whispered words on chords. (hae)

whispered words on chords | @Hae-Won Min
Une multitude de couleurs pour un maelstrom de sensations. Une description bien plus fidèle du spring break à l'heure actuelle où tu demeures en compagnie de ta petite amie. Hae n'avait guère manqué d'idée pour cette période tant attendue. Une liste sur un morceau de papier où les cases se cochait au fur et à mesure de votre périple sur le territoire de la Nouvelle-Orléans. Un lieu mythique chargé d'histoires, bordées par de nombreuses rives où les fantômes accompagnent chacun de vos pas. Après tout, petit génie tu as toujours eu un esprit on ne peut ouvert à tout. Pour autant, présentement c'est surtout le auvent des maints aquarium de la ville que vous marchez à la découverte de différentes espèces marines. Le lieu est paisible et agréable, si la plupart des gens s'agglutine devant les aquariums connus, vous avez préférés de votre coté profité des coins les plus calmes pour mieux apprécier le spectacle. Appareil photo en main, tu en profites pour prendre un cliché photographique de la jeune coréenne, les prunelles fascinées par le monde des profondeurs et des étoiles de mer. Sur fait défiler la prise de vue sur l'écran numérique, plutôt fière du résultat. La blondinette te considère avec une moue mi adorable mi boudeuse, lui conférant davantage de vulnérabilité avant de s'approcher de toi pour observer ce que tu regardes. Tu lui montres alors la photographie que tu viens de prendre d'elle avant de pencher légèrement la tête sur le coté afin de mieux l'observer. Tu déposes un baiser sur sa tempe avant de ranger l'appareil photo dans ton sac à dos puis d'entremêler vos doigts. «On est parvenu a faire le tour complet de l'aquarium, pas mal, pas mal … ». la Nouvelle-Orléans possède un charme particulier mais c'est encore plus véridique une fois que l'astre lunaire prend son tour de garde.

whispered words on chords | @Hae-Won Min
Sourire permanent ancré sur tes lippes. Depuis le début de votre journée passée ensemble. Basculant dans un bonheur absolu. Allégresse marquant ton visage. Le corps plongé dans l’exultation. Si tu revenais quelques années en arrière, tu ne t'aurais pas douté un seul instant que tu finirais dans ses bras. De cette manière. Les deux faces d’une même pièce, complémentaires. Regard empli de tendresse et d’amour qui se noie dans le sien. Incapable de t’en défaire.  Le pas qui tressaute, qui sautille à chaque destination. Finissant votre journée dans ce magnifique aquarium, endroit que t’avais toujours eu envie de visiter. Et le simple fait d’être avec lui rendait ce moment d’autant plus marquant.  Tes prunelles écarquillés sans cesse, intriguées, ébahies par tant de beauté maritime qui s’offrait à toi. Le regard en biais dans sa direction, la tête légèrement penchée sur le côté, ayant parfaitement capté qu’il te prenait en photo. Tu vins te poser à côté de lui, soulevant l’appareil pour le mettre en face de vous. « Y’a pas de raison pour que je sois la seule prise en photo…. » tu déclares d’une voix douce, tes lippes posées sur sa joue, les paupières fermées. Instant capturé, te voilà satisfaite. Les images défilent devant vous, vos deux êtres enfermés dans cette bulle, aveugles et sourds à tout ce qui se passait à proximité. Ses lèvres viennent se poser sur ta tempe, geste qui ravit ton sourire. Tes doigts qui viennent s’entrelacer aux siens, vous rapprochant dangereusement de la sortie. « Oui ! On a été efficace, mais la journée est passée beaucoup trop vite… » tu boudes légèrement tandis que vous vous retrouvez à l’extérieur.  Foule qui vous oppresse, ton corps qui se colle instinctivement à celui de Kobe. Ton âme qui ne cessait de réclamait sa présence. «  Vu que c’est moi qui ait choisi la dernière activité, je te laisse choisir ce que tu veux faire maintenant » tu réponds, les opales chargées de douceur et de tendresse plantées dans les siennes.   

whispered words on chords | @Hae-Won Min
Ce voyage était une opportunité de profiter pleinement de l'existence, mais cette année la saveur est différente certes mais des plus agréables aussi. La présence de la jeune Min y étant pour beaucoup sans aucun doute. Vous aviez passé l'ensemble du séjours à visiter divers endroits, à prêter attention a chacune des nouveautés qui s'offraient à vous sur votre chemin. Les croyances mythiques avaient eux le don de ravir l'angoisse et la curiosité de la blondinette que tu avais appris à observer sous un jour nouveau. Maintes photos ornaient ton appareil numérique, accessoire qui ne tarderait pas a être entre les mains de la coréenne dès votre retour à Boston. Sa réplique sur le temps qui s'écoule trop rapidement inspire ton esprit à une idée propice qui fait parfaitement écho au timing de ce début de soirée, surtout au centre du quartier culturel de la Nouvelle-Orléans. Vos doigts entremêlés, ta moitié te laisse libre choix pour passer à la suite de votre prochaine activité. « Tu es certaine ? Okay, alors on y va. ». Lui dis-tu un brin malicieux avant de la considérer d'un clin d'oeil mi charmeur, mi complice à la fois. Une fois sortie du complexe aquatique, vous déambulez dans plusieurs petites ruelles afin de rejoindre la grand place où déjà quelques accords de musique retentissent et où se dégage une sphère d'un tout autre temps. Au rythme des airs de guitare classique et d'accordéon, le jazz et les vieux morceaux français demeurent au goût du jour comme la vague d'une mode intemporelle.  La beauté d'une richesse qu'est l'art musical et sans laquelle tu te retrouves. Vous vous arrêtez un instant, tandis que tes prunelles cherchent avec attention et rapidité l'instrument qui fait majesté devant ta prédilection. « Tu m'attends ici, okay ? ». Un murmure soufflé à l'oreille de ta petite amie alors que tu déposes un baiser sur son front avant de te diriger vers le propriétaire du piano trônant juste devant le bar en terrasse.  Tu lui demandes si tu peux emprunter son instrument le temps de quelques minutes. Il acquiesces avec enthousiasme alors que tu prends place sur le siège face aux touches noires et blanches. Une inspiration s’échappe de tes lèvres, les paupières se ferment et le bout de tes dix doigts flirtent enfin le clavier du piano. Des accords de délicatesse, touché de velours dont tu es à l'origine tout comme le morceau unique que tu joues en ce moment et dont la muse est celle qui détient désormais le muscle primaire, qui bat à nouveau dans ta poitrine.