sweet disaster (( isaac ))

installée au comptoir du people's republik, tu attendais patiemment que quelqu'un vienne prendre ta commande. tu étais venue en compagnie d'une copine, qui t'avait rapidement lâchée pour aller papoter avec son crush qui s'avérait lui aussi être ici ce soir. te tournant vers la grande salle, tu les observas au loin en train de rigoler niaisement. au moins, ta pote allait passer une bonne soirée. voyant que quelqu'un s'était approché de toi, tu te tournas. —encore toi ? putain tu m'suis, déclaras-tu en scrutant isaac qui se trouvait de l'autre côté du comptoir. —un verre de blanc s'il te plaît. @isaac payne

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Une soirée de plus qui se ressemble au bar, je passe plus de temps à boire à l’œil qu’à servir et au fond personne n’ose trop se plaindre ou du moins pas face à moi que je sache. Seulement j’essaye tout de même de sauver les meubles pour continuer à toucher ce salaire qui m’est nécessaire, n’ayant pas pour but de taper dans l’héritage que m’a laissé ma mère. De toute manière vu la vitesse à laquelle les clients consomment leur consommation, je ne risque pas grand chose et alors que je suis tranquillement derrière mon comptoir en train de jeter un coup d’œil à mon portable, m’apprêtant a me servir un énième verre, j’entends une voix qui ne m’est pas inconnue me sortir de mes songes. En redressant la tête j’aperçois cette foutue blonde et je fronce les sourcils « Qu’est ce que tu racontes comme merde encore ?! Je bosse ici depuis des années, c’est toi qui me suit partout ! » C’est connu que je suis l’un des barmans de ce pub, donc en venant ici elle savait pertinemment qu’elle risquait de tomber sur moi. « T’es polie toi maintenant c’est nouveau ? » Ouais depuis quand elle utilise des formules de politesses. En tout cas ça ne va pas m’adoucir. Du coup je prends le blanc le moins bon en réserve et je lui sers une dose assez faible. « Ça te fait 8 dollars ! » Paye moi et casse toi maintenant pimbêche

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tu restas de marbre face aux paroles d'isaac. il semblait énervé de te voir ici mais toi, tu n'en avais rien à foutre. alors tu affichais ton fidèle sourire méprisant tout en l'écoutant silencieusement s'emporter face à toi. — crois-moi que j'ai d'autres chats à fouetter que de te suivre, pouffas-tu en le toisant du regard d'un air hautain. — et je te rappelle que l'on ne parle pas comme ça aux clients, ton manager aurait honte de toi, répliquas-tu. faisant un bref signe de la main, tu lui demandas un verre de blanc. — ouais on m'a toujours dit d'être polie, la preuve, j'prends sur moi pour l'être avec toi, ajoutas-tu d'un soupir. tes yeux se baissèrent vers le verre qu'il te tendit. — huit dollars pour deux gorgées ? même un shot est plus remplis, répliquas-tu, sourcils froncés. — remplis ça mieux, et vite. @isaac payne

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Elle est insupportable cette fille, ça dépasse tout entendement et ce sourire mesquin ainsi que ce regard hautain a le don de me faire vite monter en tension. « J’te parle comme j’ai envie mais fonce voir mon boss si ça te chante, je peux même te donner son numéro de téléphone » Mauvaise idée que de me menacer de la sorte et même si je prends le risque d’être sans emploi, je ne vais pas me rabaisser devant elle, certainement pas ! Je lui sers son verre de vin, abusant légèrement sur la dose mais ceci dit je suis barman, je sers la dose que je veux. « J’ai du mal à croire que tu aies bien été éduquée » À mon tour je lui glisse un sourire provocateur avant de lui réclamer de régler pour sa consommation « C’est la politique de la maison » Mes sourcils se froncent quand elle me demande de remplir son verre au plus vite « T’as cru que j’étais ton chien ? Si t’en veux plus on appelle ça une double dose alors tu payes l’équivalent de deux verres » J’aurais pu être moins con pour une fois mais elle n’a pas aidé a ce que ça soit le cas. « T’es déjà fauchée ? »

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isaac ne semblait clairement pas d'humeur ce soir mais dommage pour lui, tu ne l'étais pas non plus. t'étais même déterminée à ne pas te laisser marcher sur les pieds. — continue à faire le malin et à manquer de respect aux personnes qui te permettent de payer ton loyer, et tu verras, grondas-tu en lui lançant un regard électrique. oubliait-il que sans la clientèle, son pub anglais ne fonctionnerait pas ? — moi j'ai pas terminé barman, donc mon éducation à porté ses fruits, lanças-tu avec un large sourire remplit de provocation. méchante, toi ? jamais. — la politique de la maison ? fais-moi rire, lanças-tu. — quand ce sont tes collègues qui me servent, le verre est remplit, alors dépêche-toi de faire de même au lieu de faire le gangsta rebelle à deux francs six sous, pestas-tu d'une voix venimeuse. @isaac payne

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Ce n’est pas forcément mon soir et la présence de Maëlys ne va rien arranger à cela, surtout qu’elle n’est pas décidée à me laisser tranquille. « Ah parce que là je te manque de respect ? Tu ne me payes rien du tout alors gardes ta salive ça te donnera chaud aux dents » J’ai clairement du mal avec elle et ses commentaires ne vont pas aider à arranger les choses. Je ne baisse pas mes yeux et je l’affronte, le regard noir « Et il est où le rapport là dedans ? Vas y je t’écoute ? On est pas tous né avec une cuillère en or dans la bouche » Ces anglais, ils se pensent toujours supérieurs aux autres « Mais moi j’ai pas eu besoin de changer de pays pour donner un sens à ma vie » Là aussi il n’y a pas de rapport mais à mon tour je la pique pour le principe de la piquer en espérant viser juste. « Mes collègues ils veulent rien d’autres que ton cul, moi ça m’intéresse pas de choper une merde alors je te sers une dose classique et faudra t’y habituer blondasse » J’hoche la tête de haut en bas « Et je te rassure tu n’impressionnes strictement personne. Si tu veux un tonneau de vin, t’as qu’à aller voir l’autre barman, il est là bas » Je lui montre mon collègue au loin « Ou alors tu peux te casser, c’est aussi une option que tu devrais considérer »

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décidément, ce mec te sortait par les yeux. tu ne pouvais pas te l'encadrer et c'était plus que réciproque. c'était physique. dès que tu le voyais, tu ne pouvais t'empêcher de le piquer et dire des choses horribles. — ouais t'es irrespectueux et clairement pas professionnel. un vrai pro ferait abstraction à notre mésentente et me servirait poliment, assuras-tu. — ma famille n'a pas joué dans mon succès, j'me débrouille comme une grande ne t'inquiète pas pour moi, souris-tu ironiquement. — une merde ? répétas-tu, outrée. — la merde ne compte pas bouger d'un poil, alors tu ranges ta fierté masculine et t'obéis à la cliente, et vite, déclaras-tu en faisant glisser le verre sur le comptoir, dans la direction du garçon. — tu m'fais perdre mon temps là, soupiras-tu en rangeant une mèche derrière ton oreille. @Isaac Payne

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Entre elle et moi le courant ne passe pas c’est comme ça c’est physique, on n’y peut rien, sa présence m’horripile et que dire de sa façon de parler aux autres, à les prendre de haut et j’en passe. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison que ça ne passe pas. Parce que moi comparé aux autres personnes qu’elle fréquente, je ne m’écrase pas face à elle et ce soir encore, même si elle est cliente et que soit disant, le client est roi, elle ne le sera pas. « Ah c’est toi qui va me parler de manque de respect ? J’pense que j’ai pas de leçon à recevoir de ta part. Alors t’es bien gentille, tu prends ton verre et tu vas voir ailleurs si j’y suis » Il est vrai que ça ne me coute rien de lui remplir un peu plus son verre mais j’en ai pas envie, je l’ai certes pas énormément rempli mais ça reste dans les normes. « Discours classique des enfants à papa et maman » Je pouffe de rire, me servant à mon tour un verre de vin comme pour la provoquer alors que les mots fusent entre nous. « Non mais tu penses parler à qui ? J’suis pas ton chien ma grande. Alors tu parles comme ça et tu fais tes manies à qui tu veux, mais pas à moi. Commences par boire ton verre gentiment et on verra ensuite » Je repousse son verre avant de rire « Si t’es au bar c’est que t’as du temps à perdre, sinon tu serais chez toi à réviser et ce n’est pas le cas » J’hausse les épaules tout en buvant dans mon verre, la regardant par la suite tout en hochant la tête « En tout cas bonne cuvée, y’a pas à dire »

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@Isaac Payne tu levas les yeux au ciel, désespérée par l'attitude d'isaac. t'avais envie de lui arracher les yeux de ses orbites, de lui fracasser ton verre sur le crâne, mais tu ne ferais rien de cela même si tu l'envie ne manquait pas. prenant ton verre en main, tu le portas aux lèvres et tu bus une gorgée sans le quitter du regard. déposant le verre sur le comptoir, tu t'y accoudas d'un soupir. — va falloir que tu m'expliques le pourquoi du comment d'une haine aussi importante envers ma personne, lui dis-tu. — jaloux de mon compte en banque ? supposas-tu. — de ma réussite peut-être ? renchéris-tu. — ou tout simplement frustré de ne jamais avoir partagé un moment intime en compagnie ? pour ça j'te comprends, plaisantas-tu d'un sourire venimeux.

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