JEWEL K. COOLIDGE ► sara sampaio.

Née dans les beaux quartiers de Sydney,ton enfance se résume à deux mots: pourrie gâtée.Pourtant,dès ta naissance,on te retira ton père.Ta mère et ton père avaient eu une brève histoire lorsque ce dernier fut de passage à Sydney et il avait suffi d'un soir pour que tu sois là.Homme ne recherchant pas à tout prix de fonder une famille,il n'avait pas eu envie de s'installer avec ta mère. Cependant,tu l'avais quelques fois au téléphone,vous vous étiez vus quelque fois,lui t'envoyais un jet privé et tu le rejoignais dans les heures qui suivaient à Hong Kong alors qu'il était en voyage d'affaires.Ton père était un avocat de reconnu internationale.Défendant les histoires politiques les plus médiatisées,il t'arrivait de le voir faisant la une des journaux les plus lus dans le monde. Il t'envoyait de l'argent,mensuellement,une grosse somme sur ton compte et à cinq ans,tu étais déjà millionnaire.Ta mère était une couturière mondialement connue.Ses affaires étaient les plus portées et déjà à tes cinq ans,elle te trimballait dans toutes ses fashions weeks,à ses sorties sur le tapis rouge et déjà tu aimais avoir les appareils photos braqués sur toi. A tes huit ans,tu avais voyagé dans le monde entier.Ta mère avait toujours un tas de rendez-vous dans les quatre coins du monde et pendant qu'elle prenait les mesures des plus grandes célébrités,toi tu l'aidais,puis dès que tu en avais marre,tu avais le droit de visiter la ville dans laquelle tu étais,entourée de nounous et parfois même d'un garde du corps,comme si tu en avais eu besoin à sept ans.Tu avais aimé Paris,mais lorsque tu t'étais à New York,tu t'étais dit que c'était ici que tu t'installais,ici que tu étudierais et on peut dire que ton ambition s'était réalisée.Mais c'était facile d'intégrer ce genres d'université quand votre père et votre mère étaient mondialement connus.Suffisait d'un coup de téléphone pour que tu passes un entretien,dépassant la file d'attente,mais tu ne t'en plaignais pas,bien que tu montrais pas de reconnaissance envers tes parents,tu étais si fière de dire que tu avais intégré Harvard.
Il fallait dire que tes résultats scolaires n'avaient jamais été décevants.Fréquentant les écoles les plus bourgeoises,tu avais disposé d'un enseignement,certes strict mais tu n'avais jamais lâché prise et tu étais souvent la première de ta classe.On va dire que quand ta mère engage les meilleurs professeurs en cours particuliers,tu disposais de tous les moyens pour l'être. Pourtant,tu faisais ça pour ta mère ou plutôt faire comme ta mère.Depuis que tu étais petite,tu avais été passionnée par ce métier.A quatorze ans déjà,tu dessinais des modèles que ta mère s'appropriait et clamais être les siennes alors que toi,tu ne récoltais que 12% des recettes,pourtant tu étais simplement heureuse de les voir portées par les plus grandes personnalités. Cependant,tu n'étais pas comme une des ses élèves studieuses,agglutinées chez elles.Tu sortais,voyais des amis ,tu restais une de ses adolescentes comme les autres bien que toi,pour tes sorties,il t'était déjà arrivé de débourser des milliers de dollars.Cependant,voulant créer du tord pour ta mère,tu commençais n'en faire qu'à ta tête.Faisant la couverture des journaux pour tes déboires de la nuit précédente,ta mère claquait tout son argent pour que la diffusion de ces journaux arrêtent de lui créer du tort. Elle ne comprenait pas ton comportement mais toi,tu continuais.Tu aimais bien la voir se démener parce que pour une fois,elle ne pouvait pas que se contenter de claquer des doigts pour que la situation soit réglée.C'est à peine si vous vous adressez la parole.Tu savais qu'elle fricotait quelque chose puis le jour où tu obtenus ton diplôme,comme cadeau,elle te présenta des billets et une feuille de papier et rajoutais d'une voix. Ton père et moi sommes débrouillés pour que tu puisses réaliser ton rêve.Au moins, je ne t'aurais plus à mes crochets. Rien de plus,elle tourna les talons.Toi,tu étais heureuse.Tu allais vivre chez ton père,et tu étudierais peut-être à Harvard.
Entretien terminé,tu eus la boule au ventre.Tu espérais être prise,tu avais adoré l'ambiance là-bas et tu te voyais déjà dans la Cabot House ou encore chez les Eliot house et puis tu recus quelques temps plus tard une confirmation de l'université,comme quoi tu étais acceptée. Merci papa d'avoir joué de tes relations et puis la popularité de ta mère t'avait probablement aidé parce qu'elle avait montré ton talent et ils avaient été tous étonné et avaient apprécié ton travail,comme quoi,tout pouvait arriver.