between shellfish and crustaceans there are turtles (Mingi)

Tu es née à Boston et pourtant tu n’as pas mis les pieds dans l’aquarium depuis tes sept ans. Le monde marin te fascine d'ailleurs, tu peux mettre des images du monde océanique qui dérive tranquillement pendant plusieurs heures rien que pour te détendre. Il y a quelque chose de reposant là-dedans. Un coup de tête et tes jambes te mènent directement à l’entrée du bâtiment, billets en poche te voilà à arpenter les dessous du monde marin. Quatre petites heures que tu es ici, sandwich en main et décide de faire une pose devant les tortues, chips et brownies en dessert, que de bonne chose pour apprécier cette journée. Avant tu avais pleins d’amis, maintenant tu es une personne plus solitaire appréciant ta compagnie et surtout tu ne risques pas d’être déçu par toi même ou de te poser un propre lapin. Tu pioches dans ton paquet de chips tout en ayant ton portable à la main, vérifiant tes dernières notifications sur meet, tu ne te mets pas en avant mais tu pourrais passer aussi des heures à liker des photos de paysage, de mannequin ou simplement de bouffe ta plus grande passion. Tu es dans ton monde, enfin tu l’étais jusqu’à ce qu’on t’interrompe.

@Mingi Jung

Je ne me souviens plus les raisons qui m’ont poussé à faire ça, pourtant, je l’ai fait Je devais avoir une bonne raison pour me rendre à l’aquarium, y acheter un ticket et me retrouver à faire la visite guidée en compagnie de famille, heureuse d’être là. Je suis totalement déchiré, je n’aurais pas dû le prendre ce joint, tout à l’heure, je savais que ça allait m’achever pour les prochaines heures. L’exemple le plus frappant, c’est que j’en étais arrivé à suivre une nana, asiatique comme ça, plus attiré par son pique-nique que par elle. A chaque fois que je la voyais sortir son sandwich ou ses chips, j’avais l’eau qui me montait à la bouche. Je n’avais pas mangé ce midi et je mourrais de faim. Je savais pertinemment que ce n’était pas poli de quémander de la nourriture comme ça, encore plus à une inconnue, mais plus le temps passait plus je sentais mon ventre réclamer qu’on le nourrisse. Quelle idée de fumer un pétard quand tu as le ventre vide aussi… Finalement, ce sont d’abord mes pas qui me mènent vers elle, c’est mon corps qui réagit, avant moi. Quand l’information me monte au cerveau, je suis déjà devant elle, alors qu’elle lève les yeux vers moi, interrogateur. Mon dieu, j’ai les pupilles totalement éclatés, je n’imagine même pas ce qu’elle doit penser de moi en cet instant. Pourtant, maintenant que j’en suis arrivé là, je ne peux plus reculer. « Excusez-moi, je sais que ça ne se fait pas et je m’excuse pour ça, mais… », je commence, l’embarras bien visible sur le visage. « Je n’ai rien mangé depuis hier et je meurs littéralement de faim. Je peux vous piquer quelques chips… ? », je demande, finalement, mortellement gêné par cette demande saugrenue.

Toujours autant plaisant et apaisant et tu te promis de venir plus souvent pour arpenter les couloirs de l’aquarium géant. Assise sur ton banc, tu observes autant les tortues faces à toi que le monde qui se déplace, il n’y a pas foule mais tu aimes imaginer et essayer de deviner ce qu'il font ici, ce qu’il font dans leur vie et leur vis, deviner leur secret que tu ne sauras jamais, c’est un jeu auquel tu jouais petite avec ta meilleure amie, jeu que tu continues encore aujourd’hui, tu trouves ça drôle et ça te fait passer le temps, une petit pause puisque tu es seule. Sur ton banc, tu grignotais tes chips, portable en main pour vérifier tes notifs mais rien de nouveau depuis ton entrée ici. Tu essayes d’être discrète pour ne pas gêner ceux qui t'entourent avec tes bruits de chips qui craquent sous tes dents. Tu as bien remarqué un garçon te regarder, tu n’aimes pas avoir les regards sur toi qui peuvent prévoir rien de bon. Tu lèves les yeux vers le jeune homme qui est maintenant face à toi, des yeux interrogateurs et tu fais attention qu’il y ai du monde autour de vous. Il semblait défoncé d’après ce que tu pouvais lire dans ses yeux. Alcool, drogues un mélange dangereux auquel tu n’as pas touché depuis plusieurs années. « Mais .. ? » Tu attends la suite, t’attendant à une remarque déplacée ou une phrase de drague à deux balles. Prête à répliquer que ça ne t'intéresse pas pensant qu’il peut aller se faire foutre. Mais finalement la surprise s’installe sur ta face. « Oh... » Et tu baisses les yeux vers l’édit chips, rassuré de ne pas avoir à te faire agresser par des remarques déplacées, un sourire de soulagement. « C’est pour ça que tu me zieute depuis tout à l’heure ? » Tu penches la tête sur le côté, est ce que tu attends vraiment une réponse ? « Vas y tu peux en prendre si tu veux. » Tu sais ce que ça fait d’avoir faim sautant parfois des repas par manque de temps ou simplement par flemme. « J’ai un sandwich aussi, du coup tu peux prendre le paquet. » Tu n’aimes pas trop pioché dans le paquet après que quelqu'un se soit servi, pour que ce soit hygiénique, on ne sait jamais où ses mains ont trainé.
@Mingi Jung

Je ne suis pas ce genre de personne en tant normal, je suis plutôt respectueux envers les inconnus. Il est vrai que j’ai tendance à être particulièrement sanguin et donc à ce que ça me desserve plus qu’autre chose. Mais, si on ne me manque pas de respect, j’ai aucune raison de me montrer insolent ou violent. Donc, je me surprends un peu à aborder cette jeune femme pour lui demander à manger. Ce n’est pas dans ma culture non plus. Je suis coréen il ne faut pas l’oublier. Certes, je vis à Boston depuis que je suis petit, mais j’ai eu suffisamment de temps pour en apprendre un peu sur les mœurs coréennes. Mais, entre la weed que j’ai fumé et la faim qui me tiraille depuis hier soir, je dois dire que j’aurais fini par péter un plomb si je n’avais pas fait ça. Heureusement elle est très polie également et ça me rassure, je ne voulais vraiment pas que ça dégénère. Elle me donne gentiment son paquet de chips en m’informant qu’elle a encore un sandwich donc ça ne lui pose aucun problème. « C’est plutôt gênant en vérité. Je sais que je suis impoli, désolé si je t’ai inquiété à te fixer comme ça. », je lance, en glissant ma main dans mes cheveux, très mal à l’aise, finalement. « Je ne suis pas comme ça d’habitude. Étant donné que je passe pour un vieux toxico, tu dois avoir des doutes, je le conçois, mais ce n’était vraiment pas prévu. », je continue, en essayant de me justifier un petit peu. Je me sens tellement gêné par la situation que j’en deviens bavard, encore un de mes nombreux défauts, je parle trop. Je prends le paquet et je commence à grignoter. « Je peux m’asseoir à côté de toi ? Promis, je ne suis ni un taré ni un détraqué sexuel. », je dis avec un sourire gêné. « Je suis cuisinier, donc d’habitude je me prépare toujours un petit quelque chose le midi, mais je ne suis pas rentré de la nuit… », je continue, alors que j’ai l’impression de m’enfoncer plus qu’autre chose. J’ai le rouge qui me monte aux joues quand je me rend compte que ça peut être mal interprété.

Plutôt détendu dans ce genre d’endroit, te demandant qu’est ce que ça ferait si tu étais un poisson, leur vie semble plus paisible que la vie réel des humains, quoique ils sont bloqués dans des bocales aussi grand que soit l’aquarium et puis les petits poissons se font manger par les plus gros prédateurs. D’accord c’est pas forcément mieux d’être un poisson. Voilà les réflexions qui traversaient ton esprit avant qu’un inconnu vienne te déranger pour te prendre ta nourriture, repas peu sain aujourd'hui toi qui voulait profiter de l’endroit sans terminer avec une tache de sauce balsamique sur ton t-shirt, quelque chose de rapide mais de bon quand même. La tête ailleurs perdu dans tes pensées, tu es surprise qu’on te ramène les pieds sur terre, toi qui est plutôt discrète et fait tout pour passer chez les invisibles, tu n’as pas envie d’attirer les problèmes, pourtant tu as bien vue ce garçon te regarder plus d’une fois, essayant d’éviter son contact, essayant de quitter sa ligne de mire mais c’est un échec. La raison de sa venue te rassure et intérieurement tu peux souffler, on entend tellement parler d’agression que tu en vie dans la peur. « Oui un peu, c’est vrai que je flippais un peu parce que j’ai vu que tu me suivais.» Vérité avoué peut-être ne recommenceras t-il plus, il est venu sans crier garde pour quémander sa nourriture et voilà qu’il est gêné ce qui te fait rire. « C’est mon paquet de chip qui t'a fait les yeux doux pour te séduire alors ? » Naïve comme tu es, tu n’avais pas vu les yeux rouges éclater par le joint, tu n’aurais pas affirmé qu’il était toxico avant qu’il t’en face part. « Toxico … » répète tu en essayant de le détailler de la tête aux pieds pour voir les signes qu’il dégage, c’est pas vraiment rassurant ce que tu dis. « Oui je présume ?!» le banc ne t’appartient pas qui est tu pour lui refuser de s'asseoir ici. « Tu cuisines ? » Regard surpris; il n’a pas la gueule de l’emploie, toi qui pensais que les cuisinier son bien portant puisqu’il goût à tous les plats, un stéréotype enfoui dans ton esprit. Là c’est intéressant ce que tu viens de me dire. « Tes activités nocturnes ? Qu’elles sortent d’activités nocturnes ? » Ta curiosité parle pour toi, même si la question ne se pose pas mais puisqu’il a abordé le sujet, il doit être plus libre pour en parler ? ça t’intrigue te demandant si c’était une activité légale pour commencer. Tu essayes quand même de passer sur un autre sujet si celui ci le gène de trop. « Si tu veux je te donne aussi un bout de mon sandwich mais en contrepartie je pourrais venir manger ce que tu cuisines ? » C’est clairement ton estomac qui parle mais quand il s’agit de nourriture, difficile de résister.

@Mingi Jung

N’importe qui serait flippé de voir que je le suis… En dehors du fait que j’ai un style vestimentaire très street américain, je n’ai pas dormi de la nuit, puis, j’ai les yeux défoncés à cause du pétard que je venais de fumer. Je comprenais parfaitement qu’elle pouvait avoir peur. J’étais moi-même mal à l’aise de devoir agir ainsi pour ne pas avoir à m’écrouler. « Je t’avoue que les chips m’ont fait de l’œil oui. Je sais que c’est très mal poli et je me sens déjà mal d’avoir agi de la sorte. », je lançais, avec un rire gêné, avant de sursauter, car visiblement, j’avais fait une bourde en mentionnant le fait que j’avais fumé juste avant de venir. « Je te rassure, je ne suis pas un toxico ! J’ai peut-être fumé un peu, mais c’est vraiment exceptionnel, vraiment ! », je lançais, un peu inquiet, en agitant les mains devant moi, comme pour tenter de la rassurer. Heureusement, elle acceptait quand même de me laissait m’asseoir à côté d’elle, ce que je faisais aussitôt, avant de lui avouer que j’étais moi-même cuisinier. « Oui, je suis cuistot au Sun Rock si tu connais ? Je travaille aussi dans le restaurant de ma mère. On peut dire que je cuisine depuis que je suis gosse. », je lance, avec un sourire, en essayant de détendre l’atmosphère avec un sujet un peu plus léger. Effectivement, je n’avais pas trop envie de remettre le sujet sur la table, mon côté fêtard était bien assez évident, puis j’aimais beaucoup parler de cuisine, donc j’attendais l’occasion de pouvoir en reparler. « Oh non t’en fais pas, les chips c’est déjà largement suffisant. », lançais-je avant d’éclater de rire, content qu’elle ait, relancer ce sujet d’elle-même. « Avec plaisir ! Tu auras qu’à passer au resto de ma mère après la fermeture, je te cuisinerais quelque chose gratuitement… », lançais-je avant de réaliser que ça pouvait être mal interprété. « Enfin… tu peux aussi passer durant les heures de service et je te cuisinerais quelque chose, gratuitement, bien entendu ! », j’enchainais, en glissant ma main dans mes cheveux, un peu gêné. « On se spécialise en cuisine coréenne, mais si tu veux je ferais le plat de ton choix, pour te remercier. »

Si tu n’avais pas étais dans un endroit publique avec du monde autour et des caméras de surveillances, tu aurais probablement fuit en courant l'énergumène qui vient de s'asseoir à côté de toi, il ne semblait pas méchant mais tard dans la nuit, tu n’en dirais pas tant. Tu n’es pourtant pas des plus à l’aise même si tu essayes de ne pas le montrer, ne jamais montrer sa peur. « Ce n’est pas grave. Tu as l’air d’en avoir bien plus besoin que moi. » a vrai dire il te faisait un peu de peine, à en voir ça tête on aurait pu croire que c’est un sdf si on ne se fie pas à ses vêtements. Tu essayes de lui faire un sourire rassurant, ou est ce que c’est toi que tu essayes de rassurer? Un sourire forcé vient se poser sur tes lèvres alors que tu tournes rapidement les yeux, pas très à l’aise avec la drogue même si tu n’en as jamais touché, fausse image donnée par la société. Tu avais du mal à dire non, du mal à t'imposer et tu étais de nature généreuse quand quelqu’un à besoin d’aide, peut être pour ça que tu l’as laissé s’asseoir à tes côtés.   « Je connais le Sun Rock, je ne crois pas y être déjà allé mais j’en ai entendu parler des scènes ouvertes pour les jeunes artistes. » C’est une idée pas mal pour découvrir les gens du coin mais pourtant tu n’y as jamais mis les pieds. Tu sors un bout de ton sandwich pour l’accompagner pour manger car ça te donne quand même faim. «Plutôt pendant les heures d’ouvertures, les services sont déjà long, je ne voudrais pas te faire veiller trop tard.  » Excuse à moitié bidon, tu n’as surtout pas envie de te retrouver seule dans un endroit clos avec une personne que tu ne connais pas. « J’accepte l’invitation avec plaisir, ça à l’air bon. Tu me mets l’eau à la bouche. » De nature gourmande, même si tu ne manges pas beaucoup, phrase paradoxale. « tu sais c’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde ! Mais tu as vraiment pas une tête de cuisinier.» En même temps est ce qu’il y a vraiment une gueule selon l’emploie ? « Tu pourras me préparer le plat que tu maîtrises le mieux, pour faire danser mes papilles.  »

@Mingi Jung