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Don't close your eyes or we'll fade away ▬ Keyla

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CALEB & KEYLA

►I'll fight for a way to make up for the mess that I've been leaving

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C'était difficile de repartir à neuf, de reprendre mon identité d'avant et de m'exposer comme ça au monde extérieur. J'en craignais beaucoup les conséquences, mais il y avait une difficulté encore plus grande à laquelle j'étais confronté présentement, et c'était de pouvoir passer une seule journée sans me perdre sur cet immense campus. C'était quoi l'idée de rendre Harvard aussi gigantesque et impossible à circuler sans traîner une carte de dix pieds sur soi? J'exagérais sans doute, mais ça ne faisait que quelques semaines que j'étais revenu et même si j'étais officiellement un étudiant de cette grande université depuis mon acceptation au moins de juin, je n'y avais pas mis les pieds avant le mois de janvier. Autant dire que j'étais complètement dépassé pas l'ampleur de cette institution, par ces histoires de maisons qui s'affrontaient... est-ce que les autres étudiants se sentaient aussi minuscules que moi ou j'étais un cas désespéré et isolé? Je passais mes journées enfermé dans ma chambre parce que je ne connaissais personne et n'avais pas le courage de m'intégrer totalement. La culpabilité me pesait de plus en plus... je n'arrivais pas à jouir de ma nouvelle vie sans avoir d'abord affronté mon passé.

Keyla empruntait les mêmes couloirs que moi, Briony aussi d'ailleurs - qu'elle n'avait pas été ma surprise en apprenant qu'elle avait réussi à entrer ici - et ça me rendait fou. Il fallait que je me fasse à l'idée que si ce n'était pas aujourd'hui, ça allait être demain, ou le surlendemain. J'allais forcément les croiser un jour ou l'autre et mieux valait m'y préparer. Je m'étais décidé à le faire cette semaine-là, mais chaque jour qui passait écrasait un peu plus ma motivation. Oh, j'avais envie de la revoir, le problème n'était pas là. C'était surtout... compliqué. Je ne voulais pas lui imposer de telles émotions, mais je ne pouvais pas non plus ignorer mes propres sentiments. Plus j'y pensais et plus mon mal de tête se faisait intense. Je devais prendre l'air et réfléchir un peu, mettre de l'ordre dans tout ça et je me résignai à m'habiller pour sortir à l'extérieur. Oui, vous avez bien entendu. L'ours sortait enfin de sa tanière pour s'exposer aux rayons du soleil et visiter un peu la jolie ville de Cambridge.

Armé de mes lunettes de soleil et d'un sac à dos au cas où l'envie de faire quelques achats me prendrait, je quittai le campus pour me balader un peu dans les rues de mon nouveau chez-moi. J'étais habitué de changer d'endroit maintenant, mais c'était un sentiment exaltant à chaque fois tout de même. Tous les moyens étaient bons pour cesser de me torturer avec ces histoires de Caleb et de Chicago. Mon psy m'avait bien conseillé de ne rien précipiter, mais avec ma chance légendaire, je pouvais très bien tomber sur elle par hasard en pleine rue... ce serait le comble! Je n'étais aucunement préparé à ça, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'il m'avait répété encore et encore de me calmer et d'attendre d'être véritablement prêt avant de me lancer. Malheureusement, mon psy avait oublié les coïncidences dans ses calculs, parce que tout ne reposait pas uniquement sur mes épaules. Qui pouvait seulement être assez préparé pour ça? J'avais un drôle de pressentiment et comme ma mère, cette impression était rarement bon signe.

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Caleb & Keyla

Finalement après des semaines d'enfer, de néant, je vois à nouveau la lumière et mon monde retrouve peu à peu ses vraies couleurs, celle du bonheur, de la joie, tout ce qui nous fait sentir vivant à vrai dire. Ca fait longtemps que je n'ai pas goûté à cette quiétude qui s'offre à moi. Cela dit je sais que rien ne pourra effacer les moments sombres que j'ai vécu ces derniers temps, cet attentat à la bombe qui a été le déclencheur de ma dépression, ma jalousie qui s'est accru et toutes ces petites choses autour qui m'ont poussé à vouloir mettre fin à ma vie. Je sais qu'aujourd'hui, ce fut une erreur, que si je n'avais pas été sauvé, je n'aurais pas pu vivre ces belles choses qui s'offrent dorénavant à moi, je n'aurais pas pu épouser l'homme qui fait battre mon coeur depuis un an. Sans lui, je ne serai pas celle que je suis aujourd'hui. Cela fait un bien fou de retrouver du bonheur dans notre couple après toutes les périodes noires que nous avons traversées. Je profite avec Kol des derniers moments seuls qui nous restent avant que la majorité des étudiants d'Harvard ne reviennent à Cambridge après leur fameux Spring Break. J'ai le droit à encore un peu de calme avant d'affronter Briony et ses réprimandes quant à mon mariage secret. Enfin à notre dernière conversation téléphonique, elle n'était pas dans son assiette donc peut être qu'elle n'aura pas le courage d'hausser la voix à mon encontre. Je suis sûre qu'elle a d'autres problèmes à régler. Enfin on verra bien de toute manière.

Aujourd'hui, j'allais profiter des premiers rayons de soleil du printemps afin de m'accorder une journée shopping. Oui toute seule, mais c'est toujours bon de se retrouver avec soi même. J'avais réussi à convaincre Kol de ne pas me suivre dans ma journée lèche-vitrines, cela n'avait pas été facile, étant donné son caractère protecteur obsessif ces derniers temps, mais j'avais réussi à gagner 3 heures rien que pour moi. Une grande victoire! Et puis de toute façon, je n'allais pas faire une bêtise en public, je suis pas du genre à attirer l'attention. C'en est fini les yeux rivés sur moi depuis que je suis à Harvard et que j'ai mis en parenthèse ma carrière sportive. De toute manière, je ne sais pas si j'aurais le cran de la reprendre un jour. Enfin là n'est pas l'heure à penser à tout ça, ce qui m'importe à l'heure actuelle, c'est de renflouer ma garde robe. Je poussai la porte du premier magasin, et après plusieurs essayages, mon choix s'était porté sur un jean blanc et un petit pull col V. A l'heure du passage à la caisse, j'avais détourné mon regard vers les baies vitrées du magasin, les rayons du soleil m'éblouissaient quelque peu. Les passants déambulaient à travers les rues et mon regard s'était posé sur la silhouette d'un jeune homme. Je clignai des yeux plusieurs fois afin de savoir si je rêvais ou pas. A cet instant, j'étais dans un autre monde. Impossible je devais halluciner, ou bien les anti-dépresseurs que je prenais encore me jouaient des mauvais tours. Il était inconcevable que mon Caleb soit ici sur Terre, ça devait être un sosie. Et pourtant, je ne pus m'empêcher de lâcher ce que j'étais en train de faire, me foutant complètement de mes achats que je laissai à la caisse du magasin. Je me retrouvais dans la rue parmi la foule de gens. Le jeune homme que j'avais aperçu durant quelques secondes s'éloignaient à foulées rapides, alors que je m'efforçai de le rattraper mais c'était compliqué à travers la foule. Il ne me restait donc une seule et unique solution, prononçait à voix haute, ce prénom qui me hante encore." Caleb ? " J'avais parlé assez fort pour qu'on m'entende. Si c'était lui, il se retournerait je le savais. Mais de toute manière c'est impossible, il est parti, il est plus là. Je suis trop stupide pour penser le revoir un jour. Mon esprit me jouait des tours, ou bien ma conscience voulait me rappeler la douleur de sa perte.
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C'était une belle journée malgré la fraîcheur qui nous obligeait à s'habiller assez chaudement. Le soleil brillait et le printemps semblait pointer le bout de son nez de plus en plus. Parfait pour une courte promenade en ville, je ne risquais pas de rentrer avec des engelures aux pieds et aux mains! On ne pouvait pas dire qu'il faisait chaud, mais c'était tout de même agréable de marcher dehors à cette température. À voir le nombre élevé de personnes dans la rue, je ne devais pas être le seul à avoir eu cette merveilleuse idée. Le quartier était rempli d'étudiants ayant décidé de fermer un peu leurs livres afin de profiter d'une bonne dose d'air frais et ce n'était pas étonnant de les retrouver ici puisque Harvard Square était à deux pas du campus principal. La plupart des universitaires peinaient à quitter leurs études pour aller aux toilettes, alors ils n'allaient sûrement pas prendre le bus pour se retrouver à des kilomètres de l'école! Les seules vacances que tout le monde se permettait sans regrets, c'était le Spring Break et encore-là... je n'étais pas allé moi-même. Pas par manque d'envie, toutefois. J'avais juste peur de me retrouver face à des personnes que je ne voulais surtout pas croiser dans ces circonstances. Ça aurait été la catastrophe si j'avais revu Keyla ou Briony à moitié à poil à force d'avoir trop bu ou pire encore, entièrement nu. Non vraiment, il y a certaines atrocités qu'il vaut mieux éviter à tout prix, c'était trop risqué, beaucoup trop risqué! J'en avais donc profité pour retourner à Philadelphie passer quelques jours chez mes parents. C'était presque une aussi mauvaise idée que le Spring Break, un peu plus et ma mère ne me laissait plus repartir et me collait une étiquette « Ne l'écoutez surtout pas, il s'appelle Kyle Harrison » sur le front. La pauvre avait tellement peur qu'il m'arrive un malheur, mais si je continuais à me cacher toute ma vie, je ne serais jamais heureux.

Je remarquai à ma droite la fameuse boutique J. August et je me rappelai soudainement que j'avais promis à mon père et à ma mère de leur rapporter des souvenirs d'Harvard la prochaine fois qu'on se verrait. Je bifurquai donc de justesse et allai faire un tour dans cette célèbre boutique, scrutant les objets à la recherche d'un chandail pour mon père. Il n'avait jamais eu la chance de fréquenter une aussi grande université et ça avait toujours été son rêve de pouvoir se pavaner dans un hoodie d'une école de la Ivy League. Ce serait encore mieux s'il pouvait clamer haut et fort qu'il avait élevé un fils assez intelligent pour l'envoyer à Harvard. Quant à ma mère... j'imaginais qu'un petit bibelot quelconque ferait l'affaire, ou peut-être un cadre? Ma foi, j'étais toujours aussi doué pour dénicher des cadeaux féminins! Je me rendis à la caisse pour payer lorsque je fus enfin décidé, puis rangeai le tout dans mon sac à dos avant de continuer ma promenade. Je sentais que ça finirait en virée shopping, comme quoi même sans amie pour m'obliger à acheter, j'avais développé la même manie qu'elles au fil des ans. Je savais bien que c'était une mauvaise idée d'avoir trop d'amies et pas assez d'amis... je me faisais avoir même lorsqu'elles n'étaient pas là!

« Caleb? » Je ne réagis pas immédiatement à ce prénom, j'ignore pourquoi d'ailleurs. Lorsqu'on me forçait à m'appeler Kyle, c'était le contraire, il me suffisait d'entendre Caleb pour que tous mes sens soient en état d'alerte. Depuis que je m'étais réapproprié mon prénom, c'était comme s'il ne faisait plus aucun effet. C'est plutôt la voix qui me fit m'arrêter net en plein milieu du trottoir. Cette voix... peut-être étais-je en train d'halluciner? Pourtant, j'étais certain de ne pas me tromper. J'avais passé dix-neuf années avec cette fille, nous avions des milliers d'enregistrements que je m'étais repassé en boucle lorsqu'elle me manquait trop - donc à peu près chaque jour - et sa voix, j'aurais pu la reconnaître entre toutes. Je savais que je n'aurais pas dû m'imaginer les pires scénarios en décidant de sortir, parce qu'ils se produisaient à chaque fois. Je n'étais pas prêt, mais je ne pouvais pas non plus ignorer sa présence, ce serait encore pire si elle me recroisait ensuite. J'inspirai profondément et au bout de ce qui me parut être une éternité, je me retournai. « Key... » prononçai-je difficilement, la gorge nouée. Je ne pouvais pas articuler un mot de plus, je restais planté là à la fixer. « Salut... » Wow, vraiment Caleb? Après cet inconfortable silence, c'était la seule chose qui me venait à l'esprit? Quoi que j'aurais pu faire bien pire me connaissant. Qu'est-ce qu'on disait à sa meilleure amie, à la fille qu'on aimait encore si fort, après trois ans à se faire passer pour mort... je ne croyais pas qu'un livre ait déjà été écrit sur le sujet, j'allais devoir m'en charger plus tard.


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Caleb & Keyla

J'aurais cru qu'être mariée, changerait bien des choses dans ma vie mais finalement pas tellement. Il faut dire aussi que nous n'avions pas fait circuler la nouvelle en ce temps de Spring Break. Seules Briony et Candice, nos meilleures amies respectives étaient au courant. Espérons que je n'ai pas à subir la rage de mes proches très bientôt. Notre couple était déjà mal vu à cause de la complexité de notre relation alors un mariage! Je crois que j'avais encore besoin de quelques jours pour l'annoncer aux personnes importantes dans ma vie et surtout mes parents qui me renieront certainement. Enfin je ne suis plus à ça près et j'ai décidé que seul mon bonheur comptait aujourd'hui. Et ce qui me rend heureuse maintenant, c'est de regarder cette alliance qui brille au soleil, reflet de notre amour étincelant. J'avais encore du mal à imaginer toutes les responsabilités que je portai dorénavant mais pour moi ce n'étais qu’accessoire. Je ne pouvais cesser de penser à lui, après tout les moments difficiles qu'on a traversé, on a réussi. Notre amour a été plus fort, nous avons bien fait de croire en nous. Je crois que nous deux, c'est la plus grande victoire de ma vie, elle surpasse même tous les trophées que j'ai pu gagner par le passé. Pendant que j'effectuai mes achats, j'étais tout sourire aux lèvres. J'avais en tête de faire plaisir à mon mari, et je voulais qu'il voit que j'allais mieux. Kol n'avait aucune raison d'avoir peur de me laisser sortir seule. Je suivais toujours mon traitement contre la dépression, j'avais envie de guérir pour lui, ce serait en quelque sorte mon cadeau de mariage.

Mais voilà, il faut croire qu'on ne me laisse aucun moment de répit dans mon bonheur. Il faut croire qu'on me poursuit, que je suis hantée, c'est le mot plus qu'adéquate je dois dire. Pourquoi ? Pourquoi j'ai pensé que cette homme marchant tranquillement dans la rue, et pour qui j'ai laissé tombé ce que j'étais en train de faire, était un souvenir de mon passé. Un souvenir qui était censé reposer en paix. Mon subconscient me joue des tours. Je peux pas pensé à Kol et ensuite à Caleb, c'est une souffrance que je m'inflige à moi même. Sûrement que je me punis moi même de ne pas avoir pensé à mon défunt meilleur ami durant mon mariage, et heureusement que je ne l'avais pas fait sinon tout ce serait compliqué. Je pensais que la silhouette que je poursuivais depuis quelques minutes dans la rue allait s'estomper tel un mirage mais non! Elle s'éloignait mais était toujours bel et bien présente. J'avais cligné des yeux avant d'énoncer le prénom fatidique. J'étais folle voilà tout ou bien j'avais juste envie qu'il soit là encore à mes côtés. Sa mort était encore difficile à digérer et encore plus depuis que j'ai effectué ce petit séjour à Chicago où je me suis totalement effondrée sur sa tombe. C souvenir douloureux me rappelait que j'avais je ne le reverrai un jour et qu'il subsisterait avec moi qu'à travers mes souvenirs. Et pourtant! J'avais baissé la tête alors qu'une voix résonnait dans ma tête. Sa voix prononçant mon prénom. " Key... " Etait-ce la réalité ou bien une simple illusion. Doucement mais sûrement mon regard se détacha du sol, tombant sur ce visage." Salut... " Mon monde s'écroula en une fraction de seconde. Je me croyais en plein rêve, tout était flou autour de moi sauf lui. Il était différent de l'image que j'avais gardé de Caleb mais en même temps en trois ans, on évolue. Je refusai de croire que cela soit possible, parce que ça ne pouvait pas l'être, je le savais au plus profond de moi. J'étais peut être en plein cauchemar et j'allais me réveiller d'une seconde à l'autre dans les bras de Kol. Mais mon coeur s'était accéléré, il allait sortir de ma poitrine." C'est tout bonnement impossible. " Je portai ma main devant ma bouche. Punaise je parle à un fantôme quoi, je délire complètement. Les gens me bousculaient parce que j'étais comme une loque sur son trottoir à faire face à mon passé. Caleb était mon passé, j'avais souhaité un jour qu'il soit mon présent, mon futur mais la mort nous avait séparé et c'étais illogique qu'elle nous réunisse aujourd'hui." Pardon, j'ai cru que... " Ma seule réaction face à cette situation irréel à mes yeux avait été le déni. Je reculai d'un pas, prête à me retourner pour aller je ne sais où. Peu importe où j'irai, je voulais oublier ce mauvais rêve.
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