Clover Presley Ravenswood. Née en Écosse, A vécut à Londres jusqu'à ses 8 ans avant de se retrouver à NYC. Fume occasionnellement. Est raide dingue de sport. A la date du décès de son père tatouée sur le poignet et des ailes d'anges -pas énorme le noir n'est pas trop appuyé et ça reste discret- dans le bas du dos. Pratique toujours, aujourd'hui, l'Escrime et la Boxe. Elle aime les sports de mecs, mais elle reste néanmoins féminine. Enfin en général, elle aime tous les sports et ne manque pas la chance d'en pratiquer comme la Natation par exemple. Sur ces quelques paroles, ...
Je sais que je suis née en Écosse, à Glasgow plus précisément, mais je n'y suis jamais allée. En effet, dès ma naissance, mon père m'a emmené avec lui à Londres avant qu'on déménage à New York vers mes 8 ans. Il s'avérait que mes parents n'avaient jamais vraiment vécu ensemble et qu'il y avait toujours eu une histoire louche entre eux deux, au grand damne de mon père mais il ne voulait pas me parler des détails car il tentait de ne pas me faire haïr ma mère plus que je la haïssais de ne pas être là à chaque instant. Je ne pouvais pas me plaindre car j'avais un père formidable, travailleur, héritier d'une famille d'avocat reconnu de père en fils mais qui restait le plus gentil et le plus humble des pères. Oui, il était l'une des exceptions en ce monde où être riche rend mauvais, méchant et imbu de sa personne. Petite, j'ai toujours senti comme une chose étrange comme si il me manquait des parties de moi, mais je ne savais pas pourquoi et aujourd'hui encore, je le ressens au plus profond de mon être. Ma mère, je le pensais, mais encore, j'ai l'impression que ce n'est pas tout.
Enfin, je n'étais pas spécialement une fille froide à l'époque, je n'étais pas une ombre parcourant une vie qu'elle aurait voulu plus rose, non, à l'époque, je me contentais d'aimer joyeusement m'amuser, rire, passer du temps avec mon père, le prier de m'emmener parfois à son bureau mais déjà, j'étais très tournée aussi vers les sports de combats et le sport en général alors forcément, dès qu'il put mon père me trouva des cours de Boxe et d'escrime. D'abord, je commençais au niveau enfant, c'était logique puis peu à peu, je passais les niveaux ravies. C'était dur à gérer niveau emploi du temps car je ne devais pas rater mes études, l'école à coté, mais je tentais de prouver que j'en étais capable, capable d'assumer plusieurs sports, loisirs car j'en avais besoin. J'avais toute cette rage en moi que je devais évacuer et cette amour pour mes passions aussi, je ne pouvais pas abandonner pour les cours, même si je les aimais autant, je me devais de tenter de tout gérer. J'étais aussi une fervente fan des ordinateurs et grâce à un très proche ami de mon père, informaticien professionnel et potentiellement hacker et compagnie, je pus apprendre quand je fus en capacité de comprendre de nombreuses choses avant d'en apprendre par moi-même' ou par d'autres.
Je fus acceptée à Harvard où je pris Sport en majeure et Psychologie en mineure dans le but de continuer ce que j'aimais au maximum. Je commençais à devenir un peu plus dur, dur avec moi et plus, solitaire parce que je voulais pas me laisser avoir par le temps, par le cours de la vie et j'en voulais. J'avais pleins de défaut -oui, oui, je l'avoue- mais pas celui de ne pas me battre pour mes objectifs et pour tenter de ne pas penser au fait que ma mère n'avait surement pas voulu de moi. Bien qu'on m'ait souvent proposé les compétitions très professionnelles, j'avais refusé d'aller vers du trop sérieux pour le moment. Je décidais d’arrêter les cours, quelques mois, en troisième année -alors que j'avais eu 20 ans quelques mois plus tôt - pour me consacrer un peu plus à mes études car , je ne m'y sentais plus bien. Je ne m'y sentais plus bien parce que ces derniers temps, mon père semblait mal, comme irrévocablement inconsolable et ça me perturbait au plus haut point. Oh je ne dis pas que c'était l'unique raison, le temps l'était aussi, mais ce qui me perturbait le plus, c'était de voir qu'après tous ce temps, il se remettait à rentrer tard et même en rentrant, se poser à son ordinateur, faisant des recherches sur la femme dont il m'avait souvent montré des photos ; celle qui semblait être ma mère. Il ne m'en parlait pas et ça me chagrinait. Entendre parler d'elle ? Je ne voulais plus, j'y avais renoncé mais qu'il me cache ces recherches. Il avait pourtant eu plusieurs compagnes depuis mais la dernière avait surement achevé ces espoirs, et lui avait aussi rappelé ma mère, c'était juste extrêmement étrange ! Je continuais mes sports donc mais sans les compétitions pour me libérer du temps. En seconde année, je décidais d'intervertir mes deux spécialisations parce que je devais remonter la psychologie dans mon dossier. Mon projet professionnel se précisait plus encore, je voulais tenter ce que j'avais toujours voulu, mais j'hésitais encore. Je repris vite mes sports qui me manquaient tant car je ne voulais pas gâcher mon talent.
Mais un soir de Janvier 2011, on m'appela à l'école pour m'annoncer qu'on avait retrouvé mon père, mort, près des poubelles dans une ruelle sombre de Glasgow, en Écosse, oui. Un homme l'avait retrouvé là, gisant dans son sang. Que faisait-il à Glasgow plutôt que bosser à New York ou à Londres ? -oui il voyageait toujours un peu à Londres pour le travail-J'avais pris le premier vol, les premiers transports, m'y rendant au plus vite. Je m'étais ensuite rendue à la morgue où son corps avait été emmené, devant reconnaitre le corps. J'étais paralysée. J'étais orpheline et j'avais perdu la personne la plus important à mes yeux. Avais-je donc le mauvais œil sur moi ? Était-ce moi qui provoquait que les gens partent autour de moi ? J'étais comme dévastée. Une enquête fut ouverte car il s'agissait d'un assassinat. Je sentais ma rage se mêlait à la tristesse. je ne savais pas comment être, comment réagir, et j'étais dévastée. J'étais déjà assez dure, froide, mais tous cela s'était accentué en découvrant mon père ainsi, en apprenant sa mort, en apprenant que mon beau monde avec mon tendre père était terminé. Je savais néanmoins que je ne devais pas me laisser abattre mais c'était plus simple de le dire que de le faire. J'héritais donc de son héritage et de ce qu'il avait. J'étais son unique fille et première héritière. Je m'en fichais de cette argent, je me fichais de ça, moi, je ne voulais que mon père. Face à cette assassinat, mon intérêt pour les enquêtes, pour la quête de la justice ne faisait qu'accroitre, j'avais toujours eu des passions et rêves étranges ; celui de devenir professionnelle en sport puis consciente d'autres envies, j'avais échangé ma majeur avec ma mineure dans le but de tenter un jour de devenir Profiler ... Oui, oui, comme dans "Criminal Minds" et pourtant, ce n'est pas pour les imiter que j'ai choisi cette voix mais dans une réelle envie de pouvoir régler des affaires, de mettre de véritable salop en prison et je savais que mon coté as de l'informatique, ou encore les sports de combats et la psychologie était les principales qualités pour un profiler sans compter une force d'esprit que je ne cessais de travailler. Ce drame n'avait fait que me pousser à suivre cette voix que je m’empêchais d'envisager réellement par peur qu'on me prenne pour une abrutie mais maintenant, je m'en fichais. Je ne voulais plus faire de cadeau à personne, la tristesse me rongeait et me rendait plus forte, plus méfiante de tout le monde et surtout, seule, triste, je me forgeais une carapace pour qu'on ne puisse pas si facilement voir que je pouvais rire aux éclats, crier comme une folle, courir. Oui, je me mettais en mode guerrière!
Aujourd'hui, je vis chaque jour avec mon sale caractère mais en me disant que je dois vivre pour mon père, réussir pour lui, être la meilleure pour lui et savoir déchiffrer qui à est de confiance, qui ne l'est pas pour ne pas m'isoler complètement car ce serait effacer totalement mon moi intérieur, ce vrai moi bien caché. Il y a quelques mois, alors que j'espérais que les flics ne feraient pas cela, ils ont clos le dossier ... Et oui, ils n'ont soi disant pas assez de preuve, mais chose bizarre, quant je trouve une piste, que je cherche plus profond, c'est comme si je touchais le coupable mais qu'il était protégé ... Qu'une boite en or le protéger de mes recherches, le protéger des policiers. Je ne supporte simplement plus de savoir que la personne qui l'a tué soit encore en liberté, mais j'ai peur de découvrir des choses qui ne me plairaient. Alors, quand je suis retournée chez moi en aller-retour rapide en Janvier, j'ai pris les dossiers restitués par la police très récemment et bizarrement, aucune recherche sur ma mère alors que pourtant, je l'avais vu en faire et que mon père était quelqu'un qui gardait toutes traces possible ... Oui, bah, c'est la merde !