LIDIYA EÏBOJENKO ► Natalie Dormer

Lidiya est née à Novgorod en Russie, ville qu'elle affectionne particulièrement car riche de son Histoire. Cette ville a plus de 1000 ans d'existence et il lui arrive régulièrement de retourner là bas quand elle voyage en Russie pour voir sa famille. Cependant elle quitte cet endroit l'année de ses 5 ans pour aller habiter à Moscou, son père ayant eu l'idée de créer sa propre entreprise, cette grande ville semblait bien plus appropriée pour un tel projet.

La blonde possède une double nationalité; sa mère est britannique et son père est russe. Ils se sont rencontrés lorsque la mère de Lidiya effectuait un échange en Russie l'année de ses 20 ans à la fac. C'est là qu'elle a rencontré son futur mari et elle n'est jamais repartie. Lidiya tient une passion pour l'enseignement de sa mère qui est professeur d'anglais et de littérature à l'université. Sa compétitivité et son envie de toujours se dépasser lui viennet de son père qui est à la tête d'une entreprise prospère de vente de Yachts.

Très vite sa famille se rend compte que Lidiya n'est pas une enfant comme les autres (même si aujourd'hui, elle déteste ce terme là; elle se considère comme quelqu'un pensant différemment, quelqu'un qui a voit le monde autrement; elle a tendance à détester les étiquettes); elle réussit très vite les tâches à l'école, là où certains enfants ont du mal à suivre, elle ne rencontre pas de difficulté particulière; mais c'est seulement l'année de ses 8 ans que le mot "surdouée" sera prononcé la première fois pour la qualifier. Ses parents n'ont pas souhaité s'y prendre avant pour lui laisser une chance de vivre une enfance "normale". Suite à cela, l'école de Lidiya ainsi qu'un conseiller conseillent à sa famille de lui faire sauter deux classes. Bien entendu, c'est la petite fille qui prendra la décision finale, car elle doit en avoir envie. Elle accepte sans hésiter alors qu'elle s'ennuie en classe. A 9 ans elle est donc propulsée au collège.

Au début, elle rencontre quelques difficultés à s'adapter car elle est plus jeune que les autres. Certains se moquent d'elle et elle ne comprend pas pourquoi, jamais Lidiya n'arrive à se voir différente car beaucoup tendent à le penser. Elle veut aider, elle veut apprendre. Mais au fil des mois, elle arrive à se faire des amis dans sa nouvelle école. En cela elle doit beaucoup à sa mère qui insiste souvent pour qu'elle sorte jouer avec des camarades ou lève le nez de ses livres.

C'est l'année de ses 10 ans qu'elle découvre la physique et plus particulièrement la physique nucléaire alors qu'elle regarde un documentaire expliquant que des aimants miniatures ont été fabriqués à partir de nanoparticules. Dès lors, cela deviendra le sujet de toute une vie. Elle ne parle plus que d'atomes pendant des mois et passera sa vie a étudier le noyau atomique.

L'autre grande passion de Lidiya, en plus de la physique et du nucléaire, c'est les langues. Chanceuse de part sa double nationalité, elle aussi parler le français à l'âge de 14 ans, insistant pour prendre des cours régulier avec un professeur particulier. Aujourd'hui, à bientôt 33 ans, elle parle le chinois et l'espagnol en plus.

Pour elle ses parents sont un modèle du petit couple parfait. Elle les voit se soutenir mutuellement jour après jour; bien entendu ils se disputent, comme tout le monde, mais ils arrivent toujours à se réconcilier. Comme quoi, les couples qui durent, c'est possible ! Coup dure pour la famille lorsque le père de Lidiya est touché par le cancer; c'est à se moment là que la jeune fille prit conscience de l'étendue de l'amour que sa mère avait pour son père. Lorsque son père a eu son diagnostique, Lidiya avait 15 ans; il s'en est sorti et fut totalement guéri deux ans plus tard. Depuis, la blonde est ultra inquiète pour son père, elle l'appelle tous les deux jours du moment où elle s'est installée à Boston.

Elle obtient son doctorat en physique nucléaire à l'âge de 26 ans grâce à ses années d'avance. C'est d'ailleurs à l'université qu'elle rencontre son futur mari alors qu'elle avait 23 ans et ils commencent rapidement à se fréquenter. Ils se marient l'année de ses 26 ans justement, sur un coup de tête, pour fêter la réussite de Lidiya. Son marie est professeur de physique au lycée, rapprochant un peu plus Lidiya de l'enseignement et de l'envie de transmettre son savoir à son tour.

Dès l'obtention de son doctorat, ses capacités et travaux son rapidement remarqués et elle est contactée pour travailler sur des projets classés secret défense par le gouvernement. Très vite, cela commence à lui prendre tout son temps mais elle est passionnée par ce qu'elle fait, trouvant les projets plus enrichissants les uns que les autres. Des tensions commencent cependant à apparaitre dans son mariage alors qu'elle a de moins en moins de temps à consacrer à sa vie de couple. La goute d'eau qui fait déborder le vase c'est lorsqu'elle refuse de partir en voyage de noce à travers l'Asie pour pouvoir rester travailler. Son mari décide de partir, sans elle, quelques mois après leur mariage seulement.

La tragédie arrive très vite. Vous vous souvenez du vol disparu de la Malaysia Airline 370 ? Son mari était à bord et brusquement, Lidiya est déclarée veuve. Elle aurait du être dans cet avion, c'était leur cadeau... Les destinations qu'ils avaient choisies, ensemble; ils voulaient faire le tour de l'Asie, découvrir ce continent. La jeune femme ne s'en remettra jamais vraiment, n'arrivant pas vraiment à faire son deuil. Elle a perdu l'amour de sa vie, son meilleur ami. Ou peut-être qu'il y aura quelqu'un d'autre sur sa route un jour ? Le plus difficile pour elle, ce fut de ne pas avoir de corps, de ne pas pouvoir le voir. Son mari est présumé mort, car certainement aucun survivants. Elle garde son alliance attachée à une chaine qu'elle porte en permanence autour de son cou pour se souvenir de lui, pour qu'il soit avec elle chaque jour.

Suite à cet événement, elle s'enferme encore plus dans le travail; termine ses projets avec le gouvernement fin Décembre de l'année de ses 27 ans et refuse catégoriquement de collaborer avec eux par la suite; pour elle, tout est de sa faute et elle ne veut plus se souvenir de la tragédie de cette façon. Elle sait que travailler encore pour le gouvernement russe serait trop difficile car d'une certaine façon, Lidiya les a choisis au lieu de son mari. Elle se tue à la tâche pendant de longs mois, ne mangeant que très peu, ne dormant que très peu. Un jour, sa mère finit par la prendre à part, lui disant ce qu'elle pense réellement de la situation; certes il s'agit d'un grand malheur mais pour elle, elle est reconnaissante car Lidiya aurait aussi du mourir ce jour là. Si elle était partie avec son mari, elle aurait fait parti des passagers. Alors oui, elle se rend compte que c'est certainement égoïste mais elle remercie tous les jours la quelconque force qui à fait que sa fille a refusé ce voyage. Depuis ce jour, Lidiya recommence à voir le jour et la vie sous un angle différent. Elle sort doucement la tête de l'eau et finit par reprendre du poid. Elle décide cependant de déménager, préférant quitter l'appartement qu'elle occupait avec sa moitié.

En Septembre 2016, elle décide de faire le grand saut et d'accepter la position que lui fait Harvard de rejoindre son corps enseignant en devenant leur professeur de physique nucléaire et gardant son statut de maitre de conférence. Elle arrive donc à Boston pour la rentrée et se fait connaitre en tant que Docteur Eïbojenko. Elle veut s'offrir une nouvelle vie, un nouveau départ, elle veut oublier ce qu'il s'est passé.
En 2019 elle accepte cependant de collaborer de nouveau avec le gouvernement (mais cette fois américain; une russe travaillant pour les USA, ironique, non ?) sur des projets secret défense mais de façon périodique; elle ne veut pas que cela prenne trop de temps sur son activité à Harvard.

Lidiya adore le sport et plus particulièrement la boxe; elle en pratique 3 fois par semaine voir plus si elle se sent frustrée ou qu'elle n'arrive pas à avancer dans un projet ou encore si elle n'arrive pas à développer une idée. On est loin des clichés qu'on peut avoir sur les "tronches", les "nerds" comme elle a si souvent entendu.