(valeiden) new start

aujourd’hui c’est le grand jour. tu déménages de ton triplex absolument sans vie pour t’installer en colocation avec kai et veïa. nouveau départ complètement improvisé mais accueilli à bras ouverts. tu n’attendais absolument pas à cette proposition venant de kaiden. après vous vous connaissiez à peine. certes vous aviez passé tout son séjour au spring break ensemble mais finalement vous en saviez très peu l’un sur l’autre. et voilà qu’il te propose sans plus de questions d’emménager chez lui et sa meilleure amie. tu avais juste eu à passer le test de veïa. et tu as réussi. pas haut la main, elle te voyait un peu comme une intru tu le sentais. mais d’après ce que tu avais vu d’elle, avec le temps vous pouviez vous entendre. vous aviez intérêt en tout cas. parce que tu emménages aujourd’hui. tu vas passer ta première nuit dans ton nouveau chez toi et tu es pressée d’y être. kai vient t’aider pour les cartons. tu ne sais pas vraiment comment te sentir à son sujet. tu avais rapidement accroché avec lui à la nouvelle-orléans même en ne sachant rien de sa personne et de son passé. quelque chose dans ce qu’il dégage, la lueur de son regard. tu avais immédiatement joué de tes charmes, le taquinant, le regard qui pétille de manière particulière comme tu sais si bien le faire. tu avais un don pour que les hommes et les femmes se sentent valorisés, se sentent quelqu’un avec juste un regard. et kai il t’intriguait. c’est pour cela que tu continues de le fréquenter après le spring break. il avait un truc en plus et ça ne t’était pas arrivé depuis quelques années. sonnette qui retentit, tu ouvres la porte, grand sourires aux lèvres. “kai.” salutation simple, tu le laisses entrer et césar vient directement l’accueillir. il aime tout le monde ce chien. “voilà le lieu sans âme comme tu peux le voir !” c’est clairement ce qui se dégageait des murs. tu prends un moment pour l’observer, tu ne te prives pas. même si tu lui criais pas qu’il te plaisait, tu ne t’en cachais pas vraiment. “c’est les cartons. y en a pas des masses je pense qu’on ira vite. même le piano portatif ça ira.” et pour le taquiner au passage. “tu t’es fait beau pour un déménagement !” parce qu’il avait parlé de sa capacité à rougir et ça te rendait curieuse. quelque chose de plus qui t’intrigue chez kaiden.

@Valeska Dessange | Je sais pas trop ce qui m’avait pris de te proposer cette chambre libre dans l’appartement. Mais le fait est que tu avais passé le teste de Veïa, bien qu’elle aurait préféré rester juste elle et moi, elle avait su comprendre ton besoin d’appartenir quelque part, à quelque chose de plus grand que toi. J’espère quand même que tu te sentiras chez toi, que cet appartement te conviendra. Contrairement à tout ce que j’ai pu dire, je n’avais pas appelé d’entreprise de déménagement. Je m’étais simplement contenté de louer un camion, pas grand, plutôt un utilitaire. Quelque chose qui permettrait de transporter tes affaires du point A au point B. L’appréhension me tirait le bas ventre, mais en même temps j’étais excité de te revoir, de parler de tout, de rien et surtout de revivre les mêmes sensations qu’on a pu avoir lors de notre bulle à la Nouvelle-Orléans. Alors j’avais mis un t-shirt, une veste et j’avais pris le volant de cet utilitaire pour me rendre à l’adresse que tu m’avais donné. Garé, je me mettais devant la porte et le doigt appuyait sur la sonnette. La porte s’ouvre, ta voix me parvenait à l’entente de mon prénom. « Val’ » que je dis d’un sourire. Valeska de ton prénom entier. Mais va savoir, j’aimais pas mal le surnom ‘Val’. Ton chien arrivait pour me faire la fête, ce qui m’arrachait un rire tout en cherchant à le calmer, tandis que la porte se refermait derrière moi. « Y’a pire comme lieu » Mais en tant qu’ancien SDF, on se contente de tout, vraiment. « J’espère que tu te sentiras quand même mieux dans le prochain » Celui que tu allais rejoindre dès aujourd’hui, dans lequel tu dormirais ce soir. « Tant mieux, j’ai loué un utilitaire, on a qu’à tout mettre dedans et en un seul aller ça devrait le faire » que je dis en me remontant les manches. Sauf que, compliment imprévu, rougeur immédiate. « B-Beau, n’importe quoi ! » Secouant la tête, je te regardais et, franchement, t’étais pas mieux. Vraiment jolie, craquante même. Et comme V’, j’étais étonné qu’on ait pas encore couché ensemble. Mais c’est fort probable que ce soit parce qu’il n’y a aucune attractivité sexuelle. « BON ! On attaque ? »