TW If Walls Could Talk (ft Archer)

@Caesar Falls | Je sais pertinemment que je devenais presque nymphomane à voir toutes ces personnes juste dans le but de baiser. Mais en même temps, c’était le seul moyen que j’avais que d’éteindre les relents de sentiments que je pouvais avoir, que ce soit pour Adam, Veia. Ces deux qui hantaient la plupart de mes rêves. Sauf que l’un est parti, et l’autre était toujours là, avec ce besoin de m’avoir dans sa vie. C’était pas facile à gérer et je savais très bien que ça pourrait déraper un de ces quatre. Mais je tentais de ne pas penser à tout ça, préférant me concentrer sur ce moment qui m’attendait. Habillé d’une chemise, un jean. Parfumé et coiffé parfaitement, je me rendais au Lord Hobo à l’aide d’un Uber. Moins cher qu’un taxi et suffisamment rapide pour être à l’heure. C’était vingt-deux heures, j’avais déjà bien mangé, et digéré pour pouvoir faire ce que je voulais de la soirée. J’avais entre-aperçu Neal au bar, si bien que je m’étais bien assez vite réfugié vers les toilettes. J’étais pas forcément à l’aise à l’idée de draguer devant lui… mais bon, je suppose que je n’allais pas avoir le choix. Un coup d’eau, quelques claques mentales pour me faire violence, et je retournais dans la salle. Et c’est là que je te voyais sur la piste, dansant avec d’autres gens. Je m’approchais, me faufilant entre les corps, avant de poser ma main sur ton épaule. « Alors comme ça, on s’amuse sans moi ? » que je disais, sourire qui se dessine, avant de commencer à bouger sur le rythme de la musique avec toi. L’alcool n’était même pas dans l’équation que j’étais déjà en train de m’envoler. C’était une bonne chose, faut croire.

Spoiler:

if walls could talk | @Archer Ralston

Je me retourne alors vers la voix, vers la main, alors que le rythme de la musique m'emportait. Je veux vivre à fond, comme toujours. J'aperçois alors son visage à l'autre bout du bras. "Et bien, maintenant, ce n'est plus sans toi" que je dis, tout sourire, sourire béat. Je l'attrape alors par la taille le rapprochant un peu de moi. C'est plus sympa quand on danse à deux. Et plus les minutes passent plus on se rapproche. Etions-nous deux cœurs brisés, deux cœurs abîmés ? Ou étais-je le seul ? Peu m'importe tant que je passe du bon temps, ce qui est le cas en ce moment même. Et lui aussi apparemment. Son sourire devint plus franc. Mes mains passèrent le long de son dos, ses bras, son torse avant de descendre doucement sur ses abdos, vers son pantalon. Mes mains, comme coupées dans leur dynamique prirent sa nuque, son cou pour l'approcher un peu plus près de ma tête. Etais-je déjà bien trop drogué ? Etais-je juste beaucoup trop pressé ? Tout allait vite dans ma tête mais finalement, est-ce que cela devait m'importuner ? Après tout, j'étais libre de tout ... ou presque. "Les toilettes. Dans cinq minutes." Est-ce qu'il m'avait entendu à travers la musique ? Je ne sais pas. Avait-il compris le sens de mes mots ? Je ne sais pas. Pourquoi attendre ? Pourquoi tourner autour du pot ? Neal était là, je le voyais du coin de  l'œil nous observer. Et même si je tentais de ne pas faire attention, je savais qu'il était là. J'avais l'impression de faire quelque chose d'interdit, de défendu et ça rendait tout cela tout de suite plus excitant. Je le quittais alors, doucement, pour un endroit plus calme, les yeux dans les yeux, le sourire en coin, mon regard qui parcourait alors son corps pour revenir plonger dans ses yeux profonds.

:copyright: lumos solem.

HJ : Nan mais y a pas de soucis ! Ne te dépêche pas de répondre non plus parce que je croule un peu sous les RP

@Caesar Falls | Tentant de combler ce vide en moi, je m’attelais à désespérément trouver de âmes qui sauraient y faire. Qui sauraient m’apaiser de bien des façons. Et tu semblais faire partie de ceux qui pourraient y arriver sans grande difficulté. Corps rapidement collés l’un à l’autre, on se mettait à danser ensemble, sans se préoccuper des regards sur nous, sans se préoccuper de rien que de l’un et l’autre. T’étais du genre tactile de toute évidence et c’était pas sans me laisser indifférent, au contraire. Bien trop émoustillé pour pouvoir rester sur place. J’étais prêt à t’embrasser, prêt à me laisser aller, surtout quand tes mains se dirigeaient vers mon pantalon, mais tu t’étais ravisé, préférant les glisser dans ma nuque, rapprochant ainsi nos deux visages. Mais c’était un message que tu tentais de me faire passer. J’étais pas sûr de totalement comprendre mais quand je te voyais t’éloigner, je cherchais à voir la destination où tu semblais vouloir te diriger. Et puis vu le regard que tu me faisais, le sourire qui s’arborait sur tes lèvres, j’étais persuadé à présent que tu voulais que je te rejoigne. Alors sans attendre, je te suivais pour découvrir que c’était dans les toilettes que tu voulais qu’on aille. Porte qui se ferme derrière nous, qu’importe si nous n’étions pas seuls dans cette pièce, c’était sur toi que je me précipitais. C’était sur tes lèvres que je venais fondre, cherchant ainsi à ressentir la vie, ressentir quelque chose surtout.

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