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Nausicaa Solveig Blomkvist fiche; terminée C'est le 8 janvier, comme le King, à Stockholm, que la famille Blomkvist m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Nausicaa, en référence à la mythologie grecque, mais je préfère qu’on m’appelle par mon deuxième prénom Solveig. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis probablement bisexuelle et j'en suis pas si fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en informatique, je suis maintenant en cinquième année. Et pour terminer, je fais partie des Dunster. |
Études Vous parler d’étude ? Je n’ai jamais eu de problème avec les études. J’étais loin d’être bête, et ma capacité d’apprentissage m’a toujours donné un avantage sur les autres. Alors les études, tout va bien. Mis à part que je suis loin d’être la plus populaire, et que mon manque de foi en l’être humain est devenu handicapant. Alors, à dix-huit ans, j’ai choisi l’informatique. Tout simplement, parce que ces petites machines sont les seules à être digne de confiance. Je me complaisais à vivre dans les balises, évitant tout contact humain, en grand besoin de rationalité. Et je dois avouer que j’y suis plutôt douée. Et ma vie étudiante ? J’ai tendance à passer beaucoup de temps dans ma chambre. | Caractère Troublée. Depuis que j’ai perdu mon père le 11 septembre, j’avoue être devenue une de ces personnes flippées. Dès qu’un avion vole trop bas, ou qu’un train est stoppé sans raison, je suis prise d’une paranoïa légère. J'ai perdu ma totale confiance dans l'être humain. Bref, le genre de fille complétement effrayée par l’avenir, qui se défile et préfère confier ça au destin. Brave. Quand j’étais gamine, les garçons rêvaient d’être mon ami parce que j’étais la seule fille qui ne pleurait pas. Autonome. J’ai été diagnostiqué diabétique de type-1 à l’âge de sept ans. J’ai pris l’habitude d’être attentive quant à mon hygiène de vie. Pourtant, ça ne m’empêche pas de consommer alcool, tabac et autres substances avec précaution. Disons que j’ai su être indépendante sans pour autant être mature. Joueuse. Je suis fataliste et audacieuse. En grandissant, j’ai appris que les choix n’étaient pas toujours les bons, alors j’ai décidé de livrer mon existence à la chance. Alors je tire mes grandes décisions à pile ou face. Quand mon monotone a besoin de piment, je me lance quelques défis, et parce que j’ai toujours aimé jouer avec le feu, ça m’a parfois attiré des ennuis. L’année dernière, suite à ces petits jeux, je me suis retrouvée au poste trois fois. Successivement pour ivresse sur la voie publique, violence et insulte à agent. Ça n’a pas plus à mon beau-père, croyez-moi. Passionée. En soi, je suis une personne calme. Plutôt taciturne et silencieuse, je me suis enfermée dans une bulle de sarcasmes à répétitions. J’ai toujours été exigeante avec moi-même, perfectionniste et compétitive sur les bords, au détriment de ma vie sociale. J'ai tendance à considérer tout individu comme potentiel adversaire, et à ne jamais fraterniser avec l'ennemi. Lunatique. Je change d’avis trop facilement. Tantôt irascible, tantôt subtile, je suis complètement indécise. Même mon orientation sexuelle tend à être versatile. |
Everyone Has Their Own Story
« Les familles heureuses se ressemblent toutes; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon. » Anna Karénine, Léon Tolstoï.
Je me souviens que tout allait bien jusqu’à ce fameux jour. Nous avions déménagé à New York treize mois plus tôt, pour le business, comme disait mon père. C’était un mardi de septembre, et comme tous les matins, ma mère m’accompagnait en voiture jusqu’au collège avant de retourner vivre son quotidien de femme au foyer. Le trafic était plutôt mauvais ce jour-là alors ma génitrice a monté le son de la radio pour se tenir au courant de la circulation. J’avais douze ans à peine, je venais de rentrer en cinquième et j’étais bien trop insouciante pour me préoccuper de ce qui m’entourait. Pourtant ça avait lieu sous mes yeux. A l’époque, ça n’était pour moi qu’une masse de sons, de visages figés, de conducteurs abasourdis sur la route. Il y avait même une sexagénaire sur le trottoir qui a levé son regard vers le ciel en radotant « Oh my god ». Maman a brusquement freiné, les présentateurs radiophoniques braillaient des centaines de mots anglais avec lesquelles je n’étais pas encore très à l’aise. « Fuck. World Trade Center. Plane. » Ce sont les expressions qui avaient retenues mon attention, parce que les deux mecs s’égosillaient à les répéter. J’ai bronché une seconde et j’ai fixé ma mère « C’est pas là où papa travaille ça ? Le World Trade Machin ? ». Elle n’a rien dit, mais elle avait cette expression décomposée digne des portraits d’Egon Schiele. J’ai surenchérie, pensant qu’elle réagissait excessivement à propos de la rue bouchée. « T’sais, c’est pas grave si j’arrive en retard au collège. » Mais elle est restée aussi immobile qu’une statue. Et puis comme si l’avenir en dépendait, elle a saisi son portable et a composé un numéro de mémoire. Elle a répété l’action sept fois exactement, avant de laisser un message sur la boite vocale. « Andrej, s’il te plait, répond. »
Andrej Blomkvist était l’un de ces traders pété de thunes qui s’habillent dans ces costumes trois pièces hors de prix. L’argent, pour lui, c’était comme une source de logique. Sans doute parce qu’il était juif, il avait cette aisance monétaire. Joueur de golf à ses heures perdues, corps bien entretenu, Andrej était probablement l’un des meilleurs amants qu’une femme pouvait connaitre. Cette matinée-là, il était parti plus tôt pour se rendre à ces réunions vidéo-conférences avec les bourses du monde entier, ou quelque chose comme ça.
Il était 8h53 et maman est sortie du véhicule sans raison apparente. Elle a pris sa tête entre ses mains et elle a commencé à paniquer. Je l’ai suivi hors de la voiture au bout d’une minute. Au loin dans le ciel, il y avait cet amas de fumée qui se propageait le long des deux, habituellement, colossales tours. Nous sommes restés debout, et comme le reste des piétons, elle a contemplé le désastre qui s’offrait à elle. La foule s’entassait sur les carrefours, et chacun des promeneurs retenait son souffle, comme si le courant d’air qu’il provoquerait allait violement écorcher les Twins Towers qui brulaient vives. Dans un instant maternel, la femme dévastée me conforta dans ses bras. « Ne t’inquiète pas mon cœur, Papa va bien. ». Elle me répétait cette phrase continuellement, en me caressant ma tignasse blonde, mais je crois que c’était elle qu’elle essayait de convaincre du piètre mensonge. Nous avons patienté là jusqu’à 10h28 et puis le bâtiment s’est écroulé dans un nuage de poussières. Moi, je ne comprenais pas ce qu’il se passait, focalisée sur l’écran de ma gameboy, mais je sais que papa n’est jamais sorti des décombres du fameux onze septembre.
Blomkvist. C’est tout ce qu’il me reste de lui. Un patronyme et un diabète de type-1, comme héritage des décombres de cette tour infernale. Blomkvist. La seule chose qu’il m’a légué, et j’ai continué de grandir, course folle d’une vie effrénée, sans père. Moi, le garçon manqué des cours de récréations suédoises, livrée au monde, à l’adolescence et aux les expériences. Quelques années ont passé, et j’ai fait la rencontre de mes premiers hommes, de mes premières cigarettes. Parfois même quelques fumées plus violentes et quelques femmes. Tout a continué et puis j’ai oublié le son de la voix d’Andrej. J’ai grandi, blâmant les années qui défilent. Et puis, en 2006, après avoir dilapidé la fortune de feu-Blomkvist, ma daronne s’est remariée. Avec un riche républicain new yorkais. L’année suivante, il m’a payé les frais d’inscriptions pour Harvard. Cinq ans que j’y suis, et chaque matin pour survivre : je m’invente mon propre jeu.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Appelle-moi Zeus ! ↬ ÂGE - 19 ans. ↬ PAYS/RÉGIONS - France, Côte d'Azuuur avec le soleil et tout ! ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Sur la page d'accueil de OLP ! ↬ TES IMPRESSIONS - Vous savez que vous êtes des BG ? ↬ CRÉDIT(S) - Tumblr ftw ! ↬ AVATAR - Agyness Deyn la parfaite. ↬ SCÉNARIO OU PI? - PI. ↬ LE MOT DE LA FIN - Quelqu'un a reservé ERW, je suppose que c'était le message divin que j'attendais pour me dire de prendre Agyness :yell3: |
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