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Premiere bataille. Teal#1

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A la guerre comme au lit, tous les coups sont permis.

Faire le pitre, l’intouchable, l’imbu de lui-même, le séducteur sont des facettes présentées au monde. Affinées au fil du temps, elles me protègent. Qui peut savoir, qu’au fond de cette armure git un gosse effrayé par l’échec, par la déception et l’abandon. Qu’on me rejette. Que je ne sois pas assez drôle, éduqué. Qu’on ne m’aime plus. Qui pourrait le deviner ? Un seul. Souvenir fracassant. Mon premier. Celui que j’ai eu espoir d’être mien il y a quelques années. Revenu. J’avais feint de ne pas savoir qui c’était. Mais son nom m’a fait lâcher mon téléphone. J’ai manqué de souffle. Myocarde qui s’emballe. J’ai tremblé. Les souvenirs ont déferlé. Mon premier. Passion. Luxure. Drogue. Illégalité. Il m’a emporté au-delà de mes capacités. Artisan d’un pan de ma Vie. Il s’est gravé en moi. J’ai dû me sevrer de lui. Accro. Ses mains. Sa voix. Son audace. Il brillait si fort. Court mais intense. De l’amour ? Je n’en sais rien. Mais il m’a retourné les entrailles. Entrée par la grande porte. Je me suis délecté de ses mots. Pucelle au creux de ses paumes. De son charisme, il m’a frappé. De sa passion, il m’a drogué. Par sa présence, j’ai défailli. Et j’en voulais encore. Mais ...  J’ai fui. Je n’aurais jamais cru possible. Un matin. Lueur de lucidité. Rare. J’ai pris mes affaires et je suis partie. Je l’ai maudit de ne pas m’avoir couru après. L’espoir sanglant de compter pour lui. Mais non ce fut le silence. Meurtrier. Assourdissant. Plus que jamais, je me construis une armure. Infligé ce poison qu’il m’avait fait gouter : l’attention. C’est dangereux. On se croit privilégié. Alors oui, je le fais subir pour ne plus en être victime. Jamais. Oh non jamais, j’aurais cru qu’il reviendrait se glisser dans ma Vie. Le repousser. Ses trésors. Ses bébés. J’ai eu si mal. J’ai pleuré cette nuit-là. Rares sont mes moments de faiblesse. Il a su fracturer mon cœur. Et visiblement il revenait finir son œuvre. Depuis, j’oscille entre le fuir. Et croiser son regard. Je l’avais vu au loin. Et j’ai pressé le pas. Mais là, savoir qu’il est bel et bien là ... J’ai envie de le confronter. Confirmer qu’il ne me fait plus rien. Non, je ne retournerais pas dans sa toile. J’ai grandi. Je ne suis plus ce garçon, en quête d’extase sous ses hanches. Non, je suis un homme. Et pourtant, l’idée de croiser ses orbes a nouveau me fait trembler. Un mot. Et je plonge. J’avance. Je recule. Je me maudis de vouloir ruiner ce que j’ai bâti. Il m’a fallu de longues heures pour me ressaisir. Je suis Nate. Et il ne m’atteindra. Répété inlassablement. Mais je l’avais sous-estimé. Et il avait commencé a jouer sans que je sois prêt.  

 

Une semaine après son irruption. Apres, avoir manqué d’air. J’étais à l’hôpital. Un 24h aux urgences. J’avais insisté auprès de mes tuteurs pour en vivre une par mois. J’étais doué. Je voulais apprendre. Je voulais me rendre utile. Pas ensevelir sous la théorie. Des mois d’insistance. Et j’allais vivre ma troisième nuit aux urgences. Des petits bobos à gérer. Mais ça m’allait. Box suivant, patient suivant. Je prends à la volée sans lire le nom. Grand sourire, je toque sur le rideau du box, et l’ouvre. Bouche ouverte que je couvre de ma main droite. Je fais trois pas, butant dans le chariot des soins. Cœur qui éclate. Mes deux mains s’agrippent au dossier. Je finis par le regarder. Hood. Il était là. Tempête dans l’esprit. Je veux faire demi-tour. Je refuse de l’approcher. « Je viens te prendre des gants. » Je sursaute. Mon tuteur qui me sort de ma torpeur. Ça va ? il me questionne. Mince sourire. Oui ... J’ai cru voir un fantôme. dis-je en lorgnant l’amas de souvenirs qui ne me lâche pas du regard. Hood. Est là. C’est fort probable. En attendant ton patient en chair en os, t’attend. Tuteur rit puis me laisse, refermant le rideau derrière lui. Je n’ai pas le choix. Rester pro. Comment quand je lui hurle dessus mentalement ? Comment quand j’ai envie de me cacher de lui ? Mais je prends sur moi. Blessure à la main monsieur Hood. Je toise sa main. Je vais devoir le toucher. J’enfile des gants, contrôlant au mieux mes tremblements. Il sait se soigner. Métier secret. Il sait faire. Salopard. Je redoute son contact. Je revérifie mon chariot, prépare de quoi le désinfecter. Pas le choix. Mon premier. Mon souvenir vient de gagner une bataille. Je prends sa main et commence les soins. Il n’est personne. Il n’est pas celui qui m’a plongé dans une euphorie. Il n’est pas celui qui a qui j’ai offert mon âme, mon cœur et mon corps. Juste un patient. Il t’a bien niqué Nate.
(c) AMIANTE

(Invité)
Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : Premiere bataille. Teal#1 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : Premiere bataille. Teal#1 MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : Premiere bataille. Teal#1 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
Premiere bataille. Teal#1 Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
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Neal T. Hood-Spritz
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Main écorchée. Main abîmée une nouvelle fois. Mes iris se perdaient sur les blessures le temps d’un instant et je savais. Je savais que j’étais en mesure de prendre soin de ces écorchures qui mordaient ma peau. Je savais que j’étais en mesure de contrer cette douleur qui s’invitait. J’aurai pu m’éclipser de ce vestiaire pour rentrer chez moi afin de m’en occuper directement. Cependant, ce n’était pas le chemin que je prenais. Ce n’était pas celui que ma tête avait envie de prendre. Pas ce soir non. Plan imprévu qui venait dessiner l’ouverture d’un chemin si amusant. La bagarre n’avait pas été prévue. Elle s’était déclenchée à cause de ces abrutis qui ne savaient pas comprendre qu’une négation était une négation. Le regard effrayé de la demoiselle avait su me faire réagir parce que… Putain… Et si c’était ma fille un jour ? J’aimerai que quelqu’un agisse. Alors, même si je bossais tranquillement derrière le bar, je refusais de laisser passer ce comportement insistant. J’avais essayé la manière douce interpellant l’homme pour le rappeler à l’ordre. Une fois. Deux fois. Trois fois. J’avais réellement pris sur moi pour ne pas monter dans les tours directement. Cependant, l’agacement s’était invité. Il était monté. Haut. Bien trop haut. Gamin instable qui ne suivait plus son traitement à la perfection depuis trop longtemps. Gosse qui déraillait si rapidement lorsque le venin s’invitait. Sautant par-dessus le comptoir, mes doigts avaient choppé l’homme par le col de son tee-shirt afin de le diriger vers la sortie. Malheureusement pour moi, il avait fallu que ma jambe ait son moment de faiblesse à cet instant. Elle s’était pliée un peu trop me faisant relâcher ma prise et l’homme en avait profité. L’inconnu m’avait cogné une fois. Une seule fois qui suffisait à ouvrir ma lèvre. Le liquide carmin glissant sur mon menton. Un liquide que je balayais du revers de la main relevant les yeux sur l’homme. Un unique coup avait suffi à déclencher la bête sommeillant en moi. Le poing gauche serré, je m’étais mis à répliquer. Un coup. Deux coups. Trois coups. Quatre coups. Plus encore ? Je n’en savais rien. J’avais bien vite perdu le décompte. Ancré dans ma haine. Plongé dans la violence. Perdu dans mes Enfers. L’homme s’était retrouvé à terre et on m’avait emmené plus loin. Qui ? Tom peut-être. Ou ma boss. Je n’en savais rien. Ça ne comptait pas. Je savais juste que je m’étais retrouvé isolé dans les vestiaires. Service terminé pour ce soir. J’aurai pu rentrer chez moi pour me soigner. C’était si aisé à faire. Mais, je n’étais pas sage. Je ne voulais pas être sage. Gamin désireux de s’amuser. Gosse ayant envie de provoquer. Je savais quoi faire. Je savais où aller pour faire soigner cette main ouverte qui virait au bleue. Je savais où me rendre pour qu’on s’occupe de ma lèvre inférieure. Je le savais parfaitement. Alors, je m’empressais d’attraper mes affaires pour sortir dans la rue et héler un taxi. Me faufilant à l’arrière du véhicule, j’indiquais ma direction sans sourciller.

Le Massachussetts General Hospital. Après quelques petites recherches, je savais que Nathaniel y travaillait parfois de nuit. Je priais de toutes mes forces pour qu’il soit là ce soir et que la première partie puisse réellement commencer. Le jeune homme n’oserait pas me mettre dehors là-bas alors j’avais l’avantage. Ça faisait deux semaines que j’avais remarqué Nathaniel sur le campus. Gamin de plus en plus attentif à son environnement depuis que la Mafia Italienne traînait parfois dans le coin. Mon regard s’était posé sur lui et j’avais senti mon cœur défaillir. J’avais senti mon esprit s’affoler. Cela ne pouvait pas être vrai. Il ne pouvait pas être ici. Nathaniel… Nate… Mon trésor… Mon bébé… J’avais été son premier et ça m’avait plu d’avoir ce rôle-là. Mais, ce qui m’avait encore plus plu était la relation que j’avais pu entretenir avec lui. Nous avions tellement partagé lui et moi. La passion dévorante. La luxure fabuleuse. Les instants d’illégalité qui rendaient si vivant. Les moments où la drogue pointait le bout de son nez. Des milliers de souvenirs. Des milliards de picotements agréables. Et un matin, Nate était parti. Ombre s’effaçant dans la nuit. Ombre après laquelle je n’avais pas couru. Gamin un peu trop perdu qui n’avait pas osé s’imposer. Abandonné à l’arrière comme une rupture amer. Brutale. Les choses changeaient. Il était à Boston. J’étais à Boston. Et ça faisait une semaine que j’avais repris contact avec lui. Échanges tantôt enflammés, tantôt doux. Malgré tout ce temps, il comptait toujours. Malgré tout ce temps, je revenais m’accrocher. Mon pion se replaçait sur la partie. Et ce soir, je voulais lui prouver que je comptais toujours aussi. Qu’il ne pouvait pas être insensible à moi. Qu’il pouvait sombrer de nouveau pour moi. J’attendais sagement assis dans ce box que quelqu’un vienne. Que Nathaniel vienne. Je le voulais lui et pas un autre. Et putain qu’est-ce que c’était long d’attendre dans cet endroit que je détestais. À croire que j’aurai dû râler plus tôt puisque dès que cette pensée glissait dans ma tête, le rideau s’ouvrait laissant apparaître… F*ck yeah. Nathaniel dans toute sa splendeur. Nathaniel qui levait les yeux et ouvrait grand la bouche sous la surprise. Ma langue glissait sur mes lèvres et je sursautais. Stupide gosse qui avait oublié la blessure. Les pas s’avançaient. Je savais qu’il ne pouvait pas me laisser là. Je savais qu’il ne pouvait pas me mettre dehors. J’étais un patient. Il butait dans le chariot et je souriais d’un air amusé. Tu vois Nate, tu n’es pas aussi insensible que tu crois. Tu ne peux pas jouer l’ignorant. Une irruption soudaine le faisait sortir de sa torpeur. J’observais l’échange restant dans mon rôle de patient qui souffrait et qui attendait jusqu’à ce que le rideau se referme. Et nous étions seuls à présent. Juste lui et moi. Sa voix s’élevait. Frissons courant sur ma peau de l’entendre de nouveau. J’agitais à peine la main gauche pour prouver que ouais j’étais blessé et je marmonnais « Pas juste à la main… Mais j’pas eu le temps de tout détailler qu’on m’a foutu ici à attendre… » Attendre de longues minutes à prier pour que ce soit bien lui qui franchisse ce rideau. J’avais horreur des hôpitaux, mais pour voir Nate et jouer avec lui, j’étais allé au-delà de ce sentiments. Je l’observais enfiler les gants. Mes yeux ne le quittaient plus de peur qu’il disparaisse si j’osais regarder ailleurs. Il prenait ma main commençant les soins et je laissais faire silencieux. Je grimaçais à peine devant la douleur. Mes prunelles ne quittaient pas son visage concentré. Ma main droite se levait alors sans hésitation. Sans autorisation. Et elle glissait. Dans ses cheveux. Sur sa joue. Dans son cou. Juste un instant. Juste un effleurement. Je ramenais ma main à moi en susurrant « Tu es toujours aussi beau mon trésor… »

@Nathaniel Ducret
(Neal T. Hood-Spritz)
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Se concentrer, c'est ce que je devais à tout prix faire. Je tenais sa main comme si c'était ma porte de sortie. Plus vite, je la soigne, plus vite, il part. J'avais envie de lui demander ce qu'il s'était passé. Mais non, entrer le moins possible en contact avec lui. Sauver mon futur. Sauver ma santé mentale. Un pas dans sa Direction et je flanchais. C'était ma mission. Rester professionnel. Un patient comme un autre.  

Était-ce là, ma punition de faire du zèle ? Non, je voulais être le meilleur. C'est ici ma place. Qu'importe quel fantôme venait me tourmenter. Juste faire mon travail vite et bien. Mais l'ennemi n'a pas liquidé toutes ses minutions visiblement. Et malgré toute ma concentration, il perce dans mon camp. Soldat mal entrainé, je ploie un genou au sol. Main dans mes cheveux et je serre la sienne par mauvais reflexe. Pardon. Derme qui s'hérisse. Il joue, il attaque. Mais je ne devais pas réagir. Non Nate, ne lui offre pas ce qu'il veut. Me retenir. Ma joue. J'en frisonne. Tant de souvenirs qui m'envahissent. Mille épines étiolant mon être. Cœur tambour éclatant dans sa cage. Main incendiaire terminant sa course dans mon cou. Et je me vois, fermer les yeux. Me délecter une micro seconde de cette chaleur. Ce corps dont j'avais dû me sevrer. Du jour au lendemain. Honteux Nate. Aberration.  

J'ignore sa remarque. Mais sa voix, cette lame douloureusement taillée s'insinue dans toutes les parcelles de mon corps. Ce surnom, qui me rendait si unique. Ces deux mots qui me faisaient déployer les ailes. Pour lui, j'allais partout. Pour lui, j'aurais tout fait. Foutre la merde au Rocher. Mais j'ai fui. Pour nous. Pour lui. Surnom ricochant dans mon crane. Je quitte mon siège. Je me recule. Respiration saccadée. Ne fais pas le con Nate. C'est terminé.  

Ma Vie, que je l'appelais n'est plus. Je n'ose même pas le regarder, préférant lui faire dos, lire son dossier. Putain, y'a pas que sa main. Et je n'ose même pas confirmer ce qu'il y a d'écrit. Blessures multiples. Non, mes yeux prie de cesser le supplice. Le cœur galope, en quête du sien. Ma raison tient bon. Et je m'accroche à elle. Et enfin, je le regarde, droit dans les yeux. Je vais devoir vous demander d'ôter au moins votre pull et votre t-shirt si cela est possible, afin de constater vos blessures et autres lésions. Pensez-vous avoir des os fêlés ou cassés ? Voix monotone, que je tente de garder.  

Cette nuit, j'aurais aimé être obligé d'être renvoyé chez moi. Cette nuit, j'aurais voulu n'avoir aucune conscience professionnelle et le laisser sur place. Mais j'étais là, face à lui, me préparant à la deuxième vague de cette attaque. Je me retourne, lui faisant à nouveau dos. Dites moi quand nous pouvons poursuivre la consultation. Mais rien ne vous y oblige, je ne suis pas là pour vous mettre mal à l'aise. Ironie du sort, j'ai envie de dire.
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Neal T. Hood-Spritz

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Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

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◆ Lukas : my husband
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SEX
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FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
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HATE

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Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

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Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
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Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

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Mes prunelles ne le quittaient pas. Lui. Magnifique. Hypnotisant. Attirant. Lui qui me faisait tant d’effet. Je profitais des secondes de concentration pour détailler Nathaniel sans qu’il ne me le reproche. Mes iris redessinaient tendrement ces traits que j’avais connu et qui avaient pourtant tant changé. Douce image du passé qui me faisait agréablement vibrer. Nathaniel n’était plus un bébé. Il avait au moins raison sur ce point. Il avait grandi. Mûri. Changé. Mais, est-ce que ça changeait réellement les choses ? Est-ce que ça pouvait vraiment tout effacer de ce que nous avions partagé ensemble des années plus tôt ? Honnêtement, j’en doutais. Là, si proches et pourtant si loin, tout se réveillait en moi. Je crevais d’envie de sentir son corps nu sous le mien… Ou peut-être au-dessus pour une fois. Découvrir l’homme qu’il était devenu. Cette idée me retournait la tête allumant les flammes du désir dans mon être. J’avais soudainement bien trop chaud avec mon trésor proche de moi. Je désirais tellement retrouver notre passion d’autrefois. Cette passion qui pulsait si agréablement lorsque nos lèvres se trouvaient. Addiction certaine et incontrôlable qui avait su nous consumer tant de fois. J’avais tant envie d’attraper la main du jeune homme pour l’emmener ailleurs. Loin d’ici. Juste nous deux. Dans notre bulle à nous. Nous effacer du monde et revivre. Plonger ensemble. Si agréablement. Si délicieusement. Je voulais l’entraîner dans la nuit de Boston et laisser nos âmes se retrouver. Laisser nos corps se redécouvrir et s’unir une nouvelle fois. Laisser nos cœurs s’éprendre l’un de l’autre de nouveau. J’en crevais d’envie. Gamin torturé qui grimaçait sous les picotements du désinfectant sur sa main. J’étais habitué à pire, mais ce n’était pas pour autant que ce contact était agréable. Et, pour penser à autre chose, je me laissais entraîner dans la spirale délicieuse. Je me laissais attraper par l’appel du passé. Ma main droite se levait avec lenteur pour glisser dans les cheveux du jeune homme. Jeune homme qui serrait ma main blessée me poussant à siffler sous la douleur alors qu’il s’excusait. Je passais à autre chose alors que mes doigts poursuivaient leur course. J’effleurais sa joue puis son cou souriant tendrement en le voyant fermer les yeux un instant. Il n’était pas si indifférent qu’il l’aurait aimé. Il réagissait toujours. Je pouvais le faire tomber pour moi. Ramenant ma main vers moi, les mots quittaient mes lèvres. Le compliment. Le surnom. Est-ce que c’était trop ? Allez savoir. Mais, Nathaniel se levait du siège reculant. J’entendais sa respiration saccadée alors qu’il me faisait dos les yeux plongés dans mon dossier. J’avais follement envie de me lever. Me lever et me faufiler doucement dans son dos. Me lever et m’approcher de ce corps qui réveillait trop de choses en moi. Avant que je ne puisse amorcer un mouvement, les yeux du jeune homme trouvaient les miens. J’aurai aimé lui murmurer de revenir ici. Proche de moi. Contre moi. Me laisser m’enivrer de son parfum. Me laisser me délecter de sa proximité. Le sourire commençait à s’installer sur mon visage. Sourire du parfait joueur. Sourire du provocateur absolu. Sourire qui disparaissait en un clin d’œil alors que la voix cognait. Le vouvoiement était une douche froide. Le détachement était une douche violente. Ça faisait mal. Ça me charcutait. Cœur du gamin flanqué dans le congélateur pour le laisser douloureusement crever. Je levais les yeux au ciel tandis que le « F*ck Nate » m’échappait malgré moi. L’agacement montait de nouveau. Lentement. Réellement. Il sinuait dans mon corps pour venir m’empoissonner à petit feu. Gosse instable qui n’avait pas pris son traitement. Gamin qui risquait d’éclater à tout instant. Est-ce qu’il le voyait ça ? Est-ce qu’il le sentait ? Je n’en savais rien. Je ne cherchais pas à le cacher. Mais, à l’époque où je le fréquentais, mon traitement était plus régulier. Les crises plus espacées. Tellement moins intenses qu’elles l’étaient actuellement dans cette vie qui me charcutait douloureusement. Dans cette existence que j’avais du mal à gérer. Posé à un endroit.

Un soupir glissait entre mes lèvres et je me levais du lit tandis qu’il me faisait dos comme s’il ne voulait pas assister au spectacle du retrait de vêtement. Peur de craquer ? Ou simplement envie de continuer à creuser pour tenter de me traiter comme n’importe quel patient ? De nouveaux mots tombaient et j’éclatais d’un rire amusé. Il n’avait pas envie de me mettre mal à l’aise. Secouant négativement la tête face à l’idée folle qu’il puisse un jour me mettre mal à l’aise, je retirais mon pull et mon tee-shirt les balançant sur le lit avant de marmonner « C’toi qui risque de ne pas être à l’aise bébé… » Le provoquer encore et toujours parce qu’il finirait par céder. Il finirait par ne plus être capable de rester dans son rôle du parfait infirmier indifférent. Baissant la tête, je défaisais la ceinture de mon pantalon avant de le faire glisser le long de mes jambes. Je savais qu’il ne m’avait pas demandé de retirer ce vêtement. Néanmoins, je connaissais mes blessures et je savais qu’il faudrait qu’il disparaisse à un moment. J’aurai pu faire valser mon boxer. Ultime barrière masquant l’intimité. J’aurai pu jouer le provocateur à ce point, mais je ne voulais pas. Pas tout de suite. Peut-être même pas ce soir. J’observais le dos de Nate un instant. Gamin hésitant sur les barrières à franchir. Gosse désireux qui ne savait plus se contenir. J’avançais. Lentement. Silencieusement. Mon torse se collait au dos de mon ancien… Compagnon ? Ouais on pouvait sans doute utiliser ce terme. Mes mains trouvaient leur place sur ses hanches alors que je pressais doucement mes hanches contre ses fesses. Mes lèvres s’approchaient de son oreille pour murmurer « T’as loupé tout l’spectacle bébé… Mais t’peux te retourner… » Je profitais d’un instant de flottement pour laisser mes dents mordiller le lobe de son oreille. Et, soudainement, je m’écartais. Je reculais lentement vers le lit. Manque violent pulsant dans mes veines. Manque réel provoqué pour tenter de le pousser à bout. M’installant sur le lit de nouveau, j’attendais de voir Nate se retourner et me découvrir plus déshabillé que ce qu’il avait demandé. Mes prunelles se baissaient lorsque je sentais son regard m’évaluer. Mon corps était parsemé de bleus plus ou moins récents. Des bleus dû à des chutes, à des bagarres ou à des blessures que je m’infligeais seul. Pour le reste, Nate connaissait mon corps et il avait déjà vu toutes ces cicatrices marquant ma peau. Il les connaissait et je savais qu’il n’en dirait rien. Ou peut-être que si… La cicatrice au-dessus de mon cœur avait changé. Cette cicatrice faite à la période de la Mafia. Cette cicatrice qui était cicatrisée lorsque j’étais avec Nate. Cette cicatrice qui, aujourd’hui, semblait un peu trop récente. À la fin de l’année dernière, elle avait été ré-ouverte tant de fois que cette apparence était normal. Il faudrait des mois encore avant qu’elle ne s’efface. Des mois encore avant qu’elle ne devienne qu’un souvenir. Jouant nerveusement avec mes doigts tant je me sentais mal à l’aise sous l’inspection, je babillais « Y a rien d’fêlé ni d’cassé… » Je le savais. Je connaissais la sensation qui m’habitait lorsque cela arrivait et là ce n’était pas le cas. Il n’y avait rien d’aussi grave. Et je refusais de devoir passer mille et un examens entre d’autres mains que celles de celui pour qui mon cœur cognait un peu trop fort à l’instant. Relevant le regard sur Nate, je marmonnais « Y a juste ma lèvre ouverte… Et si t’pouvais donner un coup d’œil à mon mollet ou à mon genou droit… J’sais pas lequel a déconné un peu… » Lequel avait eu un moment de faiblesse ? Mon kiné m’avait prévenu. Ne pas forcer sur ma jambe droite sous le risque d’en perdre l’usage. Ne pas forcer dans des combats comme ce soir quand j’avais cogné. En plus de la marche de ces dernières semaines, j’avais trop forcé sur cette jambe sans doute. Penchant la tête sur le côté, je susurrais à voix basse « Peut-être qu’il y a un autre problème aussi… » Et, après avoir capturé le regard de mon trésor, mes prunelles glissaient sur la seule partie couverte de mon corps. Ouais peut-être qu’il y avait un problème ici parce que le désir ne cessait de pulser en moi. La chaleur cognait. L’envie s’invitait.
@Nathaniel Ducret
(Neal T. Hood-Spritz)
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A la guerre comme au lit, tous les coups sont permis.

Fuck Nate. Fuck Nate. Oui. Mais non. Une autre époque.

On dit que l’Enfer est pavé de bonnes intentions. Moi, je dis que ce sont surtout des Hommes égarés. Et le mien, mon Enfer. Et de chair et d’os. Dans mon dos pour être précis. Laissant sa trace me bruler. Ses mains me consumant. J’ai l’air stoïque d’extérieur. Du moins, je l’espère. Mais c’est la tempête en moi. Ouragan Neal ravageant tout sur son passage. Mes mains se crispent sur le dossier. Ne pas s’envoler. Ne pas me laisser happé. Pas une seconde fois. On le sait. Flammèches des Enfers pourléchant mon cœur. J’allais me liquéfier sur place. Une lance à incendie s’il vous plait, je vais crever dans un torrent de laves. Je me mords la lèvre, quand il use de mon point faible, ses dents pour me faire faiblir. Encore. Surnom qui me compresse le cœur. Il tisse sa toile. Et je pourrais plus m’en dépêtrer. Ma Raison gueulant de me battre. Je n’avais pas fait tout ce travail à hurler le manque pour quelques minutes à la revoir.

Non, je ne veux pas être vaincu. Pas maintenant. Pas si vite. Pas tout de suite.

Poitrine qui se soulève irrégulièrement. A une autre époque, je lui aurais probablement dit prends-moi. Mais dans cette réalité-là, c’en était fini. Garçon responsable sur son lieu de travail. Je ne voulais pas finir en cendres. Je reprends le contrôle de ma respiration quand il se recule. Le manque afflue dans tout mon corps. Je suis mon ennemi, c’est un fait.

Je me retourne et le détaille – malgré moi. Ce corps, sa peau, chaque parcelle. Je les connaissais par cœur. Toutes ses cicatrices, ses bleus. Des nouveaux. J’aurais aimé passer des heures à le panser. Comme à l’époque. Quand il restait muet. Quand mon cœur se comprimait qu’on puisse lui faire mal. L’impuissance aux creux des entrailles. Et mon seul amour comme médicament. Conscience gronde, on ne s’approche pas du feu. Je fronce le regard à sa cicatrice au-dessus de son cœur. Elle me semble si vive. Mais je ne dis rien. Il ne m’appartient plus. On n’avait plus aucun compte à se rendre. Je me mords la lèvre, pour fermer ma gueule.

Je ne peux m’empêcher de rouler des yeux. Toujours plus avec lui. Si je n’étais pas aussi … Déboussolé - non, le mot est trop faible – j'aurais ris. Mais là, je m’épuise à demeurer sans émotions. Il émiette mon self-control, il le sent, se renforce. Comme un boss ultime, plus tu le frappes, plus il devient fort. C’est pareil pour Neal, chaque fois que je réagis, il monte en puissance. Et je ne parle même pas de son putain de problème... Je suis flatté de voir que l’ambiance hospitalière vous rend vivant. Bah oui Nate donne lui le baton pour te faire battre …  

Oh Seigneur, est-ce que tu m’envoie Karma couplé à ce démon de la Tentation pour tous les méfaits que j’ai commis ? C’est maintenant que je dois payer l’addition ? Dans un monde alternatif, je l’aurais déjà plaqué contre le mur de la réserve. Dans un autre univers, nos corps se seraient entrechoqués, le suppliant d’apaiser ce foudroyant désir. Le mordre. Le griffer. Le posséder. La seule chose qu’on n'aura jamais fait. Est-ce pour cette raison qu’il avait autant d’ascendance sur moi ? Ote-toi l’idée d’exorciser son pouvoir en inversant les rôles Nate. Ça me cogne dans la caboche. Assourdissant.

Un éternuement me ramène à la réalité. Je vois que vous êtes un patient prompt à faciliter les auscultations. La Médecine vous remercie. User de sarcasme pour ne pas ivre de sa présence. Je vais soigner votre lèvre, puis votre genou gauche, m’assurer que vous pouvez le bouger.  Dis-moi ce que j’ai loupé depuis que je me suis sevré de toi. Et je regarderais votre mollet pour finir. Je vous fais confiance pour ne pas vous obliger à passer de quelconques radios. Troisième contact. J’humidifie une compresse de désinfectant et j’attrape son menton entre mes doigts. Avec un patient lambda, je ne l’aurais jamais fait mais c’était … Mon Enfer, je pouvais bien faire ce que je voulais. Je tapote sa lèvre afin de nettoyer l’excès de sang et pouvoir évaluer la profondeur de sa blessure. Ça devrait vite cicatrice, vous n’avez pas besoin de points. Je parle pour ne pas laisser une once de tentation se faire entre nous. Encore plus. Il bouge pour se replacer et je me recule aussitôt. La peur qu’il m’embrasse, ce à quoi je n’ai de cesse de penser. Sur le qui-vive, j’étais. Je vais déposer un onguent pour protéger la plaie des infections et un pansement liquide, que vous pourrez renouveler.  

J’attrape un coton-tige pour mettre l’onguent que j’appose sur sa lèvre puis ensuite le pansement. Est-ce que ma main fourrage dans ses petits cheveux de sa nuque ? Alors que clairement, ça n’aurait pas été utile, je pouvais le soigner sans me l’accaparer. Putain de reflexe. Cette possessivité qui s’anime. Attraction qui me dépasse. Tâchez de faire plus attention à l’avenir.

Etape deux, ses genoux, main qui frôle son derme. Tentation grandissante. Tu vas perdre Nate, arrête ça. Je fais bouger délicatement ses deux genoux, ça coince par moment. Je le regarde en biais. Que s’est-il passé ? Des opérations antérieures ? Je m’écarte le temps de récupérer une attelle. Je la paierais à sa place et je m’abaisse pour la faire remonter jusqu’à son genou gauche, la serrer suffisamment pour qu’il ne puisse pas trop la solliciter. Vous allez avoir besoin de repos. Est-ce douloureux ? J’avais tellement envie de serrer l’attelle au maximum pour le plaisir personnel de lui faire ressentir la douleur qu’il m’infligé.

J’avais fui et j’avais une raison qu’il ne peut pas connaitre. Jamais. Nous priver. N’était-ce pas suffisant pour m’ignorer pour le restant de sa Vie ? Je m’accroupie à nouveau, attrapant son mollet. Je commence à le masser.  Je ne vais rien pouvoir faire à votre mollet, fatigue musculaire à première vue. Alors reposez-vous. Doigts s’affairant sur son muscle. Trop longtemps. Détache-toi Nate. Souvenir qui sature mon cerveau. Des baisers, parcourant son corps. Des mollets à son front, aucun centimètre épargné. Je relâche immédiatement, comme si je m’étais brulé les mains. Avez-vous besoin d’autre chose Monsieur ? Et épargne moi, un toi sulfuré. On n'a pas le droit de jouer.  
(c) AMIANTE

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Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : Premiere bataille. Teal#1 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : Premiere bataille. Teal#1 MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : Premiere bataille. Teal#1 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
Premiere bataille. Teal#1 Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
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Pourquoi étais-je venu jusqu’ici ce soir alors que je savais que j’aurai pu me passer de cet arrêt non essentiel ? Pourquoi m’étais-je pointé derrière les barreaux de la cage blanche que je détestais tant ? La réponse était aisée. Elle se dessinait sous mon regard bien trop attiré par lui. Lui. Nathaniel. Il était la raison de ma présence entre ses murs. Lui que je voulais tant voir. Lui face à qui je désirais tellement me retrouver. Vile tentation qui ne savait plus s’effacer de ma tête. Ancien compagnon qui avait repris sa place au tout devant de mon cœur en quelques messages seulement. Je ne l’avais jamais effacé en vérité. J’avais juste voulu y croire. J’avais tant voulu y croire. Croire que j’étais passé à autre chose et que je l’avais oublié. Croire que tout s’était effacé avec le temps et que j’avais su tourner la page. Le temps n’était-il pas censé guérir les blessures et noyer les sentiments ? Stupide gamin qui s’était bercé d’illusions. Ce n’était pas le cas. Les blessures se peignaient de nouveau sur moi. Vives. Douloureuses. Réelles. Elles me charcutaient un peu trop fort depuis que j’avais osé lui écrire. Et que dire de mes sentiments ? Ces sentiments qui cognaient beaucoup trop dans tout mon être. L’amour. Le désir. La passion. L’addiction. Nathaniel… Je ne l’avais jamais oublié. Je n’avais jamais oublié les blessures infligées. Je n’avais jamais oublié les sentiments puissants que je ressentais à son égard. JAMAIS. Quand bien même j’avais voulu croire au contraire. Idiot gamin qui s’était bercé de fausses réalités pendant tout ce temps. Cette nuit je me retrouvais face à Nate au sein de cet hôpital comme j’avais tant désiré me retrouver face à lui. C’était la seule approche que je pouvais commettre sans qu’il ne me fuit. C’était la seule tentative pour pouvoir l’approcher sans qu’il ne puisse m’échapper. Alors, j’étais là et rien ne se passait comme ma tête l’aurait aimé. Rien ne se déroulait comme mon corps l’aurait souhaitait. Rien. Mon trésor me vouvoyait. Il mettait cette distance entre nous comme si je n’étais qu’un patient sans le moindre intérêt. Un parmi tant d’autre. Le fossé s’agrandissait alors que je creusais encore plus. Toujours plus pour tenter de me rapprocher de lui et entraîner une réaction. Mon corps dénudé se collait au sien se pressant dans son dos et c’était étrange de me dire que je me sentais presque à ma place là contre lui. Étrange et terriblement bon. Terriblement bon et foutrement trop court. Mes dents mordillaient le lobe de son oreille avant que je ne m’éloigne de nouveau prolongeant la provocation au travers de quelques mots lorsqu’il me faisait face. Des mots que je ne retenais pas. Gamin sans inhibitions. Gosse sans limites. La chaleur pulsait bien trop fort. Le désir cognait si vivement. Et ça se voyait sur la seule partie couverte de mon corps. Je poussais. Je cherchais. Je tentais de le faire céder. Mais, Nathaniel ne se faisait pas avoir. Il jouait un peu trop. Bébé ayant érigé son mur. Trésor s’étant parfaitement fermé au sein de son coffre. Il soufflait ces propos qui me poussaient à rire malgré moi. Malgré tout. Rire pour ne pas cogner sous l’énervement qui montait dans mon corps. Rire pour ne pas venir le bousculer là tout de suite sans attendre. Rire pour ne pas céder aux folles pulsions cognant partout dans mon être. Marmonnant un « C’pas l’ambiance hospitalière et t’le sais… », je m’enfermais bien vite dans le silence pour me concentrer sur ma respiration. Il savait que c’était lui qui me rendait vivant même s’il voulait l’éviter et le masquer. Il savait que c’était son effet et pas l’effet d’autrui. Lui et juste lui. Le joueur un peu trop provoquant de ma nuit. Parce que ouais Nate ne s’arrêtait pas là. Il usait de ce sarcasme qui m’énervait un peu trop. La pression montait. Les poings se serraient tout seul laissant le sifflement de douleur passer entre mes lèvres lorsque j’oubliais la main blessée. La respiration s’accélérait en même temps que le myocarde. J’aurai pu me lever là tout de suite. Oublier toutes mes blessures et le plaquer au mur pour voir s’il voulait toujours utiliser sa distance et son sarcasme. Me coller contre lui et le provoquer pour voir s’il oserait vraiment me tenir tête. Bébé devenu homme qui demeurerait pourtant à jamais mon bébé. Je ne faisais rien pourtant. Mes yeux se fermaient et je me tenais sage à ma place. Je restais immobile écoutant la voix de Nate résonner dans la pièce. Une voix à laquelle je rétorquais d’un ton sec « On peut me faire confiance à moi… » On pouvait me faire confiance sur mon état ouais. Je n’avais pas besoin de radios. Cependant, mes propos allaient au-delà de ça. Moi, je tenais mes promesses. Moi, je n’avais pas disparu du jour au lendemain. Moi, je ne l’avais pas abandonné. Est-ce que tu lis tout ça Nate ? Est-ce que tu ressens cette pique lancée?

Les doigts de Nate attrapaient mon menton et je suivais docilement le mouvement. Je supportais sagement le contact sans chercher à provoquer plus. La compresse de désinfectant tapotait ma lèvre me poussant à froncer les sourcils sous ces picotements si dérangeants. Ce n’était pas réellement douloureux. C’était juste un peu trop embêtant. Je n’aimais pas le contact. Enfin… Je n’aimais pas le contact de la compresse. J’aimais celui des doigts de Nate sur ma peau. Je ne disais rien. Je ne bronchais pas. Les yeux baissés, je m’efforçais de ne pas céder à l’appel du jeune homme. Ne pas céder à cette envie de lui sauter dessus alors qu’il était aussi proche de moi. Ne pas céder à l’envie de lui prouver qu’il ressentait les mêmes choses que moi même s’il tentait de se fermer derrière son mur. Je l’entendais parler de nouveau comme pour combler le silence et se concentrer sur autre chose que sur toutes les sensations qui pulsaient dans la pièce. Je n’entendais pas les mots. J’étais bien trop occupé à me concentrer sur ma respiration pour éviter de sombrer. Sa voix aurait pu me faire dérailler en un clin d’œil. Il aurait pu me rendre fou. Totalement et complètement fou. Je l’étais d’ailleurs alors que je bougeais un peu trop soudainement. Mouvement inconscient pour tenter de me rapprocher un peu plus de lui. Mouvement conscient peut-être pour tenter de le capturer dans la toile tissée pour lui. Cependant, Nathaniel était encore plus vif. Il se reculait comme si j’étais le diable en personne et ça aurait pu me faire rire si je n’étais pas concentré sur la douleur dans ma lèvre. Ça aurait pu me faire rire si ça n’était qu’un doux jeu au dénouement délicieux. Le jeune homme parlait de nouveau pour annoncer ce qu’il allait faire et il agissait. L’onguent déposé sur ma lèvre suivi par le pansement liquide. Et… Bordel, qu’est-ce qu’il foutait ? C’était bel et bien les doigts de Nate qui glissaient dans mes cheveux dans ma nuque. Je n’hallucinais pas le contact. Il me caressait pour de vrai. N’est-ce pas ? Ouais c’était vrai. Je le sentais. Je sentais les frissons agréables couvrir ma peau. Je sentais mon cœur se tordre encore plus d’amour pour lui. Lui qui lançait de nouveaux mots auxquels je rétorquais du tac au tac « Si j’fais attention, je ne pourrai plus venir VOUS revoir… » Le gamin provocateur était de retour. Il avait su calmer son énervement pour reprendre les reines du jeu. Un jeu que je poussais un peu plus en insistant sur le vous. Alors, est-ce que ça lui plaisait de se faire vouvoyer par moi ? Mes prunelles le fixaient un instant avant de se fermer de nouveau parce que ses mains frôlaient ma peau. Ma tête tournait délicieusement. Je m’enivrais si réellement. Il faisait bouger mes genoux avant de laisser la question tomber. Une question qui me poussait à ouvrir les yeux pour l’observer s’éloigner. Il récupérait une attelle et je soupirais devant l’objet tout en sachant parfaitement que je ne la garderai pas sur moi. Haussant les épaules, je babillais « T’sais ce qui s’est passé… T’sais bien que mon père avait déjà bousillé mon genou… » Bien sûr qu’il le savait. Je lui avais conté ma sombre histoire. Je lui avais raconté toutes ces blessures subis et cet Enfer vécu. Je lui avais tout dit au détour d’une de nos nuits. Tous les deux nus dans le lit. Ses doigts s’attardant sur ma peau lorsque je lui confiais mes plus sombres secrets. Je fermais les yeux au doux souvenir qui venait percuter ma tête. Comme j’aurai aimé pouvoir m’allonger dans un lit aux côtés de Nate de nouveau. Sentir ses doigts glisser le long de mon épiderme alors que je lui confierais tous mes démons sans la moindre gêne. Secouant la tête pour ne pas me perdre dans ces fantasmes trop fous, je reprenais « Je… L’an dernier, j’étais dans l’accident du métro et ce… Ça a foutu en l’air mon mollet… Un temps… J’ai été opéré pour un hématome à ce niveau… Depuis ce… C’juste fragile… » Ouais, depuis ma jambe droite était ma plus grande faiblesse. Quoique, face à Nate, c’était mon cœur ma plus grande faiblesse. Un cœur si fragile en sa présence. Je sentais l’attelle monter sur mon genou droit et il la serrait me questionnant sur la douleur. Ma tête bougeait pour indiquer la négation. Ce n’était pas douloureux. Pas autant que mon cœur qui le pleurait. Et non, je n’allais pas me reposer. Je ne savais pas faire ça. Surtout pas seul. Nate bougeait de nouveau pour s’accroupir au niveau de mon mollet qu’il commençait à masser. Mes yeux se fermaient aussitôt et le gémissement de bien-être m’échappait sans que je ne puisse le retenir. Les doigts experts savaient soulager la douleur. Je ne répondais pas aux mots lancés bien trop concentré sur ces doigts s’affairant sur mon muscle. Ces doigts qui me faisaient beaucoup trop de bien. Ces doigts qui disparaissaient trop soudainement. Trop rapidement. Ma bouche s’ouvrait pour réclamer encore plus de ce contact. Ma bouche s’ouvrait pour le supplier de continuer parce que ça faisait du bien. Mes yeux s’ouvraient alors pour capter son regard et ma bouche se refermait bien vite. L’éloignement se faisait sentir. Dans la voix. Dans les mots. Je secouais négativement la tête en réponse à la question. Non, je n’avais besoin de rien d’autre. J’aurai pu me contenter de ça. J’aurai peut-être dû me contenter de ça. Mais, je n’étais qu’un putain de provocateur qui voulait jouer avec ce garçon qui semblait jouer avec mon cœur. Plantant mon regard dans le sien, je soufflais « Quoique… En fait, si tu pouvais faire venir l’un de tes collègues que je vérifie si je peux toujours utiliser ma bouche de la meilleure des manières, je dirais pas non… » Provocation lancée. Flamme de la possession allumée ? Alors Nate, face à ça, quel chemin emprunter hein ?

@Nathaniel Ducret
(Neal T. Hood-Spritz)
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A la guerre comme au lit, tous les coups sont permis.

Je sais qu’il aime jouer. C’est lui qui m’a appris. Les mots. Les regards. Les gestes. Apprentissage inconscient. Reproduire pour me protéger. Le cœur. Celui qui - finalement - lui a toujours appartenu. La séduction personnifiée. Partout où il va, il happe son assemblée. Jalousie dont il échappait rarement. Parce que ca me butait de le voir sourire à d’autres, d’offrir son attention à d’autres. Et voir ces autres le lui rendre. Oui un simple bonjour, un regard appuyé me rendaient sombre. Il me rassurait. Mais l’amoureux juvénile n’avait jamais confiance en lui. Et je ne savais pas contrôler mes sentiments pour lui. Des années plus tard, l'exercice se révèle plus que périlleux. Pourtant, il est resté avec moi. L’inverse n’est pas vrai. Malgré moi. Il tisse sa toile. Et on n’en ressort plus. Moi, je m’y complaisais. Et j’en redemandais. Je me sentais vivre. J’évitais de penser à ces semaines d’absence. Possiblement dans d’autres bras. Même maintenant, ça me brûle. Marqué.

Alors quand je l’entends parler d’un de mes collègues, mes orbes bleutées s’assombrissent, mon sourire de connivence se perd et le myocarde hurle. Rage qui me submerge. Epiderme qui s’hérisse. Je le regarde de haut en bas. Le rideau qui nous sépare des patients. Esprit qui s’embrouille. Il joue Nate, n’entre pas dedans. Raison répété, tentative de me calmer mais Bebe a de nouveau 16 ans. Et Bebe n’est pas content. Je pose son dossier plus violemment que j’avais pensé et lui fais face. Je réduis la distance entre nous. Et j’attrape son entrejambe et ses joues entre mes doigts. Perdu Nate. Ni moi ni mes collègues acceptons de se faire sucer par un patient. Et si tu voulais vraiment me baiser Neal Teodoro Hood, tu serais déjà entrain de me donner l’ordre. D’aller dans les toilettes. Alors cesse de faire semblant que je puisse t’intéresser. Et rhabille toi, merci. Je presse, de mes deux mains légèrement et je le relâche. Je baisse la tête, honteux de ce que je venais de faire. Tu me fais chier Neal. Je reprends mon souffle. Non de la tête. Je me décevais. J’ai cru être plus fort. Plus fort que quoi ? Non la toile est toujours présente. Invisible mais là. A t elle disparue un jour ? Non sinon, je l’aurais délogé de mon cœur. Comment exorciser ce mal qui me ronge ? La jouer à la wilde ?

Et après ?

J’ai mis quatre ans à l’enfermer à double tour. Il a mis des heures à fissurer l’armure. Bravo Nate, incapable. Je ne cesse de lui répéter à quel point il me fait chier. Mais c’est moi qui merde. On pouvait nous surprendre. Ressaisis-toi Nate. Je ne sais pas ce que tu veux véritablement de moi Neal. Mais .. Comme tu l’as merveilleusement sous entendu, je ne suis pas fiable. Pas de confiance. Je peux rien t’offrir. Fausse vérité donc je ne peux lui cracher à la gueule. Non je suis incapable de lui mentir droit dans les yeux.

Agitation à l’extérieur qui me ramène à la réalité. Je redresse la tête, frôle ses lèvres avant d’embrasser sa joue et je me recule définitivement. Ne pas lui laisser le temps de me garder auprès de lui. Je résisterais pas. Votre ordonnance est sur la table, prenez soin de vous. Larmes qui coulent malgré moi. Tout me dépasse. Dernier regard et je fuis. Je referme le rideau derrière moi. Pas précipités. Besoin d’air. Je finis par courir. Grimper les escaliers. Trouver le toit. Tomber au sol, dos contre un mur, éclater la tension, éclater la peine, éclater ma haine. Contre moi. L’es regrets me tuant. Il me manque.

Neal 1 - 0 Nate.
(c) AMIANTE

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Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : Premiere bataille. Teal#1 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : Premiere bataille. Teal#1 MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : Premiere bataille. Teal#1 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
Premiere bataille. Teal#1 Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
J’étais venu jusqu’à la cage blanche dans un seul et unique but : me retrouver en tête à tête avec Nathaniel sans qu’il ne puisse m’échapper sous de fausses excuses qu’il serait capable de me sortir à l’extérieur. Devenir son patient l’obligeait à passer quelques minutes de sa nuit avec moi. Il s’agissait d’un coup bas, mais c’était bel et bien le seul coup que je pouvais me permettre. Gamin qui voulait le revoir. Gosse qui savait pourtant que l’endroit n’était pas idéal. Dans cet espèce de box d’hôpital, je ne pourrais pas parler aussi librement que je le désirais. Je ne pourrais même pas agir comme ma tête avait envie que je fasse. Moi si désireux de le retrouver totalement. Je ne pouvais pas faire ça. Je devais me tenir sage et juste voir ce qu’il en était de la situation. J’étais venu ici cette nuit parce que, depuis que le contact avait été repris, les sentiments étaient bien trop intenses à l’intérieur de mon être. Ils étaient foutrement trop présents et tellement ineffaçables. Je sentais mon cœur cogner un peu trop fort pour le beau jeune homme. Je sentais ce besoin incessant de le voir. Je désirais tant me retrouver face à celui que j’avais aimé. Face à celui que j’aimais sans doute toujours. Sentiments jamais effacés malgré la blessure de son départ si soudain. Amour jamais oublié malgré la douleur qu’il avait su m’infliger en m’abandonnant tout seul à l’arrière. Ce soir, j’avais besoin de me dire que tout ça était réel. Que Nate était bel et bien réel. Qu’il était là sur Boston et que, peut-être, j’allais pouvoir l’approcher de nouveau. Ce soir allait me permettre de découvrir comment la situation était entre nous alors qu’il semblait si différent de mes souvenirs. Encore plus sexy qu’avant, beaucoup plus homme que lorsque je l’avais connu. Mais, surtout, tellement trop froid et distant à mon égard alors que ce n’était pas moi qui avait commis la faute. C’était lui qui m’avait abandonné à l’arrière. C’était moi qui était censé être fâché et détestable envers lui. C’était pourtant moi qui venait presque ramper à ses pieds pour tenter d’obtenir de l’attention. Pour tenter de récupérer ce garçon qui faisait encore tellement pulser mon cœur. Un cœur qui cognait malgré le fossé un peu trop réel qui se dessinait entre nous. Ce fossé que Nate ne cessait d’agrandir au fil des minutes. Il jouait l’infirmier parfait. L’infirmier qui ne connaissait pas son patient et qui se montrait simplement distant tout en étant agréable. Il remplissait son rôle sans chercher à faire plus. Enfin… Peut-être pas tout à fait. Il y avait quelques rapprochements entre Nate et moi. Quelques contacts volés comme si le corps ne pouvait pas oublier et était incapable de résister. Il y avait quelques frôlements entrepris comme si nous étions bien trop attirés l’un par l’autre et incapable de nous retenir. Néanmoins, malgré ces petites vagues bien trop insignifiantes, la distance et la froideur étaient là. Je tentais de provoquer Nate. Dans des mots. Dans des gestes. Je poussais un peu trop le jeu de cette provocation du désir et de l’amour. Je poussais et il ne cédait pas. Il ne glissait jamais entre mes filets comme sachant parfaitement se maîtriser et ça ne me plaisait pas. Je détestais ça. Je haïssais cette impression de le voir s’éloigner un peu plus à chaque tentative. Dès qu’un rapprochement débarquait, le fossé semblait soudainement s’agrandir entre nous. Je prenais sur moi malgré tout. Je me tenais beaucoup trop sage au sein de cette cage blanche conscient que tout ne pouvait pas être permis. Je me comportais bien trop innocemment dans cet endroit peu désireux de foutre en l’air la vie de celui qui comptait tant à mes yeux. Pourtant, si vous saviez à quel point je crevais d’envie de bousculer Nate contre un mur et de lui souffler que j’allais le prendre. Si vous saviez à quel point je mourrais de désir de le faire basculer sur le lit pour le faire mien. Je ne le faisais pas. Presque aussi sage qu’une image à tester lentement la température. Gamin qui insufflait des rapprochements beaucoup trop légers et foutrement insuffisants. Des rapprochements qui ne le faisaient pas tomber comme si rien n’était assez fort pour le faire chavirer. Et la fin se pointait. Bien trop rapidement, Nate allait pouvoir s’effacer loin de moi sans que je ne sache quand je pourrais le voir. F*ck. Mes yeux se fermaient un instant. Je soufflais longuement. Et je me lançais. Je tentais le tout pour le tout. Je m’enfonçais beaucoup plus loin dans la provocation conscient que c’était sans doute déplacé. Je le faisais juste pour retenir Nate. Simplement pour qu’il bascule de nouveau à mes côtés. Moi qui l’aimait un peu trop. Provocateur à jamais, je venais souffler une demande en plantant mon regard dans le sien. Je venais alimenter la jalousie qui pulsait peut-être encore chez Nate. Nouveau coup bas sans le moindre doute, mais nouveau seul coup que je semblais pouvoir me permettre. Et, sourire aux lèvres, j’attendais sagement la réaction de mon trésor.

Mon dossier était violemment posé sur la table et le sourire amusé qui trônait déjà sur mon visage s’agrandissait à l’acte. Sourire de vainqueur qui rayonnait face à la réaction de Nate. Une réaction qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir et qu’il ne savait pas masquer. Une réaction qui prouvait qu’il tenait toujours à moi et que la jalousie demeurait. Une réaction qui montrait que les sentiments existaient encore quelque part. Une réaction qui me prouvait que, même si le chemin semblait foutrement ardu, rien n’était encore perdu. La bête de jalousie incontrôlable s’éveillait à l’intérieur du jeune homme et je m’en réjouissais. Je savais maintenant comment attaquer pour le faire réagir. Je savais par où commencer pour retenir toute son attention. Ce n’était sans doute pas très fair-play, mais, sur l’instant, je m’en fichais bien. J’étais trop heureux de pouvoir le piquer suffisamment pour obtenir une réaction. Une réaction qui allait même encore plus loin que ce que j’aurai pu penser tandis que le jeune homme réduisait la distance entre nous trop rapidement. Je n’avais même pas le temps de réagir pour échanger nos positions d’un simple mouvement lorsqu’il serait suffisamment prêt. Je n’avais même pas le temps de réagir pour l’attraper et le faire basculer sur le lit où je me trouvais. Non. Je n’avais le temps de rien si ce n’était de subir l’attaque soudaine et imprévue qu’il me faisait vivre. Ses doigts se posaient sur moi. Sur mon entrejambe. Sur mes joues. Le violent frisson glissait sur mon corps tandis qu’un gémissement glissait entre mes lèvres bien malgré moi. Le palpitant s’affolait dans la poitrine au contact car, même s’il était un peu trop violent, il me faisait réagir. Gamin qui était bien loin d’être effrayé par la violence. Gosse qui se réjouissait simplement de ce contact. Mes prunelles tombaient dans celles du jeune homme. Si proche de moi. À me toucher réellement pour la première fois… Autrement que pour un contact d’infirmier un peu trop dans son rôle. Les propos glissaient alors entre les lèvres de Nate et je ne pouvais m’empêcher d’hausser doucement un sourcil comme pour prouver que je n’étais pas certain de l’affirmation qu’il balançait. Moi j’étais persuadé que je pouvais faire chavirer n’importe quel infirmier. J’étais sûr de mes capacités à pouvoir pousser l’un d’entre eux à accepter de se faire sucer par moi. Sur le coup, une partie de mon être avait envie de lancer le pari. J’avais envie de lui montrer que je pouvais parfaitement le faire. J’avais envie d’aller trouver l’un de ses collègues et de le sucer sous le regard de Nate juste pour montrer que j’avais raison et que je finissais toujours par l’emporter. Pourtant, quelque chose m’empêchait de lancer ce deal. Quelque chose dans mon cœur. Quelque chose dans ma tête. Quelque chose dans mon être. Je n’avais pas envie de provoquer la jalousie à ce point là parce que je ne voulais pas blesser Nate. Je ne voulais pas faire du mal au jeune homme malgré la douloureuse cicatrice qu’il avait infligé à mon cœur. Je ne désirais pas pousser dans ces extrêmes. Je préférais me taire et ne rien lancer alors qu’il continuait de parler laissant une moue se dessiner sur mon visage. Bordel, je voulais vraiment le baiser. Ne le sentait-il pas avec ce membre qui s’éveillait doucement entre ses doigts et sous de tels mots ? Je crevais d’envie de le faire mien et il était vrai que j’aurai pu simplement lui donner l’ordre. J’aurai pu le faire. Je ne le faisais pas. Je ne l’avais pas fait. Gamin qui voulait lui laisser le libre-arbitre. Gosse qui voulait d’un rapprochement autre que dans les ordres. Besoin d’un amour réciproque. Besoin d’un désir partagé. Besoin de mon Nate et pas d’une marionnette obéissante. Les ordres tombaient à mon égard et je soupirais face à l’avancement de la situation. Comment osait-il penser que je faisais sembler de m’intéresser à lui ? Comment osait-il souffler de tels propos alors que j’étais dans cette putain de cage blanche juste pour lui ? Je mordillais ma lèvre désireux de réagir violemment. J’avais envie de me lever et de le bousculer au sol ou contre un mur peu importait. J’avais envie de lui montrer que j’étais bien loin de faire semblant. Je soufflais doucement tentant de contrôler la bête qui voulait s’éveiller en moi. Je soufflais doucement pour ne pas prendre le risque de le foutre dans les ennuis parce que je serais incontrôlable et que je ne m’arrêterais pas avant de le posséder. Les deux mains de Nate effectuaient une légère pression sur moi et je fermais les yeux sous le contact oubliant presque instantanément toute ma rage. Le gémissement m’échappait une nouvelle fois avant que Nate ne me relâche me faisant alors ronchonner de frustration. Une frustration qui s’effaçait bien trop vite lorsque le beau jeune homme avouait que je le faisais chier. Le rire glissait entre mes lèvres alors que je le fixais heureux de le faire chier. Heureux de lui faire perdre les pédales. Ma langue glissait sur mes lèvres et je m’apprêtais à souffler quelques mots lorsqu’il reprenait déjà la parole pour balancer des choses un peu trop déplaisantes. Des propos qui me poussaient à soupir en secouant la tête. Il ne se rendait donc pas compte qu’il avait tellement à m’offrir. Il ne se rendait pas compte que, même s’il m’avait heurté comme personne, j’avais envie de lui offrir ma confiance aveugle tant je l’aimais. J’aurai aimé lui confier tant de mots, mais toutes mes capacités s’effaçaient en un instant lorsque les lèvres de Nate frôlaient les miennes. Palpitant qui s’affolait. Respiration qui s’échappait. Désir qui montait. Envie de lui dire que je l’aimais qui s’infiltrait. Désir de le supplier de partir avec moi ce soir. Ses lèvres glissaient sur ma joue et je profitais de l’instant. Magique. Délicieux. Dévastateur. Bien trop vite, le rêve prenait fin. Nate s’éloignait soufflant quelques mots. Il replongeait dans son rôle si parfait et distant. Il replongeait et moi je voulais le provoquer une nouvelle fois. Refaire brûler la jalousie pour qu’il s’approche encore une fois et que je puisse le faire mien. Je restais pourtant là silencieux à le fixer. Je restais là encore sous le choc de ce contact délicieux. Je restais là et Nate disparaissait derrière le rideau. F*ck off. La partie n’était pas perdue. Mais, elle était loin d’être gagnée. Une première bataille qui lançait cette partie risquant d’être complexe. Une partie qui, pourtant, ne m’effrayait guère. Si elle me permettait de retrouver le trésor de ma vie, j’étais prêt à jouer jusqu’au bout. Prêt à tout pour ce garçon. Ce Nate que j’aimais tant.

FIN



@Nathaniel Ducret
(Neal T. Hood-Spritz)

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