TW (kattis) a dream we're unstoppable

#pfothanksgiving @Ottis Heimann Peut être que t'aurais pu juste rester énervée, ou blessée, si seulement tu n'avais pas été toquer à la porte de sa chambre. Si seulement tu n'étais pas entrée après avoir entendu aucune réponse et après avoir trouvé son téléphone déposé sur le lit, le petit écran affichant tes 14 appels manqués et 8 textos qui au fur et à mesure des minutes prenaient de plus en plus de points d'exclamations. Non désormais t'as aussi l'inquiétude qui te prend les trippes. Ou est-ce qu'il est passé bordel ?! Le repas aurait du être agréable, certainement que pour les autres il l'a été. Pour toi ça a été tout autre chose, car t'as pas été foutue de te concentrer sur les conversations, trop occupée à laisser tes pensées s'agiter. Il est minuit très bien passé, presque tous les pfo et leurs invités sont partis au salon avec de la musique et divers jeu d'alcool. Toi, t'es sur la terrasse frigorifiée à t'inquiéter encore et encore. Si au début de soirée, t'as provoqué la colère en pensant qu'il était parti sans te prévenir, entre temps t'as remarqué que Danna manquait aussi à l'appel. Tu rentres dans la maison, tête en l'air n'entends même pas lorsqu'on t'interpelle et rejoins la cuisine pour chercher quelque chose à manger. T'as presque rien avalé du repas, t'as eu l'appétit coupé. Tu trouves des gâteaux au chocolat et commences à taper dans la boite sans voir le fond, assise sur le comptoir le paquet sur tes cuisses. T'as la bouche pleine lorsque tu entends la porte d'entrée de la maison s'ouvrir et une bourrasque de vent glacial entrer dans la pièce jusqu'à te faire frissonner. Danna et Ottis, bien couverts bonnets sur la tête mais les joues et le nez rougit par la fraicheur. Tu bondis du comptoir et essuies grossièrement du revers de la main le chocolat que tu dois probablement avoir au coin de la bouche avant de tirer la blonde dans tes bras oh mon dieu Danna, tu vas bien ? t'es gelée ma pauvre, faut que t'aille prendre une bonne douche chaude ! Après quelques instants à déposer tes paumes chaudes sur ses pommettes pour la réchauffer, tu finis par regarder @Danna Wheeler s'éloigner vers le couloir des chambres. Alors seulement, tu te retournes vers lui et tes joues se teintent également bordel Ottis, mais qu'est ce que t'as foutu ?! t'étais où, vous étiez où ? deux salles deux ambiances.

@Katalia Borgia Les mains frigorifiées à cause des gants trempés, le nez rouge, les yeux qui brûlent, le ventre qui crie famine et les reproches de Danna plein la tête, on arrive enfin à destination. Enfin, au chalet. Mon dieu. Qu'est-ce que j'ai aimé enfin voir cette vision, la maison éclairée au loin avec les lumières allumées. J'ai merdé, je sais. J'ai voulu bien faire en emmenant Danna en balade pour rattraper le groupe, mais on s'est planté lors d'un carrefour enneigé. Enfin, je me suis planté. Car Danna, elle m'a fait confiance. Et quand bien même elle proposait d'autres pistes, on suivait quand même les miennes. Une fois la nuit tombée, ça a été les cris, les larmes, pas de réseau, et pas de téléphone pour moi. Evidemment, il fallait bien que je l'oublie le jour où j'en ai le plus besoin. C'est toujours comme ça. Heureusement qu'on a croisé un vieux monsieur qui promenait son chien à une heure tardive pour nous indiquer la route. Le retour a été périlleux, sous tension, mais tout a disparu une fois que nous étions de retour. La porte qui s'ouvre et je remercie le ciel de retrouver la chaleur. Je suis clairement en hypothermie. J'ai le nez qui coule, les joues rouges et les lèvres bleutées qui tremblent. Nous sommes accueillis par Katalia en personne qui se rue sur Danna. Elle ne me calcule même pas. Enfin, pas tout de suite. Elle envoie ma meilleure amie à la douche et se décide enfin à me confronter. Je retire mes gants et souffle sur mes doigts gelés. « m..m..moi ? » que je dis en tremblant, impossible de parler sans que mes muscles de la mâchoire ne bougent. « vous êtes partis sans nous. on a essayé de retrouver le g-groupe. » j'ai même pas la force de me fâcher ou de faire des reproches. Je veux juste manger, aller sous la douche chaude et dormir. « on s'est perdu. » mais on est là maintenant, donc tout va bien. Je renifle, balaie la cuisine des yeux et attrape les chocolats que je vois pour les fourrer dans ma bouche. J'ai faim, j'ai soif, j'ai sommeil, et j'ai surtout froid. « il reste à manger ? » un truc chaud, de la soupe, même de l'eau chaude j'en prendrais volontiers. J'aurais pas du venir, je dé-teste le froid.

@Ottis Heimann C'est un véritable raz de marée de sentiments contradictoires qui te submerge. Et tandis que tu lui cris dessus, t'as à la fois envie qu'il file se réchauffer lui aussi et prenne des couleurs plus vives. tu le sais que t'es nul en orientation, et t'es parti sans téléphone ! Tu parles tellement fort que quelques têtes se montre depuis l'encadrement de la porte du salon. Tu les ignores et tu tournes plutôt vers lui, soupirant et cette fois les sourcils froissés d'inquiétude retire ta veste trempée, faut que tu te réchauffes. tu lances avec un ton doux avant de t'emporter de nouveau t'es inconscient franchement, y'a un truc qui cloche chez toi ! Il ne doit comprendre à tus ces revirements de situations, ces changements de comportements, toi même t'es perdue. Entre l'inquiétude et la colère. ouais, il reste plein de choses à manger. tu soupires avant de passer tes doigts sur ta bouche, pour effacer les dernières traces de chocolat que tu viens d'engloutir. Manger ce sera après, dans un second temps, l'urgence, c'est qu'il se réchauffe. T'es encore dans ta robe noir et brillante de la soirée, la seule chose qui jure, c'est tes talons que t'as troqué contre des chauffons tout doux. Tu t'approches sans crier garde et viens glisser tes bras sous ses coudes pour l'étreindre et te mettant à trembler tout aussi lorsque tu sens sous tes doigts sa peau glacée  j'ai vu ça dans un film, la chaleur corporelle est le meilleur moment pour se réchauffer vite. sauf que dans le film, il fallait retirer les vêtements froids… tu recules en regardant ailleurs, gênée bref. Il n'a toujours pas le temps d'en placer une, le moulin à parole est lancé alors seulement tu attrapes son poignet pour le tirer dans ton sillage tu partages ta chambre avec danna ? elle doit utiliser votre salle de bain, viens tu vas utiliser la mienne.

@Katalia Borgia J'ai l'impression d'être un petit gosse qui se fait gronder pour la punition du siècle. Oui, je suis nul en orientation, ça va, j'ai compris. Je le sais, mais je me suis dit qu'avec Danna, on y arriverait. Et si je mettais la faute sur elle hein ? J'ai tellement le cerveau givré que je pense n'importe quoi. J'écoute Katalia et retire ma veste, frissonne de plus belle. Une nouvelle remarque et j'ai encore droit à cette sensation d'être un petit enfant. « ça va, arrête de m'engueuler. » agacé, je me déplace dans la cuisine pour chercher quelque chose à manger. Mais pas le temps de m'asseoir et dévorer tout ce que je trouve, la brune s'approche de moi pour me prendre dans les bras. Voilà, ça c'est déjà mieux plutôt que de me faire des reproches. J'ai failli mourir congelé. J'ai un petit sourire qui s'affiche sur mes lèvres violettes. « si tu continues, tu vas tomber malade. » à se frotter contre moi en espérant me réchauffer. Mais elle a raison, je dois plutôt me débarrasser de mes vêtements froids. L'italienne, elle décide de prendre les choses en main, comme avec Danna. Enfin, j'ai l'impression de recompter un petit peu pour elle malgré le savon qu'elle vient de me passer. Non, je ne dors pas avec Danna, j'ai ma chambre à moi, mais qu'importe, de toute façon, le temps de lui dire, elle m'aura déjà foutu sous la douche. Ah, il fait déjà plus chaud dans sa chambre. Je balaye distraitement la pièce en me demandant si son ami espagnol dort aussi ici. Non, ne pense pas à ça Ottis. Je retire mes vêtements en tremblants en laissant mon boxer et je regarde mon reflet dans le miroir de la chambre. Ma peau est rouge vive, comme si on venait de me repêcher sous l'eau d'un lac gelé. Je tremble encore, mes dents claquent et je n'arrive pas à rester immobile. J'entends Katalia qui fait couler de l'eau dans le bain et je la rejoins en me penchant sur la baignoire. « t'as pas mis trop bouillant ? si je peux éviter l'hydrocution... » je m'appuie sur le rebord du bain et attends le feu vert de mon infirmière en soupirant bruyamment. Je grelotte rien qu'à voir la buée de l'eau chaude se répandre dans la pièce.

@Ottis Heimann T'as envie de lui crier un peu dessus encore, de passer les nerfs que t'as eu durant toute la soirée sur lui en quelques instants, pourtant une petite voix dans ta tête te souffle que c'est assez, que ça suffit, qu'il a compris le message. A la place, tu décides de le tirer dans ta chambre. Dans ta salle de bain, pas de douche, juste une baignoire. Tu t'es battue pour avoir une chambre telle, car dans votre appartement avec Rosalia il n'y en a pas et que tu rêves depuis des jours d'utiliser l'une de ces fameuses bombes de bain que t'as acheté pour ce week-end, celles qui font une montagne de mousse. Sauf que dans l'image dans ta tête, c'est toi qui aurait été dans cette baignoire avec toute la mousse, après une fatigante après-midi de marche un une soirée interminable. Et non pas Ottis qui te pique ta place. T'es accroupie devant la baignoire, les doigts sous l'eau qui coule pour t'assurer de la température, ton regard dérive vers le sachet contenant toutes les bombes de toutes les couleurs (tu n'as pas du tout abusé de la quantité non non) et résolue, tu décides d'en sacrifier une pour ne pas que l'eau reste lisse en transparente, c'est trop triste ainsi. La mousse commence timidement à gonfler, un soupir s'échappe de tes lèvres tandis que t'as la tête ailleurs. Tu l'entends à peine arriver et se pencher à côté de toi "non ça va, c'est pas trop chaud c'est la bonne températu… Ottis !" t'as tourné la tête vers lui et as découvert à ce moment là qu'il se tenait complétement nu, à moins d'un mètre de toi. "pourquoi t'es nu ?!" pour aller dans l'eau c'est mieux non ? Disons juste que tu n'attendais pas à le voir comme ça de nouveau si tôt, même genre jamais plus de ta vie entière, en fait. Tu tournes la tête pour faire mine de regarder ailleurs avant de couper l'eau, te redresses et toujours garder le nez bien haut lui annonce "c'est bon, tu peux y aller." Tu lui désignes du doigt une serviette propre avant de commencer à te retourner pour quitter la salle de bain.

@Katalia Borgia Je hais le froid, je hais l'hiver, je hais la neige, je hais cet endroit maudit. Déjà, venir ici c'était pour faire plaisir à la pforzheimer, et surtout pour Katalia même si je ne l'avouerai pas. Quand j'ai vu sa tête se décomposer à l'hôpital, j'me suis dit que venir lui ferait plaisir. Mais on ne dirait pas. Après m'être fait engueulé comme un mal propre, elle m'emmène jusqu'à sa chambre où je retire mes vêtements. J'inspecte mon physique gelé dans le miroir avant de la rejoindre dans la salle de bain. Je lui demande si l'eau est à bonne température et la voilà qui s'étonne de me voir nu. Hein ? Je baisse le regard vers mon boxer qui a disparu en chemin. Question de réflexe, j'imagine. « ben pour aller dans l'eau. » que je réponds simplement, sourire en coin de la voir totalement mal à l'aise. Est-ce que tu tournes le regard car j'te répugne ? Ou parce que je te perturbe ? Je passe ma main dans la mousse et lève les yeux vers la brune. « ça va, c'est pas comme si tu ne connaissais pas mon anatomie. » je m'amuse à lui lancer de la mousse du bout de mes doigts mais elle fait abstraction de ma taquinerie en coupant l'eau. Lorsqu'elle me dit que c'est bon, je m'appuie sur le bord, toujours tremblant, et je glisse mes pieds en  frissonnant. « c'est trop chaud ! » ça pique, ça fait mal. J'ai même du mal à respirer tellement mon corps est en choc thermique. Mais je me force à m'asseoir et mes muscles commencent à se détendre. Endoloris d'avoir trop demandé d'énergie à essayer de réchauffer ce corps toute la journée. Je verse de l'eau et de la mousse sur mon torse, mes bras et je me couche sous l'eau pour me mouiller entièrement. Lorsque je sors la tête hors du bain, il n'y a plus personne autour de moi. « ben... t'es où ? » que je dis assez fort pour qu'elle entende jusque dans sa chambre. Elle va peut-être revenir. En attendant je retrouve peu à peu la chaleur et je m'amuse à jouer avec la mousse sur mon ventre.

@Ottis Heimann Si on t'avait dit que tu te retrouverais dans cette situation, ses vêtements ayant retrouvés le sol et toi te forçant carrément à regarder ailleurs, jamais tu ne l'aurais cru. Non, t'aurais seulement été capable de le vouloir. Et voilà que c'est sa bêtise ou plutôt sa maladresse qui vient de provoquer la situation. Dans le reflet du miroir, tu l'aperçois du coin de l'œil avoir du mal à entrer dans l'eau, avant de complètement s'y laisser glisser. Tu laisses échapper un sourire qu'il ne verra pas avant de filer rapidement hors de la chambre, direction la cuisine pour trouver quelque chose à manger. Pas de temps de faire réchauffer le plat, t'as pas envie de lui laisser le temps de se noyer dans ta baignoire. Alors tu déposes une grosse part de gâteau dans une assiette, attrapes une cuillère et te presses de nouveau en direction de ta chambre. La vapeur de la salle de bain te surprend quand tu rentres de nouveau et tu le vois tourner la tête vers toi, surpris ou content de te retour ? Peut être un peu les deux. "j'ai ramené du gâteau, j'espère que t'as plus envie de sucré que de salé." Il va pour l'instant devoir se nourrir de gâteau, et ? Il vaut ça que rien. Tu déposes l'assiette en équilibre sur le coin de l'évier à porté de bras, la cuillère à l'intérieur et hésites à te retourner pour sortir encore et lui laisser son intimité. Mais tes iris font l'erreur de croiser les siennes, et là t'es comme paralysée. T'es pas foutue de ressortir car merde, c'est lui, c'est Ottis. Et malgré un début de "discussion" plutôt houleuse, là désormais y'a plus rien d'autres que du calme, le bruit apaisant des remous de l'eau, des regards, quelques sourires et ton maudit cœur qui s'emballe comme pas possible dans ta poitrine. Tu abdiques avant même d'avoir tenté d'essayer de te battre, t'approches et viens t'asseoir à même le sol devant la baignoire, les jambes repliées sur le côté, incapable de te mettre en tailleurs car ta robe te serre trop au niveau de tes cuisses. En silence, tu viens glisser tes avant-bras sur le rebord et déposer ton menton au dessus de tes poignets. Tu te permets même de lancer avec un léger sourire "si c'était une feinte pour te retrouver nu dans ma salle de bain, t'aurais pu trouver autre chose que de manquer de vous congeler danna et toi…"

@Katalia Borgia Réponse dans le vent, personne ne répond à mon écho. Katalia n'est plus là. Bon... tant pis. La connaissant, elle ne doit pas être bien loin. J'ai vu comment elle s'est occupée de moi, malgré les reproches. Elle s'est un petit peu inquiété. Je pense qu'elle ne me laissera pas tant que je serais rassasié, hydraté, et réchauffé, au fond de mon lit. Alors j'attends. Je ferme les yeux, et je laisse cette mousse parfumée remplir mes naseaux. J'entends ensuite des pas se rapprocher de moi et je lève la tête pour voir Katalia revenir. Ah quand même. Je me mets en position assise dans le bain et inspecte l'assiette qu'elle dépose à proximité. « c'est parfait, merci. » j'ai l'impression d'être servi comme un roi. Jules César dans son bain moussant dernier cri avec sa servante qui va bientôt lui donner la becquée. Cette image me fait sourire. Nos regards se croisent et je n'ai pas envie qu'elle me laisse de nouveau. Et comme si elle avait lu mes pensées, la belle s'assied sur le sol et s'approche du bord pour que je puisse au moins voir sa tête. Je suis pris d'un rire qui fait du bien, celui qui résonne dans la pièce et qui devient communicatif à quiconque l'entende. « tu crois vraiment que je me suis donné tout ce mal pour ça ? j'avoue que la baignoire est cool. je n'en ai pas dans ma chambre. » je passe mes doigts dans mes cheveux puis me déplace doucement pour me rapprocher d'elle. Mon visage proche du sien, je me demande si c'est elle qui sent bon ou si c'est moi avec la mousse parfumée façon girly. « pourquoi tu restes à terre ? dans cette robe qui doit te couper la respiration. » je pose mon menton sur son avant bras en levant des petits yeux innocents vers elle. C'est vrai, elle se torture à rester sur le sol dans cette tenue alors qu'il fait bien chaud dans le bain. Dans son bain, pardon.

@Ottis Heimann Ce moment te fait du bien, c'est calme, c'est reposant, pour ton esprit agité qui est parti dans tous les sens toutes la soirée. Entre différents sentiments contradictoires, tous dictés par sa seule présence ou plutôt sa non présence. T'as été la pire des idiotes que de penser que votre partenariat à la tête de la pforzheimer pourrait se faire sans embuches, sans difficultés pour ton cœur agité. Est-ce que tu aurais fait une crise pareil si c'était Jayson par exemple en vice-président qui ne s'était pas pointé au repas ? Surement pas. Cette constatation te fait doucement soupirer, tandis que son rire empli la pièce après ta réflexion. Le voilà. Lui comme dans ton souvenir, lui qu'arrive même aussi à t'arracher aussi un rire. Salut Ottis. "tout ce mal pour une baignoire." tu roules des yeux au ciel et venant pousser la paume de ta main dans l'eau pour lui arroser légèrement le visage. Tu secoues ta main pleine de mousse au dessus de l'eau avant de la passer doucement sur le tissus de ta tenue, un instant reléguée au statut de misérable serviette. Il s'approche, fais une réflexion sur ta robe que tu ne comprends pas tout de suite car t'es trop perturbée par le fait qu'il dépose son menton sur ton bras avec son regard qui te fait craquer. Tu ne recules pas cependant, frisonnes quelque peu sous cette proximité et plisses légèrement les paupières en soufflant "quoi, où voudrais-tu que j'aille ? venir dans ton heu… mon bain ?" tu ris doucement, faisant mine de faire passer cela sur le ton de la blague si jamais il ne pensait pas à ça et que tu aurais alors dit tout haut ce que tu veux tout bas. Tu redresses légèrement le menton, puis le buste, te recules de quelques centimètres sans pour autant détacher ton regard du sien. T'as un coup de chaud d'un coup, et c'est surement pas du ni à la vapeur de l'eau, ni à la matière de ta robe.

@Katalia Borgia Je ne peux pas dire que j'ai un idée derrière la tête. Enfin, je sais pas trop. Juste que je trouve ça bête de se parler sans être à la bonne distance. Puis elle qui doit se coltiner le froid du carrelage dans une position peu confortable alors que je suis au chaud dans mon bain. Et puis... et puis merde. J'avoue que j'ai vraiment envie de la serrer dans mes bras et comme elle l'a dit, la chaleur corporelle peut aider à réchauffer un corps si on retire toutes traces de tissus. « oui, j'ai tellement froid. j'ai besoin de ta chaleur corporelle. » que je dis amusé en tendant la main vers elle alors qu'elle recule. C'est une invitation toute mignonne non ? Le temps qu'elle se décide, je recule pour faire un peu de place dans le bain lorsque que mes yeux se posent sur mon genou qui dépasse. Je passe distraitement mon doigt dessus et prends un temps de réflexion avant de comprendre que ce sont mes cheveux. Mon coeur se serre et mon visage se décompose. Je ne regarde plus Katalia, j'inspecte mon autre genou, regarde un peu partout dans l'eau en chassant la mousse. Tout en essayant d'être le plus discret possible. Alors c'est ça. C'est arrivé. Le moment où je me rends compte que ma chute des cheveux a commencée. Je déglutis, passe une main sur mon crâne, regarde la paume de celle-ci et referme automatiquement les doigts en y trouvant une nouvelle petite mèche bouclée de quelques cheveux. « non non, ne viens pas. » que je m'empresse de dire quand je la vois se lever. Avant, j'avais pas fait gaffe. Je prends que des douches alors si je perds mes cheveux, je n'ai pas le temps de le remarquer qu'ils sont déjà partis. Mais ici, dans un bain, ils sont là, bien là. Je ne sais pas si elle a eu le temps de remarquer mais je me dépêche à tirer sur le bouchon de la baignoire pour la vider, en panique. Laisser l'eau engloutir les effets secondaires de ma maladie. Je reste en boule, fixe le petit tourbillon de mousse qui diminue à mes pieds.