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Oops! I did it again! (Natalya)

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Jour 12

Heure : 18h00
Lieu : Hôtel InterContinental
Contexte : Chiara et Natalya partent à la recherche du sac perdu et il leur arrive des trucs (passionnant n'est-il pas?)
Participants : Chiara S. Giovanni-Pears & Natalya Y-S. Praskoviya


    Un train passa sur la voie ferrée surélevée en face de l’hôtel. En l’entendant Chiara tourna la tête vers la fenêtre la plus proche et le vit filer vers l’inconnu. Le soir n’était pas encore tombé et pourtant quelques lumières brillaient déjà au dehors. C’était la fin de la journée, bientôt la fin du séjour. Chiara soupira. Elle qui avait participé à ce Spring Break avec beaucoup de réticences, elle n’aurait jamais imaginé pouvoir s’y amuser autant et faire toutes ces rencontres formidables. Elle s'était découvert une autre facette d’elle-même, une Chiara plus spontanée et ouverte au monde. Oui, elle regrettait de devoir partir. Cela dit elle avait tout de même envie de rentrer à Cambridge car les travaux de la bibliothèque seraient enfin achevés, les cours allaient reprendre et sa vie d’avant également. Un jour elle avait pensé qu’elle ne parviendrait jamais à reprendre ses recherches avec tout ce qui s’était passé après l’attentat, mais ce voyage en Thaïlande était tombé à point nommé et il lui avait permis de prendre du recul. Elle avait l’impression de sortir d’un long rêve, d’une sorte de léthargie, et qu’il était temps de reprendre sa vie en main. Elle avait pu profiter du Spring Break pour réfléchir et à présent elle se sentait prête pour retourner à sa vie d’ermite de bibliothèque. Ou plus vraiment, puisqu’elle savait qu’elle avait à présent des gens sur qui compter quand elle en avait besoin.
    En attendant la jeune femme profitait d’une de ses dernières journées à Bangkok. Dans trois jours elle ne serait plus là, elle devait se faire un maximum de bons souvenirs. Mais ce jour là elle ne l’avait pas passé avec ses nouveaux amis, elle avait préféré se promener seule dans la capitale à la recherche de trésors historiques non mentionnés dans les guides – car même si sa vision des relations humaines avait changé, Chiara restait toujours égale à elle-même en ce qui concernait l’histoire, sa passion. En rentrant à l’hôtel vers 17h elle s’était délassée dans la baignoire, un luxe dont elle ne profiterait plus dans sa petite chambre étudiante de la Dunster House. Puis elle était descendue faire un tour dans la galerie marchande de l’hôtel sans vraiment chercher quelque chose de particulier à acheter. Elle aimait juste cette ambiance spéciale de fin de journée de vacances.
    Elle se trouvait au deuxième étage de l’hôtel, près d’une fenêtre ouverte qui donnait sur la rue et d’où elle pouvait entendre les rumeurs de la ville. Cette atmosphère avait quelque chose d’apaisant, presque magique. Au sens de Chiara c’était bien plus agréable que toutes les sorties touristiques auxquelles elle avait participé durant ces deux semaines (même si ces dernières avaient profondément enrichi sa culture historique sur le pays !). La vraie Bangkok était là devant elle. Détendue, la jeune femme ferma les yeux et s’étira longuement en étendant les bras. Elle ne remarqua pas qu’une autre étudiante se tenait juste à côté et heurta du bras son sac à main posé sur la balustrade de la fenêtre, qui fit un splendide vol plané et atterri dieu sait où dans un petit « pof ! » à peine audible. Chiara ne compris pas tout de suite ce qui venait de se passer, faisant plusieurs fois des yeux le trajet fille au sac à main – fenêtre, fenêtre – fille au sac à main. Et lâcha soudain en italien : « E merda !... ».
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Et voilà, le séjour touchait déjà à sa fin. Dans deux jours vous étiez à Cambridge, les cours reprenant. La routine allait recommencer. Tu serais bien restée ici en vacances mais bon, tu étais bien obligée de revenir. En attendant, tu profitais de ta salle de bain de luxe. Tu te relaxais dans un bain à la température idéale, ta tête posée sur un oreiller. Tu regardais l'heure, 17:35. Il n'était pas encore trop tard mais ce soir tu avais des projets ! Tu sortais de ton bain et enroulais une serviette autour de ta poitrine. Après un bon quart d'heure passé devant le miroir, tu enfilais un pantalon 7/8 et un débardeur fluide. Tu prenais un gilet, ton sac et sortais de ta chambre. Tu rangeais tout ce qui était précieux dans ton sac et t'aventurais dans le couloir de l'Hôtel. Tu t'arrêtais devant l'une des fenêtres afin d'admirer la vue. Il te restait une bonne heure alors tu pouvais bien te permettre une petite pause. Peu de temps après, tu sentais quelqu'un à côté de toi. Tu tournais la tête et voyais une fille, sûrement étudiante d'Harvard. Tu lui souriais rapidement avant de reposer ton regard sur Bangkok. Et puis là tu ssentais ton sac partir.. Non on ne te l'avait pas arraché, volé, pris. Rien de ça. Elle avait juste mis un coup dedans, on va supposer sans faire exprès, et il était tombé je n'sais où. Tu la regardais sérieusement, ton regard s'assombrissant petit à petit. C'est mon sac qui vient de tomber là ?! T'as franchement intérêt à m'aider à le retrouver ! Tu ne souriais plus du tout, ce n'était plus DU TOUT drôle.
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    Gros, gros problème en perspective. La fille anciennement au sac à main fixait Chiara d’un regard meurtrier. Cela pouvait se comprendre, la grande majorité des femmes considérant leur sac comme un coffre-fort et y entreposant tous leurs trésors. Il devait sûrement y avoir toute la vie de cette fille dans ce sac, ses papiers d’identités, son argent, ses cartes en tout genre, son téléphone portable, ses clés, voire quelques cours. Chiara ne pouvait pas penser que cet objet puisse contenir des choses comme des cosmétiques ou autres babioles typiquement féminines puisqu’on ne trouvait rien de ce genre dans sa propre besace, qu’elle portait toujours en bandoulière. Elle l’avait d’ailleurs laissé dans sa chambre car elle ne pensait pas rester longtemps dehors avant le dîner. La jeune femme désormais sans sac à main fulmina : « C'est mon sac qui vient de tomber là ?! T'as franchement intérêt à m'aider à le retrouver ! ». Elle n’avait pas l’air de plaisanter, mais Chiara aurait la même attitude à sa place et elle avait la ferme intention de réparer son erreur. Elle se dit d’ailleurs qu’elle avait vraiment trop tendance à faire des gaffes de ce genre ces derniers temps. Il ne manquait plus que cette fille soit une étudiante de Harvard appartenant à l’Eliot House et Chiara aurait réussi à s’attirer des ennuis avec tous les membres de cette maison :sifle: . Les probabilités étaient fortes dans la mesure où la fille parlait anglais et semblait assez jeune pour être à l’université.
    La première réaction qu’eut l’italienne fut d’abord de lever les bras pour se défendre au cas où l’inconnue voudrait l’agresser, vu la tête qu’elle faisait c’était fort probable. « D’accord, mais ne me tuez pas s’il vous plait. Je vais aller chercher votre sac, ne vous énervez pas. » Elle esquissa un demi-sourire un peu crispé pour tenter de rassurer son interlocutrice avant de passer sa tête par la fenêtre pour voir où le sac était tombé. Après tout elle n’avait qu’à aller le ramasser et tout serait réglé. Sauf qu’il n’y avait pas de sac en bas. Elle avait beau scruter le moindre centimètre carré de son champ de vision, les petits jardins de l’hôtel, la voie routière réservée aux clients, le parvis, le parking, aucunes traces du sac bordeaux. Chiara sentit des frissons lui parcourir tout le corps et elle déglutit péniblement. Elle allait se faire tuer, c’est sûr. Elle chuchota une prière bouddhiste qu’elle avait apprise lors de sa visite à Wat Mahatat, histoire de dire une dernière parole intelligente avant de quitter ce monde, et se retourna vers la fille qui n’avait plus de sac à main. Elle eut soudain un éclair de génie sous le coup du désespoir qui la poussa à déclarer d’un ton qu’elle voulait calme : « Votre sac est tombé juste en bas, venez avec, moi on va aller le chercher. » Puis elle prit la main de l’inconnue et l’entraîna avec elle sans lui laisser le temps de regarder par la fenêtre. Il ne fallait surtout pas qu’elle découvre la supercherie, une fois sur le parvis de l’hôtel Chiara pourrait improviser. Du moins elle l’espérait très fort.
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