LUAN MURPHY ► Lee Felix

SON HISTOIRE

– Luan a vu le jour à Londres. Il est l’unique enfant de la famille Murphy. La mère de Luan vivait à Toronto lorsqu’elle est partie en Angleterre pour le travailler et a rencontré celui qui devient le père de Luan. Ils tombèrent amoureux. Malheureusement, le passé sombre de Monsieur Murphy joua en sa défaveur auprès de la famille de sa bien-aimée. Le conflit gangrena les relations familiales.

– Malgré l’environnement éloigné de la famille, Luan a toujours eu une enfance normale. Ces parents étaient des personnes respectables et aimantes. Ils n’ont pas vécu de drames particuliers en dehors des choses habituels : petit accrochage en voiture, cambriolage… mais ça, c’est un quotidien normal et personne n’a souffert. De plus, ils ont une vie plutôt modeste, Luan n’a jamais manqué de quoi que ce soit dans sa vie. Ils lui ont inculqués une éducation humble.


SA PARTICULARITÉ

– Enfant, Luan a commencé à lire tout seul, animé par la curiosité. Au début, ce n’étaient que des livres pour enfants avant de voler l’encyclopédie de Papa ou encore essayer de lire le journal. Et très jeune sans aucune aide. Paradoxalement, il a eu du mal à apprendre à écrire et son apprentissage orale fut normale pour un « enfant précoce ». Cependant, il établissait une prononciation parfaite, s’approchant presque des adultes alors qu’il était très jeune. Il pouvait se montrer curieux pour des sujets rarement abordés par les enfants de son âge : l’origine de la vie, la mort, la souffrance...  En grandissant, Luan a ouvert de nombreux problèmes : échec scolaire, problèmes avec des camarades. Sa sensibilité et son souhait de perfection l’ont menés à des conflits avec les personnes autour de lui. Tous ces soucis ont fait de lui une personne qui s’extériorise peu, manque de confiance en lui et n’était pas très doué socialement même s’il déployait des efforts pour être la personne souriante et agréable au quotidien. Il s’obligeait à être une personne solaire même s’il avait de nombreux défauts qui ressortaient et faisaient de lui une personne à part. Bien que son comportement créait de la gêne chez les autres, parfois jusqu’à irriter, il a toujours gardé son sang-froid. Malheureusement, en grandissant et force de conflits, Luan s’est peu à peu perdu dans le contrôle de lui-même. La limite de ce sang-froid est plus faible et son agressivité peut monter rapidement. Alors, pour échapper à la réalité, il a essayé de s’évader comme il pouvait. Telle la lumière qui se disperse, Luan observe le monde et le vit à sa manière.

– La littérature est devenu une force dès son plus jeune âge grâce à son appétit pour les livres. Il a très vite compris les mots et a su lire tout ce qui passait sous la main. En grandissant, sa lecture s’est faite plus mature : Jane Austen, Lewis Caroll, William Shakespeare, Charles Dickens etc. Son préféré restant, à l’âge de 15 ans, JRR Tolkien. A cause de son problème d’écriture, il a du aller voir un graphothérapeute. Du fait de sa précocité, les pensées de Luan sont plus rapides que son écriture : son geste d’écriture était brouillonne, inexacte. Son apprentissage scolaire en a pâti.  Et le résultat engendré est décevant pour le jeune homme, ce qui développa son manque de confiance en lui et l’angoisse de ne pas être comme les autres. Cela, depuis très longtemps. Grâce au graphothérapeute, Luan a pu s’améliorer dans son écriture. Il a finit par acquérir une presque maîtrise de son écriture, à l’égal d’une personne dite normale.

– Par la suite, Luan a fini par aimer l’idée d’écrire. Il a commencé par écrire un journal intime pour y coucher ses pensées. Surtout qu’il souffrait de solitude, il s’est réfugié vers le défi de sa vie : écrire. Petit à petit, il a commencé à s’intéresser à écrire des histoires. Courtes au début, jusqu’à développer une plume pour des scénarios de plus grandes envergures. A son arrivée au collège, Luan eut l’idée de créer un univers entier, codifié… Ce n’est qu’à l’âge de 17 ans qu’il parvint à publier son livre sous le nom de « L. Kanon Murphy ». Pendant plusieurs mois, le jeune homme n’y croyait pas vraiment à son succès, sa confiance étant bien faible. Mais petit à petit, son livre a commencé à se vendre. Au début, dans le périmètre de Londres. Mais plus les mois passaient, plus cela s’étendaient au pays puis un peu plus dans l’Europe. Ce n’est pas un succès à la « Harry Potter » ou « Seigneur des Anneaux » mais le jeune homme est content que son univers plaise.

– Ne se sentant pas d’entrer dans l’univers du travail aussi rapidement, il a choisit de continuer ses études après le lycée. En se servant du succès de son livre et de ses efforts pour réussir toutes les étapes d’admission, Luan a réussi à intégrer la prestigieuse université d’Harvard. Il put quitter le cocon familial pour une nouvelle aventure. Ce serait difficile pour lui de la vivre s’il n’y avait pas une personne qui lui permettrait d’ancrer son esprit à Cambridge. Son cousin y est aussi depuis un an, ce qui a aidé Luan à s’intégrer dans sa nouvelle vie.

– Le revers de son succès est qu’il ne parvient pas à écrire la suite de son livre. Luan se sent bloqué et ne parvient pas à coucher la moindre phrase sur le papier. Il a les mains tremblantes et les idées se bousculent jusqu’à le rendre fou. Il profite de ses études comme excuse auprès de sa maison d’édition mais ça fait maintenant 2 ans. Et il n’y a pas la moindre suite… Chose attendue par tous les fans, à travers les lettres ou sur les réseaux sociaux.


LES PETITS PLAISIRS

– Luan adore s’occuper, s’amuser. Mais à contrario des jeunes de son âge qui adorent les jeux extrêmes, les jeux vidéos. Lui, il préfère ce qui peut le torturer un peu, user de sa logique. Il adore les jeux compliqués, tordus… Avec des scénarios travaillés et des surprises auxquelles il ne s’attendait pas. Tout comme les plus simples tant elles sont difficiles à résoudre : jouer au rubix cube, compter les étoiles etc. Il s’intéresse à tout tant qu’il peut apprendre et éviter l’ennui. Chose dont il a en horreur.

– Sa solitude l’a beaucoup impacté socialement. Luan parvient à se faire des amis, du moment qu’ils arrivent à accepter son côté un peu bizarre et différent. Il a un humour plutôt différent et parfois, ce n’est pas digne d’un humoriste. Mais c’est ce qui fait sa particularité et peut le rendre attachant. Malheureusement pour lui, Luan est tout de même malheureux lorsqu’il s’agit des sentiments amoureux. Durant son adolescence, il a passé des années à aimer une fille sans jamais pouvoir lui dire. Et à chaque fois, c’est pareil. Son cœur bats sans qu’il n’ose quoi que ce soit. Fragment du passé qui lui donne l’impression de ne pas mériter cet amour.


SON QUOTIDIEN AUX USA

– Pendant des années, sa mère a tenté de lui inculquer l’art de la cuisine. Luan n’était pas trop à l’aise et n’aimait pas cuisiner. C’était sûrement trop agréable d’être servie par sa mère. Mais depuis son arrivée à Harvard, Luan est obligé de cuisiner et a développé un goût particulier pour la cuisine de plats étrangers (Asie, Afrique, Amérique du Sud).

– Malgré qu’il vit en milieu urbain, Luan adore les plantes et elles sont très nombreuses dans son appartement. Lui qui n’était pas sociable, il s’est décidé de s’occuper des plantes comme lui a appris sa mère durant sa jeunesse. De ce fait, où il vit, c’est un logement très fleuri. Par ailleurs, il a démontré un petit talent pour la décoration tout en restant « humble ».

– Luan a obtenu son permis de voiture à 18 ans en arrivant aux USA. Mais en 2 ans de permis, une chose reste : c’est un danger public. Il ne fait pas suffisamment attention autour de lui et on ne compte pas les accidents de voiture qu’il évite ou des personnes qu’il manque de renverser.

– Il passe son temps à désinfecter partout où il va. On ne peut pas le considérer réellement germaphobe mais l’hygiène est une chose importante pour Luan. Il a tendance à faire attention où il va et il est rare qu’il utilise les toilettes publics. En tout cas, il ne va pas s’asseoir.


SECRETS

– Luan est vierge. Pas du signe, mais clairement, il n’a jamais fait l’amour à une femme. Mais sa curiosité est la même que tous les jeunes hommes de son âge. Il sait « très bien » comment ça se passe. Curiosité parfois mal placée, il s’est retrouvé à connaître le « comment ». Car il ne peut pas dire qu’il n’y connaît rien. Il a bien, des fois, eu le plaisir de savourer les lèvres de quelques filles… Mais pour lui, tout le reste, ça n’est que de la théorie. Pourtant, le désir, il le ressent. Quelle cruelle frustration…

– Il adore « fuguer » loin de tout pour faire des randonnées dans la nature. Parfois seul, parfois avec un ou plusieurs amis. Luan adore prendre un téléscope et observer les étoiles. Il les connaît par cœur. Durant son enfance, il utilisait même les métaphores liées aux ciels étoilés.

– Il prétend l’inverse pour éviter de « participer » aux joggings collectifs ou autres idées loufoques américaines, mais Luan est plutôt quelqu’un de sportif. Il adore courir dans la nature : forêt, parc etc. Cependant, il n’est pas très doué dans les sports collectifs en raison de son manque de confiance en lui.

– Luan est très riche. Le succès de son livre en Angleterre et dans le reste du monde lui a permis d’avoir une certaine somme d’argent. Mais il n’en profite pas autant qu’il devrait. Il occupe un logement modeste en utilisant ce qu’il faut pour vivre humblement. Son argent, il l’utilise uniquement en cas d’urgences ou pour faire des dons.

–  Il déjà détruit un rayon entier de magasin par le fait qu’il est maladroit. Intérieurement paniqué et honteux de ce moment, il s’est enfuit et ne s’y est plus jamais présenté de nouveau. Il a peur qu’ils le reconnaissent et préviennent la police. Ces derniers n’ont d’ailleurs jamais réussi à l’identifier jusqu’ici mais il n’est pas très serein quand il passe dans ce magasin.