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(bakella) snakes and doves

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@Baker Ridley-B. Assise sur ma chaise de bureau, le regard dans le vide, je pince l'arrête de mon nez et soupire doucement. Je ne sais plus quand je suis arrivée là, sur quel dossier je bosse et encore moins quelle heure il est. Tout passe si vite et si lentement à la fois et quand la pénombre s'installe sur Boston, mes vieux démons remontent à la surface. Et avec eux, leurs millions de questions dont je n'ai pas envie de connaître les réponses, sous aucun prétexte. Mon téléphone sonne et je réponds en appuyant sur la touche 'haut parleur' pour ne pas avoir à bouger ni à coller le combiné contre mon visage. " Madame Marriott-Wildingham, je voulais juste vous prévenir que je quitte le bureau " C'est la douce voix de mon assistant qui résonne dans mon bureau et je dois dire que je l'aime, celui là. Il est de l'autre côté du mur mais il préfère m'appeler que m'importuner. " Quelle heure est-il Samuel ? " Que je demande rapidement et quand il m'apprend qu'il est déjà vingt et une heures, je grogne légèrement, laissant mon corps tomber vers l'avant. " Rentres chez toi et à demain " Et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, mon index met fin à l'appel. Je reste dans le silence quelques minutes avant de me décider à me relever, rassembler mes affaires et quitter le bureau. De toute façon, il n'y a plus rien de productif qui sortira de mon petit esprit pour aujourd'hui. Je réajuste mon manteau dans l'ascenseur et vérifie rapidement les messages sur mon téléphone. Mon frère va bien, le petit est de sorti, Eden est en pleine forme. Et il manque toujours un signe de vie, celui de mon meilleur ami. Puisqu'il a besoin de temps et d'espace, je décide de lui en laisser et d'accepter ses demandes, bien que ça me coûte chaque jour un peu plus. J'en vérifie même notre conversation pour être sûre que je n'ai pas loupé sa réponse à la tenue de princesse de Thaïs de ce week end. Mais rien. Absolument rien. Le néant. J'enfonce mon cellulaire dans mon sac à mains, le visage baissée et quand je relève les yeux, j'entre en collision avec un jeune homme. Ma main se pose sur son épaule et alors que je m'apprête à lui hurler dessus et lui demander de regarder où il va - alors que c'est moi qui est en tord mais ça, plutôt mourir que de l'avouer - je reconnais son visage et son regard. " Baker... Quel plaisir de te voir " Que je souffle, aussi réelle que fausse. " Que fais-tu ici aussi tard ? " Il n'y a pas que Marriott dans cet immeuble mais tout de même. Je me recule doucement et lui souris. J'ai envie de l'étriper comme j'ai envie de discuter avec lui. " Tu as déjà mangé ? J'allais me diriger vers le petit restaurant asiatique au bout de la rue. Tu m'accompagnes ? " S'il y a bien une chose que j'ai appris dans la vie c'est qu'il faut garder ses amis proches de soi... Et ses ennemis encore plus.
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C'est sans conteste une femme de poigne qui se trouve face à lui. Non, Baker ne tentait pas de recruter que des hommes de pouvoir pour le gang. Il y avait aussi des femmes intelligentes et qui savaient où placer leurs intérêts dans un monde d'homme. Et c'était bien ce que préférait Baker d'ailleurs, converser et négocier avec de belles muses. En plus d'être incroyablement attirante, elle était adroite dans ses propos. Elle savait dans quoi elle s'embarquait, avec qui elle parlait et elle exhibait sans honte son décolleté sous le nez de Baker. Etait-elle au courant que c'était Baker qui fixait les règles ? "êtes-vous prêt à me verser des avantages en nature mr. ridley ?" qu'elle lui glisse en s'asseyant sur son bureau et en prenant soin de croiser les jambes. Il reluque sa poitrine et se dit alors qu'elle doit sûrement faire un bonnet D. Sourire en coin qui se dessine, il se lève pour lui faire face. "je crois que vous n'avez pas compris. c'est nous qui fixons les règles, pas vous. et bien que vos nibards me donnent envie de vous pelloter, les affaires sont les affaires et il n'y aura aucun avantage de ce genre." Il tourne les talons et prend la direction de la sortie. Une fois dans l'ascenseur il jette un coup d'oeil sur sa montre, un toc qu'il faisait souvent car il avait toujours un planning chargé entre ses affaires sales et celles plus blanches. Un tintement le sortit de ses rêveries pour lui annoncer qu'il était arrivé dans le hall. Les yeux baissés sur le sol, il prend sur sa droite avant de sentir un chaos qui lui rentre en plein dedans. Il releva donc les yeux en fronçant les sourcils, étant toujours surpris que les individus ne regardaient pas droit devant eux, ou plutôt, leurs cellulaires. Mais lorsqu'il voit la personne face à lui et le ronronnement qui sort de sa bouche, le froncement se dissipe pour faire place à un sourire. Peut-être forcé, un brin jovial tout de même. "ella. quel plaisir." qu'il lui dit poliment. Il l'appréciait vraiment cette femme. Mais savoir ses liens avec Kate le rendait plus... froid, et moins conciliant. Car il se doutait pertinemment qu'elles devaient cracher du poison contre son dos, alors qu'il n'était en rien fautif de ses actes et paroles. "petite curieuse. ça ne regarde que moi." qu'il répond amusé en lui adressant un clin d'oeil complice. Il hésite longuement lorsqu'elle lui propose de l'accompagner au restaurant. Pourquoi diable ferait-elle ça ? Oh bien sûr. Soit pour lui faire la morale, soit pour tenter d'injecter encore plus son venin dans l'espoir d'aller ragoter à Kate. Il voyait clair dans le jeu de chacun, il avait été né pour cela. Cependant, elle avait aussi piqué sa curiosité et si elle voulait l'emmener sur ce terrain, il le ferait avec plaisir. "pourquoi pas. ça fait longtemps qu'on s'est pas vus toi et moi, ça nous donnera l'occasion de pallier à ce manquement." Il lui fait signe de passer la première comme tout gentleman qui soit. Puis, ils finissent rapidement à ce fameux restaurant asiatique. "je t'invite. tu veux quoi ?" Il ne fallait jamais perdre ses bonnes manières avec les espions.

(c) mars.
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Le travail. L'entreprise. La famille. Voilà mes trois motivations dans la vie. Et si ces trois thèmes se mélangent de plus en plus dans ma vie, je n'en néglige aucun. Surtout pas l'entreprise Marriott. J'ai assez mis mon héritage familial entre parenthèse ces derniers temps. À vouloir tout gérer, j'ai laissé mon job - d'assistante - être mon second choix et je refuse de continuer ainsi. Il faut que je me reprenne, que je me retrouve et que je prenne des décisions sur tous les pans de ma vie. Si le professionnel et le familial semblent se régler d'eux même, j'ai bien d'autres soucis. Mais qui n'en a jamais ? Les ennuyeux et ceux qui n'ont aucune ambition. Quand on sait ce qu'on veut, ça attire et attise la curiosité ainsi que la méchanceté. Et le pouvoir, ô le pouvoir... Perdue entre mes messages et ces pensées, je ne fais pas attention où je vais ni avec qui j'entre en collision. Baker. Oh. C'est un plaisir, comme celui de se faire arracher une dent de sagesse sans anesthésie. La douleur qui fait du bien en quelque sorte. Tu me connais non ? La curiosité, c'est mon truc. Que je lance avec un sourire sur le visage. Il faut toujours être curieuse sinon on finit par être à la ramasse et appendre les choses après tout le monde. Et s'il y a bien une chose que je ne pourrais pas accepter, c'est être en retard sur les discussions à la mode et les potins de notre monde. Pourquoi ? Parce que j'adore ça mais aussi parce qu'en tant qu'assistante à la chargée des relations presses, je dois connaître le monde qui m'entoure. Dieu que j'ai hâte d'avoir le poste de chargée et d'avoir, à mon tour, une assistante. Je sais bien qu'aucune assistante ne fera le quart de ce que je fais pour l'entreprise mais j'ai un intérêt tout particulier à lisser chaque coin et à tuer dans l'oeuf chaque histoire qui pourrait nous porter préjudice. Et autant le dire, le récent départ de Thélio et la possible bataille pour la garde de Thaïs risque de nous mettre sur le devant de la scène. Et la latence de réponse de Baker permet à mon cerveau de voguer un peu plus. J'ai l'impression qu'il est sur Mars et qu'il va falloir attendre encore plusieurs minutes pour avoir un retour caméra. Mais non, c'est plus rapide que cela. Tu peux le dire si je t'ai manqué, tu sais. Que je souffle, lui adressant un clin d'oeil en lui passant devant. Le chemin jusqu'au restaurant est rapide et on est vite placé dans un coin de la salle, sous une lumière rouge quelque peu tamisé. Je lève les yeux vers le jeune Ridley et tourne le visage vers le serveur Je vais prendre des udons au magret de canard. Et des gyoza s'il vous plait. Je souris légèrement, ferme la carte que je connais par coeur et lui tends, me concentrant à nouveau sur Baker. Alors, tu nous racontes quoi de beau Ridley ? Depuis le temps. Être ici avec lui me fait toujours aussi bizarre. Je l'appréciais beaucoup à l'époque. Et puis, il y a eu toute cette histoire avec Kate dont je ne connais que la moitié et dont je ne suis pas sûre de vouloir connaître la finalité. Comment se porte ton hôtel ? Il ne faut pas hésiter à venir demander de l'aide à Tata Ella en cas de soucis. Après tout, je suis la mieux placée là dessus. N'est pas Marriott qui veut.  
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La collision avait été brève, mais il ne se serait pas attendu à tomber sur Miss Mariott. Entre soulagement et damnation, il commencèrent à faire la conversation. Il savait que cela était teinté de faux semblant, mais d'un respect tout de même mutuel. Il ignorait par contre si elle était au courant de ce qui était arrivé entre lui et Kate la dernière fois. Après tout, il n'avait pas été doux du tout. Mais bon, il fallait aussi raconter les vrais faits : c'est elle qui l'avait achevé. Et sans le vouloir, Ella et Baker se ressemblaient plus que ce qu'ils voulaient croire. Ils étaient tous les deux des mordus du travail, révoltant une indépendance (bien que différente), et ils avaient tous les deux été plus ou moins trahis par leur ex-moitié. Baker prenait toujours partit pour son cousin, c'était ainsi la famille après tout. Alors se retrouver dans une telle situation, c'était assez inexplicable, du pur hasard. Le sourire qui vient se dessiner sur ses traits. "je m'avoue vaincu. la curiosité c'est bien ton fort." Et comme il le disait si bien, la curiosité n'était pas un vilain défaut. Au contraire, c'était ce qui avait emmené les plus grands dans les hautes sphères. Il fallait toujours mettre son grain de sel dans les affaires des autres. C'est ainsi qu'il avait chanté beaucoup de ses actionnaires, et pour ainsi dire, fait chanter pour le compte du gang. "ça boosterait trop ton égo, voyons." qu'il répond en riant tout en marchant vers le restaurant. Entre eux, ça avait toujours été un peu ce genre. Mais tout était différent maintenant qu'ils étaient tous les deux de camps différents. Ils s'installent vite au restaurant et elle lui souffle ce qu'elle commane. Baker ne se fait pas prier et appelle un serveur pour qu'il prenne leur commande. Il ne regarde même pas la carte et demande simplement "je vais prendre des nouilles jaunes avec boeuf et crevettes, sauce pad thaï s'il vous plaît. et avec ça des udons au magret de canard avec des gyozas." Il referme la carte, prend celle qu'Ella lui tend et les donnent au serveur. Il prend le temps de regarder autour de lui pour inspecter les lieux. Il n'était jamais venu par ici et c'était pas mal. C'est la jeune femme qui le sort de ses rêveries. "hôtel casino. attention." qu'il rectifie en souriant. "pas grand chose. j'ai bientôt la réunion annuelle avec les actionnaires au Sapphire. le reste, c'est du vent." Tout n'était que broutilles à côté de son bijou. Pourtant, le reste lui prenait plus de temps que les affaires dans lesquelles il excellait. Entre ses problèmes personnels, le boulot officiel et ses affaires officieuses avec le gang, il ne soufflait que rarement. "et toi ? quoi de neuf ?" Il fallait gagner du temps à parler de conneries avant qu'elle ne le lance sur des sujets plus croustillant. Lançant sa curiosité pour arracher les vers du nez du Ridley.

(c) mars.
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Lorsque je veux quelque chose, je l’obtiens, un point c’est tout. Je n’accepte pas la négation comme réponse et il n’y a rien ni personne qui pourrait se mettre au travers de ma curiosité - presque maladive pour certains sujets - excessive. Tout savoir pour avoir les cartes en mains en cas de soucis. Non que je m'attendais au pire venant de Baker mais son lien avec mon ex petit ami ne m’est pas inconnu et c’est tout ce que je vois, lorsque mes yeux se glissent sur le Ridley. Entre ça et le comportement abusif qu’il a envers Kate, on peut dire qu’il ne gagne pas de bons points mais qu’il les perd tous un à un. S’il n’y avait pas ces deux là, je suis sûre que nous ferions de très belles affaires. Manque de bol, la vie est ce qu’elle est et si je sais que coucher avec lui ferait rager Wesley au plus haut point - pas autant que si c’était avec Will que je couchais - il n’existe aucun monde où je coucherais avec l’ex petit-ami de ma meilleure amie. Un plan cul, c’est possible. Mais quand les sentiments se mêlent et que l’histoire est aussi belle que tragique, c’est hors de questions. J’ai besoin de plus que ça… Parce que je le sais déjà. Que je lance, en haussant les épaules, un léger sourire sur le visage. Oh oui, il me faut bien plus qu’un “tu m’as manqué” pour booster mon égo, comme il le dit déjà. Il n’y a que la nouveauté qui m’anime et me touche. Rabâcher les mêmes phrases bidons, ce n’est pas pour moi. J’ai besoin de toujours plus, les miettes et les banalités ne servant qu’à ma dent creuse, tout au plus. Assis au restaurant, la commande passée, mes yeux dans les siens, je tente de lancer la conversation. J’ai dit à Kate que j’allais l’aider à savoir si Baker l’a trompé avec des prostituées à l’époque alors, je vais mettre cette opportune rencontre à bon escient. Mais pour le moment, ce sont vers quelques banalités que l’on se dirige. Il faut bien tâter le terrain et la concurrence aussi. Dès qu’il précise ‘hôtel casino’, je lève les yeux au ciel, me retenant de lancer qu’on est clairement pas à Las Vegas ici et qu’à toucher à tout, on ne touche à rien. C’est ma grande devise lorsque j’entends ces médecins généralistes se vendre comme des gynécologues et des oncologues. Non, tu veux juste toucher le maximum de gens, le rendement avant tout, quitte à faire de la merde et à matter des entre jambes toute la journée. Si ça montre bien quelque chose, c’est le côté pervers de la chose. Vouloir toujours plus c’était aussi souvent devoir renoncer à autre chose. Eh bien écoute, je suis professeure à l’université cette année. Il y a de bonnes recrues qui arrivent en fin d’études. Que je lance, m’étant rendue compte de cela lors des précédents partiels. Une bande de branleurs, voilà comment je les avais vus mais non, ils en ont tous dans le crâne. Je ne t’ai pas vu au dernier event de l’association des citoyens de la ville et c’est assez dommage, on aurait très envie que les grands noms de la ville se mêlent, histoire de créer de nouveaux liens. Un peu de pommade passer, pour mieux obtenir ce que je recherche. Mais tout va bien pour moi, n’ayant plus à prendre sur moi et mon temps pour faire ce pour quoi je suis née. A savoir monter en échelon, avoir le pouvoir et m’imposer où je le souhaite. Et toi alors, le célibat ça te réussit ? Que je demande en levant la main pour attirer le regard d’un serveur. De l’eau s’il vous plait. Pour me désaltérer et non pour balancer le contenu de la carafe une fois que Baker aura ouvert la bouche.
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Il y avait un point sur lequel Baker était d'accord avec lui-même. Jamais il ne pourrait être tenté d'avoir une aventure avec Ella. Déjà parce qu'elle était la meilleure amie de son ex, ou plutôt la femme qu'il détestait le plus au monde. Mais aussi parce qu'il savait que Wesley tenait encore à elle, dans le fond. Et interdiction de toucher aux exs. Il l'aurait envisagé et aurait abattu toutes ses cartes s'il n'y avait pas Wesley dans le tableau. Car il savait à quel point, ô combien ça blesserait Kate. Il avait tenté d'envisager les choses de cette manière juste pour atteindre Kate, mais il avait beaucoup trop à perdre s'il faisait cela. Et puis, Ella avait beau être sexy dans ses jupes moulantes et ses talons aiguilles de marque, elle avait un caractère bien trempé. Une femme comme Baker aurait pu les aimer, mais elle avait aussi ce brin de folie. Oh, non pas qu'il ait entendu des échos bien sûr. Mais elle avait ça dans le regard. Dans toute sa gestuelle même. Assis sur une table, il passa donc commande et ils commencèrent par des banalités qui en ferait bailler plus d'un. Baker ignorait ce qu'Ella savait, mais il ne doutait pas une seule seconde qu'elle en savait assez pour creuser l'homme jusqu'à la moelle. Mais, ce n'était pas elle qui lui ferait perdre pied. Avec le Brotherhood, il avait eu assez de formations à New York pour l'éduquer à ne pas parler et à la fermer si un jour il se faisait prendre. Par les flics ou toute autre personne hostile à leurs actions. Baker était muet comme une tombe. Ou alors, il avait assez d'intelligence pour tourner les propos à son avantage. Menant à de fausse piste. "mate les un peu ces branleurs de première. ils seront peut-être tes prochains associés." qu'il répond en cherchant une carafe d'eau des yeux, sans grand succès. Il avait la gorge sèche dû à sa soirée de folie qu'il avait passé à fumer à outrance. "je t'avoue que j'en ai pas entendu parler. mais c'est vrai, tu la diriges c'est ça ? la prochaine fois, envoie moi une pancarte et j'y penserais peut-être." Il lui offre un faux sourire. Baker n'était pas du genre à faire dans le caritatif. Ou bien à le faire que quand ça l'arrangeait. A vrai dire, il avait surtout d'autres affaires plus noires à diriger et il n'avait pas la patience ni le temps d'avoir des passe-temps. Et voilà qu'Ella entrait en action. Voilà où elle voulait en venir. Un rictus se dessine au coin de ses lèvres. "tout à fait. avoir tenté une fois m'a mené droit dans un mur, ça ne se reproduira plus." Un serveur leur amène la carafe qu'Ella a demandé. Baker leur sert à chacun un fond d'eau et il s'empresse d'en prendre une gorgée pour se désaltérer. Le verre reposé, il pose ses yeux sur elle. "et toi ? tu ne veux pas tenter l'aventure de l'amour avec quelqu'un d'autre ?" Ils avaient tous les deux été trahis par une personne qu'ils avaient en commun chacun. Malheureusement. Ils n'étaient pas dans le même camp mais ils n'étaient pas stupides.

(c) mars.
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Je pense que le jour où mon coeur arrêtera de battre, mon cerveau continuera de fonctionner. Un peu comme lorsque l’on coupe la tête des poulets et que leur corps continuent de courir quelques secondes, réflexe nerveux avant la décapitation. Non pas que je me compare à ce volatile mais le repos est pour les faibles et je ne fais que de laisser mon esprit vagabonder par ci, par là. Il y a mille et unes questions qui se posent à moi lorsque je suis avec Baker mais je sais - par expérience - que si je suis trop directe avec mes questions, je n’obtiendrais aucune réponse. Je vais devoir le travailler au corps, rire à ses blagues pas drôles, battre des cils et sourire largement quand j’aurais juste envie de lui planter l’une de mes baguettes entre les deux yeux ou, mieux encore, en plein dans la carotide ou l’artère fémorale. Je sais qu’il a été odieux avec Kate récemment et, forcément, ça n’aide pas. Associés ? J’ai plus pour habitude de former la concurrence histoire de m’amuser un peu. Que je lance doucement. Je ne dis pas, il y a certains élèves qui pourraient vraiment être de bons atouts pour Marriott mais il n’y a pas des dizaines de postes dans mon domaine et, je dois l’avouer, devoir me batailler avec certains d’entre eux me donne bien plus de papillon dans le ventre que l’idée de m’envoyer en l’air avec Baker un jour, c’est pour dire. Vous êtes bien tous les mêmes chez les Patterson-Ridley. Que je souffle en levant les yeux au ciel. Si je n’avais pas personnellement invité Wesley, je suis sûre à 99.99% qu’il ne se serait pas pointé. Le goujat a gagné alors je suis sûre que maintenant, il fera attention. Vice-présidente. La couronne ne m’intéresse pas lorsque ce n’est pas mon intérêt qui est servi. Que je rectifie. C’est Taylor la présidente et son rôle, je n’en voudrais pas pour le moins du monde. Les réunions, je peux me les farcir, mais alors devoir écouter les doléances de nos chers citoyens… Je n’ai pas cette fibre en moi. Ni celle de la patience et cela se voit bien rapidement. Je l’écoute et acquiesce. De même, de même. Je le remercie et bois une gorgée d’eau avant de rire légèrement. Oh Diable que non. Que je souffle en me redressant légèrement. Il y a bien tout ce qu’il se passe dans mon cœur et dans ma tête mais non. Pour le moment, je crois qu’il vaut mieux ne rien tenter. J’ai assez donné, je pense. Pour dix ans, cent ans même. Et la sensation que le cœur s’arrache lorsque l’être aimé le brise, non, ça ira, je m’en passerai volontiers. Il faut être légèrement sadomasochiste pour recommencer quoi que ce soit dans mon cas. Ah, les problèmes de confiance, c’est à jamais que je les aurais. Et je me demande si un homme saura me combler, me faire avoir confiance et ne jamais m’humilier comme cet idiot de Patterson l’a fait. Il faut juste dire que sur le pan ‘confiance’, ils ou elles ne pourront pas faire pire, c’est sûr. Parce que, si je viens à me remettre avec quelqu’un, je ne referai pas les mêmes erreurs. Je préfère faire souffrir que l’inverse et, c’est magique mais, pour cela, j’ai pas besoin d’être en couple. J’hausse les épaules en buvant une nouvelle gorgée de mon eau. Je préfère me glisser sous la peau des gens; y planter mes dents, y disperser mon venin et les voir souffrir sous mes yeux. Ainsi va la vie. Tu ne penses pas ? Alors Baker, dis-moi à quel point ma meilleure amie t’a fait du mal, à quel point ça fait mal. Là dessus, on pourrait s’entendre. La déception, y a rien de pire parce que la chute, elle est lente et vertigineuse.
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Il louait le self-control et l'aplomb qu'avait Ella de donner des cours. Pour Baker, cela n'arriverait jamais. Il n'aurait jamais la patience ni l'envie d'être pédagogue. Il l'était pourtant avec ses veuves noires, ses espionnes anarchistes, ses tueuses dorée. "je te souhaite bien du courage alors. enseigner c'est pas pour tout le monde." Non, il ne pourrait jamais s'adonner à cela. Il avait mit sa vie d'étudiant derrière lui, et de toute manière, à part apprendre à tuer ou à torturer, il ne pourrait rien apprendre de plus. Baker se met à rire lorsqu'elle lui fait une réflexion sur les Patterson-Ridley. C'était sa famille, mais c'était ce genre de famille où les membres avaient des points si communs qu'on reconnaissait facilement qu'ils étaient de la même famille. "et quel intérêt, j'ai envie de dire." qu'il chuchote dans sa barbe. Il ne comprenait pas l'entrain pour l'association des citoyens de la ville. Même à New York, il n'aurait pas daigné y poser les pieds car il n'avait aucun intérêt à y être. Baker n'avait pas le profil non plus. Il ferait tâche au milieu de ces gens plus que banal, menant une vie des plus simplettes. La conversation tourne vite à ce qui les intéressent tous les deux. Il sentait venir la supercherie, jouer le jeu ou ne pas y jouer, ou la prendre à son propre jeu. Ella faisait comprendre que rien ni personne lui reprendrait le coeur qu'elle avait partagé avec un autre homme : son cousin. Il avait suivi toute leur histoire et rarement, il avait donné son avis. Ce n'était pas ses affaires. Il se demanda alors pourquoi Ella ne faisait pas de même avec lui et Kate. Car après tout, connaissant le lien qui les liaient, il savait que la pente les amèneraient à ce sujet sous peu. Il acquiesça en faveur de ce qu'elle lui demandait. Souffrir, il le faisait tous les jours le Ridley. Ce soir même, il devrait se salir les mains face à ceux qui prenaient le gang trop à la légère. Faire souffrir, c'était une deuxième partie de Baker. Une partie que personne, même pas Kate à l'époque, n'avait connu. Pourtant lui qui rentrait plus que de raison, les mains en sang, les poings égratignés, le colt sous son costume trois pièces. "évidemment." A ce moment, le serveur arrive pour les servir, et il savoure l'odeur exquise qui émane des plats se trouvant face à eux. Ses baguettes en main, il les plantent dans ses nouilles et amènent cela à sa bouche. Une fois avalé, il continue en perçant son regard dans celui d'Ella. "être en couple nous rend plus faible, elle laisse l'honneur à quelqu'un de pouvoir nous planter un couteau dans le dos. de trahir si facilement qu'elle peut nous renverser dans un état de démence." Il avait pu tant de fois trahir Kate, mais il ne l'avait jamais fait. Parfois, certaines personnes se retrouvaient face à des choix. Deux chemins distincts mais un seul qui scelle le sentier. Comme Wesley, Kate avait peut-être scellé un chemin. Mais tous deux avait pourtant fait des dégâts sur un tiers. "maintenant. tu peux me dire où tu veux en venir ?" Car il n'avait plus la patience de faire la conversation sur des broutilles, alors que le but n'était pas celui-ci.

(c) mars.
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Ça c’est sur. Enseigner, ce n’est pas pour tout le monde. Et les premières semaines, je dois avouer que je ne me voyais pas continuer aussi loin. J’avais envie de les tuer les uns après les autres. Chaque semaine, ils trouvaient le moyen de pousser un peu plus chacun de mes boutons et j’avais fini par exploser. Et quand on titille un peu trop la fille Marriott, il vaut mieux courir le plus vite et le plus loin possible. Ce jour là, je pense que la moitié de l’université des sciences humaines m’a entendu. Mais suite à cela, le respect s’est installé. Je pourrais presque dire que les lèches culs sont aussi sortis de leur tanière mais ils ont bien vite compris que ça ne serait pas acceptable avec moi. Ces soixante yeux passionnés, c’est un bonheur pur, on ne peut pas le cacher. Que je lance nonchalamment, haussant les épaules comme si ce n’était pas grand chose. Pourtant, personne n’est assez ignare pour ne pas savoir que j’aime être regardé, adulé et respecté. C’est de ça dont je me nourris, en quelque sorte. Et je sens que ce plaisir, je vais devoir le mettre de côté cette année. Non pas par envie mais par nécessité et c’est terrible pour moi. Abandonner mon poste au sein de l’association des citoyens de la ville ne me ferait pas le même effet, loin de là même. Bien qu’impliquée, je n’y trouve pas mon compte et me vois perdre plus de temps qu’autre chose. Sans compter que les citoyens de la ville sont incapables de s’investir ou de montrer le moindre intérêt pour quoi que ce soit que fait la ville. C’est fatiguant et usant. Pourquoi ? Tout simplement parce que mon temps vaut de l’argent - beaucoup d’argent - et que j’ai d’autres chats à fouetter. Une entreprise comme Marriott ne se dirige pas toute seule. Et c’est bien pour cela que je compte réduire mes activités extra-professionnelles. Dès cet été, ce sera Marriott à cent pour cent. L’entreprise, la famille, le pouvoir. Et pour y arriver, des tas de manières, certaines bien plus soft et légales que d’autres. Petit serpent que je suis essayera toujours d’avoir ce qu’elle veut en effrayant plutôt qu’en mordant. C’est encore plus jubilatoire. Les plats à table, je prends une petite bouchée et ne peut qu’aquiescer aux mots du jeune homme. Il parait que c’est ça, la beauté de la vie. Que je lâche avec un petit rire. Non, vraiment, ça ira. Je ne sais pas si je retomberai amoureuse un jour mais il va me falloir beaucoup de temps pour pouvoir le faire - ou même vouloir. Sa question posée, je pose mes baguettes sur la table et le regarde. De but en blanc, je réponds J’essaye de voir où tu te positionnes là dessus. Aussi simple que ça. C’est magique, n’est-ce pas ? Tu as menacé la femme la plus importante de ma vie il y a quelques jours ou semaines de cela, alors je voudrais savoir ce que tu as en tête, réellement. Parce que face à celui qu’on aime - ou a aimé - on est tous bien plus irrité, détestable, froid et prêt à briser des genoux et à procéder nous mêmes à l’ablation de leur coeur. Je porte mon verre à mes lèvres et essuie délicatement mes lèvres après cette bouchée. Toi comme moi, on sait qu’on accepte jamais un rendez-vous imprevu de la sorte sans arrières pensées. Alors, dis moi, quelles sont les tiennes ? On ne me l’a fait pas à moi. Notre temps est précieux alors on ne le passe qu’avec des gens qui peuvent nous apporter quelque chose. Dis moi Ridley, tu crois que j’ai quoi à t’apporter ? Allez, dis moi, flatte moi, fais moi rêver.

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snakes and doves. (@Ella Marriott-W. )

"t'aimes le pouvoir, on le sait tous. et l'exaltation de savoir que tous ces moins que rien se languissent d'être à ta place, ça ne peut que booster ton égo déjà démesuré." qu'il continue, sans pour autant penser à mal. Baker était aussi égocentrique et pour lui, ce n'était pas une mauvaise chose. Mais il savait, qu'Ella savait très bien ce qu'elle valait et qu'elle le faisait comprendre à quiconque croyait le contraire. C'était salvateur de savoir qu'on avait plus d'expériences que la moyenne, et lui en profitait bien. Il savait bien que la rousse en face de lui en faisait de même, et elle avait toujours le type reine des abeilles fière de son empire. N'avait-elle pas essayé de rabaisser Baker il y a quelques minutes à ce sujet ? Sûrement, et elle continuerait. Elle avait le nom, peut-être, mais en usait à tout va.

Lorsqu'elle commença à creuser plus loin, à poser des questions dangereuses qu'il lui renvoyait, il sentit qu'elle était prête à attaquer. Elle voulait savoir quelque chose, et elle allait tout faire pour le savoir. Nonchalant, il la fixa un moment après qu'elle ait posé sa question et énoncé, enfin, ce qu'elle attendait de lui. Ce qu'elle voulait savoir plutôt. La tête penchée parce qu'il se demandait "qu'est-ce qu'elle en a à foutre ?" mais ça avait tout à voir avec une personne en particulier. Cette femme si importante aux yeux d'Ella signifiait si peu pour lui. Juste un rendu de sa pièce. "juste lui rendre la monnaie de sa pièce. la justice ! ma propre justice." qu'il répond enfin, calmement et presque un sourire aux lèvres. "à l'instant même, j'ai pas d'arrière pensée particulière. mais, sache une chose petite curieuse, même si je t'apprécie et bien que ce ne soit sûrement pas réciproque, je tenterais quand même de faire souffrir cette femme si chère à tes yeux." Même ses propres soeurs voulaient l'empêcher de faire ce genre de choses, alors ce n'était pas Ella qui allait faire changer la donne. Même si Wesley entrait dans l'équation. Il n'avait aucun problème à dissimuler ses véritables intentions, pourquoi le ferait-il ? Kate le connaissait assez bien pour savoir qu'il était rancunier. Et une tromperie, n'était-ce pas le genre de choses qu'Ella pouvait comprendre mieux que personne ? Elle qui en avait tant bavé avec Wes. "tu n'as rien à m'apporter." Il prend une dernière bouchée de son plat puis y balance ses baguettes en commençant à se lever. "roh, moi qui croyais que c'était parce que je t'avais vraiment manqué, ça me fend le coeur que ce n'était que pour braver l'honneur de kate." Sarcasme et ironie mélangé à un soupçon de sourire en coin. Il avait mieux à faire que jouer les faux semblant avec Ella aujourd'hui. Le temps, c'était de l'argent, et il n'allait pas en perdre - pour le moment - pour elles. "tu ne m'en voudras pas d'écourter cette rencontre impromptue ?" Poli, tout de même, car il n'a rien contre elle de toute manière.

(c) mars.
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