@Ottis Heimann Il est trop facilement aisé de te laisser à penser que tu peux mener la vie qui te chante, là-bas de l'autre côté de l'océan. Pourtant t'as été heureuse de rentrer retrouver ta famille, pensant naïvement que les choses auraient pu changer. Penser que tes mondes du passé, du présent, du futur, auraient pu se croiser, se mélanger et ne devenir qu'un. Ca a commencé par ta mère qui en a fait des tonnes, tu sais lire dans son jeu car t'as exactement le même. Puis après ton père qui t'avait simplement glissé un "rappelle moi son nom de famille s'il te plait" au creux de l'oreille entre deux gorgées de Champagne. Hors de question que tu laisses ses deux là le mettre mal à l'aise alors subtilement, t'as tiré le coude d'Ottis pour vous éloigner de cette pièce de théâtre vers un coin du salon un peu plus calme. Du coin de l'œil au loin tu vois Rosalia avec certains de vos cousins éloignés, des membres de votre famille que t'as pourtant l'impression d'être de vaste inconnus. Tu appuies l'arrière de tes cuisses sur un accoudoir de canapé et tires sur ses mains pour qu'il se rapproche, redresses le menton pour croiser son regard et lâcher avec un léger sourire "j'étouffe." dans ta robe, dans cette pièce, dans ton monde, dans ta propre famille. Tu te laisses glisser sur le canapé pour t'y asseoir en croisant les chevilles et tapotes doucement le velours à côté de toi pour qu'il vienne s'y asseoir. L'une de tes mains glissent derrière son cou, pianotes doucement à la base de sa nuque, là où ses cheveux peinent à trouver le temps de repousser énormément entre deux séances à l'hôpital. "ils ne sont pas faciles, je suis désolé." Ton sourire pourtant s'étire légèrement car ce n'est surement pas un mensonge lorsque tu continues "mais ils t'aiment bien, sinon crois-moi que je l'aurais bien remarqué."(Katalia Borgia)
Ottis Heimann est on fire