Soirée de st-valentin de la pfoho (tg ouvert à tous !)

Ça te fait bizarre d’être lié à un homme que tu ne connais pas du tout. C’est tout le principe de cette soirée mais tu ne sais pas si tu es très à l’aise avec le concept. Dans tout les cas, tu n’as pas le choix, tu es là, tu t’es présentée à ce jeune homme au style décalé et il a fait de même avec toi. Il s’appelle donc Yohei et il pense que vous êtes fait pour vous entendre. C’est vrai qu’il a l’air d’avoir le même regard et le même avis sur cette soirée. « Si jamais on s’ennuie trop ici on aura juste aller faire un tour dans bar » tu te mets à rire à ta propre blague avant de te retrouver avec le verre de ton amie Rosalia, entièrement renversé sur ton haut. Une chance que ton haut est noir, tu te fiche un peu d’être mouillée mais les deux réflexions de tes camarades de ce soir t’ont fais bien rire. « Ça va vous deux à vouloir me déshabiller si vite ? Vous avez vraiment pas le temps. » Tu as l’habitude d’être en sous-vêtements devant les gens quand tu travail au club mais ce n’est pas pour autant que tu as envie de te mettre dans ce genre de tenu en plein milieu de la pforzheimer house.

@Yohei Maeda @Rosalia C. Borgia

Si elle était drôle et facile a faire rire, tu ne pouvais que l’accepter. En effet, cette soirée promettait d’être intéressante et tu avais hâte d’en découvrir un peu plus sur elle. Elle était en couple, mais ce n’est pas du genre à te freiner, tant qu’elle n’était pas coincée du cul. « Ouais, j’ai une vision du couple différent des autres » parce que toi tu es du genre à être aller voir ailleurs mais à garder ton cœur pour la personne que tu aimes. Quand tu étais avec Layla, tu couchais avec d’autres femmes et hommes, mais ton attention, tes marques de tendresse, tes sentiments étaient totalement pour ton amie de toujours. Tu avais mis fin à votre couple, parce qu’elle n’était pas près de toi, parce que tu ne savais pas où tout ça pouvait réellement vous amener. Tu avais surtout l’impression que c’était une question d’habitude et que peut-être vous ne vous aimiez pas réellement. « Je suis français, alors je ne dis jamais non à du vin sauf s’il est dégueulasse et celui-ci me semble potable… goûtons un verre » dis-tu en penchant la tête sur le côté doucement. Tu servis deux verres de ce vin blanc, le goûter te dira s’il est convenable et ce n’était pas le meilleur mais il passait plutôt bien.
@Maëlys Carmichael

Certainement, tu n’avais aucun sujet taboue. Tu évitais simplement de parler de ton côté libertin et poly amour. Ca ne faisait jamais bonne impression et tu étais bien vite mis dans une case qui te sera difficile d’échapper. « Je n’y manquerai pas » dis-tu d’un sourire au coin. Tu finis par balancer une information sur toi, le fait que tu sois français et que le vin, tu aimais ça. « Americano-français pour être exacte, et plusieurs autres origines qui se trimballent dans ma famille. J’ai quitté la France à ma majorité » dis-tu en haussant les épaules. tu étais bien loin de ta famille, tu te sentais libre et tu pouvais respirer. Bien que New-York reste la ville de ton cœur, mais tu ne pouvais y retourner – pour le moment. Paris était New-York et si tu aimais la ville, tu n’aimais pas le fait que ta mère y était et qu’elle était toujours sur ton dos. Elle t’appelait quasiment tous les jours mais tu n’y répondais qu’une fois par semaine quand tu étais en état de le faire. « C’est bruyant, j’aime ça… tout comme ton accent anglais » dis-tu d’un français parfait, alors que tu servais deux verres de vin. « Européen, enfin … on a été dans en Europe tous les deux » parce qu’on oublie pas le BREXIT. Tu avais du sang anglais, mais ta famille est tellement mixte que c’était difficile de tout savoir réellement… Surtout quand on sait que tu as appris tout ça en retard, toi qui a vécu les sept premières années de ta vie avec des imposteurs. Tu approuvas de la tête. « Mon bras va être une guimauve » dis-tu en rigolant alors que tu avais déjà goûté le vin. Plutôt agréable au goûté. « Le fort sera pour plus tard, quand on finira minable » sûrement à cause du mélange mais aussi du fait que ça soit du vin à bas-prix, bien que goûteux.
@Maëlys Carmichael

Très jeune, tu parlais simplement français. Tu as réellement mis en route ton anglais quand tu avais huit ans après avoir été muet pendant une année entière suite au choc sur la vérité de ton histoire : ton kidnapping. « On peut dire ça oui » dis-tu en souriant. Elle finit par te parler en français, ce qui te fit sourire. Après tout, tu te doutais déjà qu’elle avait des bases avec la langue de Victor Hugo. Tu as cru comprendre que les anglais apprenaient le français à l’école – bien qu’ils aient tendance à tout oublier entre temps. « Noisy » dis-tu comme réponse à sa question. Il faut dire que tu n’avais pas utilisé le mot le plus facile à comprendre pour exprimer tes pensées. « Je n’ai pas besoin de parler français pour charmer mon entourage. Tu ne penses pas ? » dis-tu d’un sourire au coin, haussant les sourcils pour la taquiner un peu. Dans tous les cas, tu le pensais mais elle n’avait pas besoin de le lui dire, elle devrait le savoir. « Je vais faire attention à ta consommation alors » dis-tu en lui faisant un clin d’œil. Tu étais déjà en train de boire ton verre, laissant ton bras guimauve pour qu’elle puisse boire tranquillement le sien sans qu’elle n’en mette sur ses vêtements : le vin rouge, ça tache. Tu trinquas avec elle et but encore une gorgée de ce liquide qui n’était pas mauvais mais qui pouvais être trompeur. « Alors du coup, tu étudies quoi ? » demandas-tu pour faire connaissance. D’habitude, tu passes direct à la séduction mais demoiselle est en couple, il ne fallait pas l’oublier.
@Maëlys Carmichael