Mercredi 30 Décembre. 08:15 pm
Après ce meurtre commis, je me retrouvais avec une tête totalement retournée parce que je n’étais guère habitué à ça moi. Je n’étais honnêtement pas habitué à commettre de tels actes pour qui que ce soit. Je n’avais pas pour habitudes de prendre les devants, de prendre les choses en main. Encore moins afin d’accomplir une telle mission. Cela n’avait jamais été mon rôle au sein de la Mafia. Et, même si parfois je pouvais chercher à allumer des personnes, je demeurais le parfait petit dominé qui devait se taire, être sage et simplement accepter tout ce qu’on voulait lui faire. Je n’avais jamais eu le droit à un quelconque pouvoir supplémentaire comme s’ils avaient peur que je finisse par leur filer entre les doigts. Et je l’avais fait. Auprès de l’organisation, j’avais été la marionnette de l’ombre dont Antonio avait si longtemps tiré les fils avant que je ne trouve le courage de tuer cet homme qui avait transformé mon existence en un véritable Enfer. Cet homme qui faisait de ma vie actuelle une vie bien trop différente de celle des autres parce que je ressentais ce besoin de coucher trop souvent et avec beaucoup trop de monde. Auprès de l’organisation, j’étais redevenu cette marionnette de l’ombre depuis quelques semaines déjà. Cette marionnette dont Rob tirait les fils à distance sans le moindre problème parce qu’il avait bien trop de pouvoir. Rob tirait ces fils qui devaient normalement me pousser uniquement à quelques coucheries. Ces fils qui devaient juste me remettre à ma place et à mon rôle du passé. Le dominé silencieux et obéissant qui acceptait tout sans faire de vagues. Ouais, c’était comme ça normalement. C’était ainsi depuis des semaines déjà. Sauf ce soir… Ce soir où Rob m’avait offert un peu plus de responsabilités et de pouvoirs. Ce soir, Rob m’avait poussé dans une toute nouvelle case et ça me chamboulait un peu trop. Je n’étais pas habitué à obtenir un tel pouvoir. Moi, le gosse simplement habitué à subir et à obéir. Moi, le gamin qui se laissait sagement faire sans jamais attaquer. Ce soir, j’avais commis un meurtre. Le tout premier meurtre depuis celui que j’avais commis en Italie afin de me sauver la vie. Le tout premier meurtre que je ne commettais pas réellement pour moi. Plus pour mes proches. Ce meurtre qui était le premier et qui, je l’espérais, serait le dernier. Je refusais d’avoir ce rôle pour la Mafia parce que, même s’ils me confiaient plus de pouvoirs et de liberté, je me sentais toujours enchaîné. Mais, surtout, je savais que l’horreur viendrait me bouffer continuellement. Elle commençait déjà à le faire ce soir dans cette chambre d’hôtel.
Mercredi 30 Décembre. 09:30 pm
Après un tel acte, tout s’était chamboulé à l’intérieur de mon existence. Toutes mes petites habitudes de ces dernières semaines qui me poussaient à fuir les lieux un peu trop empli de monde semblaient s’être envolées. Je me fichais de voir du monde. Je me fichais des contacts qui pourraient survenir, des frôlements qui pourraient me picoter. Ouais, je n’en avais plus rien à faire et je me retrouvais bien trop rapidement installé au bar au Nephilim. Mais, même dans un tel lieu de fête, je demeurais profondément bouleversé d’avoir osé commettre un tel acte. J’avais bien agi dans le fond et je le savais. J’avais fais ça pour préserver Elie et pour sauver Côme. J’avais fais ça pour éviter de pousser Rob à fouiller encore plus ma vie en quête d’informations sur mes proches qu’il pourrait faire souffrir pour me toucher. J’avais pris la vie d’un homme pour en sauver tellement d’autres. J’avais simplement fait ce que je devais faire. Non ? Si. Bien sûr que si. Je tentais de me convaincre de cette réalité peut-être vraie ou peut-être folle. Je tentais d’y croire réellement. Pourtant, tout continuait de me ronger si vivement. Tout me bouffait un peu trop douloureusement accoudé à ce bar où je ne parvenais même pas à me laisser aller. Les images se plaisaient à se rejouer encore et encore à l’intérieur de mon esprit. L’horreur semblait incessante. Je détestais ça. Je haïssais ne pas pouvoir échapper à mon diable personnel. Alors, ce soir, au Nephilim, j’avais simplement envie de céder toujours plus à cette descente. Je désirais glisser au sein d’un monde dangereux qui pourrait me conduire loin de ces souvenirs qui cognaient dans mon crâne. Je descendais les verres d’alcool sans même les compter désireux de me noyer dans cette substance magique. Je laissais la drogue s’infiltrer dans mon organisme bien trop heureux à l’idée qu’elle puisse me foutre à l’envers. Et, au fil des minutes, les effets s’invitaient dans mon être. Au fil du temps, le programme de la soirée se bouleversait. Je voulais toujours consommer bien sûr. Je désirais encore plus effacer tous les actes que j’avais pu commettre. Néanmoins, pour se faire, je ne pensais plus à juste utiliser des substances. Oh non. Il y avait encore mieux et je voulais glisser dans ce monde aussi. Je désirais tant plonger dans un plaisir charnel. Ces plaisirs charnels qui représentaient mon habitude. Ces plaisirs charnels qui pourraient peut-être m’aider à oublier le sang qui se trouvait sur mes doigts maintenant. Ce sang que je voyais encore trop alors qu’il n’y avait plus la moindre trace. Mes prunelles se promenaient autour de moi en quête d’une quelconque proie qui pourrait convenir à la descente. Est-ce que je parviendrais à plonger ainsi ? Est-ce que je saurais me laisser aller dans un corps à corps sans ressentir les picotements douloureux qui venaient bouffer ma peau ? Oh f*ck. Je n’en savais rien. Il fallait sans doute que je consomme un peu plus pour oublier tous ces désagréments qui faisaient maintenant partis de mon quotidien au point de m’empêcher d’être intime avec mon petit-ami. Je sombrais encore plus buvant les verres et laissant la drogue pénétrer mon corps. Je ne cherchais plus de proie. Plus tout de suite en tout cas. Et, de toute manière, ma soirée se bouleversait une nouvelle fois lorsque mon copain arrivait à mes côtés. Mon copain qui attendait une Naëlle qui ne viendrait pas – ça nous l’apprendrons dans quelques minutes à peine lorsque la température serait déjà bien haute. Mio Amore était là et il me touchait le visage pour tenter de voir les blessures qui ornaient ma peau. J’évitais bien vite ce toucher qui réveillait les picotements désagréable dans mon corps. J’évitais ce toucher parce qu’il mettait en lumière l’acte commis en me questionnant sur le pourquoi de ces marques. J’en venais à babiller une réponse sans réellement entrer dans les détails. Je ne pouvais pas dire à mon copain que j’avais tué un homme pour la Mafia. Bien sûr que non. Je ne pouvais le dire à personne. Je préférais me réfugier dans le silence et la déchéance. Un nouveau verre rejoignait mes lèvres et soudainement l’éclair me percutait. Je désirais coucher ce soir. Je voulais effacer tous les événements au sein d’un corps à corps qui me ferait perdre la tête et qui m’aiderait à retrouver ma place habituelle. Quoi de mieux qu’un corps à corps avec mon amoureux . Ce ne serait pas aussi dominant qu’avec un étranger. Ce ne serait pas aussi violent. Ce corps à corps ne serait sans doute pas l’électrochoc que je recherchais. Moi, le gamin qui voulait être dominé et qui voulait souffrir. Cependant, cela pourrait se révéler tellement bon. Je le savais déjà parce que c’était mon sexy musicien. Je le sentais d’avance. Aussi je ne perdais pas de temps pour plonger dans cette brèche qui s’était ouverte. J’allumais mon copain. Doucement. Sûrement. Avec des gestes. Avec des mots. Je l’allumais et il semblait un peu trop perdu et hésitant. Après tout, de tels rapprochements entre nous n’étaient plus habituels. Ce n’était plus normal pour nous de nous retrouver aussi proche. Ce n’était plus normal que je le touche et que je le cherche ainsi. Mon petit-ami cédait pourtant venant me coincer contre ce bar où j’étais totalement offert à lui. Il s’approchait de moi et j’étais déjà prêt à totalement m’offrir à lui. Mon corps en entier sans la moindre réserve. Mon cœur tout à lui – même s’il l’avait déjà depuis des mois. Et mon esprit un peu trop masqué pour le préserver loin de l’horreur de ma vie actuelle. Le jeu se prolongeait contre ce bar. Lentement. Réellement. Chaudement. Les doigts glissaient. Les bas-ventre se rencontraient. Les mots étaient soufflés pour allumer encore plus ce brasier. Les cœurs se retrouvaient avec joie. Les gémissement s’échappaient. Et j’adorais ça. Je me sentais tellement bien pressé entre mon copain et ce bar. Je me sentais dingue de lui. Je me sentais ivre de bonheur. Ivre de cette vie qui me filait entre les doigts à cause de la Mafia. J’oubliais tout ce que j’avais pu faire ce soir. J’oubliais cet Enfer qui voulait me dévorer. Je ne pensais plus qu’à cette chaleur qui cognait en moi. Je ne pensais plus qu’à ce désir qui me dévorait maintenant. Ce désir que Mio Amore me fasse sien. Et je me fichais que ce soit ici devant tous les autres.
Après ce meurtre commis, je me retrouvais avec une tête totalement retournée parce que je n’étais guère habitué à ça moi. Je n’étais honnêtement pas habitué à commettre de tels actes pour qui que ce soit. Je n’avais pas pour habitudes de prendre les devants, de prendre les choses en main. Encore moins afin d’accomplir une telle mission. Cela n’avait jamais été mon rôle au sein de la Mafia. Et, même si parfois je pouvais chercher à allumer des personnes, je demeurais le parfait petit dominé qui devait se taire, être sage et simplement accepter tout ce qu’on voulait lui faire. Je n’avais jamais eu le droit à un quelconque pouvoir supplémentaire comme s’ils avaient peur que je finisse par leur filer entre les doigts. Et je l’avais fait. Auprès de l’organisation, j’avais été la marionnette de l’ombre dont Antonio avait si longtemps tiré les fils avant que je ne trouve le courage de tuer cet homme qui avait transformé mon existence en un véritable Enfer. Cet homme qui faisait de ma vie actuelle une vie bien trop différente de celle des autres parce que je ressentais ce besoin de coucher trop souvent et avec beaucoup trop de monde. Auprès de l’organisation, j’étais redevenu cette marionnette de l’ombre depuis quelques semaines déjà. Cette marionnette dont Rob tirait les fils à distance sans le moindre problème parce qu’il avait bien trop de pouvoir. Rob tirait ces fils qui devaient normalement me pousser uniquement à quelques coucheries. Ces fils qui devaient juste me remettre à ma place et à mon rôle du passé. Le dominé silencieux et obéissant qui acceptait tout sans faire de vagues. Ouais, c’était comme ça normalement. C’était ainsi depuis des semaines déjà. Sauf ce soir… Ce soir où Rob m’avait offert un peu plus de responsabilités et de pouvoirs. Ce soir, Rob m’avait poussé dans une toute nouvelle case et ça me chamboulait un peu trop. Je n’étais pas habitué à obtenir un tel pouvoir. Moi, le gosse simplement habitué à subir et à obéir. Moi, le gamin qui se laissait sagement faire sans jamais attaquer. Ce soir, j’avais commis un meurtre. Le tout premier meurtre depuis celui que j’avais commis en Italie afin de me sauver la vie. Le tout premier meurtre que je ne commettais pas réellement pour moi. Plus pour mes proches. Ce meurtre qui était le premier et qui, je l’espérais, serait le dernier. Je refusais d’avoir ce rôle pour la Mafia parce que, même s’ils me confiaient plus de pouvoirs et de liberté, je me sentais toujours enchaîné. Mais, surtout, je savais que l’horreur viendrait me bouffer continuellement. Elle commençait déjà à le faire ce soir dans cette chambre d’hôtel.
Mercredi 30 Décembre. 09:30 pm
Après un tel acte, tout s’était chamboulé à l’intérieur de mon existence. Toutes mes petites habitudes de ces dernières semaines qui me poussaient à fuir les lieux un peu trop empli de monde semblaient s’être envolées. Je me fichais de voir du monde. Je me fichais des contacts qui pourraient survenir, des frôlements qui pourraient me picoter. Ouais, je n’en avais plus rien à faire et je me retrouvais bien trop rapidement installé au bar au Nephilim. Mais, même dans un tel lieu de fête, je demeurais profondément bouleversé d’avoir osé commettre un tel acte. J’avais bien agi dans le fond et je le savais. J’avais fais ça pour préserver Elie et pour sauver Côme. J’avais fais ça pour éviter de pousser Rob à fouiller encore plus ma vie en quête d’informations sur mes proches qu’il pourrait faire souffrir pour me toucher. J’avais pris la vie d’un homme pour en sauver tellement d’autres. J’avais simplement fait ce que je devais faire. Non ? Si. Bien sûr que si. Je tentais de me convaincre de cette réalité peut-être vraie ou peut-être folle. Je tentais d’y croire réellement. Pourtant, tout continuait de me ronger si vivement. Tout me bouffait un peu trop douloureusement accoudé à ce bar où je ne parvenais même pas à me laisser aller. Les images se plaisaient à se rejouer encore et encore à l’intérieur de mon esprit. L’horreur semblait incessante. Je détestais ça. Je haïssais ne pas pouvoir échapper à mon diable personnel. Alors, ce soir, au Nephilim, j’avais simplement envie de céder toujours plus à cette descente. Je désirais glisser au sein d’un monde dangereux qui pourrait me conduire loin de ces souvenirs qui cognaient dans mon crâne. Je descendais les verres d’alcool sans même les compter désireux de me noyer dans cette substance magique. Je laissais la drogue s’infiltrer dans mon organisme bien trop heureux à l’idée qu’elle puisse me foutre à l’envers. Et, au fil des minutes, les effets s’invitaient dans mon être. Au fil du temps, le programme de la soirée se bouleversait. Je voulais toujours consommer bien sûr. Je désirais encore plus effacer tous les actes que j’avais pu commettre. Néanmoins, pour se faire, je ne pensais plus à juste utiliser des substances. Oh non. Il y avait encore mieux et je voulais glisser dans ce monde aussi. Je désirais tant plonger dans un plaisir charnel. Ces plaisirs charnels qui représentaient mon habitude. Ces plaisirs charnels qui pourraient peut-être m’aider à oublier le sang qui se trouvait sur mes doigts maintenant. Ce sang que je voyais encore trop alors qu’il n’y avait plus la moindre trace. Mes prunelles se promenaient autour de moi en quête d’une quelconque proie qui pourrait convenir à la descente. Est-ce que je parviendrais à plonger ainsi ? Est-ce que je saurais me laisser aller dans un corps à corps sans ressentir les picotements douloureux qui venaient bouffer ma peau ? Oh f*ck. Je n’en savais rien. Il fallait sans doute que je consomme un peu plus pour oublier tous ces désagréments qui faisaient maintenant partis de mon quotidien au point de m’empêcher d’être intime avec mon petit-ami. Je sombrais encore plus buvant les verres et laissant la drogue pénétrer mon corps. Je ne cherchais plus de proie. Plus tout de suite en tout cas. Et, de toute manière, ma soirée se bouleversait une nouvelle fois lorsque mon copain arrivait à mes côtés. Mon copain qui attendait une Naëlle qui ne viendrait pas – ça nous l’apprendrons dans quelques minutes à peine lorsque la température serait déjà bien haute. Mio Amore était là et il me touchait le visage pour tenter de voir les blessures qui ornaient ma peau. J’évitais bien vite ce toucher qui réveillait les picotements désagréable dans mon corps. J’évitais ce toucher parce qu’il mettait en lumière l’acte commis en me questionnant sur le pourquoi de ces marques. J’en venais à babiller une réponse sans réellement entrer dans les détails. Je ne pouvais pas dire à mon copain que j’avais tué un homme pour la Mafia. Bien sûr que non. Je ne pouvais le dire à personne. Je préférais me réfugier dans le silence et la déchéance. Un nouveau verre rejoignait mes lèvres et soudainement l’éclair me percutait. Je désirais coucher ce soir. Je voulais effacer tous les événements au sein d’un corps à corps qui me ferait perdre la tête et qui m’aiderait à retrouver ma place habituelle. Quoi de mieux qu’un corps à corps avec mon amoureux . Ce ne serait pas aussi dominant qu’avec un étranger. Ce ne serait pas aussi violent. Ce corps à corps ne serait sans doute pas l’électrochoc que je recherchais. Moi, le gamin qui voulait être dominé et qui voulait souffrir. Cependant, cela pourrait se révéler tellement bon. Je le savais déjà parce que c’était mon sexy musicien. Je le sentais d’avance. Aussi je ne perdais pas de temps pour plonger dans cette brèche qui s’était ouverte. J’allumais mon copain. Doucement. Sûrement. Avec des gestes. Avec des mots. Je l’allumais et il semblait un peu trop perdu et hésitant. Après tout, de tels rapprochements entre nous n’étaient plus habituels. Ce n’était plus normal pour nous de nous retrouver aussi proche. Ce n’était plus normal que je le touche et que je le cherche ainsi. Mon petit-ami cédait pourtant venant me coincer contre ce bar où j’étais totalement offert à lui. Il s’approchait de moi et j’étais déjà prêt à totalement m’offrir à lui. Mon corps en entier sans la moindre réserve. Mon cœur tout à lui – même s’il l’avait déjà depuis des mois. Et mon esprit un peu trop masqué pour le préserver loin de l’horreur de ma vie actuelle. Le jeu se prolongeait contre ce bar. Lentement. Réellement. Chaudement. Les doigts glissaient. Les bas-ventre se rencontraient. Les mots étaient soufflés pour allumer encore plus ce brasier. Les cœurs se retrouvaient avec joie. Les gémissement s’échappaient. Et j’adorais ça. Je me sentais tellement bien pressé entre mon copain et ce bar. Je me sentais dingue de lui. Je me sentais ivre de bonheur. Ivre de cette vie qui me filait entre les doigts à cause de la Mafia. J’oubliais tout ce que j’avais pu faire ce soir. J’oubliais cet Enfer qui voulait me dévorer. Je ne pensais plus qu’à cette chaleur qui cognait en moi. Je ne pensais plus qu’à ce désir qui me dévorait maintenant. Ce désir que Mio Amore me fasse sien. Et je me fichais que ce soit ici devant tous les autres.
@Lukas O. Spritz
(Neal T. Hood-Spritz)