Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitythis is a dream, or a nightmare? (OCYLLIE)
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this is a dream, or a nightmare? (OCYLLIE)

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« et merde mec, tu es où ? » au bout du fil se trouve un de mes bons amis d'Harvard. Hier, à l'occasion de la finale d'un match de football, on a beaucoup bu et on s'est légèrement lâché. Sauf que j'ai retrouvé ma route, mais pas ce con. Aux abonnés absents depuis le levé du jour, je le cherche depuis que j'ai dé-soûler. Mais aucune trace de son derrière. Il m'est arrivé de le retrouver nu comme un ver au milieu du stade, ou encore la tête dans la cuvette des chiottes. Donc oui, j'imagine à chaque fois le pire avec cet énergumène. Comme apprendre qu'en réalité il est en taule pour avoir pissé sur une voiture de poulets. Plus boulet que lui, tu meurs. Prenant ma veste et mes clés, je file donc en direction du commissariat. Quelques minutes plus tard, je me gare devant celui-ci et pénètre dans les bâtiments. C'est une étrange sensation d'entrer dans ses lieux, sans être placé en garde à vue. Je n'étais pas rentré dans un repère de flics depuis ma sortie de prison. Bizarrement, j'ai le ventre noué, la gorge sèche et j'ai soudainement chaud. Je ne suis plus ce garçon, ce n'est plus moi, donc je n'ai pas à m'en faire, mais cela me ramène directement à mon passé, aux conneries que j'ai faites, à elle. Je reprends mes esprits et je file voir un responsable. « on l'a laissé partir, il dérangeait les prisonniers ». C'est bien son genre. Sa remarque me fait doucement sourire. Je n'ai donc plus rien à faire ici. En allant vers la sortie, je bouscule de l'épaule quelqu'un. Immédiatement, je m'excuse. « 'xcuse mo .. ». Ouais, sauf que je ne peux pas finir ma phrase. Croisant son regard, mon corps est soudainement paralysé. Je ne peux plus bouger, ni même parler. J'ai l'impression que mon imagination me joue des tours, sauf que c'est bel et bien la réalité. Et que Ocy' est bel et bien en face de moi.
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Si jamais je mets la main sur ce petit con qui a eu la bonne idée de me voler mon sac, croyez-moi il va passer un sale quart d’heure. Je suis peut-être une fille, mais je n’ai pas un caractère à la Disney princesse. Je hais Cendrillon. Blanche-Neige me donne envie de vomir. Aurore me file des boutons et je n’ose pas évoquer les prénoms des autres saintes nitouches de peur d’attraper une urticaire. Au beau milieu de la rue, je m’énerve pour un rien et tout le monde me regarde. Je me tape l’affiche et je n’en ai strictement rien à faire. La seule chose qui m’importe c’est de retrouver mes affaires et le plus vite possible. Il y a toute ma vie là-dedans. Mon smartphone. Mes papiers d’identité. Mes cartes de fidélité. Mon paquet de cloque. Un briquet. Un magazine. Des accessoires de mode. Du maquillage. Un sac de nana quoi. Je suis tellement sous le choc que je n’ai pas pensé à courir avec le gamin qui a arraché le bien de mon épaule. Je m’en veux de ne pas avoir eu ce réflexe, mais c’est trop tard maintenant, il ne me reste plus qu’à porter plainte. Direction la maison des flics. J’ai horreur de cet endroit. Trop de souvenirs. Après quelques heures d’attente, un mec daigne bien me recevoir pour prendre ma plainte. Il me pose tout un tas de questions qui me gonflent au bout de dix secondes, mais je n’ai pas le choix. Je réponds brièvement pour que l’affaire soit réglée en moins de dix minutes. J’ai un cours dans une heure et il est hors de question que j’arrive en retard. J’ai gagné. Un petit quart d’heure plus tard, je sors enfin du bureau dans lequel je me trouvais, un papier à la main. Le mec me donne un papier et me dit que je peux rentrer chez moi. Enfin. C’est là qu’une espèce de fou me bouscule. Je manque de tomber, mais heureusement j’ai encore quelques réflexes. Il s’excuse. Enfin à moitié. Lorsque son regard croise le mien, il s’arrête de parler. Moi-même je suis incapable de dire quoi que ce soit. Mon cœur fait un raté. Je manque de m’évanouir. J’ai mal à la tête. J’ai chaud. J’ai froid. Tout un tas d’émotions se bousculent en moi, mais je suis totalement incapable de réagir. Je devais être en train de rêver. Ce n’était pas lui. C’était impossible, mais bon sang ce qu’il lui ressemble. On dirait son jumeau. Pourtant je suis certaine que c’est lui. Je pourrais le reconnaître entre mille et sans difficultés. Je prends le risque de me faire passer pour une folle et d’un ton plutôt sec voilà que je lui dis : « Toujours le même décor. » Je faisais référence à nos retrouvailles, lorsque nous étions plus jeunes de quelques mois et que je venais le voir au parloir. Depuis que je le connaissais, j’avais passé plus de temps chez les flics en sa compagnie, que dans son lit. Je n’attendais pas une réponse. Je n’en voulais pas. Tournant les talons, je faisais quelques pas en direction de la sortie, voulant retrouver l’air frais au plus vite.
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« Toujours le même décor. » Après plusieurs mois, voir années, sans se voir, ce sont les seules paroles qu'elle me souffle. J'avoue que ça me vexe. Il est vrai qu'au vu du décor, elle peut une nouvelle fois s'imaginer que je suis ici à cause d'une énième connerie que j'aurais pu réaliser. Mais si elle savait (...). Du coup au lieu de le prendre mal et au premier degré, je lâche un rire nerveux. Car je ne sais pas quoi répondre, ni comment riposter. Je ne me remets toujours pas du fait qu'elle soit en face de moi. De toute façon, elle n'attend aucune réponse de ma part, étant donné qu'elle fait volte face pour quitter les lieux. C'est tout ? On se croise, elle m'envoie une pic et on s'en va chacun de notre côté pour continuer nos petites vies ? Je trouve cette réaction trop facile. Je décide donc de lui emboîter le pas et dans l'élan, je dépose délicatement ma main sur son épaule pour qu'elle se stoppe et se retourne. Je ne veux pas sortir de cet endroit pour retourner étudier sans même avoir eu l'opportunité d'avoir une conversation avec elle. Nous sommes aujourd'hui des adultes, nous sommes donc capables de discuter sans dériver. D'un ton sincère, je lui demande. « Tu comptes repartir ? Comme ça ? Après des années s'en s'être vus ? ». Je trouve déplacé le fait qu'elle ait essayé de m'éviter. Mais ça serait mal me connaître de penser que je la laisserais faire si facilement. Elle m'a brisé le coeur il y a bien longtemps, elle a fait de moi un homme, inconsciemment elle m'a aidé à changer, je ne veux donc pas qu'on se quitte si froidement. Je suis tout aussi bouleversé de la croiser dans ces lieux, mais en tant qu'adulte, je me dois de faire face à mes ressentiments et mon passé. C'est-à-dire ce qu'elle peut représenter à mes yeux. Fixant d'un regard perçant son minois, j'attends une réponse de sa part. Mais si celle-ci désire réellement s'en aller, faire comme si on ne s'était jamais connu, et bien soit, je la laisserais partir si tel est son souhait.
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C'était comme si la terre s'arrêtait de tourner. Je ne m'attendais pas à le voir ici. Pour moi, il était à Paris en train de croupir au fond d'une cellule, ou peut-être même mort en train de pourrir au fond de la Seine à cause d'un trafic qui aurait mal tourné. La drogue et ses conneries avaient eu raison de notre histoire, mais je ne l'avais pas oublié pour autant. Je n'avais pas cessé de l'aimer pour autant. Après lui avoir lancé une réplique plutôt cinglante, je tournais les talons pour m'enfuir, une fois de plus. J'avais peur. Sincèrement. Je savais pertinemment de quoi mes sentiments étaient capables lorsqu'il s'agissait de lui et tout cela me faisait peur. Il me rendait fébrile. Il connaissait chacune de mes failles et pouvait les exploiter uns à uns sans que je m'en rende compte. Je préférais mettre des barrières entre nous dès le début pour éviter de plonger à nouveau dans une addiction que je n'approuvais pas. J'avais envie de vomir. J'avais chaud. J'avais froid. J'étais incapable de contrôler mes émotions à cet instant précis. J'étais même certaine d'avoir les yeux gonflés et que je pouvais éclater en pleur à tout moment. J'avais hâte de retrouver l'air frais. J'étouffais ici, mais je n'avais pas le temps d'aller plus loin qu'une main se posait sur mon épaule, me stoppant dans ma course. Je me doutais bien que c'était lui, mais je n'osais pas me tourner. J'étais d'autant plus effrayé que ce geste venait confirmer ce que je pensais. C'était bel et bien lui. Ryad se trouvait dans la même pièce que moi. Si je comptais partir comme une voleuse après autant de temps s'en lui avoir donné de nouvelle ? Je fermais les yeux, brièvement, avant de pousser un soupir d'exaspération et de me tourner pour lui faire face. Je n'avais pas envie de répondre à ses interrogations, même si j'étais la méchante dans l'histoire. Il n'était pas idiot, loin de là, et savait pertinemment pourquoi j'avais prit la fuite.  « Je peux savoir ce que tu fais ici ? » C'était les seuls mots que j'arrivais à articuler. Je faisais un tout petit pas en arrière. Cette situation me faisait peur et je ne savais pas comment l’aborder.
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C'était déjà assez dur de devoir lui faire face après tout ce temps et ce qu'elle m'a fait subir, mais de la voir prendre ses jambes à son cou pour s'enfuir, ce fut une claque de plus. Je sais au fond de moi pourquoi elle agit ainsi. Mais je ne peux m'empêcher de vouloir des réponses, de la rattraper et de la questionner. Je ne veux pas qu'elle soit mal à l'aise, je pense que nous le sommes naturellement l'un et l'autre. Ce qu'on a vécu à Paris était fort. J'ai aimé cette personne comme je n'ai jamais aimé quelqu'un. Et d'ailleurs je n'ai pas retrouvé ce que j'avais avec elle, avec une autre personne. Elle est et restera sans doute, l'unique fille qui a réussi à faire battre mon coeur. Donc il est normal que je me sente mal à l'aise, anxieux et perplexe. Sauf que je ne le montre pas. Les expressions de mon visage sont neutres et ne laissent rien paraître. Je n'ai pas envie qu'elle puisse lire en moi comme dans un livre ouvert. Qu'elle voit que face à elle, je suis vulnérable. Je prends tout de même mon courage à deux mains en la rattrapant. « Je peux savoir ce que tu fais ici ? ». Elle esquive mes questions. Elle n'a pas changé. Je baisse légèrement la tête, non pas de honte, parce que je n'ai rien à cacher, rien à prouver à personne, mais je me sens soudainement faiblir. Un mélange de sentiments entre haine et amour passé reviennent et me remplissent la tête. Je suis donc un peu perturbé et perdu. Mais je me reprends. « Je suis venu chercher un ami, mais celui-ci est déjà parti ... ». La vérité, tout simplement. Je me fiche qu'elle me croit ou non. Si elle savait, l'homme que je suis devenu. Celui-ci est aux antipodes de l'être qu'elle a aimé. Je me sens soudainement con, car je n'ai plus rien à lui dire. Je pourrais enchaîner sur une question bateau, mais les mots restent coincés au fond de ma gorge. Je reste donc silencieux et immobile face à elle. Comment perdre ses moyens en moins de deux secondes.
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Cette journée était bien trop riche en émotion pour la petite danseuse toute frêle que j’étais. D’abord, je me faisais voler mon sac par un gamin pas plus haut que trois pommes, perdant ainsi la totalité de mes papiers et de biens personnels auxquels je tenais comme à la prunelle de mes yeux et maintenant voilà que je retrouvais Ryad, le seul et unique garçon pour qui j’avais réellement eu des sentiments, celui qui m’avait fait grandir bien plus vite que n’importe qui lorsque je devais assumer son absence récurrente et ses conneries. J’étais sûre et certaine, même si j’avais pris la décision de le quitter après une énième peine d’emprisonnement, qu’il resterait toujours le seul homme capable de faire battre mon cœur à la chamade et de me procurer des émotions dont je ne connaissais pas l’existence. C’était mon premier amour et je ne pourrais, très certainement, jamais l’oublier. Si je pouvais m’attendre à tout venant de sa part, j’étais loin d’imaginer pouvoir le retrouver ici, en Amérique, à des milliers de kilomètres de la ville dans laquelle il avait eu l’occasion de grandir. J’en restais bouche bée. Je me montrais froide. Je ne savais pas vraiment ce que je devais lui dire. Je ne voulais pas faire le moindre faux pas, pourtant mon caractère de cochon prenait le dessus et je ne pouvais m’empêcher de lui jetais des pics pour un rien. Je voulais m’enfuir, mais je ne pouvais pas faire plus de trois pas qu’il me rattrapait pour me poser des questions, pour me faire culpabiliser peut-être ? Je ne lui répondais pas et enchaînais sur tout autre chose. Ainsi il était ici pour venir chercher un ami à lui. Je fronçais les sourcils avant de lâcher d’une voix plus douce, plus fébrile : « Non, je veux dire … » Je marquais une courte pause tout en croisant mes bras sous ma poitrine, comme si je voulais me protéger de quelque chose. « Je te croyais à Paris. » Après tout, c’était là que nos chemins s’étaient séparés.
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