(flashback/gee) ankward moment.

ankward moment.

Doucement, t'émerges d'un sommeil qui n'a pas du tout était réparateur pour toi. Les rayons du soleil s'infiltrant dans la chambre, t'enpêchent de dormir plus de temps que nécessaire. Plus de temps que t'en aurait eu besoin. Tu prends ton temps pour ouvrir les yeux, tu prends ton temps et te réveilles tranquillement. Dans ce lit où tu te crois seule. Seulement, tu te rends vite compte que tu n'es pas seule. Le silence de la pièce est seulement brisée par une respiration. Une respiration qui n'est pas la tienne. Sûrement celle d'une conquête de la nuit passée. C'est ce que tu te dis, ça t'inquiètes pas tant que ça. Tant que t'as pas les yeux ouverts pour remarquer la personne qui se trouve réellement à tes côtés. Ta tête te fait mal, signe que la nuit a été bonne. Que la fête à laquelle t'as participé cette nuit t'as retourné le cerveau. Finalement, t'ouvres les yeux. T'habituant à la lumière du jour. Tu sais absolument pas quelle heure il est et à vrai dire, tu t'en fous. C'est le week end, alors t'as tout le temps de traîner au lit. Maintenant que t'es réveillée, tu peux te retourner pour savoir de qui il s'agit. Pour savoir qui se trouve dans ton lit. Tu tournes donc la têe vers la personne à tes côtés. Et c'est avec surprise que tu découvres une Gee complétement endormie. Ok, c'est pas du tout une conquête. Vous aviez dû seulement vous endormir côtes à côtes, trop crevées par votre soirée. Mais plus tu l'observes, plus tu te rends compte que Gee est nue. Du moins, le haut de son corps l'est. Tu t'empresses de regarder de ton côté pour voir si t'es aussi à poil. Positif. Et merde, merde et encore merde. T'as pas besoin de plus d'indications pour savoir ce qu'il s'est passé dans ce lit. Putain, ça craint. Il manquait plus que ça, que tu couches avec quelqu'un que tu considérais comme ta meilleure amie, ta soeur. Tu tournes le regard vers elle, encore. Elle émerge à son tour. Alors tu t'empresses de regarder devant toi, te demandant comment vous allez gérer ça.

Hier soir, Mai-Lan et moi, qui n'étions que deux petites Eliot sans la réelle étoffe, partions en soirée à la Mather House. Cette maison était notre deuxième maison, on y passait régulièrement et en cachette des autres. La fête battait son plein, l'alcool et la drogue coulaient à flots. Je m'en mit plein la gueule, à me retourner le cerveau, à me libérer de l'enfer que tu vivais au sein de l'Eliot House, parce que je suis qu'une sale lesbienne qu'il faut faire soigner. J'avais compris que la connerie ne se soignait pas, à mon grand regret. Une fois rentrée de la fête, je suis restée avec Mai-Lan, mais je ne me rappelle plus trop de ce qu'il s'est passé, entre le fait d'être rentrée à l'Eliot House, et celui du réveil.
Mai se réveillait la première. Les rayons du soleil commençaient à arriver sur ma gueule, me faisant fermer un peu plus les yeux, râlant intérieurement. Je sentais un mouvement à côté de moi, je me doutais d'une conquête et j'étais persuadée d'être rentrée dans ma chambre. En ouvrant légèrement un oeil, je voyais Mai à côté de moi, mais une chose m'intriguais. Pourquoi j'étais nue dans son lit ? Je gardais le draps sur mon corps en me relevant doucement, encore la tête dans le cul. "Pourquoi j'suis à poil dans ton lit ?" Je n'osais pas penser au fait que j'avais couché avec ma meilleure amie, pour moi c'était impossible, même si elle est vraiment canon, c'est ma meilleure amie. Je regardais en sa direction, et rapidement sur son corps, qui semblait dénudé également. Et merde...

ankward moment.

Finalement, t'aurai peut être aimé ne jamais te réveiller pour ne pas avoir découvrir qui est à tes côtés, dans ton lit. Parce que c'n'est pas une conquête, c'est ta meilleure amie. Jusque là, rien de surnaturel. Si c'n'est le fait que tu remarques qu'elle n'est pas très habillée. Tu fronces des sourcils, mais que fout-elle dans ton lit, à poil ? T'as sûrement pas envie d'en connaître la réponse. Surtout que t'es dans le même état qu'elle. T'as beau réfléchir mais tu te souviens de rien, preuve que la soirée à été bonne. Tu te souviens juste d'être partie de la fête avec Gee, au petit matin et puis, rien. Le vide intersidéral. Et ça te fait fliper. Naïvement, t'espère que ce que t'imagines ne s'est pas produit. Mais les preuves sont là, on ne peut pas faire plus clair que deux filles à poil dans un lit. A tes côtés, Gee émerges aussi alors que t'es plongée dans tes pensées, essayant de trouver ce qui s'est passé pour que vous vous retrouvez comme ça. Pourquoi j'suis à poil dans ton lit ? Sa voix te fait revenir dans la réalité et t'étouffes un rire nerveux. Putain, quelle situation gênante quoi. Tu te recouvres un peu plus du drap avant de tourner la tête vers ta meilleure amie. Je sais pas.. J'me souviens de rien et toi non plus, j'imagine ? Ça t'apprendra à faire de tel excès, tiens Mai-Lan. Tu laisses quelques secondes de silence avant de poursuivre. Mais je pense qu'on peut pas faire plus clair que ça.. Autant se rendre à l'évidence tout de suite, vous avez probablement coucher ensemble et tu te demandes quelles vont en être les conséquences de ce dérapage sur votre amitié.

Putain. C'était pas une journée habituelle qui commençait pour moi. Je venais de découvrir que j'étais nue dans le lit de ma meilleure amie, qui se trouvait être aussi nue que moi. Plus jamais je boirais autant, ou du moins, assez pour savoir que c'est pas ma meilleure amie qui se retrouvera dans le même lit que moi. Je ne voulais pas croire ce qui était pourtant évident. Les preuves étaient là. Je regardais rapidement le sol en me sentant nue, et voyait que nos fringues étaient éparpillées un peu partout dans la pièce. Ce qui voulait dire que c'était une chose voulue inconsciemment. Mais non, je ne voulais pas en arriver là, et je pense qu'elle non plus. Je voyais Mai-Lan reprendre un peu de drap pour se recouvrir, avant qu'elle ne me lance un Je sais pas.. J'me souviens de rien et toi non plus, j'imagine ? Elle avait raison, je ne savais rien, juste que la situation devenait plus que gênante. Mais je pense qu'on peut pas faire plus clair que ça.. Je regardais à nouveau les vêtements dans divers endroits de la pièce, avant de soupirer "Eh merde..." Je n'arrivais plus à la regarder en face, mais tentais quand même un peu d'humour. "J'saurai même pas si t'es un bon coup !" Je riais nerveusement et me demandais quelles seraient les conséquences de cet acte manqué. "Vu qu'on s'en rappelle pas...on peut faire comme s'il s'était rien passé..." Je regardais en face de moi, le regard vide.

ankward moment.

Franchement, c'était bien la situation la plus gênante à laquelle t'as jamais eu à faire face. C'était pas le fait que t'es couchée avec une fille qui te dérange. Non, parce que t'es bisexuelle alors ça pose vraiment aucun problème de ce côté là. C'est plus le fait que ça soit ta meilleure amie qui se retrouve à tes côtés. Preuve que l'alcool fait vraiment faire n'importe quoi quand on en abuses un peu trop. Et là, il était clair que la soirée avait été très arrosée parce que sobre, cette situation ne serait jamais arrivé. Eh merde... Oui, ça peut aussi résumer toute la situation, ça. Tu ne dis rien, de toute façon qu'est ce qu'il y aurait à dire ? Ce qui était fait, l'était et tu ne pouvais pas revenir en arrière. Il allait falloir assumer ça et point barre. J'saurai même pas si t'es un bon coup ! Sa remarque eu le don de te faire rire. C'était tout Gwen ça, trouver de quoi rire pour toute les situations. Même les pires et les plus gênantes, comme celle ci. Haha, ouais.. Tant mieux limite! Tu t'asseyais dans le lit, prenant soin de ne pas te découvrir et tendis la main au sol pour attraper tes sous vêtements qui traînaient par terre. Tu les enfilais sous le drap avant de te lever du lit. Vu qu'on s'en rappelle pas...on peut faire comme s'il s'était rien passé... C'était peut être la meilleure solution, nier puisque de toute façon aucune de vous deux ne se rappelaient pas ce qu'il s'était passé quelques heures plus tôt. Et peut être que comme ça, ça n'aurait aucune conséquence sur votre amitié. Ouais.. Je veux pas que ça devienne bizarre entre nous, donc ouais, vaut mieux peut être mettre ça derrière nous. Je fouillais sur mon bureau et sortais une boîte d'antidouleurs. Besoin de quoi soulager un mal de tête ? lui demandais-je, revenant près du lit pour attraper une bouteille d'eau sur mon chevet.

La pire situation qui m'ai été donnée de vivre jusqu'à maintenant. Je n'aurai jamais imaginé que j'avais pu coucher avec ma meilleure amie, et c'était visiblement arrivé. Je me sentais vraiment mal à l'aise complètement nue à ses côtés. Je n'osais pas bouger, et je ne savais même pas où se trouvait mon boxer. J'attrapais mon soutif, qui pendait à la lampe. Putain. Je crois qu'on était vraiment déchirées et en manque pour en arriver là. Je scrutais le sol à l'aide de ma main pour essayer de retrouver ce foutu boxer, mais il n'était visiblement pas de mon côté du lit. Fait chier. Haha, ouais.. Tant mieux limite! Je souris, avant de la regarder sans vraiment prêter attention à ce corps nu qui est le sien. "J'pourrais même pas te recommander à des mecs ou des meufs, c'est à chier comme situation" Je riais finalement un peu, et alors qu'elle se levait du lit, j'en profitais pour voir si mon boxer ne se trouvait pas de son côté. Bingo, il y est. Je le remet donc rapidement sous la couette avant de retirer cette dernière, car je commençais à crever de chaud. Ouais.. Je veux pas que ça devienne bizarre entre nous, donc ouais, vaut mieux peut être mettre ça derrière nous. Je regardais alors dans sa direction. "Ouais, ça serait vraiment con de perdre ce qu'on a pour...pour quoi déjà ?" Je souriais à nouveau. Besoin de quoi soulager un mal de tête ? Je la voyais attraper une bouteille d'eau en revenant sur le lit. "Ouais s'te plait...Tu veux une clope, au fait ?" dis-je en me levant pour fouiller dans les poches de mon pantalon, qui se trouvait un peu plus loin dans la pièce.

ankward moment.

Un peu trop d'alcool, deux filles complétement pétées et voilà à quoi ça se résumait : une situation plus que gênante. Dans le sens où c'était ta meilleure amie qui s'était réveillée et pas juste une fille parmi tant d'autre. Jamais mais alors, jamais de ta vie tu n'aurai ou penser que cette situation tu allais la vivre. Et pourtant, c'était bien ce qu'il se passait là tout de suite. Tu savais pas comment réagir, toi qui savait toujours. Tu ne savais pas quoi dire, toi qui avais toujours un truc à dire. Autant dire que c'était la merde totale, ouais. Finalement, c'était Gwen qui avait déridé la situation. En plaisantant sur le fait qu'elle se souviendrait jamais si tu étais un bon coup et que de ce fait, elle ne pourrait te recommander à personne. Grâce à ses deux petites blagues, tu te sentais un peu plus détendue. Mais comme t'étais encore à poil, c'était pas tout à fait le cas. En quelques secondes, tu retrouvais tes sous vêtements et les enfilaient, histoire de pouvoir sortir de ce lit sans exposer ton corps nu à ta meilleure amie. Pas que tu sois pudique mais on allait éviter maintenant. Tant pis, je devrai me débrouiller sans ta recommandation pour trouver les meilleurs coups d'Harvard. lui répondais tu, en riant très légèrement. Un peu moins nerveusement que précédemment. Et puis, Gwen proposa de faire comme si rien ne s'était passée puisque de toute façon aucune des deux ne s'en rappelaient. Voilà une très bonne idée. Ouais, ça serait vraiment con de perdre ce qu'on a pour...pour quoi déjà ? Tu souriais légèrement à l'allusion qu'elle faisait dans sa phrase. Pour montrer qu'elle commençait déjà à mettre derrière elle ce qui semblait s'être déroulé dans cette chambre. Tu ne répondais rien, cherchant une bouteille d'eau et quoi soulager le mal de crâne qui s'était fait ressentir dès le réveil. Ouais s'te plait...Tu veux une clope, au fait ? te répondait-elle, alors que tu revenais t'installer sur le lit. Tu pris un des cachetons puis l'avala avec une gorgée d'eau, avant de lui tendre le tout. C'est pas de refus ! concédais-tu, à sa demande. Une clope te ferait le plus grand bien, en effet. Tu la regardais se lever cherche son paquet de cigarettes alors que tu dénichais un briquet ainsi qu'un cendrier sur ta table de chevet. Et plus tard, je pense qu'un café nous ferait pas de mal. disais tu, riant très légèrement.

J'essayais tant bien que mal d'avoir des souvenirs de cette soirée. Mais c'était bien plus compliqué que ce que je pouvais imaginer. Premier verre, deuxième, huitième, quinzième...premier joint, cinquième joint, premier rail, troisième rail, trou noir, j'suis dehors en train de fumer une clope, je vomis, je retourne à l'intérieur, un nouveau verre, on part avec Mai jusqu'à l'Eliot House, trou noir, et le réveil. Putain, impossible de me rappeler ce qu'il s'est passé entre le retour et maintenant, pourtant j'me rappelle toujours quand je baise. C'est nul, mais pour une fois, c'est peut-être mieux ainsi. Je pense que ca serait assez traumatisant de revoir la scène où je couche avec ma meilleure amie que je considère comme la soeur que je n'ai jamais eu. Mai me sortit de mes pensées en me disant Tant pis, je devrai me débrouiller sans ta recommandation pour trouver les meilleurs coups d'Harvard. Je souriais. "J'te dégotais les meilleurs filles, après les mecs tu t'débrouilles, j'tape pas dans ce genre de plat" Je riais, même si j'répondais un peu à côté de la plaque, mais elle comprendrait surement ce que je voulais dire par là. Je m'étirais après retrouvé mes sous-vêtements, alors qu'elle ne répondait pas à ma remarque, comme quoi je laissais cette histoire derrière moi. En cherchant mes clopes, elle lâchait un C'est pas de refus ! J'amenais donc le paquet de clopes sur le lit, alors qu'elle avait chopé un briquet et un cendrier non loin d'elle. "Serres toi" dis-je en ouvrant mon paquet et attrapant une clope à l'intérieur, l'allumant directement. Je chopais également le cachet qui m'attendait, ainsi que la bouteille d'eau pour le faire passer. Et plus tard, je pense qu'un café nous ferait pas de mal. Je riais également. "Putain ouais, j'ai la tête dans le cul, t'imagine même pas"

ankward moment.

J'te dégotais les meilleurs filles, après les mecs tu t'débrouilles, j'tape pas dans ce genre de plat. Tu te mettais à rire à nouveau, secouant la tête. Au moins, Gwen avait ce don pour dérider la situation. Pour rendre ça un peu plus drôle que ça l'était. Et vous faire sentir moins gêné. C'était déjà un début. T'inquiètes pas pour moi va. J'pense que j'me débrouille assez bien pour me trouver les meilleurs coups de cette fac. Et c'est qu'il y en a un sacré paquet quand même. En même temps, vu toute les petites bombes qui promenaient leur cul au sein d'Harvard, il y avait clairement du choix quoi. Et c'était pas plus mal pour toi, parce qu'encore à ce moment là, t'étais cette meuf anti relation, anti monogamie, qui baisait à tout va. Et ça t'allais très bien comme ça. T'étais revenue sur le lit, avais pris le cacheton et attendais en espérant que ça veuille bien ne pas mettre trop de temps à agir. Disons que c'était pas tip top de se réveiller avec un tel mal de crâne. Même si vous l'aviez bien cherché. Serres toi. Ce que tu faisais, après avoir posé le cendrier au milieu de vous deux. Tu la glissais entre tes lèvres et l'allumais après qu'elle ai terminé avec le feu. Tu posais la tête dans ton coussin et recrachais doucement la fumée. Putain, ça fait du bien. Même qu'un petit joint juste après ne serait pas vraiment de refus vous voyez. Tu rêvais d'un café aussi alors tu disais qu'après, ça serait pas vraiment de refus. Putain ouais, j'ai la tête dans le cul, t'imagine même pas. Tu riais une nouvelle fois, imaginant très bien puisqu'à l'instant, t'avais toi aussi la tête dans le cul. Oh si t'inquiètes, j'arrive bien à imaginer le truc. Horrible. J'vais pas dire plus jamais parce que je sais bien que la fois suivante sera encore plus terrible. ajoutais-tu, en haussant des épaules.