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i'm in here | @Yiren Han
Le sentiment d'anxiété alimente chacune de nos veines, que le destin se joue une première fois ou que l'on a l'impression de le redécouvrir. Les mains sur le volant que tu manipules avec assiduité, ta discussion par message avec Yiren ne fait que défiler dans ton esprit. Une impression inconfortable qui sans le vouloir te ramène à plusieurs années en arrière. Un cheminement de son passif personnel mais qui a changé le chemin de ton existence, emportant celle de ton père biologique par la même occasion. A cette heure de la fin d'après-midi, le trafic peine à être fluide, il est même le bourdon d'une lassitude véhémente d'un début de week end que l'on a hâte de commencer. Pour autant, tu préfères emprunter les petites ruelles afin de raccourcir grandement la durée du trajet jusqu'à la clinique de Boston. Un lieu que tu avais fréquenté pendant près de dix jours en début d'année lors de la tempête. Apprendre que la sœur de ta meilleure amie était à la clinique avait mis le reste de tes gestes en marche, tu te devais d'être là pour Yiren. Une fois dizaine de minutes plus tard, tu fermes la porte de ta voiture laissé sur le parking afin d'entrer à l'intérieur du complexe hospitalier. Les urgences sont un véritable capharnaüm ambulant mais organisé malgré tout. Tu balayes l'ensemble de l'endroit d'un mouvement circulaire avant de te diriger vers l’accueil où tu donnes le nom et le prénom de la petite sœur de Ren. Aimable mais pressée l’hôtesse d’accueil t'annonce que la jeune patiente se trouve au deuxième étage et t'indique son numéro de chambre. Amplement suffisant pour que tu ne t'attardes pas sur le reste de ses propos que tu connais par cœur pour en avoir fait les frais par le passé. L'ascenseur étant bien trop lent à ton goût, tu prends la voie des escaliers et c'est un brin essoufflé que tu pousses la porte pour pénétrer dans le couloir principal du second étage. Des yeux, tu cherches le numéro de la chambre jusqu'à tombé sur celle de Sunhi. Tu passes une main dans tes boucles en bataille reprenant ton souffle, calmant ainsi la cadence de ta respiration. Comme quoi être asthmatique est un vrai bordel ! Tu toques à la porte, attendant qu'on t'invite à entrer .
Le sentiment d'anxiété alimente chacune de nos veines, que le destin se joue une première fois ou que l'on a l'impression de le redécouvrir. Les mains sur le volant que tu manipules avec assiduité, ta discussion par message avec Yiren ne fait que défiler dans ton esprit. Une impression inconfortable qui sans le vouloir te ramène à plusieurs années en arrière. Un cheminement de son passif personnel mais qui a changé le chemin de ton existence, emportant celle de ton père biologique par la même occasion. A cette heure de la fin d'après-midi, le trafic peine à être fluide, il est même le bourdon d'une lassitude véhémente d'un début de week end que l'on a hâte de commencer. Pour autant, tu préfères emprunter les petites ruelles afin de raccourcir grandement la durée du trajet jusqu'à la clinique de Boston. Un lieu que tu avais fréquenté pendant près de dix jours en début d'année lors de la tempête. Apprendre que la sœur de ta meilleure amie était à la clinique avait mis le reste de tes gestes en marche, tu te devais d'être là pour Yiren. Une fois dizaine de minutes plus tard, tu fermes la porte de ta voiture laissé sur le parking afin d'entrer à l'intérieur du complexe hospitalier. Les urgences sont un véritable capharnaüm ambulant mais organisé malgré tout. Tu balayes l'ensemble de l'endroit d'un mouvement circulaire avant de te diriger vers l’accueil où tu donnes le nom et le prénom de la petite sœur de Ren. Aimable mais pressée l’hôtesse d’accueil t'annonce que la jeune patiente se trouve au deuxième étage et t'indique son numéro de chambre. Amplement suffisant pour que tu ne t'attardes pas sur le reste de ses propos que tu connais par cœur pour en avoir fait les frais par le passé. L'ascenseur étant bien trop lent à ton goût, tu prends la voie des escaliers et c'est un brin essoufflé que tu pousses la porte pour pénétrer dans le couloir principal du second étage. Des yeux, tu cherches le numéro de la chambre jusqu'à tombé sur celle de Sunhi. Tu passes une main dans tes boucles en bataille reprenant ton souffle, calmant ainsi la cadence de ta respiration. Comme quoi être asthmatique est un vrai bordel ! Tu toques à la porte, attendant qu'on t'invite à entrer .
:copyright: lumos solem.
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