lovesick girls (+ victoria)

lovesick girls
— with @Victoria Lahey

elle était énervée contre le monde entier, encore plus que d'ordinaire. la dernière annonce malheureuse sur la maladie de sa soeur qui refaisait surface l'avait fait trembler d'effroi. hyerim qui n'accepte pas qu'on s'en prenne à sa famille, sa fratrie, seule valeur qu'elle conserve au creux de son coeur. pourquoi ce putain de destin ne pouvait-il pas jeter son dévolu sur ce qui le méritait plutôt que de s'abattre sur les mêmes. si seulement elle le pouvait, elle échangerait sa place avec sa jeune soeur, prête à endurer la douleur, parce qu'après tout elle n'est plus à ça près. sorcière qui a refusé de lever le rideau de sa boutique aujourd'hui, clairement pas dans le mood de servir autrui. une journée sans billets mais elle s'en passera et ses clients seront pour sûr bien heureux de ne pas avoir eu à faire au sale caractère de la ténébreuse. hyerim qui a tout fait pour apaiser le volcan en elle en commençant par s'endormir dans son bain mais cela n'avait eu aucun effet relaxant. et c'est finalement son compte en banque qui a trinqué lorsqu'elle a fait des achats compulsifs: robes, escarpins, bijoux au prix exorbitants mais sa peine ne s'était pas pour autant amenuit. rage qui agite encore ses veines, l'envie de tout détruire. et finalement la solution que de se plonger dans la luxure. et ton nom lui était apparu, sans doute parce que tu étais l'une des rares avec qui elle acceptait un minimum de conversation. l'envie d'en découvrir un peu plus sur toi, savoir ce que tu as dans le ventre, et ce que tu caches au fond de toi. hyerim qui en général prend la fuite elle même après une nuit agitée mais tu l'avais devancée. et rien que pour ça tu méritais un compliment. or la belle ne sait pas faire ou plutôt elle a une manière particulière d'en donner. attendant ton arrivée, elle a enfilé une de ses éternelles robes noires, réajusté la couleur de ses lèvres. n'a absolument prévu pour accompagner la bouteille de vin que tu es censé ramené mais pas sûr que tu sois venue pour manger. enfin espérons pour toi, que tu n'attends pas que hyerim t'accueille dignement.

(Invité)

Tu ne le sais pas encore, mais ce message tombe à pic. Le cœur en vrac (ce qui ne change pas de d’habitude, mais depuis la Saint-Valentin, c’est pire), je n’ai qu’une envie ; me noyer dans une bouteille de vin et oublier. Oublier ses lèvres sur les miennes, l’espoir dans ses yeux, les mots prononcés, et surtout ma stupidité. Beth n’a rien compris, de mes roses au baiser que j’ai fait l’erreur de lui rendre et la chute fut brève et douloureuse quand, reprenant mes esprits, je lui ai dit que je ne revenais pas. Je ne sais même pas ce qui a pu lui laisser penser que c’était le cas. Et depuis ce jour, j’ai l’impression que chaque bouffée d’oxygène est un peu plus difficile à prendre. Lui briser le cœur une fois était déjà impardonnable. Une deuxième, sans même le réaliser… Je n’ai pas les mots. Alors ce soir, je veux oublier que je devrais être mariée depuis sept mois et “off market” et fondre dans tes bras. Je veux que tu me rappelles que je suis encore quelqu’un, sans elle. Que tu me montres qu’il m’est encore possible de frémir sous d’autres doigts. J’annonce ma petite sortie à Eben, récupère une bouteille de rouge dans ma réserve personnelle et me rend à l’appartement quitté trop précipitamment à notre dernière rencontre, afin d’éviter toute conversation. Rassasiée, je n’avais aucune raison de m’attarder. Ce soir, j’ai choisi ma lingerie avec attention et enfilé une robe noire par dessus. Pris le temps de me maquiller (mais pas trop) et de boucler mes mèches, qui je l’espère ne resteront pas en place bien longtemps. Je veux te plaire et trouver du désir dans ton regard, car rien que ça suffit à me faire du bien. Un manteau sur le dos, des bottines aux pieds, je saute dans le uber, préférant ne pas prendre le risque de devoir conduire pour rentrer, sans savoir si tu vas me laisser le temps de décuver ou me jeter à la porte une fois ton dû consommé. Lorsque je frappe à ta porte, je n’essaye même pas de sourire et lève plutôt la bouteille devant mon visage pour te présenter notre nouvelle amie. « Comme promis. » Je souffle et attend l'invitation à te rejoindre à l'intérieur.

(Invité)

lovesick girls
— with @Victoria Lahey

elle déteste se sociabiliser parce que les autres finissent toujours par la décevoir. personne n'est à la hauteur pour comprendre les secrets cachés dans les méandres du peu d'âme qui lui restent. hye ne peut compter que que sa famille. aucun adn commun avec ses frères et ses soeurs mais les seuls pour qui elle a de l'estime et pour qui elle vendrait son âme au diable. mais pas sûr que le dieu des enfers veuille de la ténébreuse dans son royaume. elle qui serait prête à faire un coup d'état et monter sur le trône des enfers. elle a plus d'un tour dans son sac. et elle a réussi à te faire croire que tu l'avais un temps soit peu touché. alors qu'au fond elle est surtout curieuse de savoir jusqu'où t'es prête à aller avec elle. hyerim qui fera tout pour pousser tes limites, s'immiscer lentement dans tes veines. madame qui n'a aucun scrupules à te faire tomber, à t'utiliser ce soir pour calmer la tempête qui a pris possession de son organe de pierre. elle qui ne parvient à calmer ses pulsions que par le plaisir de la chair. épuisée son corps, libérer de la dopamine en se réchauffant dans les bras de corps plus chauds que le sien. coup à la porte, signe évident de ta présence. et tu fais bien de ne pas être en retard pour ne pas mettre la sorcière de mauvais poil. ton visage qui se veut fermer alors que tu lui présentes ton cadeau comme convenu." je ne peux refuser si charmante compagnie. " alors elle t'invite chez elle. appartement dénué de chaleur ou de joie de vivre. tout en sobriété, juste quelques objets de valeur mais rien de sentimental. hyerim qui se passe des bonnes manières, ne s'embête pas à te faire visiter où à te mettre à l'aise. le but de ta visite n'est certainement pas là. deux verres en cristal ainsi que de quoi ouvrir la bouteille, qu'elle dépose jusqu'à la table basse." je n'ai rien prévu à manger. " car seul l'ivresse, dans tous les sens du terme, était au programme pour elle. et elle sait parfaitement qu'elle sera nourri à sa faim avec toi. sinon elle ne t'aurait jamais fait cette fleur que de remettre le couvert. se permet d'ouvrir la bouteille avant de glisser un compliment à ton attention." cette couleur de rouge à lèvres va bien à ton teint. " mais c'est surtout un appel à consommer sans modération. mot qui de toute manière ne fait pas parti de son vocabulaire.

(Invité)

Je ne sais pas à quoi je m’attends en venant ici, ce soir, car des courbes - aussi flatteuses soient-elles - ne risquent pas de me faire oublier le poignard enfoncé dans mon cœur. Celui-là même que je me suis planté il y a neuf mois. Je n’ai personne à blâmer ou à maudire si ce n’est moi-même, mais je ne pense pas que les choses seraient plus facile si je tenais un coupable. Rien ne peut venir combler l’absence de Beth dans ma vie et la rendre, de ce fait, plus supportable. Rien si ce n’est les draps dans lesquels je compte me perdre ce soir et tes lèvres sur ma peau. Comme un médicament, je suis consciente que ça ne fera effet que quelques heures, avant de laisser la douleur entrer à nouveau mais j’ai besoin de ce répit, autant que j’ai besoin de me sentir désirée. Je ne nourris aucun espoir pour notre avenir, parce que tu n’es pas le genre de femme qui peut faire battre mon coeur, et d’une certaine façon, c’est aussi ça qui me mène chez toi ce soir. J’ai beau devoir tourner cette page, je ne suis pas certaine d’être prête à le faire. Toi et moi, ce n’est que du plaisir, sans prise de tête, sans attache et je suis à peu près certaine que ça ne changera pas. « J’espère que tu parles de moi et non de la bouteille. » Dis-je, un sourcil arqué, avant de m’immiscer dans l’appartement. Je te suis jusqu’au salon, me débarrasse de ma veste que je laisse sur le dossier du fauteuil avant de prendre place dans ce dernier. Le vin était peut-être une mauvaise idée, car il nous oblige à parler pour combler le vide pendant que nous le savourons. « Ah. Il va falloir y aller doucement. » Si on ne veut pas se retrouver avec la tête qui tourne, mais au fond, on s’en fout. Je ne suis pas de service demain et peux donc m’offrir un matin difficile. Mes lèvres s’étirent dans un bref sourire au compliment que tu m’offres, ce qui n’est pas dans tes habitudes. N’importe qui d’autre l’aurait trouvé trop sombre, ça doit être pour ça que j’ai choisi de le mettre exceptionnellement ce soir. Comme si je sentais qu’il te plairait. « Un compliment de ta part ? » Et mon sourire s'agrandit, ravie de te le faire remarquer au lieu de simplement te remercier. Mon rouge à lèvres a la même couleur que le vin que tu nous sers et dès que tu as fini, je m’empare d’un verre que je lève pour trinquer, avant de faire tourner le liquide âcre dans le verre et en déguster une première gorgée. C’est une bonne bouteille, ce qui est un peu dommage vu la vitesse à laquelle elle risque d’être descendue. « Tu vis seule ? » Simple précaution. C’est un aller simple vers la chambre que nous avons fait la dernière fois, je n’ai pas eu le temps de poser cette question.

(Invité)

lovesick girls
— with @Victoria Lahey

se plait dans la solitude tout autant que cette dernière peut la dévorer lorsqu'elle est agacée. hyerim adepte du pouvoir, déteste ne pas avoir le contrôle et voir la tristesse de sa jeune soeur qu'elle ne peut guérir fait ressortir les épines de son coeur. besoin crucial de compagnie futile pour ne pas partir en furie. lâcher le démon et boston pourrait tomber en ruines. manipule tout aussi bien qu'elle charme. ton nom lui est venu naturellement à l'esprit. du peu qu'elle a vu de ta personnalité la dernière fois, elle sait parfaitement que tu sauras jouer ton rôle et ne pas l'énerver plus que nécessaire. vin que tu amènes telle une offrande." les deux. " ce serait mentir que de te brosser dans le sens du poil." deux fois plus de plaisir ça ne se refuse pas. " te laisse prendre place dans son modeste appartement avant de prendre le nécessaire pour déguster le nectar. tu sembles sur la retenue et c'est un sourire qui perce sur le bords de ses lèvres." ne pas trop boire pour ne pas être dans l'obligation de dormir ici, c'est ça ? " pointe là ou il faut. autant savoir ce que tu veux n'est ce pas." je ne vois pas en quoi dire la vérité est forcément considéré comme un compliment mais soit. " on ne pourra jamais lui reprocher son honnêteté. jambes qu'elle croise avant de trinquer avec toi. admire d'un coup d'oeil comment tu dégustes ce verre." la solitude et moi sommes amies depuis longtemps. " cette appartement ne vit que lorsqu'elle y reçoit sa famille. son seul point d'ancrage, son seul bonheur aussi. les seuls qu'elle préserve de son côté démoniaque." un avantage non négligeable pour ne pas être dérangée. " ce qui se passe ici, reste ici à tout jamais." tu as bon bon goût en matière de rouge à lèvres et aussi de vin. tu me réserves d'autres surprises encore ? " beaucoup trop gourmande hye, surtout quand il s'agit de belles choses qu'on lui offre sur un plateau d'argent.

(Invité)

Pendant un long moment, j’ai choisi de ne voir personne, ne me sentant pas capable d’accepter le regard et les doigts de quelqu’un d’autre sur ma peau. Je crois qu’une partie de moi espérait encore retrouver Beth, malgré ma fuite aux portes de notre mariage, et je voulais lui revenir sans avoir frémi dans les bras d’un(e) autre. J’ai cependant fini par accepter que cela n’arriverait pas et ai cédé au plaisir charnel, dans tes bras. « Je ne vais pas te contrarier. » dis-je en pénétrant dans ta demeure. Sourcil arqué lorsque ma fuite de la dernière fois est mentionnée, je souris et lève les épaules. « Tu espérais te réveiller dans mes bras ? Tu ne m’as pas donné l’impression que c’était le plan. » Dis-je, nonchalante. J’ai pris la fuite (et quelque peu paniqué) après notre petite partie de plaisir et n’ai pas souhaité fondre en larmes devant toi, mais même tu ne m’as pas donné l’impression que la porte était ouverte pour m’endormir dans tes bras. Est-ce que j’ai mal interprété la situation ou prétends-tu être vexée que j’ai pris la poudre d’escampette juste pour la forme, parce que tu es celle qui s’échappe d’habitude ? « Parfois c’en est un. » Ce n’est pas une mauvaise chose de complimenter quelqu’un. J’ai du mal à te suivre parfois, raison pour laquelle je n’essaye pas forcément de le faire. Mes lèvres s’étirent dans un sourire lorsque j’ai confirmation que nous sommes seules. Je m’installe confortablement sur le canapé, tournée vers toi sans me dérober de mon verre de vin. Mon poison. Un liquide qui commence doucement mais sûrement à remplacer le sang dans mes veines. « C’est bon à savoir. » Une colocataire ne nous aurait pas empêché de passer du bon temps, mais savoir que nous ne serons pas dérangées apporte son lot de liberté. « Peut-être. Je ne vais pas tout te dévoiler immédiatement. » Je me pince les lèvres avant en te détaillant avant de boire une nouvelle gorgée de vin. La vérité est que je suis rouillée, n’ayant pas eu de rendez-vous, à proprement parlé, depuis des années. Peut-être pouvons-nous juste en venir à ce pourquoi je suis là ? « Qu’est-ce qui t’a donné envie d’ouvrir ta boutique ? » Vas-tu me jeter un sort si j’ai le malheur de m'échapper à nouveau, une fois que j’aurai obtenu ce que je veux de toi ? Plus sérieusement, ça m'intéresse de comprendre tes motivations et croyances.

(Invité)

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