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TW~Be my savior tonight~ (libre)

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Trigger Warning: Ce rp contient une scène pouvant choquer/heurter la sensibilité. Sujet abordé--> Viol, scarification.

Be my savior tonightNeed somebody to help me.La tempête est passée, le blizzard s'en est allé. La vie reprend tranquillement son cours à Boston même si la neige reste partie intégrante du quotidien. Et pour Clary, c'est l'un de ses soirs, morose, lorsque l'envie d'oublier est plus forte que le reste. Fatiguée par les heures interminables au travail, fatiguée par le comportement irresponsable de la population, fatiguée par certaines images qui resteront gravées à jamais dans son esprit. La demoiselle souhaite simplement s'échapper de cette réalité. Boire un coup et rentrer, dormir sans se donner le loisir de rêver. Une tenue simple pour sortir; un jean et un gros pull pour se couvrir du froid qui reste tenace. Un avant-bras dans le lavabo de la salle de bain, une lame de rasoir dans sa main disponible et son oeuvre commence. Son corps se raidit à chaque morsure de l'acier dans sa chair, sa respiration s'emballe à chaque goutte de sang qui coule le long de sa peau. Cette souffrance est une drogue dont elle n'arrive plus à se passer, depuis la disparition de sa soeur quelques mois plus tôt. Tu n'as pas su la protéger. Tu es une soeur indigne. Rongée de l'intérieur par ses propres démons, c'est pourtant un sourire qu'elle offre à son miroir. Une image trompeuse, un masque qu'elle garde sur le visage. Parce que tout va bien, pas vrai ?

Le belle aux cheveux roses arrive une bonne demi-heure plus tard dans un bar de la ville, lieu qu'elle ne connait pas. Ca a l'air sympa vu de l'extérieur, alors elle est entrée. Par désir de ne pas être dérangée, Clary a laissé son portable chez elle. Ce soir, elle discutera avec un bon verre de whisky, c'est aussi simple que ça. Elle n'est pas venue pour rencontrer du monde la petite; ce qu'elle souhaite, c'est se retrouver dans sa bulle. Et c'est dans cet esprit qu'elle se pose au bar, commandant au serveur son fameux et unique verre de la soirée. Ne tenant pas très bien l'alcool et étant seule, elle préfère se limiter.
Rapidement, la jeune femme sombre dans ses pensées, vidant son verre à allure presque déraisonnable. Une forte dose de tristesse se répand dans son organisme, l'alcool va l'amener vers un bad trip, c'est certain. Il vaut mieux s'arrêter la.
La télévision transmet en replay un match de hockey, et ça suffit à la captiver. Son regard croise néanmoins celui d'un homme, un blond aux yeux perçants. Il lui fait un sourire et voilà qu'elle s'empresse de détourner les yeux, gênée. Non, elle ne lui parlera pas. Elle va même jusqu'à regarder la télé de l'autre côté, pour être certaine de ne pas croiser à nouveau son regard.

Machinalement, elle porte sa boisson à ses lèvres. Surprise, ce n'est pas alcoolisé. Est-ce qu'elle avait commandé autre chose après avoir terminé son verre ? Pas à sa connaissance. Interrogation auprès du serveur qui lui explique qu'un homme lui paye le verre, sans en savoir plus. Regard qui se tourne sur l'instant vers le blond qui la regardait, un peu plus tôt. Il n'est plus là, son assise est vide. Sans se poser plus de questions, Clary s'empresse de finir son verre. Après le whisky, un jus d'orange ne peut lui faire que du bien. ~T'es trop naive Clary. Vraiment trop.~ si le jus d'orange n'a rien de dangereux, la petite pilule glissée au fond du verre l'est en revanche. Sauf qu'elle ne s'en rend pas compte. C'est pourtant pas faute de savoir qu'il faut pas accepter les verres venant d'inconnus.

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#rplibre
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Il fait froid mais la tempête est enfin passée. Plus de tempête donc plus de monde dehors. Les bar et les restaurants ont rouvert. On a retrouvé l'électricité à la maison. Lana s'est remis sur un entrainement intense de Need For Speed, comme si elle avait besoin de ça pour me battre. Rester à l'intérieur avait été stressant pour moi. Angoissant. Paniquant. J'aime être en présence d'autres personnes mais être collé dans un gymnase avec eux, c'était peut-être trop. Ressortir m'avait permis de me libérer. Et là, dehors, pieds dans la neige et cœur volant, je pensais à mon passé. Je ne suis pas sûr que je ne vous aurais pas cru si, il y a 20 ans, vous m'aviez dit que je serais étudiant à Cambridge et plus particulièrement dans la prestigieuse université d'Harvard. Je ne vous aurais pas cru si vous m'aviez dit que je communiquerais de façon normal avec d'autres personnes. Je ne vous aurais pas cru si ...

Et, perdu dans le fil de ma pensée, je marchais, que dis-je, je vagabondais dans les rues blanches et glissantes de la ville. J'avais abandonné Cambridge pour Boston. Bonnet sur la tête, oreilles à découvert, mains emmitouflés dans les poches d'une veste chaude, c'est comme ça que j'étais, l'air un peu béat, un peu perdu. Que c'était bon, l'air pure (ou presque) de la ville, l'air frais qui me fouette les joues. J'étais heureux. Je n'avais pas pu voir ma famille cette année mais j'étais heureux à ce moment précis. Enfin pas pour très longtemps.
Je vis sortir d'un bar plus loin, une jeune femme aux cheveux roses. Elle me disait quelques choses. Je ne connais pas beaucoup de personnes aux cheveux colorés. Je me souvint alors de cette jeune femme qui était arrivé, guitare à la main, au gymnase quelques jours plus tôt. Je me souviens de Lana me signer, alors que ma bulle était imperméable. Ma sœur. C'est donc Clary. C'était ce qu'elle m'avait dit. La musicienne, était en compagnie d'un homme, assez grand, blond, vêtu d'un long manteau noir. Ils ne m'avaient pas vu et de toute évidence pas entendu.
La sœur de Lana se faisait presque porter par le bras, rien qui n'aille, l'homme devait être son ami. Mais bon, juste pour m'assurer qu'elle aille bien, je peux les suivre de loin. Ok, ça fait un peu stalker mais ni Clary ni Lana ne m'en voudra si personne n'est au courant. Alors, à distance, je les suis, et cette fois, je ne me perds pas dans mes pensées, je n'ai pas le temps puisque l'homme amène la brune dans une ruelle que je savais être un cul-de-sac. Et mon cœur ne fit qu'un tour. Il m'était impossible de laisser Clary seule. Ca ne sentait vraiment pas bon pour elle d'être emmené dans une impasse d'autant qu'elle ne semblait pas avoir toutes ses forces. Et je couru, glissa sur une petite plaque de verglas et manqua de tomber par terre.

J'arrive alors à l'entrée de la ruelle et vois Clary allongée sur le nez d'une voiture. Elle semblait vouloir se débattre et j'entendis "ta gueule". Si ça, ce n'est pas le danger, je ne comprends pas. Je tirais alors le blond par son manteau et le frappa au ventre alors que je m'étais glissé entre lui et la jeune femme. "Dégage" avais-je dis, froid, méchant, protecteur.
Et il m'attaqua, je vis ses poings se balader autour de moi. Mais j'étais plus petit, plus rapide et j'avais un avantage, j'étais de toute évidence sportif. Mes années de boxe quand j'étais plus jeune m'ont toujours bien servi. C'est ça de vivre à Brooklyn, entre les drogués et les riches gens qui finalement n'étaient pas si différent les uns des autres. Et dans un moment de force, un moment de colère, un moment de violence, je répliqua. Un crochet droit puis un droit gauche. Je le fis tomber à terre en lui donnant un coup derrière le genou et là, c'est l'uppercut. "Tu devrais partir" finis-je par dire, alors qu'il était au sol. Mes points étaient en sang, comment expliquer ça à ma coloc ? Mais mon esprit était tourné vers une seule personne. Alors, me retournant, je fixai Clary, les yeux pleins d'empathie et je la laissais glisser au sol, m'asseyant en face d'elle, lui tenant le bout des doigts. C'était elle la paramédicale et c'est moi qui la sauve. "Clary ? Tu m'entends ?"

HJ:
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Be my savior tonightNeed somebody to help me.Tout se passe bien trop vite pour elle. Son esprit, tout comme son corps, est complètement inhibé par la drogue qui se trouvait dans son verre. Incapable de réagir, seulement consciente qu'une main est posée sur sa peau, sur son ventre. Seulement consciente qu'on cherche à lui enlever son pantalon; qu'on cherche à prendre ce qu'elle ne donne déjà que rarement: son intimité.
Et puis soudain... Plus rien. Aucune sensation sur son corps, juste cette peur qui persiste et qui la prend aux tripes. Juste des bruits, des sons de voix; rien qu'elle n'arrive vraiment à reconnaitre finalement. L'image est floue, bien trop difforme pour qu'elle comprenne ce qu'il se passe autour d'elle.
Le capot de la voiture est gelé, le froid lui mord la peau mais elle n'arrive pas à bouger. Elle ignore même si elle est encore totalement consciente. N'est-elle pas simplement en train de revivre un cauchemar déjà vécu plus jeune, à l'école ?
- Réveille toi.. se murmure-t-elle à elle-même, persuadée que tout ceci n'est rien d'autre qu'une effrayante hallucination. Sauf que non, la belle rose est réellement en train de vivre l'instant. Et c'est lorsque son derrière rencontre la surface dure qu'est le sol, que la réalité lui explose en plein visage. Ce type tentait de la violer, elle en est persuadée. A quoi ressemblait-il ? Est-ce qu'il est toujours là ?

Une vague de panique s'empare d'elle alors qu'elle sent un contact plus chaud sur le bout de ses doigts. Une voix qui lui parle. Est-ce que c'est lui ? Instinctivement, Clary retire ses doigts et rapproche ses bras de son corps. Les yeux ouverts du mieux qu'elle peut, son regard n'arrive pourtant pas à distinguer l'homme qui se tient devant elle. Qui est-il ? Que fait-il là ? La drogue est bien trop forte pour son organisme, d'autant qu'elle n'en a jamais consommé. Le monde tourne autour d'elle et le pire, c'est qu'elle a l'impression d'être en grand danger. On en veut à sa vie. A son intimité. L'instinct de survie qui prend le dessus et qui la pousse à reculer rapidement, à se terrer dans un coin sombre. Près d'une poubelle, dans la neige. Elle s'en fout. Les jambes repliées, ramenées contre sa poitrine, la demoiselle se met à trembler. Pas de froid, seulement de peur. Elle est littéralement terrifiée.

Clary se sent comme un vulgaire bout de viande, qu'on aurait balancé au milieu d'un monde affamé. Peur qu'on l'approche. Peur qu'on la touche. Peur qu'on tente encore de s'en prendre à elle. - Je veux pas... Je veux pas qu'on me touche. voix brisée, cri qu'elle voudrait émettre mais la mélodie de la belle se meurt en un claquement de dents incontrôlé.
Recroquevillée dans le coin sombre et glacial d'une petite ruelle, la jeune femme préfère encore mourir de froid plutôt que quelqu'un tente encore de lui poser la main dessus. Impossible pour elle, pour l'instant, de comprendre que l'homme qui est resté avec elle est aussi celui qui l'a défendue. Et que pour le coup, il ne lui veut que du bien.  
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@Jessie Tan
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Elle retira le bout de ses doigts et mit ses bras de sorte à se protéger. Je suis sourd mais pas aveugle, elle était juste totalement pétrifiée, totalement paralysée par la peur. Je la vis reculer, totalement terrorisée, et je compris que quelque chose n'allait pas. Elle aurait pu me reconnaitre où même voir que je n'étais pas la même personne. Pas seulement parce que je suis bien plus petit mais également parce que je suis asiatique, brun et surtout parce que j'étais une tête connue. Mais ce ne fût pas le cas. Putain Jess, si t'avais pas été là qu'est-ce qui aurait bien pu lui arriver ? Et intérieurement je ne pouvais que pleurer. J'avais envie d'hurler parce que je me sentais mal pour elle. D'hurler pour que le monde entende ma colère. Pleurer par empathie. Mais je devais rester fort, pas pour moi mais pour Clary.

Alors, doucement, je m'avance vers la poubelle où elle s'était réfugié. "Clary, il est parti. Il est parti. Il est parti." Je me devais de lui dire. Plusieurs fois pour qu'elle entende. Doucement pour ne pas qu'elle court et se blesse. Je me mis du côté de l'impasse. Elle ne devait pas se sentir piégé mais je ne pouvais pas la laisser seule pour autant. On a jamais eu un manuel sur comment sauver une victime mais c'est ce qu'il me semblait le plus logique. Et les larmes me montèrent et je tentais d'en essuyer une d'un revers de la main. Mais le sang provenant des atteintes aux phalanges métacarpiennes que j'avais à cause de la bagarre colora mon visage et je sentais le sang chaud sur ma joue. Je tentais de m'essuyer de la paume mais pour être honnête, je ne faisais qu'étaler. Et pendant ce temps, Clary, les yeux dans le vide, tremblait. Une feuille aurait été plus stable. Je pris alors mon écharpe et la tend à la jeune femme. Pas question de la lui mettre et qu'elle panique, ça non. "Clary ? Tu vas attraper froid assise par terre prend mon écharpe." Après tout, ce n'était qu'une écharpe, elle pouvait même la garder.

J'attendais la main tendue pour qu'elle la prenne. Le silence semblait de mise. Quoique pour moi, le silence était toujours de mise. Je voyais ses lèvres bouger. Des murmures. Des murmures difficiles à entendre. Me parlait-elle ? Discutait-elle avec elle-même ? Priait-elle ?  Et je m'écartai alors d'elle. De l'espace, c'est ce que je lui donnais. Ses yeux étaient toujours dirigés vers un vide inconnu aux miens. Vint un moment où je ne pouvais que lui poser la fameuse question. "Clary ? Je t'aide à rentrer chez toi ?". Là encore, pas question de la laisser seule rentrer chez elle alors qu'elle tenait à peine debout. J'attendrais le temps qu'il faudra jusqu'à ce qu'elle me réponde positivement. Mais a cette question, elle se figea, le silence revint. Au bout de quelques minutes et alors que je commençais à greloter, elle me fixa et me répondit.



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Be my savior tonightNeed somebody to help me.C'est pire qu'un bad trip à coup d'alcool. Pire qu'une grosse cuite qui lui ferait mal au crâne. Ca ressemble à l'un de ses cauchemars, dans lequel elle revit son traumatisme de jeunesse. Sauf que cette fois, comme elle le comprend, il n'y a pas de réveil à venir. Tout ça est réel. Cette vision floue, cette peur, ce sentiment de danger, c'est la réalité. Pas de moyen de fuir. Pas dans son état. Fermer les yeux ne suffit plus. Son esprit tourne en boucle sur la sensation de cette main étrangère sur sa peau, celle qui a déjà outrepassé toutes les limites. Son pantalon est toujours ouvert et ça aussi, elle le sent. Toujours terrée dans un coin de la ruelle, Clary a pourtant la ferme impression que le grand gaillard qui la tenait est toujours présent. Qu'il pourrait se remettre entre ses cuisses, exactement comme il l'a fait.
Un homme se trouve encore devant elle. Et elle n'arrive pas à savoir qui il est. Visage semblant inconnu, surtout maintenant qu'elle est droguée et terrifiée. Pourtant, il l'appelle par son prénom. Mais comment peut-il le connaitre ? Elle ne sait pas, mais ça lui semble pas logique. Elle arrive pas à comprendre, à faire les liens. Son esprit tourne sans s'arrêter, mélange les souvenirs et le moment présent, les sons passés et ceux de l'instant.

Voilà qu'il lui tend quelque chose. Mais la main qui s'avance dans sa direction lui fait peur. Il fait trop sombre putain. Et si ce type semble la connaitre, c'est presque flippant. Est-ce qu'il sait où elle habite aussi ? La demoiselle pourrait devenir parano. Le mal semble être glissé partout. Et voilà qu'elle distingue... Du sang ? Sur son visage, à lui. Les yeux écarquillés par la peur, Clary tente encore de reculer mais la poubelle la bloque. Elle voudrait se fondre dans le mur, ou s'envoler comme un oiseau. Echapper à cette terre qui semble vouloir la briser de manière définitive. - Qu'on me laisse. Laissez moi. parvient-elle à dire, enfouissant sa tête dans ses bras. Les ongles plantés dans ses paumes de mains, la belle sent la douleur s'éveiller en elle. Et elle s'y raccroche, étrangement. Elle se concentre dessus. - Maze. dit-elle en fermant les yeux. Sa soeur, sa sécurité. La seule personne en qui elle ait aveuglément confiance. La seule personne qu'elle accepterait de voir. La seule dont elle a besoin. Sa soeur.
Finissant par relever les yeux, elle croise le regard de l'homme. C'était un peu moins flou cette fois. Mais son visage ne lui revient pas pour autant, pas encore. Ceci dit, il n'est pas blond et c'est un détail important. Une caractéristique qu'elle garde en tête, comme pour se dire que lui, ce garçon, ne lui veut peut-être pas de mal. Seulement peut-être, parce que c'est un homme. Et qu'à l'instanté, les hommes restent son pire cauchemar. - LANA. Ma soeur. un effort pour articuler cette fois. Parce qu'elle ne se voit pas rentrer avec lui. Pas juste avec lui. Pas toute seule non plus. Elle a besoin d'aide, c'est indéniable. Et même si ce monsieur ne lui veut aucun mal, à ses yeux il n'en reste pas moins une source de danger.   
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@Jessie Tan
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Entre un frisson de la jeune femme, je parvins à entendre des bribes de mots. La laisser ? Il en était hors de question. Pour ça propre sécurité. Et si elle faisait un coma ou une overdose en plein milieu de Boston dans cette ruelle un peu sombre ? Et si elle tombait dans les pommes ? Je devais être là pour elle. Donc la laisser, il en était hors de question, par contre, je pouvais toujours lui donner de l'espace et je comprenais totalement son besoin d'espace. Alors que je m'asseyais, j'entendis un mot. Maze. "Qui est Maze ?" J'avais cru entendre ce mot quelque part, il me disait vaguement quelque chose mais pas  assez pour savoir qui cela pouvait bien être ou qu'est ce que c'était. Un silence puis un mot qui voulait tout dire. Lana. Lana, sa sœur, Lana ma colocataire. Elle avait peur de moi, je le sentais bien. Peut-être qu'elle ne me reconnaissait pas. Et pour être honnête, j'aurais bien besoin d'un coup de main... Lana tu fais quoi là tout de suite ? un autre SMS pour lui dire où j'étais.

Garder un œil sur Clary était alors une priorité. Mais peut-être que le silence n'était pas une si bonne chose que ça. Je devais lui parler. Est-ce que je viens de me souvenir que je me suis même pas présenté ? Mais quel boulet je suis. Quel con. Je suis bête mais je suis bête. "Clary, je m'appelle Jessie. Je suis le coloc de Lana. On s'était vu au gymnase de l'université pendant la tempête. J'ai envoyé un message à Lana, elle va venir, tu veux parler ?"
Visiblement, c'était pas le cas puisqu'elle resta silencieuse. Je reçu une notification de Lana. Elle était en chemin. Tant mieux, au moins Clary verrait un visage familier.

Je me repose alors sur le mur derrière moi, à l'opposé de Clary. "Je comprends ce que tu viens de vivre. Plus que tu ne le crois. J'ai pas toujours été ... comme je suis." Les larmes me montaient, mais je devais garder une conversation pour qu'elle est un point de repère. Juste une voix. Une voix que je n'entendais pas de la même façon, mais une voix quand même.  Mais je n'avais pas d'autre sujet en tête. J'étais juste aussi choqué qu'elle par ce que je venais de voir, comme si cela m'avait directement replongé dans le passé.
"Quand j'étais plus jeune, j'étais pas vraiment un mec ou disons plutôt que je ressemblais pas à un mec. Quand je suis entré au lycée, disons que ça a été compliqué en cours. Surtout en cours de sport." Ca aurait pu s'arrêter là mais tout ce que je voyais, c'était des moquerie, de la honte, de la colère, du dégout. Et quand j'en ai parlé au prof, je me souviens qu'il m'a rie au nez. La conversation avait continué dans ma tête. Un mélange de mots et d'images, comme une rétrospective indigeste. "Bref, tout ça pour dire que je comprends Clary." J'appuyais toujours son prénom pour qu'elle ne tombe pas dans l'inconscience.

Alors que je la fixais, en quête de réaction, je vis son pull blanc se tâcher. "Clary tu saignes !" S'était-elle brûlée à cause du métal glacé ? S'était-elle battu avec son agresseur ? Je ne sais pas, tout ce que je peux vous dire c'est que ces bras, serrant tellement fort ses jambes, se teintaient doucement de rouge. Mon buste s'était légèrement avancé, mais je ne pouvais pas vraiment m'avancer plus au risque de brusquer la jeune femme. J'étais inquiet, elle n'a pas bougé depuis cette annonce. Et puis merde.
Je me déplace alors à genou vers la brune et lui signifie ma présence en lui tapotant la main. "Clary, ça va aller, Lana arrive, tu saignes et je veux juste voir si ce n'est pas trop grave, je veux t'aider, tu m'entends, tu es d'accord ?". C'était soit ça maintenant en attendant sa sœur qui ne devait plus tarder à arriver soit les urgences au risque que Lana ne la voit partir en ambulance. Ca, elle devait le savoir mieux que moi. Alors, je relevais doucement ses manches, elle sanglotait. "Ca va aller Clary. Lana arrive" répétais-je. La pauvre était perdu, totalement drogué et pas besoin de voir ses pupilles pour le deviner.
Les marques sur son bras étaient récentes, celles qui crachaient le liquide rouge recouvraient d'anciennes cicatrices. Clary sanglotait de plus belle. Main dans la neige derrière moi, plus blanche, plus propre, main glacée, je dépose les flocons encastrés sur la multitudes de petites plaies brûlantes. Le jean qu'elle portait et qui était encore ouvert a dû ouvrir ses blessures dans l'étreinte "Clary ça va ? Ca te fait du bien ?" demandais-je. Elle laissa s'échapper un sanglot, mais je n'en savait rien. Je ne voyais que le mouvement de ses épaules et le mouvement des ses vêtements qui en découlait.

Je ne pouvais pas fermer son jean. Je ne peux pas lui faire ça. Le simple fait que je lui tienne le bras était une épreuve pour elle, je le sentais bien, mais je savais que faire ce geste était bien trop pour elle. Alors je ne m'y risquais pas. J'attendais Lana avec plus d'impatience que jamais, reprenant de temps en temps de la neige pour la reposer sur les deux bras, l'un après l'autre. "Clary, dis moi si ça va. Tu as mal ?" Sa peau était brûlante localement. Et m'inquiétait plus que d'ordinaire. "Lana le sait ?". Je pourrais pariez qu'elle ne le sait pas. Je pense que moi même, je n'aurais rien dit. Ce sont ceux qui sont dans la plus grande souffrance qui sont les plus silencieux. C'est pour ça que Lana était allé au manoir le mois dernier. Elle n'avait prévenu personne. Ni moi, ni Clary, ni Raven, personne. Peut-être que j'avais eu de la chance de la retrouver. Et peut-être qu'aujourd'hui, j'étais destiné à aider Clary comme j'avais aidé sa sœur un mois auparavant et je pense que leur mal est intimement lié même si je n'oserais pas demander car je ne suis pas sûr de réellement avoir envie d'une réponse. Après tout, ce n'est pas ce qui importe et je ne peux pas forcer la démarche. Pour l'instant, je ne suis qu'un inconnu qui essaie de la sauver.


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Be my savior tonightNeed somebody to help me.C'est comme un cycle infernal qui se répète. Quand Clary se pense prête à en sortir, voilà qu'elle replonge en plein dedans. Les traumatismes du passé n'ont jamais été aussi ouverts que maintenant. Ce qu'il s'est passé dans les toilettes du lycée lui est revenu. Les images se mélangent à la scène de ce soir. La drogue amplifie les effets, elle aussi. Mais l'homme qui lui fait face ne semble pas décidé à partir. Elle aimerait qu'il s'en aille pourtant, qu'il la laisse seule dans cette ruelle. Enfin.. Jusqu'au moment ou il se décide à lui parler plutôt qu'à tenter de l'approcher. Les mots résonnent dans sa tête, ils se déforment quelque peu mais la belle parvient quand même à capter des phrases. "Jessie... Coloc de Lana." ça commence à faire tilt dans sa tête; elle a déjà vu cet homme. Maze le connait. Et s'il est son colocataire, elle lui fait sans doute confiance. Ce qui veut sans doute dire qu'elle peut se détendre, au moins un minimum. La belle reste malgré tout silencieuse et sur ses gardes. Un type vient de se jouer d'elle dans un bar. Il avait l'air normal. Mais elle s'est fait avoir. Alors même si le brun qui lui fait face semble être du côté des "gentils", elle se méfie. Même si son esprit est persuadé de l'avoir déjà vu, d'avoir déjà échangé quelques mots avec, elle n'en reste pas moins embrouillée. Trop compliqué d'aller vers lui. Trop compliqué de s'ouvrir à un homme. En fait, c'est ça le fond du problème. Gentil ou pas, c'est un homme.

Petit soupir de soulagement lorsqu'il s'écarte pour aller se poser contre le mur d'en face. Il le sait pas encore mais Clary et les relations, c'est la croix et la bannière. C'était déjà le cas avant ce soir. Autant dire que dans les jours à venir, il faudra même pas songer à l'approcher. Surtout si vous êtes de la gente masculine. Tremblante, la petite rose écoute quand même ce qu'il a à dire. Outre la difficulté de compréhension et l'énergie qu'elle met à tenter de tout comprendre, la jeune femme se demande clairement comment il pourrait savoir ce qu'elle ressent. Elle connait pas son histoire, c'est vrai. Et c'est sans doute normal qu'elle n'ait pas envie d'en savoir plus ce soir. Pourtant, il continue. - Tu peux pas me comprendre. réplique-t-elle d'une petite voix, posant sa tête contre la poubelle. Le froid lui mord la joue mais elle s'en tape. Au moins, il réveille un peu plus ses sens et lui permet de revenir à des idées plus claires. Comment Jessie pourrait-il comprendre ? Elle pense pas que ce soit possible. Surtout qu'il ignore que c'est la deuxième fois que ça lui arrive. Et que la première était encore plus violente. A la différence qu'à l'époque, elle n'avait pas ingéré la "drogue du violeur".

Clary est juste en train de souffler, de respirer pour tenter de calmer son corps. La tâche est difficile, ses muscles sont tous crispés, comme si l'homme allait revenir pour s'en prendre à elle. La peur de le voir débarquer d'une seconde à l'autre est toujours présente. Et elle mettra sans doute un certain temps à partir. Soudainement tirée de ses sombres pensées par la voix de Jessie, qui lui dit qu'elle saigne. Ah bon ? Elle ne l'a pas senti. La seule douleur qu'elle ressent est celle que ses ongles infligent à ses paumes de mains. Le reste, elle ne le sent pas. De toute façon, elle s'en fiche. Ca doit pas être si grave. Mais le jeune homme doit penser que si, puisqu'il s'avance et l'avertit de sa présence en lui tapotant la main. Main qui restera fermée, par peur qu'il ne découvre les nouvelles plaies qu'elle vient de s'infliger. Il a l'air inquiet, réellement inquiet pour elle. Et Clary sait pas trop comment gérer ça. Sa gestuelle n'a pas l'air déplacée, alors elle laisse faire. Voilà qu'il relève ses manches. Sanglot qu'elle lâche, sachant pertinemment ce qu'il va découvrir sous son pull. L'envie de le repousser est présente, forte même. Mais ces gestes sont doux. Sa douceur contraste totalement avec la violence qui règne et régit son esprit, qui aimerait qu'elle gifle ce garçon qui s'est approché, plus près qu'elle n'autorise les gens à le faire, en règle générale. Sauf qu'il a un côté réconfortant, et que la neige qu'il dépose sur sa peau semble pouvoir apaiser l'aspect physique de ses maux.

La belle se rattache au prénom de sa soeur. Elle va arriver, c'est qu'une question de temps. Elle saura la réconforter, c'est certain. Elle pourra la mettre en sécurité, c'est une certitude aussi. Mais que le temps parait long, lorsqu'on est en souffrance et qu'on attend la seule personne qui soit capable de calmer une douleur. Et si à cet instant, l'attente est douloureuse, c'est bien la question du jeune homme qui manque de mettre le feu aux poudres. La scarification, c'est son échappatoire, c'est sa drogue personnelle. Personne n'est au courant de ça. Pas même Lana. Et lui, il l'a découvert grâce à ce sang qui macule son pull. - Je me suis blessée au travail. qu'elle réplique, presque cinglante avant de repousser sa main et de recouvrir ses bras. Bien sûr qu'elle va nier cette mutilation. Elle trouvera toujours une excuse, même si elle reste bidon. - T'es trop près. Pousse toi. ordonne-t-elle en lui faisant un signe de la main. Visage fermé, colère qui monte en elle à vitesse grand V, sans qu'elle puisse la contrôler. Ce n'est pas contre lui, dans le fond. C'est contre la vie, contre ce type qui a voulu abuser d'elle. Mais c'est Jessie qui risque de prendre, parce qu'il est là. Parce qu'il faut que ce soit sur quelqu'un que ça tombe. - Tu peux pas comprendre.. Personne ne peut. corps qui se referme sur lui-même, jambes rapprochées à nouveau contre son buste. Fuite impossible face à cette situation à laquelle elle souhaiterait pourtant échapper. Alors elle fait ce qu'elle sait faire. Elle repousse tout ceux qui voudraient l'approcher. Elle devient agressive. Surtout ce soir, en sachant qu'on a cherché à s'en prendre à elle, physiquement parlant. - Tu me connais pas. Je te connais pas non plus. Alors t'approches pas. ses yeux lançent des éclairs, ses mâchoires se sont contractées, aussi fort que ses poings. Sang qui va finir par s'écouler le long de ses phalanges, à force qu'elle se transperce la peau. Il faut que Lana vienne, et vite. Avant que cette situation ne dégénère et que Jessie n'en prenne encore plus dans les dents. Il ne mérite pas ça, même si elle n'en a pas encore conscience. La belle rose ne comprendra que plus tard qu'elle lui doit beaucoup; énormément même. Et qu'un merci ne sera jamais suffisant pour le remercier correctement.
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@Jessie Tan
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Ô comme j'espérais que Lana soit là. Ô comme j'espérais qu'elle ne soit jamais partie. Et dans ce moment à la fois de douleur et d'isolement, j'étais moi aussi perdu. Personne ne mérite d'être traité comme Clary venait d'être traitée quelques dizaines de minutes plus tôt. Et j'étais tellement en colère contre ce genre de personne pas seulement parce qu'il me rappelait mon passé mais tout simplement parce que ce genre de comportement ne devrait tout simplement jamais exister.
Au moment où je demande si Lana est au courant, elle me repousse. Compréhensible, je n'ai pas le tact de mes amis. Je ne suis pas comme ça, j'aurais aimé mais la réalité fait que ce n'est pas le cas. Alors je recule, j'obéis après avoir rebaisser ses manches pour qu'elle n'attrape pas plus froid avec la brise qui soufflait dans la petite ruelle.

Que faire ? J'étais perdu. Appeler Lana pour savoir où elle était ? Je regarde mon téléphone. Ca fait quarante minutes que sous sommes là. Trente que j'ai contacté Lana, Vingt-cinq qu'elle m'a dit qu'elle arrivait. Et j'espérais qu'elle ne mettrait pas longtemps pour arriver. Lana ne sait pas. Lana ne doit pas savoir alors. Mais Lana saura si elle voit le pull taché par le sang de sa sœur. Elle sera furieuse, où plus inquiète que jamais. Alors qui dois-je sauver ? Dois-je préférer Clary et entrer dans le mensonge ou dois-je préférer Lana et rester dans la vérité ? Je regarde mes mains, mes douces mains. J'ai mal. Mais le froid inhibe un peu la douleur que je ressens mais la douleur n'est pas complètement absente. Et je me parle, faisant les cent pas à quelques mètre devant Clary, derrière la voiture où l'agression avait eue lieu. J'ai mal. J'ai froid. J'ai peur. Je suis en colère. Je suis perdu. J'ai besoin d'aide. J'ai besoin d'Aly. J'ai besoin de la voir et de la sentir contre moi. J'ai besoin qu'on m'enlace. J'ai besoin de partager ma douleur. J'ai besoin d'un ami qui sache quoi faire. J'ai besoin qu'on me guide. J'ai envie d'aider mais je suis perdu. Je suis inutile, là, en marchant. Je me sens mal. Lana, dépêche toi. J'ai besoin de toi et ta sœur encore plus. Mes mains se déplaçaient dans l'air. Les traits de mon visage étaient de plus en plus inquiets. Je parlais sans mots, je parlais sans sons, seuls mes bras me permettaient d'extériorisé mes émotions confuses alors que le vent et le froid venaient lécher mes joues rouges. Mes phalanges saignaient toujours et je continuais machinalement à essuyer les larmes qui coulaient doucement sur mes pommettes. Désolé Lana, je me placerais du côté de ta sœur. Je lui laisse le temps de t'expliquer, ce n'est pas à moi de le faire. "Je suis là Clary, tu n'as rien à craindre, Lana arrive mais avant, je vais faire du bruit. N'est pas peur Clary, ce n'est rien"

Point serré, je contourne la voiture par le côté conducteur. Mes mains sont déjà abimées par le manteau et les boutons de l'homme battu, une blessure ou deux de plus, ce n'est presque rien. Main gauche sur le torse, pieds ancrés au sol. Main droite qui s'éloigne puis s'élance avec force contre la vitre du conducteur. Le plat de mes doigts la brise et fait voler des milliers de morceaux de verre. Le vieux tacot n'a pas sonné à l'impact de mon corps avec le sien. Je me retourne et fait demi-tour. "Clary. Tu t'es blessée aux bras avec les bouts de verres. Si jamais Lana te pose la question et que tu ne veux pas répondre, tu as le droit de dire que tu t'es blessée avec les bouts de verre." Je m'étais donc placé du côté du malin mensonge, laissant un opportunité à la jeune brune de se protéger. Je ne suis pas celui qui doit en parler et si Clary a caché la vérité depuis assez longtemps pour que certaines blessures cicatrisent, c'est qu'elle a ses raisons.

"Clary, ça va aller, Lana arrive, et je suis là." Je m'éloigne alors d'elle. Mes yeux réconfortants se tournent vers la rue passante. Lana s'il te plait dépêche toi. Je m'avance vers la lumière de la rue enneigée où Lana devrait venir. Derrière cette voiture, elle ne pourrait pas me remarquer. Alors je glisse de l'autre côté. Laissant Clary quelques instants seule. Mais je suis là. Alors, sorti de nul part, je chante. Enfin, disons plutôt que je prononce les paroles d'une chanson que j'avais appris il y a bien longtemps, mes mains et mes bras toujours en mouvement.

Mes yeux toujours à la recherche de ma blonde. Enfin ma coloc, bref, vous voyez ce que je veux dire. D'ailleurs, ce n'est pas elle au coin de la rue, portant des lunettes de soleil ? "@Lana Killbane" hurlais-je de toute la force que je pouvais sortir. Je sentais mon diaphragme se contracter et ma gorge se serrer. Elle accourue. "Lana, j'ai besoin d'aide". Elle jeta un coup d'œil à mon visage ensanglanté et à mes mains blessées. "Viens Lana". Je la pris par la main, la forçant à me suivre. Après avoir contourné la voiture cassée, je lâchai la main de ma coloc, m'approchant doucement derrière la benne. "Ca va aller, Lana est là, Clary ..."

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BE MY SAVIOR TONIGHT
ft. @Clary Killbane & @Jessie Tan

Message qui réveille au coeur de la nuit, lumière qui agresse les opales. Tu sais qu'on ne t'envoie jamais de message à une heure pareille si ce n'est pas important, alors tu prends soin de bien éveiller ton encéphale, avant de lire le fameux message. Ca ne te prend pas plus de deux minutes, pourtant ça pourrait sembler une éternité. Jessie a besoin d'aide, ne donne pas la nature du problème, juste une localisation approximative avant de donner le bon endroit. Tu fais en sorte de ne pas réveiller Hayley qui dort profondément en t'extirpant de ses draps et tu sautes dans tes fringues, tu laisses un mot à ta belle avant de filer le plus silencieusement possible. Jessie a un problème, je reviens quand c'est réglé, je t'aime.. Tu fais demi-tour parce que t'as oublié tes cigarettes et tu te remets en route. Il va t'en vouloir, ça fait un moment qu'il t'a demandé de l'aide.
Le froid vient agresser ta peau dès la porte du bâtiment ouverte, mais qu'importe. C'est plus vivifiant que le café le plus fort que tu aies pu boire dans ta vie. Eclair de flamme du briquet qui vient brûler le bout de ta cigarette, tu marches rapidement, suivant scrupuleusement le chemin qui te mènera à Jessie et tu te poses mille questions. Mais tu sens que c'est pas anodin, pour qu'on te demande toi à l'aide.

Tu arrives au carrefour entre deux ruelles et l'axe principal quand tu entends ton colocataire t'appeler à l'autre bout de celle-ci, et tu trottines jusqu'à lui, constatant des blessures sur ses phalanges et son visage. « Putain il t'est arrivé quoi ? » Tu comprends pas ce qui se passe autour de toi qu'il t'entraîne avec lui, contournant un véhicule abîmé, et il te poste là, juste devant ta soeur, prostrée dans un container. Ventre qui se noue, larmes qui te montent aux yeux, souffle coupé. Ton corps se met à trembler d'emblée. « Ivy, c'est moi. C'est Maze.. » Tu retires tes lunettes de soleil bien inutiles à cette heure, tu cherches à capter le regard de Clary. Regard assassin et vitreux. Tu regardes de nouveau Jessie. « Il s'est passé quoi, putain !? » T'es une gamine paniquée. Tes yeux se portent sur ta soeur que tu palpes, et tu sens que ses manches son humides, alors tu les relèves et tu vois les lacérations, celles que tu connais si bien. Celles qui ont ornées tes poignets pendant des mois. Celles que tu as failli faire renaître sur ta peau dans ta cage. « Clary, c'est quoi, ça ? » demandes-tu doucement en passant ta main dans ses cheveux. Tu le sais, pourtant. Tu le sais mieux que personne. Mais tu veux qu'elle te le dise, qu'elle t'explique pourquoi.

HJ:
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Be my savior tonightNeed somebody to help me.Le jeune homme qu'elle continue à repousser n'a rien de mauvais. Au fond d'elle, Clary le sait. Mais il n'y a aucune place pour sa raison ce soir. Sa lucidité a foutue le camp lorsqu'elle a bu ce verre de jus d'orange. Pour l'heure, c'est un homme. Et l'homme est dangereux pour elle. L'homme va vouloir la déshabiller, la toucher, lui prendre ce qu'elle refuse de donner. C'est trop dur d'accepter la gentillesse si elle implique le contact physique. Alors elle repousse. Elle devient froide et méchante. Sans doute deviendrait-elle violente si la drogue n'agissait pas autant sur son organisme. Elle pourrait être violente envers lui, alors qu'il vient littéralement de la sauver. Mais il semble vouloir la respecter, elle et son besoin d'espace. Parce qu'il s'écarte, il lui offre cette distance qu'elle demande. Et il se met à faire... Des choses qu'elle ne comprend pas. Des gestes avec ces mains tout en marchant. Trop shootée pour réaliser qu'il parle en langue des signes, tout comme l'a fait Alma avec elle, lorsqu'elle est venue la voir. Tellement shootée qu'elle le trouve juste bizarre, étrange.

Le garçon va trop vite pour elle. Autant dans les mouvements, que dans les paroles. Elle a du mal à suivre ce qu'il raconte. Il va faire du bruit ? Mais pourquoi ? Clary n'a aucune envie que des gens viennent par ici. Elle a même peur qu'on puisse l'approcher. Mais Lana arrive. Il l'a dit. Et son cerveau l'intègre très bien. Il s'y rattache. - Lana arrive.. Lana va venir.. se chuchote-t-elle en fermant les yeux. Et elle le répète, encore et encore, comme s'il s'agissait d'une des prières qu'elle se devait de connaitre par coeur, étant petite.
Corps qui sursaute lorsqu'elle entend un bruit de verre qui se brise. Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Est-ce l'homme qui revient ? Dans son esprit brouillé, tout est bon pour la faire paniquer. Le moindre bruit qu'elle entendrait, la moindre ombre qui passerait sur un mur. Le monde est devenu son pire cauchemar.

L'homme revient vers elle, son ombre semble si imposante. Pour elle, petite brindille portée par le vent, il est évident que ce soir, n'importe qui pourrait lui faire peur. Il lui offre un moyen de mentir à sa soeur. Est-ce judicieux de lui mentir ? Compliqué de réfléchir à cette question pour le moment. De toute façon, son auto-mutilation est le dernier de ses soucis. - Lana arrive.. et c'est tout ce qui compte. Le brun tourne les talons et disparait de son champ de vision. Clary accueille le sentiment de solitude avec autant de plaisir que de peur. Pas de garçon pour lui faire de mal. Mais toujours la peur de voir l'homme revenir, avec son grand manteau.
Une silhouette finit par apparaitre devant elle, comme par magie. Ce n'est pas la même mais elle semble toute aussi grande de son point de vue. Trop choquée pour la reconnaitre, surtout lorsque les lampadaires de la rue principale la font apparaitre comme une grande ombre noire. Alors elle cherche encore à se recroqueviller, sans succès. Mais ça ne dure qu'une seconde. La voix. Sa voix. Celle qu'elle reconnaitrait entre mille autres. Son surnom. Il n'y a qu'une personne qui l'appelle comme ça. - Maze.. murmure-t-elle en redressant un peu sa tête. Sa soeur est là. Est-ce une hallucination ? Non. Le contact est réel, physique. Et même si la blonde lui relève les manches, Clary s'en fiche. Parce qu'elle est vraiment présente avec elle. Et c'est de loin tout ce qui compte. Doigts qui passent dans ses cheveux, caresse affectueuse dont elle avait on ne peut plus besoin. Et c'est justement le point de non-retour qu'elle atteint. C'est l'émotion de trop. La belle rose s'accroche à sa soeur, de toutes ses forces, de toute son âme. Et ce sont les larmes qui s'invitent sur son visage. Ce sont les bruits de pleurs qui éclatent dans la nuit. Tête qu'elle loge dans le cou de sa soeur, seul endroit sur terre où elle se sent en sécurité. Maze devient sa bouée de sauvetage, cette branche qui l'empêche de sombrer un peu plus loin dans les ténèbres. Clary est terrifiée et ses nerfs sont en train d'exploser. La présence de Lana, c'est la fin de l'horreur, la fin de cette nuit cauchemardesque. - Il voulait... Il voulait m'avoir.. phrases sorties entre deux sanglots alors qu'elle montre, en tremblant, son pantalon toujours ouvert et légèrement baissé, vestige de l'agression dont elle a été victime. Incapable de prononcer le mot "viol", la blonde comprendra d'elle-même. La scarification, le sang qui coule, tout cela ne lui importe pas. Les plaies dans ses paumes de mains non plus. Tout ceci relève du secondaire à ses yeux. - Me laisse pas Maze.. Pitié, me laisse pas.. regard qui s'accroche à celui de sa petite soeur. Terrifiée à l'idée de la perdre de vue, terrifiée à l'idée de se retrouver encore une fois, seule dans cette petite ruelle. Pas non plus consciente qu'elle ne doit la présence de sa soeur qu'à Jessie. Il l'a sauvée ce soir, de bien des manières.
:copyright:️ 2981 12289 0


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@Jessie Tan @Lana Killbane
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