If you had one shot to seize everything you ever wanted in one moment, would you capture it? ♣ Aspen

La soirée des Mathers avait été assez chaotique. Voir Briony dans cet état, n'était pas spécialement quelque chose que j'appréciais vraiment. Et le pire, c'est qu'avec tout ce monde, je n'avais même pas eu le temps de lui parler cinq minutes. Mais je comptais bien aller la voir après avoir moi même un peu décuvé. J'avais pas mal bu quand j'avais franchi le seuil de l'Intercontinental. J'avais franchement pas envie d'imiter mes potes de la Mather et de pioncer sur la plage. Je préférais largement mon lit. Je prenais donc l'ascenseur, cherchant ma carte magnétique à l'intérieur de mes poches. C'est fou comme j'avais l'impression qu'elles étaient larges. Je sortais de l'ascenseur alors que je mettais la main sur le pass. Et c'est à ce moment là que je remarquais une jolie blonde dans le couloir. Je m'arrêtais. Je me demandais si c'était une bonne idée d'allumer ma clope dans le couloir. Puis je me rendais compte que je connaissais la fille en question. « Aspen, whooo tu vas aguicher qui ce soir? » Je m'avançais vers elle. Je ne savais pas si elle rentrait ou si elle sortait. Je m'en foutais. « Et bien, la robe aurait du être un peu plus courte, non? » Je l'observais, suivant le tissu de sa robe qui s'arrêtait à mi-cuisse. « Faut donner envie aux mecs d'y mettre la main. »

J'étais tellement fatigué après la soirée que je venais de vivre. Toute une nuit à faire la fête ne m'avait pas réussi. Surtout que l'alcool était retombée et qu'une migraine épouvantable venait de s'immiscer dans ma tête. Je n'arriverais surement pas à dormir à moins que je ne prenne des anti-douleur. Une fois les portes de l’ascenseur ouvertes, j’enlevais mes chaussure à talons qui me faisaient atrocement souffrir. Je marchais le long du couloir, avec mes chaussures à la main, quand ma porte de chambre se présenta à moi. Je mis un temps fou à chercher ma clé, ou plutôt ma carte de chambre. Quand je mis enfin la main dessus, j'entendis un bruit de pas derrière moi.
Je me retourna et vis Calhen, complément saoul qui me cria des paroles qui n'étaient pas dans son habitude. C'est vrai que ma robe était courte mais c'était dans mon habitude et il le savait très bien sauf que là il n'était pas dans son état normal. Je n'avais toujours pas ouvert la porte de ma chambre quand je lui répondit : « Je ne vais aguicher personne , chuchotais-je puis je repris, je viens de rentrer mais toi qu'est ce que tu fais là ? Tu ne devrais pas être à la soirée des Mather ? »
Il me regarda de haut en bas, comme il ne m'avait jamais regardé avant mais son ton me déplaisait. Il me parlait comme si j'étais un jouet qui ne demandait qu'à être tripoter par tous les mecs alors qu'il était bien loin de la vérité. Je repris difficilement mes esprits et répliqua : « Calhen il faut que tu rentre dans ta chambre et que tu dormes avant que tu ne regrette tes actes et tes paroles »
Je le regardais à mon tour , il était tellement beau et sexy lorsqu'il était dans cet état.

Complètement saoul? Non, rien qu'un peu. Enfin j'avais un peu de mal à réflechir clairement mais j'étais bien conscient de se que je faisais. Mais cela m'amusait que la jolie blonde puisse le croire. Je l'observais, gardant mes yeux bleus sur sa silhouette. Elle était appétissante, je devais le reconnaître. Elle l'avait toujours été d'ailleurs. A l'époque, j'avais failli franchir le pas avec elle. Mais il y avait eu Tessa. Maintenant, elle n'était plus là et nous étions à présent deux adultes, à l'autre bout du monde. Je m'étais arrêté dans ma marche, juste devant la porte de la chambre de la jeune femme, apparemment. Je me posais contre la porte tout en écoutant ses paroles. Cela me fit sourire. « J'y étais... » Je jetais un œil à ma montre Omega avant d'ajouter. « … elle vient de se terminer. » Puis je posais à nouveau mes yeux bleus sur elle quand elle reprit la parole. « Ooh.. est-ce que tu essaierais de me donner un conseil? » Je fronçais un peu les sourcils. Je m'approchais à nouveau d'elle, la bloquant entre la porte et ma silhouette. Je posais une main près de sa tête avant de l'observer. Je gardais le silence, la détaillant: « Que pourrais-je regretter? Si on parle de regret, c'est plutôt toi qui devrait en avoir non? » Je savais que je ne la laissais pas indifférente et j'en jouais. Bien que là, ce n'était plus vraiment un jeu. Je ne pouvais pas nier qu'elle était belle dans cette tenue. « T'as toujours eu envie qu'on passe un moment à deux. » Je l'observais avant d'approcher ma bouche de son cou. J'y déposais mes lèvres, la faisant frissonner puis j'ajoutais: « Ah moins que la fille que je connaissais ce soit assagie... ce qui serait bien dommage. » Je retirais ma bouche de sa peau, attendant sa réaction.

Je pensais qu'il avait écouté mes conseils mais je me trompais car il se positionna entre ma porte et moi. L'espace qui se faisait si grand entre nous n'était plus. J'avais l'impression que le couloir était devenu très étroit. Monsieur me donnait des conseils alors qu'il était bourré, j'hallucinais là, c'était le monde à l'envers. Il savait très bien qu'il ne me laissait pas indifférente et je voyais bien son petit jeu depuis tout à l'heure. Il avoua, à demi-mots, mes pensées les plus cachées, celle que je ne voulais pas admettre. C'est vrai que j'ai toujours eu une grosse attirance envers lui et c'est vrai aussi que si il ne faisait rien pour m'arrêter, j'allais succomber. Il approcha sa bouche et posa ses lèvres sur mon cou. Je frissonna sous cette délicieuse caresse qui me retourna de l'intérieur. Il se demandait si la fille qui en avait toujours pincée pour lui se soit assagie. Mais était-elle toujours présente où était-elle partie ?
Sous l'impulsion du moment je réagis : « Cette fille peut revenir pour toi en l'espace d'une nuit »
Je n'attendis aucune réaction et l'embrassa à pleine bouche. J'avais attendu ce moment depuis tellement d'années qu'il était difficile de résister à ses charmes.
Je glissa ma main dans ses cheveux et nos corps se plaquèrent contre le mur du couloir. J'espérais que personne ne surgirait de l’ascenseur à ce moment -là.

J'étais loin d'être du genre à obéir docilement. Je pensais qu'Aspen le savait. Ce n'était pas pour rien si j'avais quitté West Point avant même la fin de ma première année. Je n'étais pas fait pour qu'on m'ordonne de faire quoique ce soit. J'étais un électron libre. Mais ce que j'adorais, c'était ce que j'étais entrain de faire. Je faisais chavirer la jolie blonde dans mes bras. Et c'était bien le but de mon approche. Ce soir là, ou matin vu l'heure, j'étais d'humeur taquine et j'avais des envies pas très catholiques. Je la sentais frissonner alors que mes lèvres se déposaient sur sa peau. Collée ainsi contre le mur, elle ne pouvait pas se dérober à mes caresses. Aux paroles d'Aspen, je ne pouvais m'empêcher de sourire. C'était exactement ce que je voulais. Je répondais à son baiser, y mêlant ma propre fougue. J'avais envie d'elle, là, tout de suite et je n'avais pas envie d'attendre. Je remontais doucement sa robe tandis que mes lèvres jouaient avec les siennes. Mes doigts effleurèrent le tissu de sa culotte. Je tirais dessus avant de mordiller sa lèvre. «  Je vais te faire crier comme jamais... » J'avais le souffle court. L'excitation nous prenait tous les deux et je la sentais trembler sur mes caresses. Je reprenais ses lèvres, passant mes mains sur ses cuisses pour la soulever du sol et l'obliger à passer ses jambes sur mes hanches. Puis je murmurais contre ses lèvres. « Mais tu as encore le temps de dire non... » Je venais ensuite mordiller son lobe d'oreille avant de descendre ma bouche sur son cou.

Il répondit à mon baiser en mettant un peu plus de fougue. J'adorais voir ce Calhen ci mais comme je ne l'avais jamais vu auparavant, c'est vrai qu'il me faisait un peu peur mais je n'allais pas renoncer si-prés du but.
J'avais envie de lui et je crois que le couloir allait être l'endroit le plus insolite du jour.
Il me plaqua, à son tour, contre le mur et continua de m'embrasser. Il remonta ses mains jusqu' en dessous de ma robe ce qui me fit frémir d'avantage. Il murmura qu'il allait me faire crier comme jamais, c'est ce qu'on allait voir. Je ne pu m'empêcher de lui répondre : « Alors comme ça Monsieur est un vantard, c'est ce qu'on va voir »
Je pressa mon bassin contre le sien quand l'excitation monta pour nous deux, je passa mes jambes autour de sa taille. Je pouvais encore dire non, voilà ce qu'il me proposait, mais comment refuser ce que j'avais toujours désiré : « Je ne dis jamais non quand c'est demander si gentiment » Je souris avant de l'embrasser.
Il me mordilla l'oreille et descendu le long de mon cou, je frémis sous ses caresses qui se faisaient de plus en plus pressantes.
Je passa ma main dans ses cheveux et soupirai de plaisir, alors que je n'avais pas encore vu la suite des événements.