suis moi, je te fuis w/layla

suis moi, je te fuis.
w/ @Layla Rothschild  

en ce moment c'est la merde. Tu le sais. Cette amertume dans ta gorge te fou les nerfs. Problème venu de l'extérieur, cet homme que tu as longuement menacer ne semble pas vouloir s'arrêter là. Tu rumines, tu cherches des solutions. Tu n'en vois pas beaucoup qui s'offre à toi. C'est l'esprit embrumé que tu essayes de faire face. Tu n'aimes pas parler de tes problèmes. Personne n'est au courant, tu fais profil bas. Personne ne doit l'être. La journée a été longue. Les étudiants vont et viennent. Toi tu t'occupes de ranger dans un silence le plus total. C'est un avantage pour réfléchir tranquillement. Tu ne remarques même pas l'heure, ton téléphone vibre. Layla. Magnifique blonde que tu convoites tant professionnellement parlant qu'intimement. Cette fille t'attire comme beaucoup d'autres, mais une différence la sépare du reste. Son obstination. Tu lui demandes de venir te rejoindre à la bibliothèque, tu sais qu'elle va arriver alors tu te caches dans l'ombre continuant de trier tes bouquins. Plusieurs minutes plus tards, la grande porte se claque. Tu regardes à travers les ranger de la bibliothèque, elle ne peut pas te voir. Tu te faufiles sur les côtés pour venir la surprendre par derrière. Fourbe et malicieux, elle ne devrait pas être surpris. Ce n'est pas la première fois que vous vous voyez. Tu arrives derrière elle. Main qui se place sur ces yeux. Tu te colles à elle sans retenue. " je pensais ne plus être prévisible pour toi, on dirait que j'ai eu tord " et tant mieux. Tu serais rester con si elle t'avait déjà cerner en l'espace d'une seule soirée.

suis moi, je te fuis.
w/ @Adrian Steinfeld  

Conquêtes qui s’enchaînent. Les draps qui se succèdent et que tu finis sans cesse par délaisser au petit matin. Sans répit. Rythme effréné. Ne ralentissant pas la cadence. Ayant besoin de ressentir cette chaleur corporelle. Ce désir de tout contrôler, de tout posséder. Le pas qui accélère, ton corps qui se dirige vers ce fameux rendez-vous. Un moment maintenant que vous échangiez. Et t’avais fini par accepter de le revoir. Encore une fois. Fallait que tu cesses cette manie de revenir vers ces visages familiers. N’ayant pas pour habitude de t’accrocher à tes proies. Encore moins de sympathiser avec elles. Et encore une fois, t’avais été charmée. Par lui. Adrian. T’entres à l’intérieur de la bibliothèque, les talons qui claquent au sol, bruit qui résonne dans tout le bâtiment. Présence qui ne pouvait passer inaperçue. Mais celle de ton butin se faisait attendre. Les yeux qui scrutent les environs, sachant pertinemment qu’il était dans le coin. Main qui vient entraver ta vue, et son corps qui se presse contre le tien. Le tien qui sursaute légèrement par la rapidité de son geste. Sourire satisfait par cette entrée qui étire tes lèvres. « Faut croire que t’arriveras toujours à me surprendre, Adrian… » tu répliques amusée, ta main qui vient saisir la sienne pour la poser sur ton ventre. Les corps qui ne font presque plus qu’un. Position qui pourrait embarrasser n’importe quelle âme innocente. « Prêt à investir ces lieux pour un bon moment ? » T’ajoutes, la voix envoûtante, le sourire qui se voulait joueur.  

suis moi, je te fuis.
w/ @Layla Rothschild  

tu aimes surprendre. Réfléchir dans l'ombre à comment bouffer la proie qui se pavane devant toi. Tu n'es pas celui qui se fait surprendre, tu as toujours tout maitriser dans ta vie et sa ne changera jamais. Tu marches doucement et d'un geste appliqué, tu poses une main sur ses yeux puis l'autre sur sa taille. Ton corps se colle au sien. Tu approches ton visage de ces oreilles " c'est exactement l'effet escompter " la surprendre, à cheval sur ces principes, tu te bas sans arrêt pour te démarquer de la normalité. Elle saisit ta main et vient l'apporter à son ventre. Cette fille te surprends. Pleine de fougue, tu sais qu'elle pourrait te rapporter gros. Tu sais qu'elle pourrait être l'une de tes meilleures filles. Main sur son ventre, tu finis par passer la barrière de son haut. Le tissus te dérange. " les investir ? carrément, j'ai déjà mis fermé à la porte. On devrait même pas nous déranger. " tu rigoles légèrement et finis par déposé tes lèvres furtivement dans son cou. Tu lui mordilles délicatement la peau et finis par te détacher d'elle. " laisse moi te faire la visite des lieux " tu l'effleures en la contournant et finis par te poster devant elle. " retire tes chaussures. " tu bouges de haut en bas tes sourcils. Tu l'appâtes, l'amadoue une deuxième fois. Tu t'élances et monte sur l'une des grandes tables de la bibliothèque. " y a une meilleure vu, vu d'ici. "   

suis moi, je te fuis.
w/ @Adrian Steinfeld  

température qui se met subitement à grimper. à mesure que les secondes s’écoulaient. vos corps collés l’un à l’autre. un contact qui te fait tressaillir. contact presque trop naturel à ton goût. appréciant bien trop ses escapades diurnes et nocturnes en sa compagnie. main baladeuse qui vient se faufiler à l’intérieur de ton haut, ses doigts qui caressent ta peau et tu vibres à nouveau. « Tant mieux… Je crois que t’es pas prêt, va falloir me satisfaire de a à z » tu renchéris, fin sourire qui barre tes lèvres, la voix suggestive. le laissant prendre possession de ta peau, les paupières qui se ferment instinctivement de plaisir. jusqu'à ce qu'il finisse par se détacher. tes iris intriguées le fixent avec envie tandis qu'il vient se mettre face à toi. t'ordonnant de te déchausser. le sourcil arqué, tu t'exécutes. t'avais juste envie de passer du bon temps, profiter et te laisser aller. s'il fallait lui obéir pour qu'il vienne assouvir tes désirs, t'allais pas t'y opposer. ton nouveau jouet finit par te dompter, se hissant sur la table. t'invitant à le rejoindre pour profiter de la vue. sans le faire trop attendre, tu viens grimper à ton tour, te mettant à sa hauteur. "tu sais décidément bien t'y prendre pour appâter une femme" tu le complimentes, venant te placer derrière lui. tes mains qui saisissent son tee-shirt pour le forcer à l'enlever. tes lippes qui se déposent sur chaque bout de peau qu'il t'offre. tu ne tardes pas à retirer ton haut, dégrafant ton soutien-gorge. t'étais pas du genre à poireauter des heures pour obtenir ton dû. "j'ai une meilleure vue à te proposer". poitrine qui se presse sans vergogne contre son dos dénudé. et tes lèvres qui goûtent à cette peau duveteuse.