family time. (ilan)

Assise en tailleur sur l'un des deux fauteuils du salon, les prunelles rivées sur l'écran de l'ordinateur, tu regardes les diverses propositions de location pour les prochaines vacances à venir. Ayant posé tes vacances pour l'ensemble du mois de juillet et sachant que trois semaines de ce mois étaient déjà réservées. Tu essaies de trouver un créneau sympa pour proposer un petit séjour à ta fratrie. Ces derniers temps, vous ne faisiez que vous croiser sans prendre le temps de vous poser. Lunette de vue sur le bout de ton nez mutin, tu les repousses du bout du doigt lorsque que tu entends Louise chantonner la chanson d'un dessin animé qui passe à la télévision. Instinctivement, tu penches légèrement la tête sur le coté afin de l'observer se dandiner tour en voulant faire participer Oslo à sa petite danse improviser. Le golden retriever couché sur le tapis se contenter de la regarder de fermer les yeux. « Oslo, tu veux pas danser ? ». Sa petite voix mélodieuse résonne tel un écho solaire qui provoque ton sourire instantanément. Tu reportes alors ton regard sur le site d'agence de voyage lorsque ton cellulaire bourdonne sur la table basse du salon. Tu tends alors le bras pour l'attraper, constatant qu'il s'agissait d'un message de la part de ton voisin, le baby-sitter de ta gamine. Depuis quelques temps, vous passiez beaucoup de temps ensemble et il se montrait extrêmement présent au quotidien et ce en plus de son travail qui occupé une grande partie de ton emploi du temps. Il t'invitait à déjeuner le lendemain midi et voulait savoir si tu étais libre à ce moment là. Tu lui réponds par la positive tout en mentionnant que tu serais avec ta petite puce au même moment où la porte d'entrée s'ouvre sur la silhouette de ton grand-frère. Au vue de son air consterné, l’entraînement a dû mal se passer ? A peine as-tu le temps de te poser une autre question silencieusement que  Louise vient accueillir son oncle en se jetant dans ses bras. « Tonton !  Avec maman on a fait des cookies ! ». de quoi ravir les gourmands de cette famille au grand complet même si votre petite sœur était déjà passé par là.
@Ilan Reuben

Des heures passées à t’entraîner, à peaufiner chacun de tes gestes, à repenser les mouvements pour qu’ils n’en soient que plus efficaces encore. Tes combats sont plus fréquents dernièrement et, comme à ton habitude, tu donnes tout ce que tu peux pour en ressortir vainqueur, définitivement mauvais perdant. Ces derniers temps, t’as pourtant l’esprit rempli de questions, entre les récents aveux de Nirvana et ce que Reda se tue à te dire sans arrêt au sujet de Lyse ; et c’est malheureusement pas faute d’essayer de te reconcentrer. Alors, forcément, t’es pas très fier de ton entraînement ce soir, tout comme de celui de la veille ; la seule idée de pas être capable d’être totalement dans l’esprit du combat qui se profile te met en rogne. Et, pourtant, si ton visage est des plus fermés lorsque tu pénètres dans l’appartement, il s’illumine soudainement à la seule voix de Louise ; de doux mots qu’elle prononce si gaiement que même le plus grognon des deux pattes finirait par abdiquer. « Et tu sais quoi ? » que tu lui demandes en l’attrapant dans tes bras pour la porter contre toi, l’un de tes bras lui servant de siège et l’autre abandonnant ton sac dans l’entrée. « Je vais tout de suite aller en manger. » Ton rire qui s’élève aussitôt alors que tu déposes tes lèvres sur sa joue, tu te rapproches quelque peu d’Edie qui est installée dans le salon. « Bonsoir princesse. Tu cherches un nouvel appartement pour me fuir ? » que tu ricanes, amusé à cette idée, Louise toujours dans tes bras.

Louise accueille son oncle avec une jovialité qui déborde d'énergie, une image qui se grave chaque jour dans ta mémoire depuis qu'elle est venue au monde. Et tu ne remercies jamais la présence quotidienne de ta fratrie et des sœurs de Elias pour avoir été aussi présent pour la petite. Un entourage solide et protecteur qui lui permettra de pleinement avancer pas à pas au cours de son existence. Dans les bras de ton frère, la gamine n'hésite pas à mentionner la réussite des cookies que tu avais confectionné avec elle. D'ailleurs ta cadette c'était réjouie d'en avoir déguster une bonne dizaine juste avant de passer la porte d'entrée qu'Ilan venait de franchir. Ton frère avance davantage dans le salon où tu es installé avant de te demander si tu ne cherchais pas un autre appartement pour prendre la fuite. Tu lèves les yeux au ciel avant de secouer la tête histoire de moquer sa réaction. Depuis que tu étais arrivé aux Etats-Unis, tu vivais avec ton ainé et au fur et à mesure la colocation s'est quelque peu agrandit et c'est une cohabitation qui se passe super bien. « Ah aha, ouais je me disais que c'était en effet très dur de te supporter. ». Lui dis-tu avec cette grimace d'enfant qui révèle lorsque tu plisses le bout de ton nez. Ton golden retriever de six années pénètre à son tour dans le salon pour venir se poser juste à coté du fauteuil que tu occupes et tu en profites pour lui caresser le haut de sa tête. « Toi, en revanche tu sembles pas dans ton assiette, l’entraînement s'est mal passé ? ». Une question où tu l'invitais à te faire part de ce qui pouvait bien le tracasser.
@Ilan Reuben

Particulièrement proche de ta famille, tu chéries d’autant plus Louise depuis son arrivée dans vos vies. T’as eu du mal à accepter que ta sœur soit tombée enceinte durant ton absence, en voulant principalement à Elias de l’avoir abandonnée ainsi alors que, à tes yeux, leur union aurait ainsi dû se sceller. T’as jamais cessé de le haïr depuis ce jour-là, traitant pour autant ta nièce comme le joyau le plus précieux que ce monde ait connu. Celle-ci toujours dans tes bras, tu taquines ta cadette quant à sa potentielle recherche d’appartement pour s’enfuir d’ici ; et, évidemment, elle entre dans ton jeu sans se faire prier. « Je me disais aussi que me supporter relève du miracle. » que tu ricanes. Ton regard suit Oslo qui vient s’installer aux côtés d’Edie et sa question te fait immédiatement perdre ton sourire. Non, l’entraînement ne s’est pas bien passé, c’est certain ; t’as la sensation que ta vie est un vrai foutoir dernièrement et t’as du mal à l’accepter, d’autant plus à l’approche des examens. « Assez. Mais je vais avoir besoin d’une tonne de cookies pour en parler. » Un autre bisou déposé sur la joue de ta nièce pour la déposer sur ses pieds avant de filer jusqu’à la cuisine pour récupérer une assiette de cookies. T’es plus à ça près, pas vrai ? Et quand tu reviens finalement dans le salon, tu te laisses tomber dans le canapé, avachi, l’assiette sur ton ventre, un cookie aussitôt engouffré dans ta bouche. « Je suis paumé, je sais plus où j’en suis. » que t’avoues en reprenant une bouchée, sans vraiment savoir comment le lui expliquer. Tu t’es foutu dans un beau pétrin.

La complicité qui te lie avec ton frangin parle d'elle-même, s'illustrant par des années de soutien, de sourires mais surtout d'amour fraternel. Il était un tonton en or pour Louise qui le lui rendait bien. Cependant, tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel tout en mimant la bêtise de sa tirade. Bien évidement, il a beau plaisanter tu parviens néanmoins à percevoir que quelque chose ne va pas chez ton aîné – d'autant plus s'il revient d'un entraînement. Et la mine qu'il fait suite à ton interrogation montre que tu n'étais pas dans l'erreur non plus. Et sa réponse donne déjà la tonalité de la situation. Tu esquisses un sourire bien maigre alors qu'il dépose Louise par terre, cette dernière tapant dans ces petites mains avant de retourner dans sa chambre dont la porte demeure ouverte car cela te permet d'avoir une œillade sur ses faits et gestes.  Ilan disparaît dans la cuisine pour en revenir quelques minutes plus tard avec une assiette blindé de cookies. Tu déposes ton ordinateur sur la table basse avant d'observer ton frangin qui s'installe dans le canapé en face. Bien évidement, ses propos évoque tout de suite la curiosité. Tu fronces les sourcils, ton expression faciale se parant d'une aura interrogative. « Okay, mais t'es plutôt vague pour que je puisse te comprendre Ilan ... ».
@Ilan Reuben