time of death, 10:16 ((marriott))

Jeudi, dix-huit heures. Je dépose Eden au Manoir, adressant la parole au minimum à Wesley et retourne vers le Copley le coeur serré. Je n’arrive pas à croire qu’après tous ces mois, Will est de retour et que je n’aurais plus autant Eden. Le coup au moral, il est là et je ne sais pas comment je vais m’en sortir, pour être honnête. Ce soir, je passe un sacré moment assise dans mon lit à regarder devant moi, autour de moi et à caresser Otis comme si tout allait s’arranger. Lorsque je m’endors, il est tard et c’est mon téléphone qui me réveille aux alentours de six heures. Un message de ma mère me demandant de dire à mon frère de lui répondre. Je ne demande pas lequel - je connais la réponse - mais lui répond qu’il est au Spring Break et donc, je n’ai aucun moyen de le contacter plus qu’elle. Sauf qu’elle m’envoie rapidement des photos d’un magazine people à la noix et quand je lis l’article, mon sang ne fait qu’un tour. Putain Eliott. Que je peste en sortant de mon lit. Un message à Karl, un autre au pilote, je m’habille rapidement, embarque un sac rapidement et file hors de ma suite. Le magazine est acheté au buraliste du coin et je débarque à la Nouvelle Orléans avec l’envie d’hurler après avoir envoyé un rapide message à Jeremiah. Tout le trajet - quatre heures d’avion - je m’imagine de quelle manière je vais tuer mon frère. Je n’arrive pas à y croire. Il est dix heures le vendredi dix-neuf quand j'atterris et suis conduite sur le lieu où tous ces abrutis crèchent. Devant la porte de la chambre de mon frère, je frappe du poing et du plat de la main. Eliott Marriott-Wildingham, ouvres cette porte ! Je ne l’ai pas prévenu de mon arrivée et j’espère que la surprise va lui faire plaisir. Ou pas. @eliott marriott-w

Je profite de ce Spring Break à cent pour cent. Je crois même que les Spring Break précédent, je n'avais pas autant profiter. C'est assez dingue d'ailleurs. La Nouvelle Orléans, c'est vraiment la ville pour la débauche. Il y a des bars partout. Et l'hôtel n'est vraiment pas loin de tout ça. Je rentre quasiment tous les soirs dans un état pitoyable. Heureusement l'hôtel n'est pas loin et j'arrive toujours à rentrer sain et sauf dans ma chambre d'hôtel. Je ne fais absolument pas attention aux journalistes qui pourraient me prendre en photos. Je m'en fiche. Je ne fais rien de mal. Certes, je bois. Je rentre complètement bourrés. Mais ce n'est que de l'alcool. Et je ne suis qu'un jeune étudiant qui profite du Spring Break. J'ai du rentrer vers cinq ou six heures du matin et j'ai juste eu le temps de me déshabiller que je me suis endormis dans mon lit. Et le réveil est assez violent et bruyant. Oh wahou. Il se passe quoi là ? J'entends mon prénom et mes noms de famille. J'entends aussi quelqu'un taper à la porte. Alors là c'est horrible. J'ai un mal de crâne horrible. Stoooop ! Que je finis par dire alors que je me lève. J'enfile quand même un boxer pour pas ouvrir la porte à poil et quand je l'ouvre, je suis surpris de voir ma soeur derrière la porte. Ella ? Tu peux arrêter de crier... J'ai la tête qui va exploser si elle continue.

Devant la porte de la chambre d’Eliott, je tambourine comme si ma vie en dépendait. Et la sienne en dépend, pour être honnête. S’il ne veut pas finir balancé dans le Mississippi, il ferait bien de m’ouvrir et plus vite que ça ! Je n’arrive pas à y croire. Mon petit frère, une gueule de déterré - ou prêt à enterrer, au choix - sur les pages de ce magazine. Je ne sais pas quand les photos ont été prises mais je m’en fiche. Ce qui me fait le plus peur, ce ne sont même pas les photos ni le texte qui les accompagne - et pas même les retombées pour l’entreprise - mais bien le fait qu'il est dépeint comme ayant pris de la coque, une drôle de poudre blanche sur la tronche et ça me fait peur. Ça m’effraie pour des centaines de raisons et je crois que je ne m’en remettrais pas, si ça venait à être vrai. Et quand je vois sa tête, mon sang ne fait qu’un tour. Je le pousse gentiment dans sa chambre et ferme la porte derrière moi. T’as raison, pour les voisins, c’est pas cool. Que je lâche, les mains qui tremblent et le regard menaçant. C’est quoi ça ? Que je lance en lui collant presque les photos de sa petite personne dans la tronche. C’est maman qui m’envoie. Sans elle, je n’aurais rien vu avant plus tard dans la journée. Tu te drogues ? Eliott, regardes moi dans les yeux et réponds à ma question. Celle que je viens de poser et dont tu n’as pas pu répondre parce que je parle plus vite qu’un moulin à paroles. Mais je m’en fiche de son petit confort. Les courtes nuits, je connais. Mais dans cet état, plus vraiment.

Je vis mon Spring Break à fond. Je n'ai pas le souvenir d'avoir autant profité lors des derniers Spring Break, les années précédentes. Là je profite. Disons que depuis le départ de Thélio, je me suis beaucoup occupé de mon frère. Et ça me touchait beaucoup de le voir comme ça. Clairement ça ne me donne pas envie de me caser et de me mettre en couple. Alors lors de ce Spring Break, j'ai mis tous les problèmes de côtés et j'ai juste profité des filles. J'ai réussis à embarquer Dimitri avec moi, mais ce n'était pas tant une bonne idée puisque c'est lors du Spring Break dernier qu'il a rencontré Thélio et que celui-ci l'a embrassé. Mais lors de la soirée, il a réussit à passer outre tout cela et on a passé une bonne soirée. Il va réussir à tourner la page, je n'en doute pas. Mais là ce matin, moi je risque de mourir. Ma soeur vient tambouriner à la porte de ma chambre. Je me lève pour aller ouvrir la porte après enfiler un boxer. Et en effet, ma soeur est là. Qu'est ce qu'elle fiche ici ? Je ne comprends pas ce qui se passe sérieusement. elle me pousse pour entrer dans ma chambre. Non mais sérieux, calme toi. Que je dis finalement. Je passe ma main dans mes cheveux alors que ma tête me fait bien mal là. Et je finis avec un magasine sur la tronche. Hein quoi ? Qu'est ce qu'elle a maman encore ? Que je dis en soufflant alors que je prends le magasine entre les mains et voir ce qui s'y passe. je vois en effet une photo de moi avec de la poudre blanche. Hein ? C'est quoi ce délire. Mais va s'y fait pas chier, tu sais bien que non. Que je finis par dire en lui rendant son magasine alors que j'attrape un t-shirt et un short pour pouvoir les enfiler. La prochaine fois tu diras à maman de m'appeler au lieu de t'envoyer. C'est bon je suis saoulé.

Le message de ma mère, à six heures du matin, je m’en serais bien passé. Surtout que ce n’était pas un message pour essayer de renouer avec moi mais pour aller m’occuper de son fils chéri. Ella, nettoyeuse d’embrouille. Je sais bien que c’est mon job, que c’est ce pour quoi je suis payée mais j’en ai assez de sauver leurs fesses à chaque fois. Parce que ce n’est pas la première fois que je dois le faire. Il y a des sujets qui ne me gênent pas - la relation entre Dimitri et son ex petit ami a été un délice pour moi puisque j’ai pu dire tout haut ce que je pensais tout bas de ces putain d’articles homophobes. Mais alors là, c’est quelque chose de bien différent. Je me calmerai quand je l’aurais décidé. Pourquoi est-ce qu’il a envie que je me calme ? Pour que je sois plus douce et gentille avec lui ? Ce n’est pas prêt d’arriver. Surtout si les merdes écrites sur ces articles s’avèrent être vraies. Je ne l’espère vraiment pas parce que là, il n’aura pas son mot à dire, ça sera direct la cure pour qu’il arrête avant même de devenir accroc. Je sais bien que c’est pas vrai ? Je pensais pareil de... De Dimitri. Pourtant il a bien été accro aux médicaments à un moment. Et puisque je ne sais pas si le petit de la famille est au courant, je ne dis rien de plus. Je reprends mon magazine et m’assois sur son lit. S’il pense que je vais l’abandonner si tôt, il rêve. Tu ne penses pas qu’elle a essayé de te joindre avant de demander de l’aide à la fille à qui elle ne parle plus depuis plus de six mois ?! Crétin va. Utilises ta tête, si t’en as encore une. Et alors qu’il est habillé, j’attrape son poignet et le force à s’asseoir à mes côtés. Regarde moi dans les yeux et dis moi ce que c’est. Si ce n’est pas de la drogue qu’il a sur ses trois poils de moustache, c’est quelque chose d’autre non ? Je veux savoir. J’ai besoin de savoir. Est-ce que mon pire cauchemar est en train de se passer ou non ?

Je suis complètement saoulé là. Je veux juste pouvoir dormir et ma soeur interrompt littéralement ma nuit. J'ai mal à la tête et là elle me balance un magasine people dans lequel je suis. Je le regarde vaguement et je vois en effet quelques traces blanches sous le nez. Je comprends bien vite où est le problème. Alors là je ne comprends rien. C'est quoi ça ? Je ne sais même pas. Mais je suis déjà très fatigué, à l'idée d'avoir cette conversation avec ma soeur. Je la sais protectrice avec moi, mais là elle abuse totalement. Je souffle alors que je lui rends son magasine, et que je vais à ma valise pour pouvoir enfiler quelque chose et ne pas rester en simple boxer. De Dimitri ? Ouai bah je ne suis pas Dimitri. Que je réponds en la regardant. Je sais ce qu'il a pu traverser à un moment de sa vie. Il m'en a parlé à un moment donné et je l'ai soutenu comme je pouvais. Mais je ne me drogue pas. Je ne suis accro à aucun médicament et encore moins à la coke. Je sais que j'étais totalement bourré, mais de là à prendre de la coke, c'est impossible. Elle fait vraiment chier. Que je finis par lui dire en soufflant. Elle attrape mon poignet pour me forcer à me rasseoir. Je plonge mon regard dans le sien comme pour lui montrer que mes yeux ne sont pas rouges et que donc non, je suis pas du tout drogué. Loin de là même. Mais j'en sais rien moi ! C'est peut être du sucre, celui autour des cocktails. J'en sais rien, mais je ne me drogue pas ! Que je finis par lui dire en haussant les épaules. Je ne sais pas quoi dire de plus en réalité. Regarde mes yeux, je ne suis pas drogué.

Je ne sais même pas ce qui me pousse à être aussi hystérique et aussi apeurée. Le fait que ma mère me demande de gérer les affaires de son fiston préféré ou parce que j’ai peur que, comme l’aîné, il fasse des conneries avec la drogue. J’ai toujours détesté ça au plus haut point, il n’y a pas à dire. C’est quelque chose qui m’horripile au plus haut point et je pensais avoir été claire là dessus, je pense l’avoir été depuis son plus jeune âge en fait. Mais pas assez visiblement. Non, tu crois que je le sais pas ? Que je réponds rapidement, agacée et clairement énervée qu’il ose me répondre alors que l’on parle de quelque chose de grave ici. Heureusement que l’on est que tous les deux, aucune oreille pour nous entendre et colporter ce secret bien gardé. Parles mieux de ta mère, y a que Dim et moi qui avons le droit de la traiter ainsi. Parce que mon frère et moi, nous sommes les vilains petits canards de la famille. Lui, c’est le fils prodige, le petit bébé, le gars couvé jusqu’à je ne sais quel âge. Je n’ai jamais été jalouse réellement de mes frères et soeurs sauf de Dimitri du point de vue professionnel et de notre père. Et rapidement, j’attrape la main d’Eliott pour le faire s’asseoir à mes côtés. Je regarde mes yeux et me retiens de lui dire que ce soir, il est clean. Mais demain ? Et les jours d’après ? Je vais être claire avec toi Eliott. Je me battrais corps et âme pour vous. Je sais qu’il le sait mais je veux pourtant lui répéter. Que ce soit Cami, Dim ou toi, je ferais toujours tout pour vous protéger. Des médias, des coups durs de la vie, de la vie aussi, tout simplement. Mais il va falloir m’aider. Parce que toute seule, je ne peux pas le faire. J’ai vraiment besoin de sa coopération. Je vais te croire. Vraiment. Mais il va falloir que tu fasses un peu attention, même si ça te fait chier et je sais que ça te fait chier ! Je ne crie pas, j’ai juste la voix qui monte un peu. Genre là, sérieux, t’avais bu combien de verre pour ne pas te souvenir de cette soirée ? Quand l’alcool coule à flot, difficile de ne pas se laisser aller, je ne le sais que trop bien. Mais rester discret, c’est la base du succès.

Je n'en reviens absolument pas que ma soeur ait fait tout ce chemin juste pour venir m'engueuler, parce que j'ai soit disant consommé de la drogue. Je ne dis pas que je suis clean à ce niveau là. Je suis étudiant, donc j'ai forcément touché à ça à un moment donné. Mais pas de coke. Ca non. Mais un joint de temps en temps lors de soirées étudiantes, ça m'est bien évidemment déjà arrivé. Je sais que Dimitri a été accro aux médicaments à un moment donné à cause de cet attentats il y a deux ans en plein centre de Boston, lors du discours du maire. Aux antis douleurs et aux somnifères. Il a eu beaucoup de mal à guérir de tout cela, mais je sais que c'est derrière lui maintenant. Oui bah elle fait chier. Elle ne parle quasiment plus à Ella et encore moins à Dim, mais quand moi j'ai un problème, là elle n'hésite pas à appeler Ella. Au pire si ma soeur est capable de se déplacer, notre mère aussi non ? Enfin, ça m'énerve, surtout qu'Ella n'a pas l'air de vouloir lâcher prise à ce niveau là. Elle attrape même ma main pour que je vienne m'asseoir à ses côtés. Je suis sûr que c'est un montage cette fichu photo. Un montage ou je ne sais quoi. Oui j'avais bu. Beaucoup bu. Mais pas de là à prendre de la drogue. Je l'écoute me parler et je ne sais pas quoi dire. J'en sais rien de combien de verre j'ai bu... Toi aussi t'as été étudiante quand t'es partie en Angleterre non ? Dans le fond, je crois que je ne l'ai jamais vraiment digéré. A la différence que t'étais moins suivis à l'époque. Ce n'est pas de ma faute si un connard de journaliste a décidé de faire cet article de merde. Oui je m'emporte un peu, mais ça me rend dingue tout ça, c'est tout.

J’aime ce que je fais, j’aime ma vie et mon travail, aucun doute là dessus mais j’aimerais que mes frères et ma soeur me rendent la vie un petit peu plus facile. J’aimerais qu’ils arrêtent leurs conneries, qu’ils fassent attention et surtout, qu’ils restent loin de toutes substances illicites. La frayeur de Dimitri, ses aveux et tout ce qui a suivi. Et si je pouvais éviter de devoir gérer avec le second, ça serait quand même bien agréable. À qui le dis-tu, tiens. Que je soupire en levant les yeux au ciel. Notre mère a toujours été comme ça et bien entendu, c’est parce que ça touche son petit préféré que je suis là. Si le magazine avait discrédité Dimitri, je n’ai aucun doute sur le fait que je serais encore en train de dormir à Boston à cette heure-ci. Ou de travailler. Mais je ne serais clairement pas assise sur le lit de mon frère. Il a vraiment une sale tronche et ça me fait peur. J’ai le palpitant qui bat un peu plus vite qu’à l’habitude. Je l’écoute et fronce les sourcils. Oui, j’ai été étudiante, oui j’ai passé des soirées ivres mais rien de ce genre. J’essaye réellement de croire Eliott quand il me dit qu’il ne s’est pas drogué mais… je ne sais pas. J’ai peur de lui accorder le bon dieu sans confession. J’ai peur de ne pas voir les signes que quelque chose va mal pour lui. Je n’ai rien vu pour le plus grand des hommes Marriott alors les deux plus petits, je les surveille à la loupe. Surtout Eliott parce que Camila est bien trop loin pour que je puisse le faire. J’avais la presse anglaise pour le nom Wildingham sur le dos et au début, ça a fait scandale que je quitte les États-Unis et donc mon rôle dans l’entreprise. Je lui ferai bien une piqûre de rappel plus poussée mais je sens que l’on va s’embrouiller et je n’ai pas la tête à cela maintenant. Ni même jamais en fait. Les relations conflictuelles avec les gens que j’aime, j’en ai assez. Mais presse ou pas, c’est pas une raison pour faire de la merde Eliott. Alors, je vais te croire sur ce coup, je vais défendre ta position mais si ça arrive à nouveau... Il va falloir qu’il se calme et qu’il arrête ses conneries. Ses beuveries, il pourra les faire dans son nouvel appartement. Et quand je parle d’arriver à nouveau, je parle d’être dans un magazine de la sorte. Parce qu’il ne se fait pas des lignes. Je sais que je suis chiante mais crois pas que ça m’enchante tout ça Eliott… Je préfèrerais être la soeur cool tu vois. Mais manque de bol, c’est mon job tout ça aussi. Les relations presses et tout le tralala.

Notre mère me fait clairement chier en réalité. Elle ne parle qu'à Ella que pour l'envoyer m'engueuler en Nouvelle Orléans. En général je ne prends pas partie des embrouilles entre notre mère, Ella et Dimitri. Mais je suis de leur côté. Quand ma mère m'en parle, je la laisse juste parler mais jamais je ne lui donnerai raison sur les mots qu'elle a pu avoir à leur encontre. Dimitri a décidé d'être en couple avec un homme, c'est son choix et il évident que je l'ai directement accepté. Il fait ce qu'il veut et il a été heureux pendant ces quelques mois en couple avec Thélio. Mais tout s'est terminé beaucoup trop vite malheureusement. Mais bon on ne reviendra malheureusement pas en arrière. Et pour le moment, ma soeur a vraiment décidé de m'emmerder. Et je commence également à m'énerver à son encontre. Elle me dit finalement qu'elle avait la presse anglaise sur le dos pour nom Wildingham et que son départ avait fait débat. J'hausse simplement les épaules. Son départ de m'en souvient. Je l'ai terriblement mal pris. Ma grande soeur qui part, me laissant avec Camila et Dim. J'étais proche de Camila, mais pas autant que je l'étais d'Ella. Et puis Dimitri qui était sans cesse avec notre père. Je n'étais pas particulièrement bien à ce moment là. Et Cléolya l'a remarqué et a toujours été là pour moi depuis. Je fais pas de la merde, je profite tout simplement. Pas de ma faute si je finis dans un magasine avec un montage photo stupide. Je ne consomme pas de drogues durs comme ça. Juste quelques fois un joint, mais ce n'est rien de grave. Je veux juste vivre ma vie comme je l'entends. Et je ne vais pas me calmer pour faire plaisir à notre mère ou encore à Ella. Je sais que ça l'a fait chier que je termine dans ce genre de magasine, mais bon, je ne peux pas empêcher les journalistes de faire de la merde. C'est bon t'as finis tes leçons de moral ? Que je finis par lui demander. Je l'aime bien Ella, mais pas quand elle est comme ça. Dimitri aussi a fait des conneries, sûrement pire que moi, mais je ne sais pas ce que les journalistes ont avec moi.