Chiyoko Won ▶ yutaro goto

→ né le 19 juillet 1998, à séoul en corée du sud.
oui, chiyoko (du japonais 千 (chi) voulant dire"thousand" ; 代 (yo) voulant dire "generation" et 子 (ko) voulant dire "child") est un prénom normalement féminin. au départ, ses parents s'attendaient à avoir une fille. évidemment, l'échographie a été mal lu et les plans ont été fait en conséquence. à la naissance, chiyoko avait toutes les parties qui témoignaient du contraire. étant attaché au prénom ses parents ont décidé de le conserver ainsi. sinon, chiyoko parle japonais, coréen et anglais. il serait tenté d'apprendre le français, mais le temps lui manque.

→ les origines de chiyoko sont à la fois japonaises et coréennes. plus précisément, sa mère, japonaise, s'est marié à un autre homme, un coréen. c'est de cette union qu'est né yoko. l'homme que sa mère a marié se retrouve d'ailleurs à être le fondateur de hyundai motors. le même homme avait déjà un fils, daeshim won, ce qui fait donc de ce dernier demi-frère.

→ naturellement, chiyoko vient d'une famille plus qu'aisée. lui et son demi-frère ont eu accès à un mode de vie ainsi qu'à des privilèges accessibles qu'à très peu de gens. à la base, sa mère se retrouve à être une designer plus que reconnue dans le milieu de la haute couture. la femme d'affaire ambitieuse et en quête de succès qu'est sa mère possède même quelques boutiques de prêt-à-porter de luxe en corée du sud et une dans la ville de new york. apparement, la prochaine étape serait de conquérir le marché européen. sinon, même si le gamin a vécu dans le luxe, il reste modeste et reconnaît que ce n'est pas tout le monde qui à cette chance.

→ depuis qu'il est haut comme trois pommes ((enfin, il l'est encore aujourd'hui...)), chiyoko est un être humain qui apprend très vite et qui comprend les choses facilement. ses camarades de classes l'ont souvent envié, jalousé. plusieurs devaient bosser pendant des heures, voir même des jours pour arriver aux même résultats que chiyoko qui y mettait la moitié de leur temps, par exemple. yoko, c'est un érudit, un petit génie sur deux pattes. dans son dossier académique, on peut y retrouver plusieurs distinctions et honneurs.

→ parlant de camarades de classe, ceux-ci ont souvent été méchant avec le japano-coréen. rien d'impressionnant considérant la méchanceté dont peuvent faire preuve les enfants. chiyoko, loin d'être laid, a toujours eu un look particulier, un look qui détonnait des autres et qui pouvait parfois ressembler à ce que portait les filles dans leur quotidien. en grandissant c'était pire. celui-ci a conservé des traits enfantins et/ou féminin. même encore aujourd'hui, du haut de ses vingt-deux ans, certaine personne se permettre de faire des remarques sur son apparence physique, ou sur son style. adolescent, il s'est fait appelé "madame" de nombreuses fois. en réalité, ça ne le dérange pas tant que ça... chiyoko a toujours eu de la difficulté à se coller une étiquette concernant son identité de genre. il sait qu'il n'est pas une femme et ne désire pas en être une, mais il ne se voit pas dans les représentations masculines populaires à la télévision, ou dans les magazines. ça ne le rejoint juste pas du tout autant physiquement que mentalement. il porte du rose, il est fan des couleurs pastels et éclatantes.

→ pendant l'adolescence, chiyoko a aussi fait du bénévolat avec les personnes âgées. les week-ends, ce dernier se rendait dans une résidence pour les retraités et il passait du bon temps avec eux. soit chiyoko assistait et participait aux activités prévus, soit il passait l'après-midi à papoter avec une dame, soit il marchait avec ren, le grincheux de service. dans tout les cas, yoko accordait beaucoup de son temps à mettre une peu de gaieté, un soupçon de bonheur dans la vie de ces personnes qui n'ont, pour certains, plus de famille ou d'amis. chiyoko aimerait faire la même chose, mais à boston.

→ ça n'a pas nécessairement été facile, mais chiyoko a quitté tôt le nid familial pour la simple et bonne raison qu'il devait absolument fréquenter l'université harvard. ce n'est rien d'impressionnant pour un homme qui adore apprendre, qui a une curiosité insatiable pour l'érudition. imaginez un peu la tête de celui-ci lorsqu'il a reçu sa lettre de décision de l'Harvard Integrated Life Sciences Program... il a fondu en larme. bon, honnêtement, vu l'excellence de son dossier académique et son implication communautaire, yoko ainsi que sa famille n'étaient pas surpris... or, ça reste un soulagement de recevoir sa lettre d'acceptation. le petit bout d'homme mesurant 1m64 se retrouvait, aussitôt que possible, à l'aéroport avec deux valises qui pesaient individuellement plus que lui... ce n'était qu'un au revoir. dès qu'il en a l'occasion, yoko rentre saluer sa famille. avec son frère présent en ville, la distance et l'ennuie s'estompe.

→ chiyoko n'a jamais été amoureux. il ne connait pas ça. ceci étant dit, yoko ne sait pas du tout ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas. aime-t-il les hommes ? aime-t-il les femmes ? aime-t-il les deux ? aime-t-il tout ? d'ailleurs, il est encore puceau...  la tête noyée dans les connaissances, le nez dans les bouquins, ou dans ses animes, yoko n'a jamais pensé à ça. or, là, il commence à se questionner.