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Heure : 22h00.
Lieu : Couloirs des chambres, Hôtel InterContinental
Contexte : Retour d'une longue journée avec le groupe
Participants : Mabel Z.O Middlewest
one word : wonderful
La soirée au bar se termina assez tard, vers 22 heures du soir. Le jeune homme avait enfin décidé de quitter son fauteuil, il était devenu pilier de bar, si bien que le barman commençait à le reconnaître grâce à son visage, mais aussi par ses manières qui en agaçaient plus d’un. Il se dirigea vers l’ascenseur sans aucun problème. L’alcool n’avait pas encore eu de conséquences sur sa personnalité, ou sur son comportement. Il tenait assez bien l’alcool, ce petit homme. Mais d’ici, une ou deux heure, l’histoire allait changer, ou par chance, il n’aurait aucun effet ce soir. Le chemin jusqu’au couloir fut laborieux. Tout simplement à cause d’une mamie, trop aigrie venant se plaindre du bruit. Elle sentait la lavande, une odeur que ne pouvait pas supporter Pâris. Pendant tout le trajet, elle ne cessa de critiquer ces petits jeunes qui l’empêchaient de dormir, elle et son mari. Pâris, par politesse, ne cessa d’acquiescer. En fait, il n’en avait rien à faire, il avait envie de se plonger dans son lit pour se détendre, cette journée à la plage, l’avait cassé. Mais il fallait surtout être fort pour supporter cette petite mamie. Le jeune homme se dirigea vers sa chambre, le couloir était long, c’était un véritable labyrinthe. Le jeune homme se retourna pour saluer la petite mamie en bigoudi qui venait de lui souhaiter une bonne nuit. Mais ce geste eut un impact, il bouscula une personne. En se retournant, à nouveau, il aperçut une silhouette fine, et féminine. Une petite blonde qui devait faire une tête de moins que lui. La jeune femme releva sa tête vers lui. Un grand sourire s’afficha sur les lèvres de Pâris, il s’agissait de Mabel, une cabot ! Les deux jeunes gens avaient développé une relation assez étrange, ils étaient tous les deux de grands manipulateurs, et de grands séducteurs, il ne passait pas une minute sans qu’il ne cesse de se faire du rentre dedans, mais le hic était qu’aucun des deux ne voulaient tomber dans les filets de l’autre. C’était une lutte sans fin qui attendait les deux jeunes gens. « Mabel ! Enfin une tête connue dans cet étage, je pensais être le seul ! ». Pâris s’appuya sur le mur, laissant un léger un passage à la jeune femme pour s’enfuir. Il fit glisser ses yeux sur sa silhouette. Elle avait un corps parfait, des formes généreuses sans trop, un corps frêle et des lèvres purpurines qui intriguaient à chaque fois le jeune homme. Mais la chose qui l’intriguait le plus chez cette jeune femme était sans doute ses yeux, de magnifiques yeux bleus qui ne pouvaient laisser insensible aucun homme normalement constitué.
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