don't drown your heart ~ Nolan&Leta

Tu viens à peine de revenir d’Italie, que t’es déjà sur le pied de guerre. A peine rentré, tu t’es douchée, tu t’es changée, et t’es partie au bureau. T’as passé la journée à cogiter sur ce courrier que tu dois envoyer à ton père, mais également sur la convocation au nom de ton ex, que tu as reçue. Tu sais très bien ce que représente cette convocation. Tu dois la lui donner, alors qu’il ignore que c’est toi qui te charge de cette affaire qui vous a couté votre mariage, votre relation, votre vie à deux. Tu sais que ça t’a fait quelque chose de recevoir cet e-mail, parce que tu sais que c’est un des dossiers que tu redoutes. T’es sûre de toi, de ton dossier en tant qu’avocate, mais tu redoutes un peu trop ton passé, tu redoutes sa réaction, tu redoutes ses conclusions. Tu lui avais envoyé un message pour le prévenir que tu souhaitais le voir pour lui remettre un document, et notamment savoir comment il allait. Comment il avançait, s’il arrivait à avancer. Tu ne fais plus partie de leur famille, t’évites de t’y mêler encore, de t’y inviter mais tu t’inquiètes. T’es peut-être mal placée pour le faire, c’est plus vraiment ton rôle, mais il n’est pas qu’un simple ex compagnon pour toi, il est bien plus. Il est probablement ton âme sœur, ou longtemps t’as cru qu’il était même l’homme de ta vie. Aujourd’hui ? T’en sais trop rien. T’avances petit à petit de ton côté, t’évites de trop te retourner, de trop t’enfoncer dans ton passé bien trop douloureux pour toi, pour lui ou tout simplement pour vous. Tu imprimes le document, t’y apposes ta signature entre le « Leta Xaviera Fibonacci » et « Avocat ». Une fonction qu’il ignore de toi pour ce dossier. Un dossier que t’as voulu de toute tes forces il y a de cela 4 ans et qu’aujourd’hui, tu le vois comme la boite de pandore que tu n’as pas envie de rouvrir. T’as l’impression d’être cette Pandora, dans la mythologie grecque : une créature de sexe féminin, la première femme. Une femme parée de tous les dons : belle, intelligente, rusée, futée et désirable. Celle qui a ouvert une jarre de laquelle jaillissent la souffrance, la mort, le vol et le crime. A cette pensée, tu soupires et tu plies le courrier que tu glisses dans une enveloppe sur lequel t’écris le nom de ton ex. Tu prends tes clés de voiture, ton sac, ton portable et cette fameuse enveloppe et tu quittes ton cabinet sans dire un mot. T’arrives devant le loft de ton ex et tu sens déjà ton estomac se resserrer. T’as peur de la réaction de Nolan, parce que tu te doutes qu’il ne t’offrira pas son plus beau sourire une fois qu’il aura lu le courrier. Habillée d’un slim, de boots à talons et d’une veste par-dessous, tu prends tes affaires et sort de ta voiture pour venir frapper à la porte. T’essaies de contenir ton stress, de te montrer sûre de toi et quand la porte s’ouvre sur Nolan. Tu lui adresses un sourire forcé et à peine visible « Salut » te contentes-tu de lui dire. T’évites de l’attaquer directement avec tes trucs d’avocat, et tu reprends « Comment tu vas ? » tu lui poses sincèrement la question, parce que de ces jours-ci, on ne peut pas dire qu’il ait été épargné.

Nolan est dans une impasse, pour lui c'est un véritable trou noir. En effet il a dû faire face à de gros soucis familiaux notamment avec son frère et Primrose, ils font parti de sa famille et par conséquence de son coeur. Perdre Monroe fut d'une douleur incontrôlable, il ne pensait pouvoir souffrir de nouveau. Jamais il n'avouera qu'il a passé des nuits à pleurer, qu'il a passé des nuits à se morfondre. Tant de fois il aurait dû le mettre contre son gré en cure de désintoxication, tant de fois il aurait dû faire une descente chez lui afin de lui prendre toutes ses substances illicites, tant de fois il aurait dû agir comme un grand frère. Mais Nolan n'a pas supporté de le voir se détruire ainsi, n'a pas compris comment nous pouvions être descendu aussi bas pour goûter à la drogue. Mais lui est accro à la cigarette me direz vous, mais cela ne lui bousille pas les neurones, juste les poumons. La perte de son frère est une chose, mais celle de sa soeur fut un nouveau coup de massue. Nolan ne sait pas la raison du geste de sa cadette, ne comprend pas comment il est possible de tomber aussi bas. Il faut du courage pour s'ôter la vie, mais il faut la volonté de la mort pour y arriver. En étant dans le coma, Primrose a mis sa vie en stand by et celle de Nolan aussi. Ce dernier ère dans loft, attendant avec une certaine impatience Leta. Son ex fiancée, la seule femme qu'il a aimé et celle qu'il aimera toujours. Celle qui jadis pensait ses plaies, celle qui jadis calmait ses démons. Mais elle a trouvé le bonheur dans les bras de l'avocat de sa soeur entre la vie et la mort, il a des difficultés à l'accepter et ne préfère pas imaginer la belle aux bras d'un autre. Prévenant le brunet a décidé de faire à manger, il n'est pas expert en cuisine mais il se débrouille. C'est pourquoi il a préparé un plat chinois : nouilles chinoises au poulet et sauce soja. Bien entendu il espère que ça lui plaira. La demoiselle frappe à la porte, et Nolan s'empresse d'ouvrir. Face à Leta il ne peut s'empêcher de se mordiller la lèvre, la trouvant toujours aussi magnifique. Salut Leta. Il se retient de lui dire le fond de sa pensée, et la laisse passer admirant par la même occasion son fessier. Sa question est nécessaire, si quelqu'un d'autre le lui avait posé il l'aurait sûrement envoyé sur les roses, mais avec Leta il ne peut pas s'y résoudre, il ne peut qu'être sincère. Un peu mieux.. Nolan se dirige vers la cuisine afin de pouvoir accueillir son ôte comme il se doit Et toi ? Le boulot ? Le Barlow aimerait poser la question des amours mais il sait parfaitement qu'il serait trop peiné. Qu'est-ce que tu veux boire ? qu'il dit en sortant également des biscuits apéritifs préalablement préparés et des tranches de saucisson fraichement coupées.

@Leta X. Fibonacci

Tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre en te rendant chez Nolan. Tu sais qu’entre vous c’est délicat. Un jour il te manque, le lendemain t’as envie de débouler pour lui arracher la tête. Ca a toujours été comme ça entre vous, peut-être était-ce la force de votre couple. A force, vous aviez réussi à construire des fondations solides. Des fondations que rien ni personne ne pouvait briser, à part l’un de vous deux. Toi, en l’occurrence. Le jour où tu lui as dit oui, jamais tu ne te serais dit que tu serais celle qui mettrait fin à votre histoire. Parce que cette demande en mariage a été un des plus beaux jours de ta vie et pourtant, le jour de votre mariage a été l’un des pires. Dans ton dressing, tu gardes toujours cette robe blanche. Une robe qu’il n’a jamais eu la chance de voir, une robe que tu n’as jamais portée, si ce n’est pour des essayages. T’en avais rêvé de ce mariage, t’avais naïvement l’impression que dans cette robe, il t’aimerait plus encore. Mais non, jamais tu n’es entrée dedans, jamais tu ne l’as sortie de sa housse, elle est comme neuve, et ce depuis trois ans. Jamais plus tu ne la mettras, mais jamais tu ne la jetteras. Tu tournes le visage vers la porte d’entrée lorsque celle-ci vient à s’ouvrir sur Nolan. T’es pas rassurée au fond de toi, alors que lui semble serein. Même ça, ça ne te rassure pas. Tu pinces tes lèvres, lorsqu’il te laisse entrer, et tu t’exécutes. Cet endroit, tu le connais. Tu poses ton regard sur le salon, là où t’avais avoué tout à Elsie, elle qui avait eu l’audace de te demander pourquoi t’étais partie. Elle qui t’avait demandé d’être sincère, et de ne pas lui mentir. T’aurais jamais pu lui mentir alors que t’avais déjà dû le faire avec son frère. T’avais plus la force de le faire, sans doute était-ce aussi l’objet de ta visite aujourd’hui, alors que le courrier que t’as enfui dans ton sac à l’attention de ton ex, rend toute cette histoire plus vrai. Tu bug complètement, tellement que t’entends à peine la question de ton ex. Tu sursautes en te rendant compte qu’il attend d’avoir ta réponse, et tu poses un regard sur lui, cherchant des réponses dans son regard, sa façon d’être, ou tout simplement la manière dont il s’adresse à toi. « Ca va. Je vais démissionner pour ouvrir mon propre cabinet et ne plus travailler avec mon père. J’ai la lettre, mais j’ose pas la lui envoyer. Donc j’imagine que j’attends qu’elle ait des jambes, pour aller se poster toute seule. » tu tentes de l’humour, tu lui adresses un léger sourire, sans doute le premier de la soirée. Tu te dérides un peu, juste un peu « Sinon, j’ai des dossiers intéressants. D’autres qui prennent plus de temps à se boucler. J’ai un stagiaire qui en veut, mais qui m’insupporte... » parce que t’as aucune patience, et pourtant tu vois qu’il en veut et qu’il est doué. Mais t’es pas pédagogue, et si t’avais voulu refuser de le prendre en stage, lui avait pourtant réussit à te convaincre  «... et Sunaina m’a fait un joli dessin pour mon anniversaire  » dis-tu en prenant le dessin dans ton sac pour le lui montrer. Ta filleule, et la fille de ta sœur, âgée de 4 ans n’est pas encore une Picasso, loin de là. Et autant dire que cette fille dessinée à l’aide de 4 ou 5 traits, et deux gros cercle représentant une poitrine extra généreuse, te fait rire. T’es bien trop accro aux enfants, toi qui peut pourtant être un véritable iceberg. Tes filleuls sont les centres de ton monde et ça l’a toujours été « Et puis, je suis revenue de Sardaigne ce matin…  Et toi ? Tu gardes la têtes hors de l’eau ? » Tu le suis d’un pas lent vers sa cuisine. « je rêve ou t’as cuisiné ? » demandes-tu avec un sourire alors que tu t’appuies sur l’ilot central, en observant les faits et gestes de ton ex compagnon. « Je sais pas. Pas un truc trop fort, parce que je conduis. La même chose que toi, soyons fous. » Autrement dit, qu’il te surprenne, peut-être même avec une boisson que tu ne connais pas. Ou au contraire, que tu connais que trop bien. « Ca sent bon. » dis-tu en t’approchant pour satisfaire ta curiosité « Des nouilles chinoises. Tu fais ça pour me montrer que toi, au moins, tu sais les cuisiner ? » tu rigoles légèrement et tu t’appuies contre le plan de travail. La dernière fois que t’avais voulu en faire pour vous deux, il y a maintenant quelques années, elles étaient immangeables  « J’ai même droit à un apéritif maison. Je t’enverrai la facture de la salle de sport. ».

Anxieux, comme toujours lorsque Leta est sur le point d'arriver. C'est difficile à comprendre pour certains mais Nolan ne peut pas nier qu'il a toujours cette attirance pour elle, cette envie irrésistible de l'embrasser à chaque fois qu'il la voit s'humidifier les lèvres, une envie de la serrer dans ses bras à chaque fois qu'il la voit faire la moue, une envie de boire ses paroles lorsqu'elle lui raconte ses journées. Mais le brunet commence à se faire une raison et ainsi comprendre que l'histoire qu'il a vécu avec l'italienne appartient au passé. Il se souviendra de leurs bons comme de leurs mauvais moments, et se sont d'ailleurs ces derniers qui le poussent à se détacher définitivement de la demoiselle. Demoiselle qui s'est fait attendre car il avait tout organisé pour elle, pour qu'elle passe une excellente soirée et qui sait peut-être oublier son amant le temps de celle ci. Les senteurs de sa cuisine embaument le loft, il ne peut cacher qu'il a cuisiné, mais en tant que célibataire marqué au fer rouge il se doit de concocter de bons petits plats, encore plus pour une jeune femme comme Leta. Déformation professionnelle, il remarque une Leta peu sereine, une Leta qui a quelque chose sur le coeur, quelque chose d'inavoué et qui donnera peut-être lieu à des querelles. Mais Nolan décide de la jouer en finesse, en demandant simplement comment elle se porte. Bien entendu gentleman qu'il est, il a posé le manteau féminin sur le porte manteau afin qu'elle se sente à son aise dans la demeure du diable. Le Barlow l'emmène dans la cuisine, espérant qu'elle se pose sur les hauts tabourets qui entourent son bar. Il écoute d'une oreille attentive, un peu sous le choc de l'entendre dire qu'elle ne souhaite plus travailler avec son père. Si tu veux je peux lui donner des jambes à ta lettre en allant la poster pour toi. Après si tu hésites donne toi encore le temps de la réflexion, ce n'est pas une décision facile à prendre. Prévenant et même si elle ne le lui a pas demandé, Nolan se permet de lui donner quelques conseils, en échange d'un sourire ou d'un regard bienveillant. Il connait la patience de son ex fiancée, et sait que lorsqu'elle est tourmentée un rien l'agace, sûrement que ce stagiaire n'a rien à se reprocher mais aux yeux de Leta c'est le boulet accroché à la cheville. Mets le aux archives il comprendra sa douleur. lâche t-il avec un petit rire machiavélique, se souvenant de lui même ayant mis un stagiaire au placard juste parce qu'il avait fait sauter les plombs en pleine réunion. L'agent attrape le dessin et le regarde lâchant un Hum .. joli. Il n'a jamais vraiment aimé les enfants, mais sait que la petite Sunaina compte aux yeux de Leta, c'est sa filleule. Alors il fait mine de s'y intéresser même si au fond de lui il a juste envie de boire un bon whisky plutôt que d'admirer les traits de crayons d'une gamine de quatre ans. Disons que par respect il regarde sans broncher. Ouais on peut dire ça comme ça, heureusement que j'ai le boulot. Son travail, sa bouée de sauvetage. Même s'il adore ses deux cadettes, il ne peut se résoudre à vivre tout le temps avec elles. Pour ne pas se noyer, il s'accroche à son travail, sa carrière professionnelle et ses enquêtes. Nolan rit légèrement à la remarque de Leta, surprise de le voir cuisiner. C'est ça d'être célibataire depuis de nombreuses années, tu apprends à cuisiner. Et puis commander des plats à se faire livrer tous les jours peut faire un trou dans le budget. Et le brunet doit bien avouer qu'il prend de plus en plus de plaisir à cuisiner, cela serait mentir de dire qu'il ne commande plus de temps en temps mais il préfère de loin un bon plat préparé par ses soins. Nolan sort alors deux petits verres et une bouteille de whisky achetée plusieurs années auparavant lors d'une enquête au japon un NIKKA 21 ans Taketsuru 43%, quelque chose de fort mais la brunette n'en prendra qu'un. Il sort également du four quelques bouchées apéritives voulant impressionner la demoiselle qui pourrait croire a un plan drague. Sûrement qu'il veut gagner quelques points et évincer l'avocat au bras de Leta. Remarque de Leta qui le fait rire aussi, et un Nolan heureux de se remémorer les bons souvenirs, d'autant plus de l'entendre les dires comme si les tensions pouvaient être dissipées le temps d'un instant. J'ai toujours su les cuisiner mais je voulais te voir te débrouiller pour ensuite te dire qu'elles étaient immangeables. Et puis souviens toi à l'époque tu ne voulais même pas des mes conseils. En effet, elle avait toujours voulu cuisiner seule sans un homme dans les pattes pour la déranger. Nolan pourrait se permettre mille et une remarques suite aux dires de la belle, et pourtant il choisi la remarque aguicheuse, petit signe afin de lui faire comprendre qu'il l'a dans la peau Pas besoin d'une salle de sport. En d'autres termes, ils peuvent pratiquer le sport de chambre. Santé, Leta.

@Leta X. Fibonacci

Tu souris alors que Nolan te propose d’aller porter ton courrier à la poste. Avant, peut-être que t’aurais accepté, mais aujourd’hui c’est différent. Tu continues d’aimer faire les choses par toi-même, et puis c’est important que ce soit toi qui le fasse. T’as envie de croire que c’est un peu thérapeutique « Nan, ça va c’est gentil. Idéalement, faudrait que j’aille lui donner en main propre moi-même. Mais j’ai pas le temps, ni le courage, ni l’envie » même si tu veux changer de boulot et travailler pour toi, tu as de quoi faire. T’as beaucoup de boulot, t’es montée sur 9000 volt et t’es toujours occupée. A se demander comment une femme comme toi est capable d’avoir une vie de couple. Pourtant, parfois t’es capable de dire stop, et de te rappeler qu’autour de toi, un homme gravite. T’es capable de prendre du temps pour toi, pour lui, pour vous, comme t’as pu le faire avec Nolan autrefois, entre deux prises de becs pour des choses futiles, ou moins futiles. « En fait, j’hésite pas vraiment. Je sais que c’est ce que je veux, c’est juste que j’ai peur de le décevoir. J’arriverai pas à lire la déception dans son regard. » ton père est et a toujours été ton modèle sur terre. Celui à qui tu voudrais ressembler, à celui qui t’a inspirée depuis que t’as l’âge de savoir ce que tu veux. Tu grimaces, tu ne sais même pas pourquoi tu parles de ça en réalité. Tout ça, t’aurais pu le lui en parler avant. Aujourd’hui, ça ne le concerne plus vraiment. « T’es encore plus cruel que moi. J’peux te dire que si moi on m’avait mise aux archives quand j’ai fait mon stage, j’aurais mis le feu au cabinet » dis-tu avec un sourire. T’étais beaucoup trop déterminée à être la meilleure avocate du barreau, que t’aurais jamais accepté un pareil traitement. Tu vois bien qu’il en veut, ton stagiaire. C’est toi qui n’a pas le temps. Pas la patience. Pas non plus l’envie de perdre du temps. T’es pas pédagogue, t’es bonne oratrice, tu pourrais vendre des flammes à Lucifer, mais pour ce qui est de donner des cours, t’es carrément nulle part. Tu le regardes, tu te doutes que c’est pas simple pour lui en ce moment, mais t’es pas celle qui pourrait réellement l’aider. Et même si c’était le cas, tu sais que ce n’est pas la meilleure décision, autant pour toi que pour lui « J’ai été célibataire longtemps, et j’en suis toujours au même point, tu sais. » Tu as été. Parce qu’aujourd’hui ce n’est plus le cas, mais malgré tout tu ne cuisines pas plus. Et Bradley non plus… Vous pouvez vous débrouillez, tu peux te préparer deux ou trois trucs, comme suivre une recette, mais t’es pas capable de faire de l’ultra sophistiqué. En plus de ça, t’aimes pas tellement la cuisine et t’as pas réellement le temps. Parfois tu loupes un repas, ou bien tu manges en travaillant, ou sur le pouce. Ca dépend un peu, mais non, tu ne fais pas trois plats par jour. Jamais. Il te sert un verre et tes doigts se posent autour de celui-ci. Tu plonges ton regard dans le liquide, alors que tes pensées sont ailleurs. Et puis tu le regardes à nouveau, alors que vous vous remémorer ce chapitre sur les nouilles « Non, parce que vous les hommes, vous êtes toujours dans nos pattes quand on cuisine. Et parce que j’étais persuadée que je pouvais les réussir mieux que toi. » autant dire que ce jour-là, la déception fut grande lorsque t’as gouté à l’immangeable  « tu perds pas le nord, Nolan. » dis-tu en le fixant. T’as bien compris son sous-entendu et pourtant, t’es même pas sûre qu’il te sortira le même discours lorsqu’il aura lu le contenu de cette enveloppe. Tu la donnes ? Tu la donnes pas ? T’en sais rien. « C’est fort ton truc. T’arriveras pas à me saouler, si c’est ce que tu espères » commences-tu en parlant de la boisson « Pourquoi tu m’as jamais demandé pourquoi j’étais partie ? » la question qui fâche, tu mets les pieds dans le plat directement, parce qu’en réalité t’en as marre de tourner autour du pot.

Nolan est nostalgique face à la situation, une Leta calme et qui se confie bien que Nolan ne soit pas le meilleur conseiller possible, il tente tout de même de se montrer attentif. Tu veux un coup de pied aux fesses pour avoir le courage, l'envie et tout ce qui s'en suit ? demande t-il avec un petit sourire aguicheur sur le coin des lèvres. Cela serait mentir que de dire qu'il ne repense pas au temps où ils étaient heureux, loin des querelles et loin des conflits. Leta confie ses craintes et ses peurs et Nolan en comprend le sens, il sait l'importance que la famille à aux yeux de l'italienne, ils ont la même opinion bien qu'ils le montrent tous deux de façons différentes. Hochant de la tête et faisant une mine de compassion il lui dit voulant la rassurer mais dans un sens, se rappelant que c'est lui quelques années auparavant qui avait la déception dessiné sur son visage. Je suis sûr qu'il s'en remettra. Lui il s'en est plus ou moins remis, alors un homme plus mûr s'en remettra beaucoup plus aisément. Parlant du stagiaire de l'avocate, Nolan se montre cruel visiblement, mais après tout il n'a jamais aimé les stagiaires et montre toute son autorité envers les personnes moins gradées que lui. En effet, dans le cadre de son travail il aime jouer les petits chefs imbus d'eux même. Et c'est moi qui aurait allumé la mèche. tout ce qu'il veut lui c'est que la flamme entre eux se rallume, alors il lance des petits pics ci et là espérant que demoiselle morde à l'hameçon, bien que cela soit déjà peine perdue. Nolan ne veut pas parler du décès de Monroe, et ni du coma de Primrose, lui tout ce qu'il veut c'est se changer les idées. Il sait la demoiselle un coeur pris, mais il ne peut s'empêcher d'imaginer une issue charnelle à cette soirée, comme au bon vieux temps. Cela pourrait rester leur petit secret. Électrochoc lorsque Leta parle au passé de son statut de célibat, et un Nolan qui redevient froid, glacial et fermé. Hum. dit-il tout en continuant de tourner la cuillère dans le plat. Le passé ressurgit encore et toujours, à croire que l'Amour ne s'oublie pas avec le temps. Nolan lâche un petit rire quand l'esprit de compétition de son ex fiancée fait surface, il secoue de la tête toujours avec un petit sourire dessiné sur les lèvres Toujours vouloir être meilleure qu'autrui. C'est une des raisons pour lesquelles il est tombé amoureux d'elle, il ne peut pas le nier. L'agent fédéral se permet une remarque, peut-être déplacée mais il n'a pas pu s'en empêcher et Leta lui dit qu'il ne perd pas le nord. Il sourit bêtement ne rajoutant rien de plus. Il lève les yeux au ciel suite à la remarque de Leta, pourquoi voudrait-il la saouler ? T'es trop frêle pour ce genre d'alcool alors. Si tu veux autre chose, sers toi. Et là la question qui fâche. Nolan ne sait pas s'il doit dire la vérité, s'il doit mentir ou s'il doit rester muet. Bien sûr qu'il aurait dû lui poser la question, mais est-ce qu'il était prêt à l'entendre ? Est-ce qu'il l'est actuellement ? Parce que je ne voulais pas entendre ta réponse, telle qu'elle soit. dit-il sans rien ajouter de plus. Le blondinet sort deux assiettes creuses et les rempli de son diner fraichement préparé, se dirigeant dans la salle à manger où la table est déjà mise. Il s'installe sur l'une des chaises, et laisse Leta s'installer face à lui. Et je ne suis pas certain que je le veuille aujourd'hui. Tant de scénarios : elle a trouvé quelqu'un de mieux, elle n'était plus amoureuse ou ne l'a jamais été.., elle a eu une grossesse qu'elle ne voulait pas avoué, des soucis familiaux. Bon appétit.