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[Kiev] Lovesong ♥ Viktoria

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Read avait hésité quelques temps avant de rentrer chez lui et prendre son passeport. Il ne savait pas ce qui l'attendait et surtout, si Viky voudrait toujours de lui lorsqu'elle le reverrait, si toutefois il la retrouvait un jour. Ce n'était pas certain puisqu'il n'avait aucune adresse, rien pour la chercher même. En Ukraine, il ne serait qu'un étranger paumé dans une ville trop grande et même pas capable de caser deux mots dans la langue des autochtones. Mais sa réflexion ne fut pas de longue durée. Il aimait Viki et il ne la laisserait pas le quitter ainsi, pas en laissant ce mot minable sur la table de la cuisine. Si elle ne voulait plus de lui, qu'elle vienne le dire en face, mais qu'elle n'ose pas agir d'une telle manière. Alors Read voulait la revoir, lui parler, lui dire ses sentiments les plus profonds. Ensuite, elle ferait ce qu'elle voudrait, elle pourrait le regarder droit dans les yeux et lui affirmer qu'il avait perdu son temps en venant la chercher dans son pays natal. Il l'écouterait, il en prendrait compte, et il rentrerait. Certainement pleurerait-il de très très longues journées, mais il y survivrait. Il le devrait. Après tout, il aimait Viky, et il ne voulait qu'une seule chose : son bonheur. Si son bonheur devait se faire loin de lui, alors soit. Le cœur battant, les mains moites et les stress omniprésent dans son organisme, il remplit un sac de voyage avec quelques changes. Il ne prit pas grand chose, et faillit même oublier ses médicaments. A vrai dire, il n'avait eu que trois heures pour faire l'aller-retour de l'aéroport à l'appartement. Ce fut in extremis qu'il prit le dernier vol en direction de Kiev de la journée, celui que lui avait indiqué Nevada au téléphone. Aussitôt dans l'avion, il s'assoupit. Le trajet était long de très nombreuses heures, mais il ne s'en rendit pas compte car il avait pris ses calmants et dormit tout du long.
Lorsqu'il fut arriver, il élut domicile dans un hôtel plutôt miteux et se rendit compte qu'on lui avait volé son portable. A moins qu'il ne l'ait perdu. Dans tous les cas, c'était le plus grand de ses malheurs. Impossible de contacter sa famille, ou de prévenir Neva de son absence alors qu'il avait pourtant affirmé qu'il la tiendrait au courant du moindre de ses gestes. Mais après s'être apitoyé sur son sort et le fait qu'il eut beaucoup de mal à trouver une chambre potable sans que plusieurs personnes ne tentent de l'escroquer d'une quelque manière que ce fut, il arriva dans une chambre douillette. Et finalement, les gens étaient accueillant à Kiev. Dans le motel où il se trouvait, il n y avait pas de connexion à internet, il dut donc, grâce à l'aide du réceptionniste des lieux, chercher les adresses dans un annuaire. L'alphabet cyrillique lui était totalement inconnu, mais l'employé de l'hôtel, qui parlait parfaitement anglais, eut la gentillesse de lui traduire les trois pages de « Petriv » présent dans l'annuaire.
Et voilà notre bon secouriste sonnant à de nombreuses portes, bataillant dans les transports, cherchant et cherchant des rues au nom imprononçable. Il était véritablement perdu, mais il n'abandonnerait pas. Si, au bout des trois pages d'adresses, il ne trouvait pas Viki, là, seulement, il pourrait peut-être rentrer. Même s'il serait capable de la rechercher dans toute l'Ukraine s'il le fallait. Read perdit un peu espoir en se disant que si cela se trouvait, il avait déjà sonné à la bonne porte, mais qu'on la lui avait fermé au nez, ne comprenant pas ce qu'il disait et ce qu'il voulait. Il avait pourtant acheter un petit dictionnaire anglais-ukrainien, afin de tenter quelques mots. Mais c'était vain, il avait toujours été une quiche pour apprendre les langues....
Cela faisait déjà près de deux semaines qu'il était dans cette ville et qu'il ne donnait plus de nouvelles aux USA. Certainement devait-on s'en inquiéter, mais... aussi étonnant que cela puisse paraître, il s'en fichait, il faisait preuve du plus grand des égoïsmes, il n'avait qu'un seul but en tête : Viki. Sa femme, son épouse, son tout. La journée touchait à sa fin et malgré la fatigue due au décalage horaire, il décida de se rendre encore chez une dernière adresse, il n'en restait plus des masses.

« Bonjour, je cherche une jeune femme du nom de Viktoria, vit-elle ici ? » demanda-t-il simplement, sortant son dictionnaire pour tenter de traduire sa phrase au cas où. Son regard se posait intensément sur la jeune femme qui lui avait ouvert. Elle avait une sorte de ressemblance avec Viki... Une étrange ressemblance et lorsqu'elle se tourna avant d'appeler le prénom indiqué, son cœur manqua un bond. Il était chez une Viki Petriv... Mais était-il chez la bonne ? Ou était-ce un homonyme ? L'impatience était grandissante alors qu'il entendit un pas se rapprocher de l'intérieur de l'appartement...
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Deux semaines, cela faisait deux semaines que j'étais à Kiev, en Ukraine, dans mon pays natal. Je pensais ne jamais y retourner, il faut croire que les choses changent. Malgré que j'y sois née, je détestais ce pays, surtout parce que j'étais dans la mauvaise partie de la population, celle qui est pauvre et qui lutte pour survivre. Ma famille n'avait pas vraiment beaucoup d'argent et j'avais du économiser des mois et des mois avant de pouvoir me payer un billet pour les Etats-Unis et voilà que tout avait été gâché et que je me retrouvais ici, une nouvelle fois. On ne peut pas échapper à son destin il faut croire. Durant ces deux longues semaines, je n'avais cessé de penser à tous ceux que j'avais laissé à Cambridge comme Babeth, ma meilleure amie ou encore Lilo et Andréa mes collègues des Sunset River, j'espérais qu'elles ne m'en voudraient pas de les avoir laissé comme ça même si c'était complètement compréhensible de leur part. Et puis bien sur, il y avait Read aussi. Mon mari aux yeux de la loi même si actuellement nous devions sûrement ne plus l'être, je n'avais reçu aucun papiers confirmant le divorce mais je faisais confiance à Read pour s'occuper de tout. Malgré toute la bonne volonté du monde, je n'arrivais pas à l'oublier, c'était impossible et ça me tuait. Je savais que je ne le reverrais jamais et je n'arrivais pas à me faire à cette idée. J'avais songé de nombreuses fois à repartir aux USA afin de rentrer à la maison sauf que maintenant ma maison c'était ici, chez mes parents à Kiev. D'ailleurs ils n'avaient pas été heureux de me voir revenir, mon départ précipité et le fait de ne pas donner de nouvelles depuis plus d'un an ne leur avait pas fait plaisir ce qui était compréhensible. J'avais du mettre ma fierté de côté et m'excuser. Je détestais ça, me rabaisser en leur disant que j'avais tort mais c'était ce qu'ils voulaient entendre et si je souhaitais avoir un toit il valait mieux pour moi que je le fasse. D'ailleurs il y a quelques jours, ma mère avait repris contact avec celui qui gérait toute la prostitution à Kiev, évidemment elle voulait que je travaille et que je rapport de l'argent à la famille. Je n'avais pas vraiment d'autres choix que de me prostituer, j'avais fui à cause de ça mais c'était inévitable, je ne pouvais pas y échapper, c'était comme ça et pas autrement. Aujourd'hui devait etre mon "premier jour" une sorte d'entretien avec le patron si vous voyez ce que je veux dire. Je n'en avais pas envie, je songeais même à m'enfuir une nouvelle fois mais pour aller où hein ? Je n'avais pas d'autres endroits que chez mes parents. J'allais donc dans ma "chambre" afin de me préparer rapidement lorsqu'on sonna à la porte. Sûrement le mac, il était en avance, et merde j'vais intérêt à me dépêcher. Je n'avais pas encore eu le temps d'enfiler ma robe que j'entendis ma mère m'appeler. Vite je devais aller vite. J'étais habillée n'importe comment mais de toute manière ça avait peu d'importance puisque dans une heure tout au plus, je n'aurais plus rien sur le dos. Je descendais afin de le saluer lorsque je vis, non ce n'était pas possible, je devais rêver. On m'avait droguée pour que je sois plus docile, je ne voyais pas d'autres possibilités. Je mis ma main sur mon front, essayant de respirer calmement. Pas lui, pas ici. J'étais partagée entre la joie de le retrouver et la colère qu'il m'ait suivie. Read était là devant la porte, tenant un dictionnaire anglais/ukrainien dans sa main, cela me fit sourire, c'était tout à fait son genre. Mais que faisait-il là ? Il voulait me donner des papiers peut être ? Ou bien m'engueuler ? Je n'en savais rien, j'étais perdue, destabilisée. Il fallait que je réagisse vite avant que ma mère me pose des questions embarrassantes, je ne lui avait absolument pas parler de mon mariage. Je dis à ma mère que j'allais régler ça et que je serais prete pour ce soir avant de fermer la porte et de me retrouver seule avec lui Bon sang Read mais qu'est ce que tu fous là hein ? Tu devrais etre à Cambridge là pas ici, tu as perdu la tete ma parole ... L'engueuler serait plus facile pour moi, peut etre partirait-il plus facilement. Au fond de moi, j'espérais qu'il était là parce qu'il m'aimait mais ce n'était pas souhaitable, ça compliquerait tout et je n'avais pas besoin de ça maintenant. Je soupirais en le voyant là à me regarder tout penaud. Je mourais d'envie de l'embrasser, de sauter dans ses bras mais non je devais ne rien laisser paraitre ça serait plus facile, je m'étais défiler la première fois que je l'avais quitté pour ne pas avoir à subir ça justement mais j'allais devoir prendre sur moi et lui faire mes adieux sans verser une seule larme.
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Read n'en croyait pas ses yeux, Viki était là, devant lui et elle ressemblait à un miracle vivant. Il faillit presque s'évanouir et ne cessait de l'observer, muet comme une carpe, les mains moites, la gorge serrée et le cœur ligaturé. Il voulait se jeter dans ses bras, l'embrasser avec le plus grand bonheur qui puisse exister, mais ses pieds restaient figés au sol. Après tout ce temps, la voilà enfin. Toutes ces recherches, toute cette fatigue loin de sa famille et de ses amis avait porté ses fruits. A présent, il fallait trouver les mots, faire une geste, dire une parole ou quoi que ce soit afin que ce voyage n'ait pas servi à rien. Et en même temps, il suffirait simplement pour lui de la revoir une dernière fois. Depuis qu'elle s'était présenté à lui, Read n'avait pas cligné des yeux, il ne pouvait s'empêcher de s'abreuver de la vision de son épouse, comme si tout cela n'était qu'un rêve et que tout allait disparaître, s'évaporant, d'ici à quelques courts instants. La voix de Viktoria le sortit légèrement de sa torpeur, alors qu'il la regardait, penaud, en souriant simplement, intensément. On aurait dit que ses yeux venaient d'avaler le Soleil.
« Je crois que oui, j'ai perdu l'esprit.... » bégaya-t-il. « Mais comment pourrais-je être à Cambridge alors que tu n'y es plus ? » demanda-t-il ensuite tout bêtement, comme s'il s'agissait de la plus grande des évidences. Ensemble ou alors meurtris. La revoir l'étouffait de joie. Une larme coula d'ailleurs le long de sa joue et il l'effaça du coin de sa manche. « Je croyais que je ne te reverrais plus... J'avais si peur de ne pas te retrouver. » affirma-t-il tristement, avant de rire nerveusement. Le jeune homme avait préparé tout un discours pour le jour de leurs retrouvailles, mais il ne s'en souvenait plus. Alors, il devrait se contenter de laisser parler son cœur et cela tombait bien : son cœur avait énormément de chose à dire, à avouer, et une grande envie de convaincre.

« Viki, j'adore la moindre parcelle de ta peau, j'adore tes yeux quand ils me sourient, j'adore le son de ta voix, j'aime ton odeur... J'aime tant les frissons que tu me procures par un simple baiser, j'aime la façon avec laquelle tu m'engueules quand j'ai oublié de relever la cuvette des toilettes, ou quand j'ai rangé tes affaires au mauvais endroit... J'adore te voir danser, rire. Mon cœur se brise lorsque tu pleures.... Et je déteste de décevoir. J'aime tes gémissements quand on fait l'amour. Et j'idolâtre tes petites manies, tes petites habitudes, tes qualités et même tes défauts. Tu es une femme merveilleuse, je t'aime Viki et je veux que tu sois ma femme. » annonça-t-il d'une traite, les joues rouges et le ton un peu maladroit. Ce n'était peut-être pas la plus belle et la plus sensée des déclarations d'amour, mais il avait tout dit.

« Si tu ne veux vraiment plus de moi, alors dis-le, mais je veux pas que tu me laisses un message bidon sur la table basse, en expliquant que tu as peur de me faire souffrir, je veux que tu me le dises en face. C'est pour ça que je suis là, pour te dire tout ce que je n'ai jamais osé t'avouer.... Dis-moi que tu ne m'aimes pas et je m'en irai, Viki, sans un mot, je te le promets. » La regardant droit dans les yeux, il ne put s'empêcher d'avoir la voix tremblante. Le jeune homme avait si peur, si peur que la demoiselle ait décidé de le quitter parce qu'il lui sortait pas les yeux et les oreilles et qu'elle ne le supportait plus.
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Je ne comprenais toujours pas pourquoi il était là. Jamais je n'aurais pensé qu'un jour, je me retrouverais devant mon appartement à Kiev avec Read en face de moi, jamais. Pourquoi il était là d'abord ? Il voulait rendre ça encore plus difficile ? Il ne pouvait pas se contenter d'un mot ? Je pensais avoir été claire pourtant en ne me retournant pas à l'aéroport non ? Punaise il était pire qu'une bernique sur un rocher à s'accrocher comme ça. Il me faisait de la peine avec son air penaud à me regarder comme si .. comme si quoi d'ailleurs ? Comme si j'étais sa femme hein ? Mais ce n'est plus le cas .. Enfin normalement. Pourtant il a toujours son alliance, pourquoi ? J'allais bientot avoir ma réponse. Il me parlait en bégayant et en tremblant Mais comment pourrais-je être à Cambridge alors que tu n'y es plus ? Je déglutissais Arrete de dire des betises Read ! Il y a Nevada, ta famille, je suis sure qu'il s'inquiète, il faut que tu repartes immédiatement read !! Il m'avoua avoir peur de ne pas me retrouver ? Qu'est ce qu'il voulait dire par là ? Tu es là depuis quand Read exactement ? A Kiev je veux dire ? Etait-il possible qu'il m'ait suivie le jour où je suis partie mais ça fait deux semaines ? Non il n'aurait pas pu se trouver en Ukraine depuis tout ce temps ... Il fallait couper court à cette conversation de suite où ça allait mal finir, je ne pouvais pas retourner avec lui, ça n'était pas possible. Je m'appretais à rentrer chez moi, je m'étais retournée à deux doigts de tourner la poignée lorsqu'il commença à parler. Je n'arrivais pas à croire ce que j'entendais. Qu'est ce qu'il faisait putain ! Il ne pouvait pas me dire ça, pas maintenant, pas ici. Pourquoi il ne m'a pas dit ça avant hein ? Peut etre que je n'aurais pas pris cet avion et que l'on ne serait pas là sur le palier de l'appartement mais à notre appartement en train de vivre comme un couple normal. Je me retournais vers lui alors qu'il me disait vouloir de moi comme sa femme et qu'il m'aimait. J'avais les larmes aux yeux, j'étais déchirée entre deux sentiments. D'une part, la joie intense d'entendre ça, j'en avais tellement revé ! mais d'autre part, ma raison me disait de ne pas succomber à la tentation. J'avais recommence ma vie ici et je ne pouvais pas tout laisser en plan une deuxième fois .. meme si je n'aimais pas plus que ça mes parents, je ne pouvais pas leur faire ça. Je savais très bien que les mafieux ne seraient pas enchantés de voir que leur "marchandise" n'est plus là et s'est encore fait la belle aux Etats-Unis. Je ne savais pas quoi répondre à Read, je préférais rester silencieuse. Il enchaine en me disant de lui dire de suite si je ne voulais pas de lui, si je ne l'aimais pas comme lui m'aimait. La vérité c'était que je partageais tout ce qu'il venait de me dire, je l'aimais autant qu'il m'aimait mais aussi tragique soit-il, cet amour était impossible. Je respirais un coup ne sachant pas quoi répondre. Lui dire de partir ? De rester ? Que je l'aime ? Je ne sais pas, je ne sais plus ce que je dois faire .. Read .. C'est vraiment gentil ce que tu me dis là, ça me touche vraiment. Mais je pense que tu as encore repris trop de médicaments, tu n'es pas dans ton état normal là read. Je suis désolée, je .. je dois y aller en plus, j'ai un rendez-vous ! Retourne à Cambridge, tu y seras mieux et plus en sécurité .. Je baissais la tete sachant que je n'avais pas répondu à sa question avant de partir en direction de l'escalier.
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Read regardait son épouse comme s'il s'agissait de la pierre la plus précieuse au monde. Elle lui parla de Nevada, de sa famille, et ce ne fut qu' ce moment précis qu'il comprit qu'il était parti sans un mot, sans prévenir qui que ce soit. Mais il effaça cela de sa mémoire alors que la demoiselle lui demanda depuis combien de temps il se trouvait à Kiev... Le jeune secouriste ne répondit pas, l'observant toujours comme s'il avait à faire à un chef d'oeuvre. Il était trop heureux de la revoir ce jour-là... Il pouvait limite mourir tranquille à présent, même si elle lui disait qu'elle ne l'aimait pas, surtout si elle lui disait qu'elle ne l'aimait pas. Mais Read rêvait déjà de rentrer avec elle, main dans la main. Cette fois-ci, leur mariage serait vrai et sa grande famille au courant, ainsi que tous ses amis. Le jeune homme ne savait pas encore comment ils s'organiseraient, mais ils auraient tous le temps d'y penser... De toute façon, le temps s'écoulait d'une manière si douce et si suave en compagnie de sa femme...
Il souriait, simplement, il ne disait pas un mot. Mais ses traits se tirèrent lorsque Viktoria reprit la parole. Il hocha la tête de manière négative, la regardant se hâter vers les escaliers, effrayé soudainement, se demandant s'il n'avait pas rêvé, qu'il n'était pas dans sa chambre de motel et qu'il n'allait pas se réveiller face au plafond clair. Elle fuyait ? Read la rattrapa avant qu'elle n'ait pu descendre trop de marches, par le bras, avant de la tirer vers lui.

« Je ne suis pas drogué, si c'est ça que tu veux dire...J'ai toutes mes capacités cognitives et ce que je te dis est la vérité! » affirma-t-il en fronçant les sourcils, les larmes aux yeux. Elle n'avait pas le droit de régler cette affaire de cette manière, de le laissait ainsi sur sa faim. « Tu crois franchement que je vais rentrer, comme ça ? Tu me dois la vérité... Cela fait maintenant deux semaines que j'épluche les pages de Petriv dans l'annuaire et je te jure que je regrette de ne pas avoir appris au moins le russe pour pouvoir lire ce satané alphabet cyrillique... »Il rit légèrement, en jetant un œil sur le dictionnaire qu'il tenait encore entre les mains. Il avait envie d'embrasser Viki, de la plaquer contre le mur et de lui faire des bisous partout partout. Mais ce serait puéril dans une telle situation... Oui, ce serait stupide....

« Dis-moi... Je veux savoir. Ne dis pas que je serais plus en sécurité ou plus heureux à Cambridge... Parce que c'est faux. J'ai déjà perdu quelqu'un que j'aimais plus que tout, Viki... Et si je dois te perdre, j'aimerais que tu me le dises honnêtement. Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne m'aimes pas comme moi je t'aime... Dis-moi que je n'ai rien à faire dans ta vie. Regarde-moi dans les yeux et dis-moi simplement « Dégage »... » Son cœur était prêt à exploser.
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Tout ça devenait n'importe quoi. Je ne comprenais même pas pourquoi on essayait encore de parler devant le palier de mon appartement. Tout était clair pour moi, il faut savoir faire des sacrifices et j'étais sûrement en train de faire le plus dur de toute ma vie mais c'était comme ça et pas autrement. Je ne voulais pas qu'il reste une minute de plus à Kiev, notamment à cause de tous les mafieux qui trainaient dans le coin surtout dans le quartier où je vivais. Le savoir en sécurité dans un avion pour Cambridge me rassurerait vraiment. J'avais très bien compris ce qu'il fallait que je lui dise pour que ça se produise, que je ne l'aimais pas, que je voulais qu'il parte. Le problème étant que je ne pouvais pas lui dire ça, car je mentirais et je ne sais pas mentir. Ca se voit tout de suite quand je dis quelque chose que je ne pense pas. Je préférais détourner la question et me trouver des excuses comme le problème de drogue de Read. C'était plus simple et plus rapide, enfin je l'espérais. Je l'aimais et c'est pour ça que toute cette histoire me déchirait le coeur. J'essayais de lui répondre vraiment répondre directement à sa question, je détournais le sujet avant de décider de partir. Fuir, c'était ce que je savais faire le mieux. J'avais fuis de mon pays une première fois, puis j'avais fuis une fois encore de Cambridge. Je ne faisais que ça mais c'était plus simple pour moi que d'affronter le vrai problème. Je descendais les premières marches de l'escalier, la tête baissée, les larmes qui me montaient aux yeux. J'essuyais mon visage avec ma manche lorsque l'on me prit le bras afin me tirer en arrière. Je manquais de trébucher mais je me suis raccrochée au bras de .. Read, bien sûr, il n'y avait que lui pour faire ça. Je me retrouvais qu'à quelques centimètres de lui. Mon dieu, ce que je pouvais l'aimer, tellement que ça me consumait de l'intérieur. Je le regardais dans les yeux, l'écoutant attentivement. Tout ce qu'il disait je le savais, évidemment qu'il n'était pas drogué mais j'essayais de me trouver des raisons, des excuses. Là j'appris qu'il était ici depuis .. 2 semaines ?! Depuis mon départ en fait .. Je mis ma main sur ma bouche ne croyant pas ce que j'entendais. Il était parfait et moi j'étais qu'une idiote qui le faisait souffrir.

« Dis-moi... Je veux savoir. Ne dis pas que je serais plus en sécurité ou plus heureux à Cambridge... Parce que c'est faux. J'ai déjà perdu quelqu'un que j'aimais plus que tout, Viki... Et si je dois te perdre, j'aimerais que tu me le dises honnêtement. Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne m'aimes pas comme moi je t'aime... Dis-moi que je n'ai rien à faire dans ta vie. Regarde-moi dans les yeux et dis-moi simplement « Dégage »... » Mon sang ne fit qu'un tour, mon coeur battait la chamade et mes yeux étaient embués. Les larmes coulaient toutes seules. Comme si je voulais qu'il parte, non bien sûr que non. Mais c'était égoïste de ma part, complètement égoïste de vouloir qu'il reste là. Je le regardais droit dans les yeux, j'ouvrais ma bouche mais aucun son n'en sortait. Maintenant je pleurais à chaudes larmes. Je mis ma main sur sa joue, la caressant, avant de la passer délicatement sur ses lèvres puis de la glisser le long de son bras pour finir par la reposer sur ma cuisse. Je l'aime tellement, à en crever même. J'étais coincée, je ne pouvais pas fuir car je savais qu'il me rattraperait encore et qu'il me chercherait même à l'autre bout du monde, je ne pouvais pas et ne voulais pas lui mentir. Mais quoi dire dans ce cas ? Mon regard devenait fuyant, mes mains moites et mes pieds maladroits. Je devais dire quelque chose, j'essayais de réfléchir mais mon esprit était embrouillé. J'inspirais profondément. Je t'aime. Simple, bref, direct. Je ne regrettais pas car je le pensais mais je savais les conséquences que cela allait avoir. Je reculas progressivement, essayant d'augmenter l'espace entre nous deux et de rejoindre l'escalier qui était de plus en plus proche de moi. Je descendais une marche, toujours face à Read. Lentement, ne le quittant pas des yeux.

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C'était une longue et cependant très rapide complainte que formulait Read envers sa femme. Il voulait qu'elle lui dise la vérité, la simple vérité. Evidemment, il serait bien plus heureux si elle lui affirmait l'aimer autant qu'il l'aimait, mais si ce n'était pas le cas, il n'aurait d'autre solution que de se faire à cette idée pourtant si lugubre à son esprit. Attristé, il retomberait sans doute dans la même dépression que celle ayant suivi le décès de Mary. Mais ce ne serait jamais que l'habitude et son destin qui le rattraperait, fusse-t-il si malheureux. Et soudain... soudain, elle pleurait, les larmes coulaient simplement le long de ses joues, comme si elle souffrait terriblement. Etait-ce donc ce genre de choses qu'il déchaînait en elle ? Pleurait-elle parce qu'elle le trouvait trop encombrant, trop gênant, parce qu'elle se sentait trop collée ? Après tout, il fallait être fou pour faire ce voyage, dépenser ses économies et rester dans un pays inconnu pendant des jours, sans téléphone et sans le moindre contact avec sa famille. Il aurait pu risquer gros, ainsi perdu, mais il aurait tout fait pour retrouver Viktoria, pour pouvoir lui avouer combien il l'aimait. Si seulement la vie n'avait pas fait de lui quelqu'un de si lâche, s'il avait osé parler plus tôt de ce qu'il ressentait, s'il n'avait pas si peur d'être montré du doigt pour cette histoire de mariage. Son père et sa mère n'aurait certainement pas apprécié le fait qu'il se soit marié si peu de temps après lé décès de sa fiancée enceinte, et encore moins qu'il n'éprouve à présent des sentiments envers son épouse sans avoir terminé son deuil. Mais le destin lui avait réservé de bonnes surprises pour une fois, alors qu'avait-il à faire de ce que penseraient les autres ?

Viki le caressa, doucement sur la joue, puis le long du bras. Il la regardait, sans plus prononcer un mot, il l'observait dans le creux des yeux, tentant de comprendre ce qu'elle ressentait. Et c'était beau. Il frissonna, il avait l'impression de recevoir des milliers d'ondes pleines d'amour et de poésie en direction directe du cœur. Mais il tremblait. La crainte qu'elle ne le délaisse à jamais, ne serait-ce que pour le protéger, le traumatisait. Et subitement : les trois fameux mots. C'était comme une large bouffée d'air. Read ne comprit pas tout de suite, son cerveau prenant du temps à se rendre compte qu'elle venait d'avouer son amour pour lui. Je t'aime, avait-elle dit. Elle s'écartait, et lui souriant, Read la rejoignit. Elle aurait beau descendre toutes les marches, il la suivrait jusqu'au bout du monde, il l'avait déjà suivie au bout du monde.
« Alors, rentrons à la maison, Vik... » affirma-t-il en riant nerveusement. Il ne savait plus comment réagir, comment la retenir, alors il la saisit par le bras avant de l'embrasser tendrement sur les lèvres. Que ce doux contact avait pu lui manquer. Et alors qu'il sentait Viktoria tout contre lui, il comprit que plus jamais il ne la laisserait s'en aller, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse. Elle était la lumière dont il avait besoin pour voir, l'eau qu'il devait boire, l'air qu'il devait respirer.
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