Lundi 12 Avril. 11:30 am
Le premier week-end à Coachella avait été tellement dingue. Au-delà de cette ambiance dont j’étais tombé fou amoureux, une surprise inattendue s’était invitée durant le week-end venant me conquérir encore plus. Ça avait été une surprise de taille puisque mon petit-ami était monté sur scène. Lui. Sur la scène de Coachella. Devant tellement de personnes. Si vous saviez à quel point j’avais été fier de le voir se tenir là devant tous ces gens pour laisser sa musique envoûter le monde. Si vous saviez à quel point j’avais été l’homme le plus heureux de l’univers de voir Mio Amore sourire alors qu’il se retrouvait dans son monde. Dans son chez lui avec la musique qui cognait partout. J’avais été encore plus heureux en le retrouvant après son passage sur scène. Tellement heureux que je n’avais pas su faire autrement que de l’attirer bien vite à l’écart au sein de notre chambre d’hôtel pour lui faire l’amour. Faire l’amour à ce garçon que j’aimais tant et qui savait tellement me surprendre. Ce garçon qui avait affronté ses angoisses pour oser franchir le pas de la scène. Ce garçon qui montrait l’exemple tellement courageux. Ce garçon que j’avais envie de suivre jusqu’à l’autre bout du monde. Alors, ouais, bien sûr, tout n’était pas rose au sein de mon existence et au sein de ce week-end. Nixon me manquait si fort que ça en faisait mal. Je m’inquiétais un peu trop pour Aurore et Summer aussi. Et, j’avais entraperçu Caesar avec une fille, une certaine Sofia me semblait-il si j’avais bien analysé les choses. La fameuse Sofia qui dormait dans son lit. La fameuse Sofia qui était peut-être devenu sa petite-amie au final. Il y avait encore trop de choses qui faisait mal. Mais, après ce premier week-end à Coachella, j’avais l’impression que la voix à l’intérieur de ma tête se dissipait. J’avais l’impression de pouvoir être heureux. J’avais l’impression d’aller mieux chaque jour. Et, en ce lundi matin, j’allais plus que bien. Il n’y avait pas de festival la semaine alors j’avais pris le temps d’organiser un petit quelque chose sur un coup de tête la veille. Enfin… Peut-être pas sur un coup de tête. J’avais prévu de faire ce que je désirais faire, mais pas de façon aussi grandiose et peut-être même pas aussi tôt. Pourtant ça arrivait aujourd’hui et j’avais du mal à tenir en place beaucoup trop excité. Lorsque mon sexy musicien m’avait interrogé sur mon excitation à une heure aussi matinale, j’avais prétendu que j’étais encore tout excité de l’avoir vu sur scène même si ce n’était pas juste ça. Il y avait tellement plus. Réveillé aux aurores, je m’étais empressé d’aller chercher le petit déjeuner pour mon amoureux. Un petit-déjeuner que nous avions pris au lit avant que je ne souffle le programme de la journée avec un sourire bien trop grand. Je lui demandais de se préparer un sac de randonnée avec de quoi boire, grignoter, se baigner et surtout de quoi passer la nuit ailleurs que dans notre hôtel non loin de Coachella. Cet hôtel au sein duquel nous reviendrons le lendemain. Assis sur le lit, j’attendais sagement que l’homme que j’aimais ait fini de préparer ses affaires. Mon sac à moi était prêt depuis la veille déjà… Enfin une partie était prête depuis bien plus longtemps. Lorsque mon copain m’annonça que tout était prêt, je l’entraînais à ma suite sur le parking de l’hôtel pour récupérer une moto que j’avais louée pour les deux jours à venir. Une moto sur laquelle j’invitais mon copain soufflant que nous en avions pour une petite heure de route.
L’heure se déroula agréablement comme toujours lorsque je roulais et que mon copain était derrière moi. Nous arrivions à Palm Spring aux alentours de dix heures et je m’engageais sur le parking d’Indian Canyon sentant mon cœur cogner de plus en plus fort dans ma poitrine parce que le moment arrivait. Bientôt. Bien trop tôt. Coupant le moteur, je laissais mon petit-ami descendre avant de descendre à mon tour pour annoncer la suite. Une randonnée de deux heures nous attendait à Indian Canyon. Une randonnée au cours de laquelle nous ferions une pause pour manger une fois arrivés devant la chute d’eau. Glissant mon sac de randonnée sur mon dos, je tendais la main à mon petit-ami soufflant un « Tu es prêt ? » comme pour être certain qu’il était partant pour une telle aventure. Marcher quelques heures avec moi malgré mon genou défaillant qui nous obligerait sans doute à avoir un rythme plus lent et à passer plus de temps sur place. Lorsque la réponse positive tomba, je m’approchais pour venir lui voler un baiser bien trop bref avant de l’entraîner à ma suite comme le gosse surexcité que j’étais. La randonnée commençait doucement. Nous marchions l’un à côté de l’autre dans un rythme plutôt normal – quoique peut-être un peu lent. Nous étions seuls sur place. Seuls à faire la randonnée à cette heure… Ou peut-être qu’il y avait des gens loin devant nous, loin derrière nous. Qu’importait nous étions seuls au monde à discuter et à rire. Seuls au monde à avancer sur ce chemin comme nous avancions dans la vie. À cet instant, j’étais heureux. Si heureux si seulement vous saviez. Il n’y avait plus de voix, plus de trouble, plus de douleurs, plus de passé instable. Je n’étais qu’un étudiant lambda qui passait un moment avec l’homme qu’il aimait et j’oubliais tout le reste. Tout ce qui n’était pas lui. Tout ce qui n’était pas nous. Lorsque le silence se prolongeait un peu trop, je fredonnais l’une de ces chansons que mon amoureux avait interprété sur scène ce week-end alors que mes yeux brillaient encore de toutes ces étoiles. Finalement, après une petite heure de marche, nous arrivions à la chute d’eau. Notre point d’arrêt. Notre point pour faire un pique-nique… Enfin c’était ce que mon copain pensait. Déposant mon sac au sol, j’attirais doucement Mio Amore contre moi laissant mes mains glisser de ses hanches à ses fesses en soufflant « Et si avant d’manger, on se déshabillait pour aller dans l’eau… ? » Haussant un sourcil face à ma proposition, je pressais doucement mes hanches contre celles de mon amoureux comme pour faire comprendre la proposition. Une proposition qu’il ne refusait guère et je lui volais un baiser heureux de le voir me dire oui. Pendant que mon copain retirait ses vêtements, je fouillais dans mon sac m’agenouillant dans son dos. Le cœur battant à mille à l’heure, le souffle court, j’attendais un peu trop impatiemment qu’il se retourne vers moi pour voir ce que je faisais. Pourquoi n’étais-je pas encore à ses côtés pour embrasser sa peau dénudée ? Pourquoi n’étais-je pas encore dans l’eau ? Mon copain finissait par se retourner après ce qui m’avait semblé être des heures et qui n’avait duré que quelques minutes en fait. Je ne bougeais pas de ma position agenouillée sentant mes joues chauffer. Ma langue glissait sur mes lèvres alors que je jouais nerveusement avec la boîte dans mes mains. « Amore je… » Baissant les yeux, un rire nerveux m’échappait parce que je me rendais soudainement compte que c’était plus difficile que je ne l’aurais pensé. Relevant les yeux sur mon copain, je reprenais « Ok… Malgré ma position et cette boîte, je… J’te jure que c’pas vraiment une demande en mariage… » Je cherchais à rassurer mon copain. Mais est-ce que je le rassurais vraiment avec de tels mots ? Je n’en savais rien Et je ne voulais pas réfléchir. Je continuais sur ma lancée « Lukas Owen Spritz… Tu fais parti de ma vie depuis tellement d’années et nous avons tant partagé toi et moi… Des milliers d’aventures de gosses qui me rendaient si heureux… Des blessures de gamins que tes baisers savaient déjà effacer… Des nuits secrètes à veiller pour se raconter mille et une histoires… Des chasses aux trésors qui n’en finissaient plus… Des courses au bord de l’eau avec nos mères qui criaient derrière pour pas qu’on parte trop loin… Alors ouais nous nous sommes perdus de vus, mais nous avons fini par nous retrouver… Une nouvelle aventure a commencé… Une aventure bien plus difficile… Une aventure où mon plus beau trésor est ton cœur… Une aventure où mes plus belles nuits sont celles que je passe à te regarder dormir à mes côtés… Une aventure où tes baisers savent guérir plus que de simples égratignures… Je t’ai confié mon passé et mes blessures… Tu m’as confié tes peurs et tes angoisses et… Ensemble nous essayons d’avancer sur un chemin d’avenir parfois douloureux, souvent flou, mais qui finit toujours par être si sublime… Mio Amore… Les mots me manquent tellement pour décrire tous mes sentiments et tout ce bonheur de t’avoir dans ma vie… Mais, je peux te dire ce que je sais… Je sais que je veux partager ce chemin d’avenir à tes côtés… Je sais que je veux que tu restes ce second papa pour ma fille… Je sais que je veux être à toi comme tu es à moi… Je sais que je… Je veux vivre avec toi ailleurs que dans mon appartement… Je veux un vrai chez nous… À toi et moi… Et je veux surtout te donner cette bague Mio Amore… Cette bague dont tu connais déjà l’histoire et la signification… Cette bague avec laquelle je veux juste te demander si… Si tu veux que toi et moi nous trouvions un chez nous ? Et si… Si tu… Si tu veux être mon mari particulier jusqu’à la fin de nos jours… ? » Les larmes aux yeux après tous ces mots, j’ouvrais doucement la boîte. Cette boîte qui contenait la bague jumelle à celle qui se trouvait autour de mon cou. Cette bague que j’avais trouvé dans le carton des affaires à ma mère que j’avais osé ouvrir des jours plus tôt. Cette bague qui se trouvait dans la boite ouverte sous les yeux de mon copain. Et, comme nos mères avaient échangés ces bagues plus jeunes, j’espérais pouvoir offrir cette jumelle à mon copain attendant sa réponse et relevant les yeux sur lui.
Le premier week-end à Coachella avait été tellement dingue. Au-delà de cette ambiance dont j’étais tombé fou amoureux, une surprise inattendue s’était invitée durant le week-end venant me conquérir encore plus. Ça avait été une surprise de taille puisque mon petit-ami était monté sur scène. Lui. Sur la scène de Coachella. Devant tellement de personnes. Si vous saviez à quel point j’avais été fier de le voir se tenir là devant tous ces gens pour laisser sa musique envoûter le monde. Si vous saviez à quel point j’avais été l’homme le plus heureux de l’univers de voir Mio Amore sourire alors qu’il se retrouvait dans son monde. Dans son chez lui avec la musique qui cognait partout. J’avais été encore plus heureux en le retrouvant après son passage sur scène. Tellement heureux que je n’avais pas su faire autrement que de l’attirer bien vite à l’écart au sein de notre chambre d’hôtel pour lui faire l’amour. Faire l’amour à ce garçon que j’aimais tant et qui savait tellement me surprendre. Ce garçon qui avait affronté ses angoisses pour oser franchir le pas de la scène. Ce garçon qui montrait l’exemple tellement courageux. Ce garçon que j’avais envie de suivre jusqu’à l’autre bout du monde. Alors, ouais, bien sûr, tout n’était pas rose au sein de mon existence et au sein de ce week-end. Nixon me manquait si fort que ça en faisait mal. Je m’inquiétais un peu trop pour Aurore et Summer aussi. Et, j’avais entraperçu Caesar avec une fille, une certaine Sofia me semblait-il si j’avais bien analysé les choses. La fameuse Sofia qui dormait dans son lit. La fameuse Sofia qui était peut-être devenu sa petite-amie au final. Il y avait encore trop de choses qui faisait mal. Mais, après ce premier week-end à Coachella, j’avais l’impression que la voix à l’intérieur de ma tête se dissipait. J’avais l’impression de pouvoir être heureux. J’avais l’impression d’aller mieux chaque jour. Et, en ce lundi matin, j’allais plus que bien. Il n’y avait pas de festival la semaine alors j’avais pris le temps d’organiser un petit quelque chose sur un coup de tête la veille. Enfin… Peut-être pas sur un coup de tête. J’avais prévu de faire ce que je désirais faire, mais pas de façon aussi grandiose et peut-être même pas aussi tôt. Pourtant ça arrivait aujourd’hui et j’avais du mal à tenir en place beaucoup trop excité. Lorsque mon sexy musicien m’avait interrogé sur mon excitation à une heure aussi matinale, j’avais prétendu que j’étais encore tout excité de l’avoir vu sur scène même si ce n’était pas juste ça. Il y avait tellement plus. Réveillé aux aurores, je m’étais empressé d’aller chercher le petit déjeuner pour mon amoureux. Un petit-déjeuner que nous avions pris au lit avant que je ne souffle le programme de la journée avec un sourire bien trop grand. Je lui demandais de se préparer un sac de randonnée avec de quoi boire, grignoter, se baigner et surtout de quoi passer la nuit ailleurs que dans notre hôtel non loin de Coachella. Cet hôtel au sein duquel nous reviendrons le lendemain. Assis sur le lit, j’attendais sagement que l’homme que j’aimais ait fini de préparer ses affaires. Mon sac à moi était prêt depuis la veille déjà… Enfin une partie était prête depuis bien plus longtemps. Lorsque mon copain m’annonça que tout était prêt, je l’entraînais à ma suite sur le parking de l’hôtel pour récupérer une moto que j’avais louée pour les deux jours à venir. Une moto sur laquelle j’invitais mon copain soufflant que nous en avions pour une petite heure de route.
L’heure se déroula agréablement comme toujours lorsque je roulais et que mon copain était derrière moi. Nous arrivions à Palm Spring aux alentours de dix heures et je m’engageais sur le parking d’Indian Canyon sentant mon cœur cogner de plus en plus fort dans ma poitrine parce que le moment arrivait. Bientôt. Bien trop tôt. Coupant le moteur, je laissais mon petit-ami descendre avant de descendre à mon tour pour annoncer la suite. Une randonnée de deux heures nous attendait à Indian Canyon. Une randonnée au cours de laquelle nous ferions une pause pour manger une fois arrivés devant la chute d’eau. Glissant mon sac de randonnée sur mon dos, je tendais la main à mon petit-ami soufflant un « Tu es prêt ? » comme pour être certain qu’il était partant pour une telle aventure. Marcher quelques heures avec moi malgré mon genou défaillant qui nous obligerait sans doute à avoir un rythme plus lent et à passer plus de temps sur place. Lorsque la réponse positive tomba, je m’approchais pour venir lui voler un baiser bien trop bref avant de l’entraîner à ma suite comme le gosse surexcité que j’étais. La randonnée commençait doucement. Nous marchions l’un à côté de l’autre dans un rythme plutôt normal – quoique peut-être un peu lent. Nous étions seuls sur place. Seuls à faire la randonnée à cette heure… Ou peut-être qu’il y avait des gens loin devant nous, loin derrière nous. Qu’importait nous étions seuls au monde à discuter et à rire. Seuls au monde à avancer sur ce chemin comme nous avancions dans la vie. À cet instant, j’étais heureux. Si heureux si seulement vous saviez. Il n’y avait plus de voix, plus de trouble, plus de douleurs, plus de passé instable. Je n’étais qu’un étudiant lambda qui passait un moment avec l’homme qu’il aimait et j’oubliais tout le reste. Tout ce qui n’était pas lui. Tout ce qui n’était pas nous. Lorsque le silence se prolongeait un peu trop, je fredonnais l’une de ces chansons que mon amoureux avait interprété sur scène ce week-end alors que mes yeux brillaient encore de toutes ces étoiles. Finalement, après une petite heure de marche, nous arrivions à la chute d’eau. Notre point d’arrêt. Notre point pour faire un pique-nique… Enfin c’était ce que mon copain pensait. Déposant mon sac au sol, j’attirais doucement Mio Amore contre moi laissant mes mains glisser de ses hanches à ses fesses en soufflant « Et si avant d’manger, on se déshabillait pour aller dans l’eau… ? » Haussant un sourcil face à ma proposition, je pressais doucement mes hanches contre celles de mon amoureux comme pour faire comprendre la proposition. Une proposition qu’il ne refusait guère et je lui volais un baiser heureux de le voir me dire oui. Pendant que mon copain retirait ses vêtements, je fouillais dans mon sac m’agenouillant dans son dos. Le cœur battant à mille à l’heure, le souffle court, j’attendais un peu trop impatiemment qu’il se retourne vers moi pour voir ce que je faisais. Pourquoi n’étais-je pas encore à ses côtés pour embrasser sa peau dénudée ? Pourquoi n’étais-je pas encore dans l’eau ? Mon copain finissait par se retourner après ce qui m’avait semblé être des heures et qui n’avait duré que quelques minutes en fait. Je ne bougeais pas de ma position agenouillée sentant mes joues chauffer. Ma langue glissait sur mes lèvres alors que je jouais nerveusement avec la boîte dans mes mains. « Amore je… » Baissant les yeux, un rire nerveux m’échappait parce que je me rendais soudainement compte que c’était plus difficile que je ne l’aurais pensé. Relevant les yeux sur mon copain, je reprenais « Ok… Malgré ma position et cette boîte, je… J’te jure que c’pas vraiment une demande en mariage… » Je cherchais à rassurer mon copain. Mais est-ce que je le rassurais vraiment avec de tels mots ? Je n’en savais rien Et je ne voulais pas réfléchir. Je continuais sur ma lancée « Lukas Owen Spritz… Tu fais parti de ma vie depuis tellement d’années et nous avons tant partagé toi et moi… Des milliers d’aventures de gosses qui me rendaient si heureux… Des blessures de gamins que tes baisers savaient déjà effacer… Des nuits secrètes à veiller pour se raconter mille et une histoires… Des chasses aux trésors qui n’en finissaient plus… Des courses au bord de l’eau avec nos mères qui criaient derrière pour pas qu’on parte trop loin… Alors ouais nous nous sommes perdus de vus, mais nous avons fini par nous retrouver… Une nouvelle aventure a commencé… Une aventure bien plus difficile… Une aventure où mon plus beau trésor est ton cœur… Une aventure où mes plus belles nuits sont celles que je passe à te regarder dormir à mes côtés… Une aventure où tes baisers savent guérir plus que de simples égratignures… Je t’ai confié mon passé et mes blessures… Tu m’as confié tes peurs et tes angoisses et… Ensemble nous essayons d’avancer sur un chemin d’avenir parfois douloureux, souvent flou, mais qui finit toujours par être si sublime… Mio Amore… Les mots me manquent tellement pour décrire tous mes sentiments et tout ce bonheur de t’avoir dans ma vie… Mais, je peux te dire ce que je sais… Je sais que je veux partager ce chemin d’avenir à tes côtés… Je sais que je veux que tu restes ce second papa pour ma fille… Je sais que je veux être à toi comme tu es à moi… Je sais que je… Je veux vivre avec toi ailleurs que dans mon appartement… Je veux un vrai chez nous… À toi et moi… Et je veux surtout te donner cette bague Mio Amore… Cette bague dont tu connais déjà l’histoire et la signification… Cette bague avec laquelle je veux juste te demander si… Si tu veux que toi et moi nous trouvions un chez nous ? Et si… Si tu… Si tu veux être mon mari particulier jusqu’à la fin de nos jours… ? » Les larmes aux yeux après tous ces mots, j’ouvrais doucement la boîte. Cette boîte qui contenait la bague jumelle à celle qui se trouvait autour de mon cou. Cette bague que j’avais trouvé dans le carton des affaires à ma mère que j’avais osé ouvrir des jours plus tôt. Cette bague qui se trouvait dans la boite ouverte sous les yeux de mon copain. Et, comme nos mères avaient échangés ces bagues plus jeunes, j’espérais pouvoir offrir cette jumelle à mon copain attendant sa réponse et relevant les yeux sur lui.
@Lukas O. Spritz
(Neal T. Hood-Spritz)