Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(TW) I feel so high. I come alive • Neasar
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(TW) I feel so high. I come alive • Neasar

Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : (TW) I feel so high. I come alive • Neasar 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : (TW) I feel so high. I come alive • Neasar MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : (TW) I feel so high. I come alive • Neasar 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
(TW) I feel so high. I come alive • Neasar Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
Préférences de jeu
veritas
Neal T. Hood-Spritz
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
(TW) I feel so high. I come alive • Neasar Original(TW) I feel so high. I come alive • Neasar Original

Dimanche 14 Mars. 11:50 pm

Deux jours que nous étions arrivés à la Nouvelle-Orléans. Deux jours que mon anniversaire était passé sans grande fête. Le pique-nique aurait lieu demain avec mes proches pour marquer le coup. Le jour de mon anniversaire, je m’étais retrouvé en Géorgie avec la grand-mère de Nixon. Cette grand-mère à qui j’avais pu offrir le cadeau de Noël que je lui avais préparé des mois plus tôt. Cette grand-mère à qui j’avais également confié la bague de fiançailles que ma mère m’avait donné. Cette bague que j’avais prévu d’offrir au sexy tatoué et que je ne pouvais plus lui offrir parce qu’il ne faisait plus parti de ma vie. Soupirant, je tapotais sur le comptoir du pub où je m’étais échoué pour quémander un nouveau verre. Aujourd’hui avait été la première journée libre ici. Et, après avoir passé la journée en compagnie de mon copain, je lui avais soufflé que je désirais sortir dans un pub tout seul. J’avais besoin de ce temps seul surtout après ces dernières semaines où je n’avais pas eu l’occasion de me retrouver en tête à tête avec moi-même. J’avais envie de sortir sans sentir un regard désapprobateur sur moi. Je voulais pouvoir lâcher totalement prise ce soir. Ce n’était plus quelque chose que je pouvais faire à Boston sans ressentir de remords. Boston où ma fille se trouvait et où je me sentais coupable de faire la fête les soirs. Boston dont j’étais loin ce soir accoudé à ce comptoir depuis de si longues heures. Les danses s’étaient enchaînées autant que les verres et je finissais par me réfugier dans les toilettes après avoir récupéré un petit sachet de pilules auprès d’un mec que j’avais approché en début de soirée. Je désirais noyer mon quotidien et oublier tout ce qui tournait dans ma tête. Toutes ces angoisses. Toutes ces questions. Toutes ces douleurs. Tous ces souvenirs. Tout ce mal-être. Tout. Fermé dans l’une des cabines, je m’échouais au sol glissant quelques pilules dans ma bouche. Deux ? Trois ? Quatre ? Je n’en avais pas la moindre idée. Je les prenais et je fermais les yeux attendant de ressentir les premiers effets. Ça ne mettait pas longtemps, sans doute grâce à mon estomac trop vide. Et je me sentais mieux. ELLE se sentait mieux prête à me pousser encore plus dans une déchéance que j’évitais ces derniers temps. Je sortais de la cabine pour glisser mes mains sous l’eau en fixant mon reflet pendant quelques instants. Éteignant l’eau, je portais mes mains glacées contre la peau brûlante de ma nuque et de mon visage désireux de me refroidir de cette soirée endiablée. Une respiration tremblante m’échappait. Et, après un dernier regard dans le miroir, je plongeais dans l’arène de l’oubli et des délices.

La musique m'attrapait me poussant à rejoindre la piste en piquant le verre de n'importe quelle personne qui ne regardait pas. Le manque d’argent me poussait à agir ainsi. Et, de toute façon, il était plus simple de me servir de cette manière que de retourner jusqu’au bar. Je piquais ce verre me foutant de ce contenu et du fait qu’il pouvait y avoir de la drogue à l’intérieur. Je n’y faisait pas attention. Ça ne m’arrêtait pas. Pas au sein de ma folie actuelle. Je portais le verre à mes lèvres grimaçant devant le goût. Damn, c'était quoi ça ?! Je fronçais les sourcils incertain. Je ne parvenais pas à deviner le contenu du verre et pourtant je le terminais en quelques secondes avant de le laisser s’échouer sur n’importe quelle table pour me lancer sur la piste de danse. Les yeux fermés, je suivais le rythme me foutant des regards qui se posait sur moi parce que je riais trop bruyamment ou que je gueulais trop fort. Crevant de chaud, mon haut valsa dans le pub. Je restais torse nu sur cette piste à oublier le monde autour de moi. Des mains glissèrent sur ma peau me faisant sursauter. Un homme me touchait. Un étranger m’approchait. Je tournais à peine les yeux vers lui peinant à garder mes prunelles ouvertes. Et je laissais faire bien trop loin dans ma tête pour me dégager et m’éloigner de lui. Cet homme avec lequel je dansais. Longtemps ? Pas longtemps ? J'en savais rien. C'était flou. Le temps ne semblait plus compter. Je peinais à tenir debout. J'étais fatigué. La drogue avait trop d'effet. J'étais même en train de me demander s'il n'y avait pas eu de la drogue dans le verre que j'avais piqué parce que tout me semblait trop fort. Ou peut-être que j'avais juste trop abusé ce soir. Ouais, ça devait être ça. Je buvais trop. Je n'avais quasiment pas mangé. Et, j'avais pris trop de drogue. Je trébuchais. Mon compagnon de danse souffla qu'un peu de repos allait aider. Il m'entraînait à l'écart de la piste alors que je marmonnais que je n'étais pas d'accord, que je voulais continuer à m'amuser. Mais, je suivais le mouvement et je me laissais faire. J'étais toujours comme ça malgré tout. Soumis. Dominé. Dans un coin du pub, mon dos rencontra le mur froid me poussant à frissonner sous la différence des températures. L'homme rapprocha son corps du mien. Je sentais les mains de l'étranger glisser sur ma peau brûlante. Il marmonnait des paroles à mon oreille. Des paroles que je n’entendais même pas. Je le voyais simplement sourire comme s’il était heureux de partager un instant avec moi. J’étais bien loin de me douter qu’il souriait parce qu'il n'était que ce prédateur certain de m'avoir piégé et qu'il se réjouissait de voir à quel point j'étais loin du monde. Le corps de l'étranger se pressait contre le mien. Ses lèvres s’approchaient des miennes et je secouais doucement la tête pour montrer mon désaccord. Non je ne voulais pas de baisers. Non je ne voulais pas qu’il m’embrasse. Il attrapait alors mes poignets pour bloquer mes mains contre le mur. Je gémissais sous la douleur. Mais, sans la moindre hésitation, je levais la jambe laissant mon genou frapper son entrejambe. Presque aussitôt, l’étranger s’échouait au sol dans un bruit bien trop fort. Et moi, tremblant, je restais contre ce mur sans oser bouger. Sans savoir si je pouvais m’échapper. Sans même en être capable parce que j’avais soudainement l’impression de voir mon père au sol. Un père qui risquait de se relever et de me frapper pour avoir osé le frapper et ne pas m’être comporter sagement.

@Caesar Falls
(Neal T. Hood-Spritz)
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≈ ≈ ≈
{i feel so high, i come alive}
✰ w/ @Neal T. Hood

J'étais parti il y a de cela quelques semaines. J'étais parti sans être sûr de revenir un jour. Mais j'étais revenu, ecchymoses sur le visages, muscles coupés sous les coups. J'avais eu mal. Et j'étais heureux que Katalia soit venue me chercher à l'aéroport. J'étais heureux qu'elle viennent pour m'amener à la pfo, qu'elle me prenne sous ses bras, qu'elle cache mes bleus sous du maquillage. Mes yeux avaient presque pris la couleur originel de ma peau. Mais malgré tout, j'étais rentré et sobre. Sobre, mais pour combien de temps encore ? L'appel était puissant, doux, irrésistible, mais si j'avais déjà craqué dès ma sortie d'hôpital, je n'avais jamais abusé. Mais j'avais terriblement envie de partir. Partir loin de Boston. Parce que peut-être que c'était la raison de mes maux ? Peut-être que je n'étais pas fait pour vivre dans cette ville maudite ? Je n'en sais rien mais pour l'instant, j'avais juste besoin d'air. De partir de tout. J'avais rattrapé mes cours, j'avais tout bien fait depuis mon retour d'Australie. J'avais tout bien fait sauf avec toi Neal. Oh oui, j'avais bien merdé avec toi. Je le regrettais chaque jour depuis. Mais continuer ainsi était-il vivable ? Je pouvais pas non plus nier que t'étais pas le seul pour qui je ressentais quelque chose. Mais je refusais de te faire mal encore et encore. Alors je me suis éloigné. Est-ce que j'ai eu raison ? Peut-être, probablement pas. Peu importe pas vrai ? Peu importe parce que tu m'as dis au revoir. Maintenant, tout est fini. Tout doit être fini...
Enfin un dimanche sans cours demain. Un dimanche parfait pour sortir et faire la fête. Pour t'oublier, pour oublier que je t'avais promis une nuit, une précieuse nuit à mes yeux. Mais bon, de toute façon, j'étais venu dans ce bar pour me bourrer la gueule, pas pour penser à toi, à moins que les deux ne soient intimement liés ? J'ai commandé un Americano, un whisky et un deuxième whisky avant de m'avancer sur la piste de danse. Tout cet alcool, c'était déjà niquer ma sobriété. J'en voulais plus toujours plus mais je devais arrêter de remplacer la drogue par l'alcool. Alors je suis allé sur la piste, j'ai dansé avec des mecs, des meufs, des gens qui cris dans la salle mais sans y accorder plus d'importance, je voulais danser, sueur perlant le long de mon front, de mon échine. Musique dans les tympan, yeux fermés, corps indépendant de ma volonté, je partais doucement et profitais intensément. Je me suis pris un vêtement ce qui me réveilla. Je pourrais toujours reconnaitre tes vêtements, et il ressemblait trait pour trait à un de tes t-shirt. Alors je me suis retourné, balayant la salle. Mes iris scrutant chaque visage jusqu'au tiens. Sur les centaines de bar de la Nouvelle-Orléans, il fallait que nous nous retrouvions dans le même. Tu étais là, à quelques mètres de moi et je fis un pas en avant, avant de remarqué que tu étais déjà en charmante compagnie, trop concentré à danser et profiter visiblement. J'ai tourné les talons, te laissant avec ton pote. Un pas vers le bar prendre un quatrième verre que je n'ai jamais fini. Parce que, du coin de l'œil, je te surveillé, toi le gamin un peu trop agité. J'ai vu ton pote te prendre les mains et de te les coincer contre le mur, au dessus de ta tête, j'ai vu sa tête se rapprocher de ton corps, ses lèvres se rapprocher de tes lippes, et mes pupilles, dilatée par l'adrénaline, le fixèrent. Enfant furieux, j'ai posé mon verre à moitié consommé sur le bar et j'ai foncé. J'ai foncé vers lui, vers ton partenaire de danse. Parce que t'avais pas l'air d'apprécier. Et alors que j'étais à 1 mètre de vous tout au plus, tu lui as mis un coup bien placé. J'peux pas le laisser puni de la sorte. Il t'avait agressé devant moi et je ne pouvais pas le laisser comme ça, seulement repoussé par toi. Il devait payer. Je le connaissais pas mais il devait payer. J'ai plongé mon regard, plein de fureur dans les tiens, j't'ai regardé profondément, intensément. Fallait que je te regarde. Mais te regarder, c'était aussi me crever le cœur, alors, je me suis retourné, dos à toi et j'ai chopé ton pote. J'l'ai pris, chemise entre mes doigts, poing qui s'écrase dans ses côtes pour qu'il s'échoue au sol. J'me suis assis sur lui, un genou de part et d'autre de ses hanches, ses bras et ses jambes tentant vainement de s'échapper. Mes mes phalanges, abimées, ne pouvaient que s'écraser sur son corps. Ses côtes d'abord. Ses tempes. Sa mâchoire. Ses bras aussi. Comme une avalanche, comme une machine, je n'arrivais plus à m'arrêter. Larmes au yeux, rage de l'avoir vu tenter de te faire du mal. J'pouvais pas rester là. J'pouvais pas rester dans ce bar sans rien dire. J'pouvais pas rester dans ce bar sans rien faire. Et, comme une bombe, je n'avais pas trouvé d'autre solution que d'utiliser toute a rage, enfouie depuis bien longtemps déjà pour te sauver. Mais est-ce que je te sauve au moins Neal ? Est-ce que tu te relèves ? Est-ce que tu m'arrêteras ou est-ce que tu ne feras rien pour ne pas m'empêcher de m'arrêter ? Je suis perdu Neal. Je suis perdu quand tu es là. Et je perds la raison, celle qui me pousse à arrêter. Mais l'élan du myocarde me pousse à continuer...

(Invité)
Neal T. Hood-Spritz

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Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

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◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

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◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

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Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

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Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Ce soir, cet inconnu m’avait approché et j’avais laissé les choses se faire comme si je le connaissais ou que je pouvais avoir pleinement confiance. J’agissais comme avant d’être en couple exclusif lorsque je laissais les étrangers m’approcher pour des préliminaires sur la piste de danse que je ne terminais jamais abandonnant bien vite mes proies qui n’étaient qu’un simple jeu. Ce soir, je savais que je ne comptais pas partir avec cet homme. Je ne comptais aller nulle part avec lui. Nous partagions quelques danses peut-être un peu trop chaudes, mais c’était tout ce qu’il y aurait. C’était tout ce que je voulais. Moi, le gamin qui ressentait le manque pulser en lui. Ce manque de corps à corps différents chaque soir. Ce manque de domination que mon copain ne savait pas me fournir parfaitement. Ce manque de contrôle lâché que je ne parvenais plus à atteindre depuis des semaines. Là, ce soir, je laissais cet inconnu m’approcher et je lui offrais le volant des heures à venir. C’était à lui de diriger notre soirée. C’était à lui de décider du temps que nous allions passer ensemble. Tant que nous restions ici. Tant que nous n’allions pas plus loin. L’étranger savait mener la danse à la perfection. Il me donnait plus chaud au fil des secondes qui s’écoulaient. Je me laissais aller oubliant presque les inquiétudes qui me rongeaient. Je me laissais plonger oubliant presque cette envie de lui dire non et de ne pas aller plus loin avec lui. Peut-être était-ce à cause de tout ce que j’avais ingurgité ce soir. Cet alcool foutrement fort que j’avais avalé comme si c’était de l’eau. Cette drogue souhaitée que j’avais prise avec le fol espoir que cela m’aiderait à panser mon cœur blessé de mes actes deux jours plus tôt. Cette drogue non souhaitée qui se trouvait dans le verre que j’avais pris à la volée. Si j’avais fait attention à mon environnement, si je m’étais réellement concentré, nulle doute que les choses auraient pu être différente. J’aurai pu voir le manège de l’inconnu. Cet homme m’avait observé voler et boire la totalité du verre dans lequel il avait fait tomber la drogue. Cet homme ne m’avait pas perdu du regard attendant quelques minutes que la drogue commence à agir. Et, il s’était finalement approché sur la piste de danse foutrement trop collé. Je dansais avec cet inconnu longuement sentant son désir pour moi sans réellement m’y attarder. J’étais un peu trop déconnecté de la réalité. J’étais tellement perdu dans un monde lointain sentant la fatigue venir pointer le bout de son nez. Alors, comme une marionnette dont il tirait les fils, je laissais l’homme m’entraîner au loin de la piste. Je ne tenais plus sur mes pieds. Il fallait que je me reposer. C’était ce qu’il disait. Je laissais faire même si je marmonnais mon désaccord. Je laissais faire parce que je ne savais faire que ça. Obéir. Me taire. Me soumettre. Ouais, c’était moi ça. Frissonnant au contact du mur dans mon dos, je sentais le corps chaud et désireux de l’homme proche du mien. Ses mains glissaient sur mon torse dénudé. Je crevais de chaud… Ou je mourrais de froid non ? Je crevais de désir… Ha non je mourrais de trouille. Je n’arrivais plus à démêler le vrai du faux. Je n’entendais même pas les mots de cet homme à mon oreille sentant simplement son corps se presser un peu plus contre moi. Les lèvres étrangères m’approchaient et je refusais. Pas de baisers. Hors de question. Et ça, ça ne lui plaisait pas. Que je me rebelle n’allait pas alors il attrapait mes poignets pour les bloquer contre le mur et me montrer qui était le chef. Je gémissais de douleur sans pour autant me laisser faire. J’étais libre. Je n’appartenais à personne. Mon genou remontait le frapper là où il fallait et il s’effondrait au sol. J’aurai pu en profiter pour me faufiler à l’extérieur et m’éloigner du danger que je sentais peser ici. J’aurai pu ouais, mais je n’osais plus bouger de contre ce mur. Comme si je n’étais qu’un gamin qui venait de commettre une faute et qui attendait de subir la punition pour avoir osé un tel affront.

Soudainement quelqu’un débarquait. Des bruits de pas cognaient un peu trop fort dans mes oreilles comme si seul ce son était amplifié. Je m’attendais presque à voir l’un de ces hommes avec qui mon père buvait. L’un de ces hommes qui viendraient me foutre une dérouillée pour avoir osé me rebeller un tant soit peu. J’étais déjà prêt à me faire tout petit. Prêt à dire que tout était de ma faute et que je méritais d’être puni. J’étais prêt à me laisser glisser au sol en laissant faire tout ce qu’ils voulaient faire. Ouais, je l’étais. Je le savais. Je le sentais. Les tremblements ne quittaient pas mon corps. Mon cœur cognait trop fort. Ma respiration s’emballait alors que mes prunelles cherchaient le visage de la personne qui débarquait. Mes prunelles croisaient le regard empli de fureur. Une fureur qui ne semblait pas être dirigée à mon égard. C’était l’un de ces regards qui me parlait un peu trop et je clignais plusieurs fois des yeux. La personne se retournait dos à moi et ça tiltait dans ma tête. CAESAR. C’était Caesar qui se trouvait là et qui attrapait l’inconnu. Caesar que je n’avais pas revu depuis de si longues semaines. Caesar à qui j’avais dit adieu. Caesar avec qui je n’avais plus réellement de contact même s’il m’avait souhaité mon anniversaire deux jours plus tôt. Ça s’était limité à deux messages. Un reçu et un envoyé. Rien de plus comme si nous n’étions déjà plus rien. Et, pourtant, Caesar se trouvait là à s’en prendre à cet inconnu qui avait sans doute juste voulu tirer son coup avec une personne droguée. Je sursautais soudainement lorsque le bruit du premier coup atteignait mes oreilles. Mon Honey venait de foutre un coup de poing à l’homme qui terminait au sol. Je reculais encore plus contre le mur comme si j’espérais pouvoir me fondre dans le décor. Caesar semblait être entré dans l’une de ces colères noires que je savais calmer. Il s’était installé au-dessus de l’étranger laissant l’avalanche aussi soudaine que violente lui tomber dessus. Et moi ? Moi je mordillais nerveusement ma lèvre face à la scène qui se déroulait sous mes yeux. Je n’étais que ce gosse tétanisé qui n’osait pas réellement bouger. Caesar et moi c’était terminé alors avais-je réellement encore du pouvoir sur lui ? Étais-je réellement en mesure de l’arrêter dans cette déchéance un peu trop violente ? Je me dandinais d’un pied sur l’autre avant de gueuler un « STOP » un peu trop soudain qui sortait sans que je ne sache d’où il sortait réellement. Ça m’avait échappé. Ça avait juste glissé entre mes lèvres. Et ça ne s’arrêtait plus. Je marmonnais des « Stop, stop, stop, stop, stop… » comme une litanie que je ne savais guère arrêter. Je voulais que Caesar cesse de frapper. Je voulais que le monde cesse de flancher autour de moi. Je voulais arrêter de ressentir ce manque. Je voulais cesser de ressentir ces douleurs. Je voulais que tellement de choses cessent. Alors, je finissais par m’approcher du duo en tanguant et en hésitant. Est-ce que les coups avaient déjà pris fin ? Est-ce que Caesar m’écoutait ou est-ce qu’il cognait encore cet inconnu ? Ma main glissait sur l’épaule de mon Honey comme j’avais eu l’habitude de le faire parfois pour le tirer de cette spirale de violence. C’était toujours un moyen plus efficace pour le stopper que d’utiliser les mots. C’était le moyen que je pouvais utiliser ce soir parce que les mots étaient difficiles à souffler comme si mon cerveau n’était pas correctement connecté. Me laissant tomber accroupi à côté de Caesar, je tanguais tant et si bien que ma deuxième main se posait sur son bras en quête d’équilibre. Là, proche de lui, je relevais les yeux avant de murmurer « Pitié stop… » sur un ton suppliant. Je voulais tellement que tout s’arrête. Je voulais tant que tout cesse. Mes yeux se remplissaient de larmes sans que je ne le comprenne. Je me relevais doucement en tanguant encore trop. Le monde semblait encore plus flou que quelques minutes plus tôt. Alors, je tirais doucement sur le bras de Caesar soufflant « D’hors teuplait bébé » comme si je n’étais plus qu’un gamin qui ne savait plus se débrouiller. Je n’osais pas bouger. Je n’osais plus bouger. Est-ce qu’il y avait du monde sur ma route ? Où était la porte de sortie ? Et, putain, est-ce que c’était vraiment mon père juste face à moi ou bien n’était-ce qu’une hallucination provoquée par les substances avalées ?

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Mes points cognent, comme incontrôlables. Une avalanche de violence, de colère pulsait en moi. Qu'étais-je en train de devenir ? Un boule de sentiments négatifs ? Un homme blessé ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Parce que je perds ma raison à tes côtés. La toxicité de notre relation m'est presque nécessaire, comme délicieuse, j'en ai besoin. C'est toi Neal. C'est toi ma drogue. J'arrive pas à me passer de toi et tu le sais. Peut-être que cette soirée, dans ce bar, à des kilomètres de notre chez-nous respectif n'est qu'un nouveau signe du destin. Parfois, je regrette d'être venu ce jour là. Je regrette d'avoir regardé mon téléphone, d'être venu à Carson Beach. Je regrette parce que si j'étais pas venu, j'aurais pas déraillé. Si j'étais pas venu, quelqu'un d'autre aurait pris ma place et je n'aurais pas déraillé. Je n'aurais pas déraillé et tu ne m'aurais pas suivi dans ma folie. Mon manque n'aurait pas dû se répercuter contre toi. Parce que j'ai un peu déraillé ce jour là mais aujourd'hui, je ne suis même plus sur le bon chemin, je ne suis plus sur celui qui se tient en parallèle du tien. Non, aujourd'hui, je marche sur le même chemin que toi, par intermittence puisqu'on se trouve pour nous quitter et on se quitte pour se retrouver. Alors oui, je regrette parfois, souvent mais aujourd'hui, je n'arrive juste pas à supporter que quelqu'un puisse te faire du mal. Et c'était le cas. On venait de t'agresser, je l'avais bien vu. Et je ne le supportais pas. Comment pourrais-je le supporter ?

Alors, poings serrés, j'avais cogné. Cogné si fort les temps, si fort les joues, que l'homme en face de moi saignait. Le sang sur les mains, c'est peut-être ce à quoi j'étais destiné après tout ? Si ce n'est pas mon père, ce sera un inconnu dans un bar, pas vrai Neal ? Mais pourquoi je te pose des questions dans mon esprit alors que je n'arrive même pas à entendre ta voix me supplier d'arrêter... Si seulement je pouvais y arriver, si seulement je pouvais tout arrêter... Mais j'étais pris dans l'élan d'animosité. C'était peut-être déjà trop tard pour m'arrêter, pour me sortir de cette trans ingouvernable. Quoique ... Ta main vint se poser sur mon épaule avant que ton autre bras ne s'échoue sur le mien. Paumes sur le sol, j'observais avec fureur l'homme au sol. Ses yeux étaient fermés, son souffle court. La sève de son corps fuyait ses plaies fraîches. « D’hors teuplait bébé » que tu m'avais demandé, presque suppliant. Je pris alors sa mâchoire, presque brisée entre mes doigts. "La prochaine fois, tu y réfléchiras à deux fois avant d'agresser un gars." Ton sec, enragé, je restais de marbre. Comme si ma révolte n'avait jamais eue lieu. Je me relève, les yeux tournés vers la sortie, vers toi aussi, toi qui vacille. Les yeux sont rivés sur nous, sur moi mais je m'en fiche. Parce que je ne pense qu'à toi. Toi qui manque de tomber, perdu dans l'espace, toi qui cherche la sortie des yeux. Je te soulève, ton bras sur mes épaules, te soulevant légèrement. T'es pas dans un meilleur état que moi, tu peux pas le nier. Alors je te fais sortir juste dehors, juste devant le bar. J'peux pas te laisser re-rentrer en voyant ton état. Je te dépose sur le sol et je te regarde. Pupille dilatée, je sais ce que ça veut dire Neal. T'as du mal à parler aussi. Qu'est-ce que t'as pris Neal ? Combien t'en a pris ? J'en sais rien mais tu pourras pas marcher loin et tu pourras pas répondre à des questions trop compliqué. J'sais pas quoi faire, juste nous deux, dans une ruelle avec toi au bord de l'overdose, seuls. "Tu veux venir avec moi au chaud ?" Je te ramènerais à l'hôtel, je t'aiderais à aller aux toilettes et retirer la merde que t'as ingérer pour pas que tu me quittes. Parce que je peux pas partir à l'hôtel sans toi et encore moins en te sachant dans cet état. Parce que partir comme un voleur, ce serait comme partir en t'ayant laissé couler à Carson Beach.


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Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : (TW) I feel so high. I come alive • Neasar 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : (TW) I feel so high. I come alive • Neasar MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : (TW) I feel so high. I come alive • Neasar 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
(TW) I feel so high. I come alive • Neasar Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Je m’étais retrouvé dans ce pub sans réellement comprendre. J’avais ressenti ce besoin beaucoup trop fort de m’éloigner de mon copain afin de me retrouver un peu seul. Cela faisait des semaines que j’avais l’impression de ne pas pouvoir l’être. Cela faisait des semaines que j’avais la sensation de ne jamais me retrouver en tête à tête avec moi-même. Lorsque je n’étais pas avec Summer ou Aurore, je me retrouvais en compagnie de Lukas. Et, lorsque je n’étais pas en sa présence, j’étais entouré d’étudiants en cours ou de clients au Lord Hobo. Je n’avais plus de moments juste pour moi. Je n’avais plus le droit à ces instants où je pouvais pleinement me laisser aller et lâcher prise. Je n’accédais plus à ces longues heures où je pouvais décrocher de la réalité qui savait si bien m’écorcher. Alors, ce soir, je cédais à l’appel de la déchéance me faufilant dans les rues de la Nouvelle-Orléans. Ce soir, je m’étais retrouvé dans ce pub sans le moindre plan. Je désirais profiter sans m’imposer quoi que ce soit. Je voulais me laisser aller sans réfléchir aux conséquences et à l’après. Je savais juste que je ne terminerai pas dans le lit d’un étranger ce soir. Je savais que je risquais rentrer me coucher auprès de mon copain une fois totalement défoncé… Enfin, c’était ce que j’avais prévu au début de la soirée. C’était ce qui allait se chambouler alors que la soirée avançait. Je buvais cet alcool sans m’arrêter comme s’il ne me faisait rien alors qu’il embrumait de plus en plus mon esprit. Je consommais de la drogue sans me préoccuper de l’effet qu’elle pouvait avoir sur moi. Je dansais sans me préoccuper des autres autour de moi. Mais, j’avais surtout été drogué à mon insu par cet homme qui espérait se faire une proie. Cet homme qui ressemblait presque trop à ce mec que j’avais tué et qui avait abusé de Tova. J’avais partagé quelques danses avec cet étranger après avoir bu dans ce verre où il avait mis la drogue. Et, bien trop vite, je m’étais retrouvé poussé contre ce mur me laissant sagement faire parce que c’était mon genre. J’acceptais trop aisément la domination d’autrui. C’était ma place. Ça me faisait du bien. Je me laissais faire jusqu’à ce que l’étranger me fasse mal aux poignets. Je me laissais dominer jusqu’à ce qu’il force trop parce que ça je ne pouvais guère l’accepter. J’étais libre depuis que je ne bossais plus comme prostitué pour la Mafia. Libre de choisir mes partenaires. Libre d’accepter les baisers. Et les baisers je n’en voulais pas. Pas de cet étranger. Pas dans ce monde qui chavirait trop. J’avais frappé l’inconnu qui s’était effondré au sol alors que je partais loin dans mon esprit. Perdu. Démuni. Emprisonné. J’avais l’impression de voir mon père au sol à tel point que je n’osais plus bouger. Je ne savais pas comment me raccrocher à la réalité. Je ne savais pas comment revenir dans le monde réel. J’étais bien trop perdu dans mon cauchemar dévorant qui m’obligeait à me tasser un peu plus sur moi. Une nouvelle silhouette débarquait et je n’osais pas bouger. Gamin tétanisé qui s’attendait à subir les coups. Gosse perdu qui s’attendait à se faire utiliser. Mais, ce n’était pas ça qui arrivait. Ce n’était pas le passé qui s’imposait. La silhouette de Caesar se dessinait là m’accrochant au présent. M’accrochant à une réalité qui demeurait toujours trop floue. Caesar était là à s’acharner sur cet inconnu. Il frappait incessamment. Les coups pleuvaient et j’étais effrayé. Effrayé au point de tenter de disparaître dans le mur contre lequel je m’appuyais. Effrayé et pourtant tellement trop attiré. Attiré par Caesar qui cognait. Attiré par le jeune homme à qui j’avais dit adieu et dont je ne pouvais pourtant pas me passer. Caesar. Mon Caesar me manquait. Je voulais le retrouver. Je désirais m’approcher. Et surtout, je ne voulais pas qu’il ait des ennuis à cause de moi. Je ne voulais pas être le poison qui viendrait encore plus intoxiquer sa vie.

Alors je gueulais pour tenter de mettre fin à cet acharnement. J’essayais de supplier le jeune homme pour que tout s’arrête. Il fallait que je puisse m’approcher. Il fallait que le monde cesse de tourner et que j’y vois plus clair. Je finissais par me détacher du mur pour m’approcher du duo et user de ma magie incertaine sur mon Honey. Ma main se posait sur son épaule tandis que je me laissais tomber accroupi à ses côtés laissant ma seconde main glisser sur son bras. Je le suppliais une nouvelle fois pour qu’il calme cette colère. Qu’il cesse de frapper si fort. Qu’il revienne à mes côtés. Qu’il s’occupe de moi. Juste moi en oubliant l’inconnu qui gisait au sol. Les yeux emplis de larmes, je m’empressais de me relever en tanguant parce que je ne supportais pas cette odeur de sang qui remontait trop fort à mes narines. Cette odeur qui faisait revenir les souvenirs de meurtres commis. Cette odeur qui me poussait à vouloir disparaître. Alors, tirant sur le bras de Caesar, je le suppliais de me conduire dehors. Après tout, je n’étais plus qu’un gamin incapable de se débrouiller. Je n’étais plus qu’un gosse qui ne voyait plus clair et qui ne saurait pas trouver la sortie de lui-même. Je voyais Caesar bouger. Je l’entendais parler sans parvenir à comprendre les mots qui glissaient entre ses lèvres. Mais, ce n’était pas des mots pour moi n’est-ce pas ? Non, sans doute pas. Il ne me regardait pas. Le jeune homme se relevait et me soulevait du sol laissant mon bras sur ses épaules. Je ne cherchais pas à me débattre face à ce contact. Je ne cherchais pas à gueuler face à cette prise de pouvoir. J’acceptais de laisser mon Honey m’emmener parce que j’avais totalement confiance en lui. Je savais que je ne risquais rien avec lui. Je venais blottir ma tête contre son torse fermant les yeux pour respirer son parfum et chercher à me détendre loin de ce monde qui m’épuisait. L’air frais me percutait soudainement me poussant à frissonner parce que se retrouver torse nu en plein mois de Mars dans la Nouvelle-Orléans ce n’était pas forcément une bonne idée. Mes pieds rencontraient le sol. Je titubais un instant avant de m’appuyer contre un mur ou peut-être était-ce un poteau ? Peu importait. C’était stable et ça me suffisait alors que la voix de Caesar cognait. Il me posait une question que j’avais du mal à intégrer, à comprendre. Alors, comme le dernier des idiots, je soufflais « Suis ‘solé… » Désolé de lui avoir dit adieu. Désolé de l’avoir fait souffrir. Désolé de le faire souffrir. Désolé de l’avoir poussé à agir ce soir au sein de ce pub. Désolé d’être toxique. Toxique. Toxique. Toxique. Le mot tournait en boucle dans ma tête de façon trop soudaine. J’étais sauvé moi, mais je venais de nouveau d’empoissonner Caesar et un sanglot m’échappait. Sourcils froncés, je tentais d’éloigner cette envie de chialer et de me souvenir de la question du jeune homme pour lui répondre correctement et ainsi être un peu moins dévastateur. « Je… Je… Il… » Fermant les yeux, un soupir tremblant m’échappait. Le monde tanguait trop autour de moi. L’incertitude cognait si fortement en moi. Ma langue glissait sur mes lèvres et je bafouillais « Y… Y avait… Drogue… Dans l’verre du mec… » Il y avait de la drogue dans le verre que j’avais volé. Ce verre qui avait été déposé par le mec que Caesar avait tabassé. Et, en soufflant ces mots, j’espérais parvenir à donner un peu plus d’informations à mon Honey sur mon état et sur cette drogue qui pulsait dans mon être. Cette drogue qui aurait dû me foutre encore plus dans le flou pour que l’autre puisse profiter de moi en tout insouciance. Mon cœur me faisait mal. Ma respiration était si hachée. J’avais chaud ou peut-être un peu trop froid. Je voulais vomir ou peut-être que je voulais juste dormir. Relevant la tête, j’ouvrais les yeux pour les poser de nouveau sur Caesar à qui je répondais enfin « Veux v’nir avec toi oui… » Ouais je voulais rentrer au chaud en compagnie de mon Honey. Je ne voulais pas qu’il me laisse tout seul derrière plongé dans la douleur et dans la froideur. Je ne voulais pas être abandonné au loin comme le déchet que j’étais. Je savais que je ne méritais que ça, mais je ne voulais pas. Pas ce soir. M’approchant d’un pas hésitant, je finissais par venir me coller contre Caesar en quête d’un peu plus de chaleur. Mes bras s’enroulaient autour de son cou. Mon visage se perdait dans son cou laissant mon nez frôler sa peau alors que je marmonnais « M’laisse pas… M’abandonne pas… Jamais… Suis… Suis toxique… Mais je… Tu… T’es… Trop important… Veux pas t’perdre… Veux pas vivre sans toi… Veux pas… J’ai… Ai besoin d’toi… Veux… Veux t’me touches Honey… J’te veux… » Oh f*ck oui je le voulais. Désespérément. Réellement. Je le désirais. Et, comme emporté par ces folles envies et ces désirs pulsants, je bougeais pour laisser mes lèvres effleurer le cou de Caesar. Des lèvres qui remontaient pour venir frôler les lèvres tentatrices du jeune homme alors que mes mains glissaient doucement le long de son torse. Des mains qui s’arrêtaient au niveau de sa ceinture alors que mon regard interrogateur se posait sur lui. Tu sais Caesar, je veux juste te retrouver moi. Te retrouver et te garder prêt de moi. Parce que, tu sais Caesar, je t’aime moi.

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✰ w/ @Neal T. Hood


Je te sors dehors et tu t'effondre contre le mur. Ca va aller Neal, tu peux le faire. Je le sais parce que tu l'as déjà fait. Je tiens ta tête et ouvre tes yeux. T'es dans un sale état. Tu bredouilles quelques mots. De la drogue ... Oui, de la drogue. Mais vu tes pupilles, un verre n'a pas suffit à te mettre dans cet état. Je le sais Neal, et tu sais que je finis toujours par savoir. Et tes yeux me disent que t'étais déjà loin d'être sobre quand t'as pris ce verre. Et même si je suis en colère que t'ais pris ce verre, verre d'un inconnu, je peux pas t'en vouloir parce que t'étais pas dans un état normal. Et parce que t'es mal. Et je le sais. Et je m'en veux aussi...
"Neal, regarde moi ... Ca va aller" de murmurais-je presque, doigts relevant ton menton. Je t'aide alors à te lever. T'as de la chance, on est pas trop loin de l'hôtel. Mais je suis fatigué, et j'ai bu aussi un petit peu. Alors je sais pas combien de temps je peux te porter à bout de bras. "Viens par là" que je te dis en prenant un de tes bras et le passant derrière ma nuque. Je me lève, te levant en même temps. On a de la chance de pas être loin de l'hôtel. Alors je t'ai fait marcher. M'arrêtant de temps à autre pour que tu reprennes ton souffle, ton équilibre, ta force. Le destin nous avait-il encore réuni ? Pourquoi tant d'acharnement alors ? J'en sais rien. J'en sais rien et peut-être qu'Hayley a raison. Peut-être qu'il vaudrait mieux se voir moins souvent, un temps. Peut-être que ça veut mieux pour toi, pour ton entourage. Peut-être que ça vaut mieux pour moi, pour mes projets, mon futur. Mais dans tout les cas, je peux pas te laisser là, dans ces rues. Parce que tu m'as sauvé une fois de l'overdose, je me dois de t'y sauver aussi. Alors, j'ai ouvert la porte du hall de l'hôtel, j't'ai fait monter dans l'ascenseur. J'ai pris tes clés de chambre pour voir le numéro et je suis monté à ton étage. Et s'il y avait Lukas ? Non, Lukas ne peut pas te voir dans cet état. J'peux pas lui infliger ça. Et je peux encore moi me présenter à tes côtés, si proche. Alors j'ai laissé les portes de l'ascenseur se refermer. Appuyant désormais sur le bouton de mon étage. "On descend tout à l'heure d'accord ?" J'sais même pas si tu m'entends Neal. Quand la porte s'ouvre, je passe à nouveau ton bras derrière ma nuque. Le poids de ton corps, comme un poids lourd, se faisait sentir sur mes épaules. Pas après pas, j'avance en direction de ma chambre, insère la clé et ouvre la porte. Je te fais entrer et te dirige directement dans la salle de bain. Je reviens sur mes pas, fermant la porte, faisant tomber mes chaussures et ma chemise sur le sol. Ce n'est pas bien grave, je nettoierais plus tard. Je reviens vers toi, tenant ta mâchoire entre mes doigts. "Neal ? Neal ?? Tu m'entends ? Reste avec moi, s'il te plait" Tes yeux semblaient vides et mon cœur se lança dans une course effrénée. T'as intérêt à pas me laisser aujourd'hui sinon ... Sinon j'y arriverais pas. Parce que même si je sais que je dois te quitter depuis longtemps, j'y arrive pas.

(Invité)
Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : (TW) I feel so high. I come alive • Neasar 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : (TW) I feel so high. I come alive • Neasar MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : (TW) I feel so high. I come alive • Neasar 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
(TW) I feel so high. I come alive • Neasar Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
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Neal T. Hood-Spritz
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Je te jure que j’ai fais des efforts Caesar. Des efforts pour aller de l’avant et tenir quand même dans cette vie si bancale sans ta présence. Malgré les adieux douloureux qui me bouffent chaque jour. Malgré ton absence aussi pesante au sein de mon existence. Malgré cette douleur quotidienne que je subis. J’ai vraiment fait des efforts Caesar. J’ai essayé de faire comme si je pouvais vivre sans que tu sois à mes côtés. J’ai continué à avancer et je suis resté en vie. J’ai rigolé avec mes proches. Je me suis amusé. J’ai juste vécu en fait… Ou non… Peut-être qu’en vérité je me suis contenté de survivre depuis que tu es parti Caesar. Survivre parce que tu as laissé un trou béant à l’intérieur de ma poitrine et que ça n’a pas l’air de t’impacter plus que ça toi. Tu voulais cette fin afin de pouvoir vivre ton conte de fée avec ta belle. Je suis pas idiot tu sais. Tu veux une vie banale et simple comme tout le monde. Une vie où l’amour est tout beau et tout exclusif. Une vie où tu seras fier de présenter celle que tu aimes aux personnes autour de toi. Tu veux une vie au sein de laquelle je n’ai guère ma place. Et je comprends tu sais. Je ne suis pas facile. Je ne suis pas le mieux. Alors, je te jure que j’essaie d’accepter cette réalité qui me bute tellement. Jours après jours. Heures après heures. Secondes après secondes. J’essaie. Je te jure que j’ai fais des efforts Caesar. Des efforts pour t’oublier et me passer de toi. Des efforts pour t’effacer de ma mémoire et ne plus avoir ce réflexe de désirer t’écrire lorsque je déraille un peu trop. Je fais des efforts. Mais, parfois, c’est juste trop dur de continuer sur cette lancée. Trop compliqué d’accepter de survivre sans me laisser me noyer au fin fond des flammes. Ce soir, j’ai eu envie de t’écrire encore. Te dire que ça déraillait. Te dire que j’avais besoin de toi. Je ne l’ai pas fait. Mais, ce soir, c’est le destin qui t’a mis sur mon chemin. Foutu destin au jeu dont je ne pige rien. Foutu destin qui te fout là et qui me perds un peu plus. Ça fait autant de mal que de bien de te voir là. Mais, c’est quoi ce jeu Caesar ? Est-ce qu’on m’insuffle une dose d’oxygène pour que j’essaie de continuer sans toi après ? Ou est-ce que c’est juste de la torture pour me montrer ce que j’ai perdu ? J’en sais rien. Et je dois subir le jeu cruel du destin. Nous devons subir ce jeu de la torture. Les mots tournaient au sein de mon esprit. Cette lettre ouverte que je n’aurai jamais le courage de souffler. Cette lettre si vraie. Ce soir, j’avais déraillé. Ce soir, j’avais craqué pour sombrer dans l’alcool sans me préoccuper des quantités ingurgitées. Ce soir, je me noyais dans la folie accentuée par ces substances qui s’invitaient dans mes veines. J’avais pris un verre étranger pour le vider sans me soucier de rien et tout finissait mal. L’étranger avait tenté de me forcer. Caesar était intervenu plongeant dans une bagarre qui ne me faisait pas du bien. Et, finalement, malgré toutes mes tentatives pour rester sur le droit chemin et l’éviter, je me retrouvais dans la rue en compagnie du jeune homme. Cette rue où je m’appuyais contre un mur laissant mon esprit dérailler et me faire vivre un fantasme au sein duquel je m’étais approché de Caesar. Un fantasme au sein duquel j’avais le droit de le faire. Fol espoir. Stupide idée. Je me perdais dans cette ruelle incapable de savoir ce que je voulais. Je sombrais dans cette nuit noire sans parvenir à comprendre la réalité. Les doigts du jeune homme glissaient sous mon menton me poussant à le regarder. Je n’étais pas foutu de me dégager de ce contact électrisant. Les picotements étaient agréables. Je me sentais presque un peu trop vivant. Était-ce la faute aux substances ? Était-ce la faute à Caesar ? Je m’en foutais. J’étais heureux. J’étais vivant. Mais, alors que le jeune homme me soufflait que ça allait aller, tout mon être se révoltait. J’avais envie d’hurler. Crier qu’il était en train de me mentir. Hurler que ça n’allait pas parce qu’il était parti. Crier que ça n’irait plus jamais parce qu’il s’effaçait de ma vie. Et pourtant, rien ne sortait de mes lèvres. Le silence planait seulement interrompu de ma respiration affolée. Désir pulsant. Fantasme cognant. Réalité déchirante. Caesar m’aidait à me redresser glissant mon bras dans sa nuque et nous nous mettions en marche. Je suivais à l’aveugle. Parfaite marionnette qui se laissait guider sans protester. Parfait pantin qui faisait une confiance aveugle. Les pas se suivaient. Ce n’était pas facile, mais j’essayais ça aussi. J’avançais. Un pas après l’autre. Je manquais de tomber plus d’une fois, mais il me rattrapait toujours. Caesar. Il était là ce soir. Juste ce soir. Demain, je risquais de me vautrer tout seul dans la cour de la vie parce qu’il serait effacé. Parce que les adieux avaient cogné et que j’étais censé les respecter. Mais, ce soir, il était là et je suivais le chemin. L’hôtel se dessinait sous mes prunelles et le jeune homme me faisait monter dans l’ascenseur sans même que je résiste. Je détestais pourtant cette boîte qui m’angoissait. Je haïssais me retrouver bloqué dans cet appareil qui faisait grimper les étages. Mes pieds étaient toujours préférables à cet endroit. Cet endroit où, ce soir, la panique ne pulsait pas. En sécurité avec Caesar qui fouillait mes poches. Je le laissais faire ronronnant presque sous le toucher qui n’était pas assez poussé. J’avais follement envie de sortir la clé de ma poche pour la glisser dans mon boxer qu’il vienne la chercher. Qu’il me fasse réellement du bien. Malheureusement pour moi, heureusement pour lui, je n’étais pas assez lucide pour commettre un tel acte et je me contentais de profiter des caresses futiles qui m’étaient offertes. L’ascenseur grimpait. Lorsque les portes s’ouvraient, personne ne m’aidait à avancer. Il ne m’aidait pas à m’échapper et je ne bougeais pas. Gamin trop incapable de faire un pas. Les portes se refermaient. Pris au piège. Erreur certaine ? Je n’en savais rien. J’entendais la voix de Caesar et j’acquiesçais même si je ne comprenais pas les mots soufflés. Je m’en fichais. Tant qu’il ne me laissait pas derrière. Tant qu’il ne m’abandonnait pas. L’ascenseur s’arrêter de nouveau et cette fois, nous sortions de l’appareil. Mon bras glissé autour du cou de Caesar, nous avancions dans le couloir. Je suivais bancalement. Fatalement. Amoureusement.


Le bruit de déverrouillage se faisait entendre tandis que la porte de la chambre s’ouvrait devant moi. Devant nous. Je n’avançais plus fronçant les sourcils en notant que ce n’était pas ma chambre ça. J’étais peut-être complètement défoncé et à l’ouest, je savais qu’il ne s’agissait pas de ma chambre. Il n’y avait pas mes affaires posées un peu partout dans la chambre. Mais, surtout, il n’y avait pas le visage inquiet de Lukas qui débarquait devant moi. Était-ce ça que Caesar avait soufflé dans l’ascenseur et ce à quoi j’avais acquiescé sans savoir ? M’avait-il dit qu’il ne m’emmenait pas dans ma chambre ? Peut-être bien ouais. Je n’en savais foutrement rien. Et peu importait puisque soudainement le mouvement était de nouveau en marche. Caesar me poussait à avancer mon bras enroulé autour de son cou toujours. Je me concentrais pour mettre un pied devant l’autre sans m’effondrer au sol. Je me concentrais pour avancer sagement là où le jeune homme semblait vouloir aller. C’était comme s’il avait une destination précise en tête et je m’efforçais d’obéir malgré les voiles flous dans ma tête. Nous passions le lit sans que je ne puisse m’y poser et nous arrivions dans la salle de bain de la chambre. Cette salle de bain au sein de laquelle mon Honey m’abandonnait. Je m’échouais au sol sans attendre alors qu’il disparaissait de la pièce. Je m’échouais au sol et je n’osais plus bouger. Ma respiration était un peu trop chancelante peut-être sous cette angoisse qui montait dans mon corps. Mon cœur cognait beaucoup trop fort à cause de ces substances avalées et de ces désirs inassouvis qui pulsaient en moi. Le monde tournait tellement vite que je finissais par fermer les yeux. Gamin incapable de supporter le manège. Gosse qui n’en pouvait plus de se sentir crever à petit feu de cette manière. J’avais simplement envie de dormir moi maintenant. Je désirais pouvoir plonger dans les bras de Morphée et oublier ces feux brûlants de l’Enfer qui écorchaient ma peau un peu trop douloureusement. Je ne sombrais pas cependant. J’étais encore bien trop concentré sur les bruits extérieurs. Ces bruits qui me prouvaient que Caesar était toujours dans la chambre avec moi. Ces bruits prouvant qu’il ne m’avait pas totalement abandonné une nouvelle fois. La porte de la chambre claquait et je priais. Je priais pour que Caesar vienne ici. Je priais pour ne pas être seul ici. Je priais déjà prêt à pleurer à l’idée de me retrouver seul. Mes yeux s’emplissaient de ces larmes qui ne viendraient pas couler parce que Caesar débarquait de nouveau. J’entendais le bruit de ses pas revenir vers moi. J’ouvrais les yeux laissant mon regard se perdre dans le vague. Un regard qui s’était posé sur le jeune homme un bref instant. Il était torse nu. Et, si j’avais été en état pour parler, nuls doutes que je lui aurais demandé s’il voulait me faire l’amour maintenant. Cependant, je n’en étais pas capable. Encore moins pour sortir une telle interrogation parce que je savais qu’il n’y avait qu’une réponse possible. Une réponse foutrement trop douloureuse pour moi. Prunelles fixées droit devant moi, je restais immobile et silencieux. Les doigts de Caesar glissaient sur ma mâchoire alors qu’il me questionnait et me suppliait. Les mots cognaient. Ça résonnaient. Ça heurtaient. Parce que lui n’avait pas répondu à ma supplication. Lui n’était pas resté lorsque je l’avais supplié de ne pas m’abandonner. Il était parti. Il m’avait roulé sur le cœur et il m’avait laissé. Là. Gamin déchiré. Gosse blessé. Homme se vidant de son sang le cœur éventré. Marmonnant un « J’t’entends très bien… », je levais l’une de mes mains pour frotter ma tête un peu trop douloureuse. Ça faisait tellement mal ouais. Mon crâne semblait sur le point d’exploser. Je détestais cette sensation. Encore plus lorsque mon cœur s’invitait dans la partie et se déchiquetait autant. Il me faisait souffrir. Tellement. Beaucoup trop. Alors, je babillais « Veux dormir… Juste dormir avec toi steuplait… » Ouais, j’avais simplement envie de me glisser dans son lit et de m’endormir à ses côtés. J’avais juste envie de m’éloigner de la réalité et de m’autoriser le droit de rêver. Juste pour une nuit. Je ne saurais vous dire comment les choses s’étaient déroulées. Tout était brouillé dans ma tête. Est-ce que j’avais vomi ? Est-ce que Caesar m’avait fait passer sous une douche pour que je sois un peu plus conscient ? Est-ce que j’avais soufflé des mots ? Est-ce que j’avais babillé la lettre cognant dans ma tête ? Je n’en savais rien. Je savais simplement que j’avais fini par m’endormir blotti sous les couvertures du lit de Caesar. Je m’étais endormi collé contre son corps chaud. Peut-être que ses doigts glissaient sur ma peau de façon envoûtante. Comme une berceuse qui vous conduisait aux portes du sommeil. Peut-être oui. Je m’étais endormi en paix et la nuit avait été agréable. Une nuit sans cauchemars. Une nuit sans hallucinations. Une bonne nuit de sommeil dont je me réveillais tout seul le premier. La migraine monstre s’invitait dans ma tête. La culpabilité venait dévorer mon être. Alors, je me faufilais hors du lit sans faire du bruit enfilant rapidement mes vêtements puant l’alcool. Et, après avoir écrit un Merci sur un bout de papier volant, je déposais mes lèvres contre celles de Caesar. Baiser volé. Baiser léger. Dernier baiser. Je me faufilais hors de cette chambre qui m’avait accueilli pour la nuit. Cette chambre où le destin s’était amusé à me charcuter un peu plus me rappelant que j’avais perdu Caesar. Ce garçon qui me faisait tant de bien. Ce garçon qui allait sans doute mieux sans moi à présent. Ce garçon que je voyais pour la dernière fois. Tous les deux sur des chemins si différents. Lui sur son chemin parfait où il ne voulait pas de moi. Moi sur mon chemin bancal où je tentais de survir jour après jour.

The end



@Caesar Falls

(Neal T. Hood-Spritz)

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