my dealer is my new partner. (jeno)

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my dealer is my new partner.

T'as jamais été du genre patiente. Il te faut tout, tout de suite. T'as conscience que parfois, ça peut être bien chiant pour les autres. Mais t'es comme ça, point barre. Surtout que là, il était question de came. Tu t'étais réveillée de ta petite sieste et tu t'étais rendue compte que t'avais vraiment plus rien. Première fois depuis des semaines. T'avais tenu, le temps qu'il était pas là. Parce que tu voulais pas avoir affaire à quelqu'un d'autre. Et faut dire aussi que le fait d'avoir été au Mexique la première semaine t'avais aidé à ne pas tout liquider tout de suite. Mais le fait est que t'avais plus rien et que tu pouvais pas te permettre d'attendre plus longtemps. Tu ne voulais pas. Parce que déjà que t'arrivais pas à te supporter quand t'étais sous came, tu te demandais qu'est ce que ça donnerait si t'étais clean. En fait, non, t'avais pas envie de savoir ça. Tu voulais pas être clean, il en était hors de question. T'étais pas prête à faire face à la réalité, tu préférais largement rester dans le déni. Bref, t'étais donc la piaule de Jeno. Attendant sans véritablement aucune patience que celui veuilles bien se réveiller. Pour précipiter les choses, t'avais allumer la lumière. Mais ce dernier s'était réfugié sous sa couette. Couette que t'avais retiré juste après, juste pour l'emmerder. Mais t'es sérieuse, toi.. Tu ris légèrement, d'un rire sans véritablement aucune joie. Alors qu'il se redressait dans son pieu. Et tu pouvais remarquer qu'il était torse su, ce qui ne te gênait pas du tout. C'était pas la première fois que tu le voyais comme ça et sûrement pas la dernière. Passe moi le tabac, là.. Tu t'exécutais, lui passant le paquet de tabac qu'il te désignait pour qu'il roule sa clope. Tu le regardais faire, patientant. Du moins, essayant de patienter. Mais t'étais en manque, alors c'était bien difficile de faire preuve de patience. Qu'est-c'qui t'amène ? Ah, on en venait enfin à l'essentiel. Même si c'était un peu une question à la con parce que tu savais qu'il se doutait bien de ta présence ici. A ton avis? Ta spécialité, répondre à une question par une autre question. Tu souriais légèrement, poursuivant. Mec, j'ai plus rien. Jor vraiment plus rien et ça le fait pas du tout. Voilà, ça avait au moins le mérite d'être clair.

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my dealer is my new partner.

La raison de ta venue dans la chambre de Jeno n'avait aucun secret pour ce dernier. T'étais en manque. Pas en manque de cul, non. En manque de drogues. T'avais plus rien et c'était le seul qui pouvait t'aider à ce niveau là. Parce que c'était le seul en qui t'avais le plus confiance pour ce genre de choses. Tu préférai l'attendre, plutôt que d'aller voir quelqu'un d'autre. Tu préférai que ça soit lui, ouais. Et il le savait très bien et en jouait parfaitement bien, aussi. Alors que tu lui dis que t'as plus rien, il se mettait à sourire. Comme si il y avait de quoi sourire. Il te tends sa cigarette alors tu la prends et la glisse entre tes lèvres, tirant dessus. Sans aucune envie de fumer. Mais tu le fais quand même. J't'ai manqué quoi ! qu'il te disait, en rigolant. Tu secouais la tête, amusée alors que tu recrachais la fumée. Et le regardais évoluer dans sa chambre. Ouais, on peut dire ça comme ça. Si ça te fait plaisir. Tu haussais des épaules, en délibérant la cendre dans un cendrier le plus proche avant de remettre la roulée entre tes lèvres. Il s'avançait vers un placard, un placard que tu connaissais très bien et tu l'observais faire. Arrivage de.. weed. qu'il disait, en attrapant un sachet transparent, rempli de la substance illicite. Et.. ah oui j'ai du speed ! Désolé j'suis pas trop fourni en ce moment, avec le retour du Spring Break tu sais.. terminais-t-il. Une deuxième fois, t'haussais des épaules. T'allais pas faire la difficile, t'allais faire avec quoi. Va pour la weed, mais pas pour le speed. Je suis pas très fan. Tu tirais une nouvelle fois sur sa roulée, recrachant la fumée puis tu posais cette dernière dans le cendrier pour te lever. Tu sais quand t'aura de la coke ou pas ? demandais-tu, distraitement. Tu venais près de lui, sortais du cash de ton jean avant de t'asseoir à ses côtés, à même le sol. Bon, combien j'te dois si j'te prends assez de weed pour jusqu'à ce que t'ai de la coke ?

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