you're part of my entity (ralvisio)

Mais au moins, ton jumeau était près de toi, même s'il ne savait pas t'imiter et ça, c'était impossible à remplacer ou à égaler. Allongée, je me perdais déjà dans ma tête, jusqu'à ce que je sente que tu en fasses de même et je pouvais frissonner sans même te toucher, juste parce que tu étais près et que tu me manquais. Mon sourire qui revient sur mes lèvres quand tu approuves mon choix. «Contente que ça te plaise.» Comblée qu'on puisse se retrouver sur la même longueur d'onde, après tout ce temps. Juste des rires, des sourires et un calme olympien. Cherchant ta présence encore plus, mes doigts se tendaient vers les siens, venant simplement les frôler, les caresser doucement gardant les yeux fermés. Un contact pourtant si simple, mais qui m'électrisait encore plus. «Ce moment est parfait...» Une belle brèche de lumière dans la noirceur et à tes côtés, je n'aurais jamais pu l'imaginer.


@Archer Ralston  

@Veïa Alvisio | Une proximité qui avait longtemps été mise de côté. Des rapports conflictuels qui avaient poussé nos deux corps à ne plus se retrouver dans une telle position. Mais ce soir, on oubliait tout ça. Tu étais allongée à côté de moi, nous installant dans cette bulle, avec cette musique qui était pas mal. Et puis alors que je restais les yeux fermés en appréciant le moment tel qu’il était, je sentais tes doigts frôler ma main. Je me raidissais légèrement, ne sachant pas tellement comment réagir, parce que je savais que je pouvais perdre le contrôle. Toi aussi. Je nous connaissais V’. Je savais pertinemment comment on était. Un rapprochement et il était clair que nos deux corps se retrouveront comme au premier jour, sans la peinture cependant. « Tu te sens mieux alors ? » Rester évasif, rester platonique. Je ne voulais pas risquer cette nouvelle entente.

C'était comme si on recommençait tout. Qu'on vivait nos premiers émois, nos premiers contacts qui nous rendaient dingues si facilement. L'envie de ne jamais vouloir quitter cette chambre s'installait. Vivre ce petit bonheur simple encore et encore, loin de nos tourments. Juste mes doigts qui te frôlaient étaient assez pour faire accélérer mon coeur et rendre ma tête folle. Je continuais de profiter de ce contact, perdant le contrôle peu à peu avec presque rien, pendant que tu me demandais mes états d'âme. Je tournais ma tête, ouvrant les yeux, pendant que tu avais encore les tiens fermés. «Vraiment mieux...» que je souffle tout bas, pour ne pas briser notre tranquillité. «Et toi ?» Est-ce que toi aussi tu perdais les pédales et tu venais de rentrer dans un autre monde te rappelant à quel point on pouvait s'aimer ?


@Archer Ralston  

@Veïa Alvisio | Difficile de rester calme quand tu étais si proche. J’avais essayé de t’oublier, de bien des façons. Mais la preuve est que c’était difficile. Comme je te l’avais dit quelques jours auparavant, je t’avais dans la peau, comme je crois bien que j’étais dans la tienne. Question qui franchit mes lèvres et je me doutais de la réponse, mais c’était une toute autre chose de l’entendre, surtout avec cette voix basse, comme si on était en présence d’un enfant qui dort. Rouvrant doucement les yeux, je tournais la tête pour te regarder, nos regards se croisant ainsi et me clouant presque sur place. « Je… ouais… ouais, ça va mieux » Sans m’en rendre compte que j’avais un truc qui n’allait pas. Mais être là avec toi, ça faisait du bien. Mais je sais pas, je ne voulais pas risquer de tout foutre en l’air encore une fois, en ayant un contact déplacé, en instaurant un espoir quelconque alors que j’étais pas prêt à faire quoi que ce soit. C’était le bordel dans ma tête et dans mon cœur. Mais en même temps, c’était calme et limpide ce soir. C’était ton pouvoir, faut croire.

Je crois que si c'était possible de pouvoir s'oublier on l'aurait fait depuis longtemps. On se disait de s'éloigner loin de l'un et de l'autre, mais à chaque fois on revenait comme des aimants et la séparation faisait mal à chaque fois, à vouloir essayer, à espérer. Ce soir, je ne réfléchissais pas, je faisais carte blanche dans ma tête. Ta voix qui était déstabilisée, nos regards qui se croisent, ma respiration qui suffoque jusqu'à entendre mon mon pouls jusque dans mes tempes, à ne plus avaler correctement, mais être si bien à la fois. Je continuais de te regarder, mordant ma lèvre inférieure pensive. Je ferme les yeux de nouveau et j'inspire, avant de me relever délicatement, pour venir passer mon visage au-dessus du tien. Je ne voulais pas grand-chose, simplement renouer avec toi et fusionner avec tes lèvres, peu importe, si ce n'était que ce soir. Je voulais te redécouvrir à nouveau et savoir que ça vaut la peine encore de perdre la tête. Mes doigts frôlent doucement ta chevelure, continuant de te regarder, sans un mot.

@Archer Ralston

@Veïa Alvisio | Cette peur de retrouver ce qu’on avait eu, avant que tout ne tourne au vinaigre, elle était bel et bien présente dans mes tripes. Parce qu’on avait été heureux, avant que tout ne parte en fumée. On avait su trouver la joie et le bonheur dans les petits détails de la vie, que ce soit des cupcakes un peu trop salés comme des baisers à foison. Mais la réalité avait été toute autre, quand les obstacles ont du être surmontés. Et maintenant, plusieurs mois plus tard, on était comme deux adolescents dans un lit, incapable de s’avouer quoi que ce soit. Sauf que tu décidais d’agir, ton visage au dessus du mien, ton regard fixé sur moi et sur ce que je pouvais représenter. Un bout de viande ? Non, il n’était pas question de ça ce soir. C’était le cœur qui parlait, pas le corps. Alors ma main vient se glisser le long de ta joue, caressant cette peau si douce, de façon délicate. Tu étais une fille délicate mine de rien, et tu le seras toujours à mes yeux. « V’… » C’était pas bien ce que tu faisais. Je pouvais tenter d’être fort pour deux, mais je n’étais qu’un homme. Et quand la tentation est là, difficile de résister.

On avait échoué, nous laissant ce goût d'inachevé qui fait mal et qui se ressasse dans notre tête cherchant ce qu'on aurait pu faire de différent. Les mois défilaient et encore je cherchais le pansement idéal et une manière convenable de t'oublier sans penser par la vodka. On ne savait plus comment faire et en même temps c'était si doux et irréel. Je faisais les premiers pas, mais j'étais aussi nerveuse, les mains presque moites, ensorcelés par tes prunelles qui m'embrase. C'est nos souvenirs que je revois dans ma tête. Le SB qui arrive à grand pas et les folies qu'on avait pu faire là-bas. Ces matins que tu passais pour venir me voir à la pâtisserie, puis nos nuits à ne pas dormir parce qu'on n'arrivait plus à se lâcher, trop adolescents pour se contrôler. Ta main se pose sur ma joue, mes lèvres s'entrouvrent un peu et je pose ma main sur celle-ci retournant mon visage  pour déposer mes lèvres dans un doux baiser, pendant que tu tentes, de me rappeler à la raison autant que tu m'appeler. «Alors, dis-moi d'arrêter.» Si tu en étais vraiment capable, m'avançant vers toi, les centimètres égarés, les lèvres qui se frôlent. «Je veux juste t'embrasser, rien qu'une fois...» Comme si c'était possible de s'en arrêter là.

@Archer Ralston  

@Veïa Alvisio | Pourquoi tout devait être si compliqué ? Je veux dire, pourquoi n’étions pas juste heureux et amoureux ? Je sais bien que j’avais mes torts sur la façon dont notre amour s’est dégradé, s’est retrouvé piétiné de la pire des façons. J’étais pas fier de tout ce que j’avais pu te faire subir ces derniers mois. Mais là, j’étais bien à tes côtés, oubliant tous les mauvais souvenirs pour ne garder que les bons. Et c’était bien pour cette raison que j’avais le cœur qui s’accélérait, surtout quand ton visage se retrouvait au dessus du mien. C’était presque comme si t’étais prête à te positionner au dessus de moi. Souffle court, main qui vient caresser ton visage, sans rien dire d’autre que ton nom. « Tu sais très bien que c’est au dessus de mes forces » Même après la rupture, j’avais été incapable de te repousser. C’était impossible. Je te désirais plus que quiconque. Lèvres qui se frôlent, encore et encore, et je finissais par plaquer les miennes contre les tiennes. Rien de passionné ou d’enivrant. Juste des lèvres plaquées les unes contre les autres. Mais sûrement suffisant pour déclencher le reste.

Peut-être que ça ne se recolle pas. Peut-être qu'il n'aura jamais l'excuse parfaite pour pallier à nos erreurs du passé. Peut-être qu'il fallait juste avancer et apprendre à se connaitre de nouveau, comme ce soir, quand ce sont seulement nos coeurs qui répondent, plus nos corps, ni même nos têtes. Rejeter tout ce qui avait mener à notre perte et ramener ce qui nous avait tomber amoureux de l'un et de l'autre. «Je sais.» Comme ce l'était pour moi aussi, je savais sur quel terrain je t’emmenais. Tu étais tout ce que je voulais et le seul que je pouvais désirer autant en un simple regard et une caresse banale. T'avoir dans la peau et jusqu'au fond dans mes entrailles, tant tu vis en moi. Enfin, tu me soulages, tu nous soulages liant nos lèvres. Mon coeur accélère encore plus, si bien que je ne croyais pas que c'était possible et que je l'imagine déjà exploser. Un baiser tendre qui ne tombe pas dans la précipitation que je réponds avec autant de douceur, logeant à mon tour ma main contre ta joue pour la caresser, me fondre un peu plus sur toi, sur notre nuage, jusqu'à me détacher le regard plein d'étoiles, me rappelant notre premier baiser agrémenté de peinture et de vodka. «Encore...» que je réclame, sans jamais reculer.

@Archer Ralston  

@Veïa Alvisio | C’était compliqué de te résister, tu le sais ça ? J’veux dire, t’étais possiblement la femme de ma vie, celle que je ne pourrais jamais m’empêcher d’aimer. Il suffisait de voir ces derniers mois. Depuis la rupture, personne n’a su te remplacer. Et si Adam avait su prendre une place importante dans ma vie en si peu de temps, il n’avait pas réussi à t’éclipser pour autant. C’est bien pour ça qu’après s’être tous les deux suffisamment provoqués, par des lèvres qui se frôlent, je cédais à la tentation. T’embrasser, te retrouver, c’était ce dont j’avais envie ce soir, même si c’était pas l’idée première de ta venue ici. T’étais dans mon lit, contre moi et j’étais incapable de penser à autre chose qu’à toi, qu’à nous. Tant mieux, tu me diras. On se retrouvait, dans la plus grande simplicité et c’est comme ça qu’on aurait du toujours être finalement. « Je compte pas m’arrêter » soufflais-je avant de venir te surplomber légèrement, de moitié, alors que j’approfondissais notre baiser, laissant ma langue s’immiscer.