dans ma tête. Cette mélodie que je venais d’évoquer face à lui comme si ça pouvait lui dire quelque chose.

La main libre de l’étranger pas étranger bougeait de nouveau et je suivais le mouvement une nouvelle fois comme si je m’attendais à ce qu’il me montre quelque chose. Autre chose. N’importe quoi qui saurait éveiller un souvenir. Ce n’était pourtant pas ce qui se passait. Le jeune homme glissait ses doigts à l’intérieur de la poche de son jean retirant son téléphone sur lequel il s’arrêtait pendant quelques instants. Mes iris sombres n’osaient guère se poser sur l’écran pour tenter de voir ce qu’il pouvait bien faire. Quelque chose cognait pour me dire que je n’avais pas le droit de faire ça. Je n’avais pas à m’en mêler. Je n’étais qu’un gamin à la tête embrouillé et aux souvenirs arrachés. Je n’étais qu’un fantôme de l’histoire. Les yeux rivés aux encres sur la peau du jeune homme, je continuais à dessiner les contours de mes doigts sans même en avoir en avoir réellement conscience. Les gestes étaient un peu trop naturels. Les mouvements étaient un peu trop automatiques. C’était comme si je les avais fait tant de fois. Le jeune tatoué venait de se mettre sur son téléphone et ça aurait dû faire tilt dans ma tête. J’aurai dû prendre cet acte comme un signal qui soufflait clairement qu’il avait envie de retrouver sa liberté et de se défaire d’un quelconque contact avec moi. L’étranger s’était détourné pour se concentrer sur son téléphone et j’aurai dû comprendre le message. Reculer. M’effacer. Le laisser. Ce n’était pas bien compliqué. Je n’étais qu’un gamin en trop au sein de cette équation étrange. Je n’étais qu’un gosse qui n’avait rien à foutre dans cette salle aussi proche de ce garçon qui m’électrisait. Je le savais. Ça cognait quelque part dans ma tête. Je devais reculer. Il fallait que je quitte les lieux comme je venais de le dire quelques instants plus tôt. Je devais juste rentrer à l’appartement et oublier tout ça parce que ça semblait si fou. N’étais-je pas en train de simplement dormir sur le canapé de mon appartement ? Mordillant ma lèvre, je sentais la vague de douleur lorsqu’une de mes dents m’écorchait un peu trop. Non, je ne rêvais pas. C’était réel. Il était là. J’étais là. Et j’aurai mieux fait de m’en aller pour laisser l’inconnu à son cours pendant que je retournerai à mon flou. Pourtant, je restais là comme incapable de répondre à une quelconque normalité. Je ne bougeais pas de ma place laissant mes doigts continuer de glisser sur les encres qui se trouvaient sous mes doigts. Hypnotisé, j’appréciais le moment et il aurait pu s’éterniser encore un peu trop. Cependant, je m’arrêtais soudainement lorsque les premières notes de la chanson cognait dans la pièce. Cette chanson dont je venais de lui parler. Cette chanson que je m’étais mis à fredonner. Cette chanson qui trottait à l’intérieur de ma tête depuis que mes pieds m’avaient emmené jusqu’ici. Cette chanson que l’étranger venait de mettre sur son téléphone. Il la connaissait. Alors… Est-ce que tout cela avait un sens ? Est-ce que cette chanson avait un sens pour lui ? Pour moi ? Pour nous ? Je ne pouvais guère vous le dire. Il aurait fallu poser la question au tatoué qui se trouvait là. Lui avait sans doute les souvenirs qui me manquaient. Ces souvenirs après lesquels je courrais de façon inconsciente. Ces souvenirs que je tentais pourtant si fort de fuir. Main suspendue dans les airs au-dessus de son bras, je mordillais nerveusement ma lèvre sans plus savoir quoi faire. J’écoutais les paroles de la chanson qui résonnait dans la pièce. Ces paroles oubliées qui prenaient vie à présent et qui invitaient le rouge à colorer mes joues. Bordel, je ne me souvenais pas tout ça. Je ne me souvenais pas de ces consignes si explicites qui pouvaient résonner dans cette mélodie. Je ne me souvenais pas de ces ordres qui accompagnaient la musique que je fredonnais. Ces mots qui m’immobilisaient un peu trop. Je les écoutais attentivement. Les mots glissaient. Ils s’enchaînaient. Les paroles éveillaient tant de choses en moi. De l’envie. Du désir. De la folie. Mais… Il n’y avait pas le moindre souvenir qui venait frapper à ma tête. Rien. C’était le néant. Et je ne comprenais toujours pas ce qui pouvait me lier à l’étranger. Ce qui pouvait nous lier à cette chanson. Relevant mes yeux sur l’étranger qui n’en était sans doute pas un, je plantais mon regard dans le sien comme en quête d’une réponse silencieuse qu’il saurait me fournir. Lui avait sa mémoire fonctionnelle non. Lui se souvenait bien de tout ça n’est-ce pas ? J’ouvrais la bouche pour le questionner, mais aucun son ne quittait mes lèvres. Je n’étais pas prêt à faire face à toute cette vie. Je ne voulais pas la voir se dessiner. Alors, je refermais la bouche et je me laissais porter par la musique qui continuait. Les consignes revenaient et, cette fois, je ne pouvais pas m’empêcher de les suivre. Seven… Lips. Me rapprochant du tatoué, mes lèvres venaient effleurer les siennes. Ce n’était pas un réel baiser qui avait lieu. Ce n’était qu’un effleurement un peu trop léger et rapide. Ce n’était qu’un effleurement hésitant et timide. Six… Slowly. Mes doigts remontaient le long du bras du jeune homme et je gardais les yeux baissés sur mes doigts comme pour ne pas affronter son regard. Five… Fingers. Ma main continuait sa course glissant dans le cou du tatoué avant de se glisser dans ses cheveux. Un léger sourire se dessinait sur mon visage alors que je n’osais toujours pas affronter son regard. Four… Play… To number one. Oh… C’était quoi là ? Mon corps se rapprochait de celui de l’étranger comme un peu trop attiré et incapable de résister. Ma main libre se posait sur sa hanche. Mes iris sombres venaient enfin se planter dans les siennes. Et… Let’s go straight… To number one. Je reculais trop soudainement levant les deux mains en l’air. Je venais subitement de me rendre compte que l’envie s’était éveillée plus bas dans mon corps. Le pantalon déformé par ce désir qui s’était allumé sans que je ne comprenne réellement. Ce désir que j’avais pressé un bref instant contre le tatoué que je pensais peut-être connaître. Et ça avait fait tilt dans ma tête. J’étais fou. Je faisais n’importe quoi. J’étais si répugnant. C’était n’importe quoi. Reculant encore et toujours, je gardais les deux mains levées pour prouver que je n’allais rien faire. Mes joues étaient un peu trop rouges alors que je bafouillais « Je… Par.. Dés… Je… J’suis désolé… Pardon… » Je baissais les yeux au sol continuant de reculer sans faire attention. Mon cœur cognait bien trop fort dans ma poitrine. Ma respiration s’affolait soudainement. À quel jeu jouait le destin ? Qu’est-ce que tout cela pouvait bien signifier ?

@Nixon Sherwood
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Mercredi 12 mai, 2021. PM.

@Neal T. Hood@Nixon Sherwood

Ses doigts sur ma peau travaillent mes terminaisons nerveuses faisant défiler les souvenirs en même temps que les frissons bien que je sois incapable de bouger, ramenant au passé alors qu'il faudrait pourtant que je fasse un trait sur tout ça. Je l'avais fait, n'est-ce pas? Mais je n'ai peut-être pas encore totalement terminé de recoudre les points de souture à l'intérieur pour que son contact, en particulier doux comme maintenant, ne m'affecte pas. Parce que c'est un plongeon dans les bons souvenirs, à ses matinées qu'on étirait au lit sans raison valable autre que de simplement profiter d'être en compagnie de l'autre. Un certain calme. Une certaine paix.

Savoir qu'il m'a oublié devrait me faire m'éloigner, songer que c'est préférable pour lui, qu'il ne souffrira plus, balancé entre les deux alors que j'ai forcé la décision puisqu'il ne la prenait pas et que je n'en pouvais plus. J'ai préféré risquer de devoir m'éloigner et qu'on essaie de cicatriser un minimum chacun de notre côté, plutôt que de nous savoir qu'on était là, à tous se saigner sans que rien n'y change, empirant notre cas jour après jour. Et même si je savais qu'il ne me choisirais pas, même si, je me doutais que le pousser dans ses retranchements n'aiderait pas ma cause, quelque part, j'ai toujours eu ce faible espoir, naïf et aveugle, qu'il resterait avec moi et ne partirait pas avec Lukas. Gamin stupide qui rêvent en couleurs… J'ai cru que je pourrais l'aider, le sortir de toute la situation de merde dans laquelle il baignait, le remettre sur pied petit à petit et lui faire comprendre, un jour ou l'autre, qu'il méritait bien plus que ce qu'il s'accordait. J'avais rêvé le voir sourire, le voir heureux finalement, à mon bras, avec moi, mais il m'a filé entre les doigts que ce soit comme copain ou simplement en ami, si on a, un jour, porté ce titre. La constatation, qu'il s'enfonçait volontairement toujours plus creux, avait été plus que douloureuse; violente et très difficile à avaler. J'avais descendu les escaliers tête première et je m'étais pris chaque marche dans la gueule. Je ne pouvais rien pour l'aider.

Peut-être est-ce pourquoi, aujourd'hui, je ne suis pas capable de m'éloigner. Il est devenu une sorte de canevas vierge, ne me connaissant pas, n'ayant pas les écorchures qu'on s'était fait sur le chemin qu'on avait partagé ensemble. Et c'est peut-être mieux ainsi. Que je sois le seul  désormais à porter tous les souvenirs. Et je pourrais m'en éloigner, indiquer que je n'ai aucune idée de ce dont il parle. Et pourtant je lui donne une part des réponses, lui faisant entendre cette musique qu'il cherche.  Elle ne jouait pas dans cette salle, bien qu'elle y soit quand même reliée, mais si je lui montre où il l'a entendu, je ne garantie plus rien. Alors autant rester là… Mais je suis incapable de ne pas le faire, de ne pas l'aider, comme une vieille habitude qui ne veut pas s'effacer.

À l'écoute, ses doigts marquent une pause et je le fais aussi, attendant ses réactions. Je ne m'attends pas à ce qu'il me replace - ...ou peut-être que si au fond, je n'en sais rien - mais je ne peux m'empêcher de guetter qu'il ne fracture pas, là devant moi. Habitude prise avec le temps de l'avoir vu instable à quelques moments, sachant que ça peut aller dans un sens comme dans l'autre; qu'il peut tout autant me fuir, que rester sur place, les larmes ruisselant sur ses joues parce qu'il n'en peut plus de tout encaisser. Le voyant changer de teinte, ses joues rossissant, le coin de mes lèvres se retroussent, imperceptiblement, amusement amer en constant qu'il n'est plus le même, que le tout arrive à le gêner. Ne me détournant pas, j'attends lorsqu'il croise mon regard, que ses lèvres s'entrouvent. Un milier de questions passent dans ses pupilles et pourtant aucun son ne semble vouloir sortir.

Sa réaction est pourtant autrement que ce que j'avais pu prévoir. À retardement, je ne réalise qu'il s'est approché que lorsque ses lèvres effleurent les miennes, me tétanisant sur place. Le cerveau sur le pilote automatique, je ferme les yeux, me laissant emporter par sa caresse qui court le long de mon bras… mon cou… mes cheveux… mon échine étant devenu le chemin transporteur de plus de frissons qu'elle ne le devrait. Ma main qu'il a libérée a fini par atterrir sur sa hanche, à un point ou un autre, il ne faut pas me demander quand, je n'en sais rien. Doucement, très probablement. Pour ne rien casser. Sinon peut-être que de casser un peu plus mon mental. Ou le sentimental. Je ne sais plus. Le sentant faire pareil, j'ouvre les yeux, espérant croiser les siens.

I don't even know what I'm gonna do
I could say I don't care, but that's not the truth
Yeah, I'm still not over you

Un choc lorsqu'il recule. J'en retombe sur terre, ne sachant plus où j'étais parti. En sa compagnie ou dans mes fantasies. Je ne sais déjà plus. Ses excuses allègent mon trouble, permettant à un faible sourire de regagner mes lèvres. Je m'approche à mon tour, glissant doucement mes doigts sous son menton pour lui faire relever la tête. Juste assez.

- Tu n'as pas besoin de te souvenir, soufflais-je doucement à son oreille, mes lèvres effleurant sa joue pour un bref baiser avant de le relâcher. De reculer tout aussi tranquillement. Taisant la musique et, si possible, les interrogations. Mes pas me poussent tranquillement vers la sortie, ne pouvant m'empêcher un dernier regard après avoir récupéré mon sac de cours. Il n'était déjà plus à toi avant qu'il ne t'aie oublié Nix…

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Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : (TW) Let's go straight to number one ? • Nixon 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
(TW) Let's go straight to number one ? • Nixon Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
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veritas
Neal T. Hood-Spritz
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Le rapprochement s’était fait de façon bien trop naturel au sein de cette salle de cours dans laquelle je me retrouvais sans même parvenir à comprendre cette histoire. Gamin simplement poussé par la tête écorchée. Gosse tout juste guidé par ce je ne savais quoi que je ne parvenais même pas à saisir. Je m’étais retrouvé dans cette salle déserte subissant un bref flash dont je m’étais détourné. La réalité bancale qu’il dessinait ne me plaisait guère. Elle ne collait pas à mon monde. Elle ne collait pas à celui que j’étais dans mes souvenirs. Ça n’allait pas. Je n’aimais pas ça. J’aurai pu m’enfuir après cet incident dérangeant, mais je demeurais dans la salle à explorer l’espace jusqu’à ce qu’IL arrive. Ce jeune homme tatoué qui semblait être LA personne ayant réponses à toutes ces questions qui chahutaient à l’intérieur de mon esprit. Mes prunelles sombres s’étaient posées sur lui et rien ne venait s’afficher. Il n’y avait pas de souvenirs. Il n’y avait pas de prénom. Il n’y avait pas de flash. Le néant demeurait absolu. Je ne le connaissais pas. Et, pourtant, quelque part tout semblait crier le contraire. Le jeune homme semblait hurler le contraire rien que par sa manière d’agir à mes côtés. Il se comportait avec tant de précaution face à mon être au bord de la crise comme s’il savait à quel point ça pouvait faire mal. Il agissait avec tellement de lenteur comme s’il savait que je risquais de chuter encore plus bas si la précipitation s’invitait. Je ne le connaissais pas… Enfin… Si je le connaissais sans doute et je l’avais oublié tout comme j’avais oublié toutes ces personnes qui étaient censées rythmer ma vie dans cet endroit dont je ne me rappelais même pas. Ce fut peut-être pour cette raison cognant quelque part que je me laissais avoir par l’approche du jeune homme. Je me laissais aller à accepter ce contact qu’il proposait pour me venir en aide. Je l’acceptais même si une part de mon être appréhendait de ressentir la douleur du contact humain. Une douleur qui ne se réveillait même pas. Sa main dans la mienne n’était que délice. Ses doigts liés aux miens n’étaient que bien-être. Ma main liée à celle de l’inconnu – ou plutôt à celle de l’oublié devrais-je dire – je me remettais sur mes deux pieds. Selon toute logique, j’aurai dû me détacher du jeune homme. J’aurai dû défaire nos doigts et mettre de la distance entre nous afin de ne pas empiéter sur son espace personnel. Il s’agissait du comportement de toute personne normale. C’était le comportement qu’un soumis comme moi était obligé d’avoir d’ailleurs. Je n’avais guère ma place dans l’existence des autres. Je n’avais pas le droit de m’imposer si je n’y étais pas clairement invité. Sans ordres, je devais juste m’effacer et me faire le plus minuscule possible. Moi le prostitué minable qui devait servir les intérêts d’Antonio. J’aurai dû m’éloigner sans attendre et le remercié de m’avoir aidé. J’aurai dû le faire. Pourtant, contre toute attente, mes doigts demeuraient accrochés à ceux de l’inconnu. Un inconnu qui ne cherchait pas à se dégager de mon contact alors peut-être que cela ne le gênait pas vraiment. Peut-être qu’il était d’accord pour garder nos mains liées. Peut-être qu’il allait m’ordonner de ne pas bouger. Rien ne venait pourtant. Le silence restait présent autour de nous et je déglutissais difficilement. Les sensations parcouraient mon être de façon beaucoup trop rapide. J’avais du mal à tout saisir. J’avais du mal à tout comprendre. Rien ne me semblait logique ici. Rien ne me semblait réel dans cette situation. Les frissons restaient présents sur ma peau. Les picotements demeuraient agréables alors que la chaleur semblait réchauffer mon corps que je croyais trop mort sous cette vie qui ne semblait pas mienne. Mon cœur cognait plus fort et j’avais l’impression de pouvoir respirer pour de vrai. Le contact du tatoué était apaisant et je savais que je ne voulais pas m’éloigner. Je ne voulais pas effacer ce que je ressentais. Je ne voulais pas m’enfuir loin de ce bien-être qui semblait exister. Je ne voulais pas même si je sentais le désir s’éveiller quelque part. Et je savais qu’avec ce désir, l’éloignement était préférable avant de faire une connerie monumentale qui me vaudrait une claque peut-être. Je le savais et je ne pouvais guère m’y résoudre. Je restais là ma main dans la sienne à fixer son visage. Je restais là à le regarder bien trop longuement. Hypnotisé par les traits. Aimanté par son être. Attiré par son charme. Et toujours foutrement perdu dans l’inconnu. Il n’y avait pas de flashs qui venaient animer ma tête. Il n’y avait pas de souvenirs qui s’invitaient à la surface. Le néant demeurait et mon regard finissait par bouger. Les iris sombres se perdaient sur les encres qui se trouvaient sur le bras du tatoué. Je me mettais à suivre les contours des dessins marquant sa peau. Je me laissais avoir par ces œuvres oubliant lentement toute la panique qui pulsait autour de mon existence depuis mon réveil. L’étranger semblait magique. Il effaçait tout pour me faire me sentir bien. Et je dessinais du bout des doigts les dessins avec l’impression de l’avoir déjà fait plusieurs fois. La voix de l’inconnu s’élevait pour me confirmer sa présence dans cette salle lorsque je m’y étais trouvé plus tôt. Des années plus tôt ? Des semaines plus tôt ? Je n’en savais rien. Quand bien même il ne le soufflait pas clairement, je savais qu’une rencontre avait eu lieu entre nous lorsque je posais nu ici comme le flash avait cogné dans mes pensées. J’hochais à peine la tête n’ouvrant pas la bouche. Je ne voulais pas le questionner. Je n’étais pas prêt à tout connaître. Ou peut-être que si, je n’en savais plus rien. Tout se mélangeait dans ma tête tant et si bien que je m’orientais sur un autre chemin. J’expliquais ce qui m’avait conduit dans cet endroit. Ce je ne sais quoi qui me poussait à quitter les quatre murs d’un appartement pour m’aventurer dans une ville qui me semblait si inconnue. Je babillais et je finissais par chantonner la mélodie qui accompagnait mon voyage jusqu’ici. Cette mélodie que je ne cessais de fredonner continuant de dessiner les encres du jeune homme. Ce jeune homme qui bougeait de nouveau. Il ne se défaisait toujours pas de mes doigts glissant sur sa peau. Il attrapait juste son portable de son bras libre et je me concentrais sur ma tâche. Cette tâche foutrement apaisante qui calmait la tension. Cette tâche diablement délirante qui donnait vie à de folles idées. Elle me donnait envie de lui demander de se mettre torse nu pour redessiner encore plus de dessins. Une demande qui ne glissait pas entre mes lèvres. De toute manière, il était concentré sur son mobile et je le laissais faire. Je le laissais se perdre dans son téléphone sans même réagir au fait qu’il s’agissait peut-être d’un signal pour me dire de disparaître. Peut-être qu’il avait attrapé son potable pour souffler silencieusement que je me devais de m’éloigner pour lui laisser la place dans cette salle à suivre le prochain cours. Peut-être qu’il désirait que je m’efface. Moi le gosse au cerveau défoncé qui n’aurait sans doute pas les réponses à toute cette histoire un peu trop dingue. Ou… Peut-être que j’allais avoir des bribes de l’histoire.

Le jeune homme lançait soudainement une musique dans la pièce et ce n’était pas n’importe laquelle. C’était CETTE chanson dont la mélodie demeurait bloquée dans mes pensées. C’était CETTE chanson dont j’avais tant de mal à me souvenir restant un peu trop sur l’instrumental. Il lançait la chanson et je me stoppais aussitôt dans mes mouvements incapable de me concentrer sur deux tâches à la fois. Attendez… S’il avait réussi à trouver la chanson rien qu’en m’entendant fredonner, est-ce que ça avait un sens quelque part ? Est-ce que ça voulait dire quelque chose pour lui ou pour nous ? Est-ce que cette mélodie avait un quelconque impact dans l’histoire ? Oh bordel, ma tête fourmillait un peu trop. Je n’en savais rien et je n’osais pas ouvrir la bouche pour le questionner. Je ne voulais pas paraître ridicule. Peut-être que cette chanson était simplement connue et qu’il avait su la retrouver aisément. Peut-être que ce n’était qu’un coup du hasard et qu’il n’y avait aucune explication derrière tout ça. J’effaçais toutes les questions de ma tête – sachant que, de toute manière, il n’y aurait pas de réponses – pour me concentrer sur cette réponse qu’il m’offrait. La mélodie était retrouvée. La chanson se jouait et les paroles oubliées résonnaient dans la salle. Ces paroles qui venaient colorer mes joues de rouge parce que, zut, c’était foutrement direct comme chanson. Est-ce que j’étais du genre à écouter de tels morceaux dans cette vie ? Est-ce que je jouais vraiment à de tels jeux dans cette existence Bostonienne ? Les réponses restaient en suspens. Je ne pouvais pas savoir. Je ne saurais peut-être même jamais si les souvenirs ne s’invitaient pas de nouveau dans ma tête. Tout ce que je savais était que j’appréciais quand même encore et toujours la mélodie alors peut-être bien que j’écoutais de tels morceaux dans cette vie là. Mes yeux se relevaient alors pour se poser dans ceux de l’étranger espérant qu’il saurait y lire le remerciement silencieux pour m’avoir aidé à mettre des mots sur une simple mélodie. Cependant, dans le fond, j’avais surtout le fol espoir que tout me revienne en un claquement de doigt. Fichu gamin aux espoirs beaucoup trop dingues. J’aurai tant aimé que toutes les réponses tombent si aisément. Sur l’instant, j’avais même envie que le jeune homme tatoué lise ces demandes en moi et vienne m’expliquer tout dans les moindres détails. Ma bouche s’ouvrait un bref instant comme si j’allais quémander ces souvenirs qui me manquaient pour former le puzzle d’une vie qui détonnait. Malheureusement pour moi, ou peut-être fort heureusement, ma bouche se refermait bien trop vite. En fait, non, je ne voulais pas de ces souvenirs qui m’ancreraient encore plus au sein de cette vie. Je ne voulais même pas de cette existence dans cette ville qui me donnait envie de vomir. Tout était trop différent. Il y avait trop de gens. Il y avait trop de liaisons. Il y avait trop de libertés. Je ne voulais pas ça. J’avais juste envie de fuir. Je désirais simplement rentrer en Italie. Et ça je ne pourrais jamais le faire si je m’accrochais de plus en plus à la réalité perdue. Les questions valsaient au loin et je me concentrais sur les mots de la chanson. Je me concentrais sur les consignes autoritaires qui glissaient dans la voix. Ces consignes que j’avais follement envie de suivre parce que ça au moins ça ressemblait à ma vie. Ces consignes que je me mettais à suivre sans me poser plus de questions sur la réalité échappée. Je m’approchais de l’inconnu effleurant timidement ses lèvres. Les baisers n’étaient pas mon fort. Encore moins lorsque je devais les initier sans qu’ils m’aient été réclamé. Encore moins face à quelqu’un qui n’était clairement pas un client. Mes doigts glissaient lentement le long du bras de l’Effacé. Je gardais les yeux baissés ayant trop peur de croiser son regard alors que je ne savais même pas assumer les actes que j’étais en train de commettre. Lui qui n’était pas un client. Lui qui était quelque chose sans que je ne sache quoi. Lui qui avait des souvenirs qui me manquaient. Lui qui se rappelait alors que tout était effacé chez moi. Ma main remontait encore glissant dans son cou puis dans ses cheveux. Mes iris sombres se perdaient un bref instant sur son visage et je souriais en le voyant les yeux fermés. Est-ce qu’il appréciait mon contact ? Non, pauvre petit fou. Il était sans doute en train d’imaginer quelque d’autre. Baissant les yeux de nouveau, ma main venait se déposer sur sa hanche alors que mon corps s’approchait du sien. Presque instantanément, la main de l’étranger se posait sur ma hanche provoquant une accélération agréable du cœur. Nos regards se trouvaient et… Tout aurait pu chavirer. J’aurai pu m’approcher et l’embrasser de nouveau. J’aurai pu me presser encore plus contre lui et montrer que le désir pulsait ici. Pourtant, je ne faisais rien de tout ça. Je ne glissais pas dans la brèche ouverte. Bien au contraire. Je m’éloignais trop soudainement comme brûlé par le rapprochement. Je m’éloignais levant vivement les deux mains en l’air pour m’excuser et dire que j’allais être innocent à présent. Le désir cognait. Clair. Présent. Réel. Et j’aurai aimé pouvoir l’assouvir. J’aurai aimé lui demander de gérer ça parce que moi je ne savais pas. Néanmoins, quelque part ça sonnait comme si c’était quelque chose de mal. Je reculais vivement encore et toujours en marmonnant des excuses bancales. Ma respiration s’affolait. Mon cœur devenait bien trop douloureux dans sa course folle. Plutôt que de me laisser glisser dans le précipice douloureux de l’Enfer, l’étranger s’approchait de moi. Je l’entendais. Je le sentais. Le jeune homme tatoué glissait ses doigts sous mon menton déclenchant les frissons dans mon être. Le contact semblait avoir un pouvoir magique instantané. La respiration se réduisait déjà. Le cœur cognait plus agréablement. Je suivais le mouvement imposé. Je relevais la tête alors que l’Effacé s’approchait encore plus de moi. Il soufflait des mots à mon oreille. Son souffle chaud me faisait gémir malgré moi. Sa proximité me faisait flancher. Sa voix m’apaisait autant qu’elle me chauffait. Je me concentrais pourtant sur les mots. Des propos face auxquels je me retrouvais incertain à hausser les épaules. Je n’avais pas besoin de me souvenir ? Pourquoi me disait-il ça ? Est-ce que c’était parce que notre histoire se terminait mal ? Est-ce que c’était parce que notre histoire faisait souffrir ? Ou peut-être qu’il soufflait ces mots parce qu’il voulait que je disparaisse en Italie ? Mâchouillant nerveusement ma lèvre, je n’osais pas le questionner. De toute manière, les questions se perdaient dans ma tête lorsque ses lèvres effleuraient ma joue me poussant à fermer les yeux pour apprécier l’instant. Pour me délecter de l’impact. La musique se taisait soudainement me poussant à rouvrir les yeux pour voir l’étranger s’éloigner vers la sortie. Il récupérait son sac et il s’enfuyait au loin. Je le laissais m’échapper incapable de le retenir. Bouleversé par son pouvoir sur moi. Chamboulé par tout ce moment que je venais de vivre. Charcuté par ces réponses que je ne pourrai pas avoir. Pas tant que j’étais ce gamin à la tête bien trop effacée. Je l’avais oublié. Ce garçon qui faisait tant de bien. Je l’avais oublié et je détestais ça. Lui qui me donnait l’impression de pouvoir être bien dans une bulle quelque part. Je l’avais oublié et je quittais cette salle les larmes aux yeux et le cœur en vrac. Je retournais me cloîtrer entre mes quatre murs le cerveau empli d’interrogations auxquels les réponses ne tomberaient pas avant un long moment. Avant que ma tête ne soit remise à jour.

FIN



@Nixon Sherwood
(Neal T. Hood-Spritz)

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