LOREN DEAUCLAIRE ► alex fitzalan

manchester (août 1997-janvier 2004) Il est né à manchester, angleterre, courant août 97. x il n’a qu’une seule soeur, diana, qui a huit de ans de plus que lui. x il a été mis au monde dans un foyer néfaste, saturé de vice sans être pauvre en amour pour autant. Élevé dans une maison dégageant un parfum passé, il est le fruit de l’amour dévorant et grossier que partageaient un ivrogne invétéré et une droguée qui n’est jamais parvenue à distancer définitivement son addiction. x s’il n’a jamais développé de lien réel avec son père (ce dernier était finalement peu à la maison, silhouette tantôt fantomatique, tantôt trop odorante, qu’il n’était pas rare de retrouver assoupie sur le sol du salon ou de la cuisine), loren (ou plus communément lo) était en revanche très proche de sa maman. Cette dernière était par ailleurs la source de la majorité des conflits que lo entretenait à l’époque avec sa soeur. Diana était très dure avec leur mère, sentant une lame lui fouiller le coeur à chaque nouvelle replongée dans la drogue, et Loren le lui reprochait, sourd à l’intensité du mal causé à son aînée. x quand lo avait six ans et sa soeur quatorze, elle a pris une décision pour eux deux. Sans consulter son cadet et après l’avoir retrouvé pour la énième fois dans une maison sentant le shit avec une mère défoncée et un père trop saoul pour tenir debout, elle a appelé les services sociaux. Ils ont débarqué fissa, et le verdict a été sans appel. Le pot aux roses, jusqu’alors camouflé tant bien que mal par diana et loren, a été dévoilé et il a été décidé que les deux enfants avaient plus leur place dans un orphelinat. x la séparation a été très dure. Furieux envers sa soeur, il a fallu s’y mettre à plusieurs pour arracher lo à la main de sa mère, qu’il refusait de lâcher. Au final, il n’a pas eut le choix et a suivi sa soeur et les gens des services sociaux contrains et forcé. x il a mis plusieurs années à pardonner à diana pour son acte et à assimiler que sa seule motivation avait été de les protéger tous les deux.

boston (à partir d'avril 2004) loren se fait adopter un peu moins de trois mois après son arrivée à l'orphelinat. il part avant sa soeur et, toujours en colère et subissant le manque de sa mère, il lui accorde tout au plus d'un regard avant de partir avec les deauclaire. x premier enfant adopté par ce couple américain dans l'incapacité de concevoir, la fratrie sera élargie quelques temps plus tard, avec l'arrivée de deux filles. x l'acclimatation de lo fut compliquée. toujours en colère d'avoir été arraché à sa mère, c'était un gamin qui parlait peu et surtout qui repoussait sa mère adoptive, craignant en la laissant s'approcher de commettre une forme de trahison envers la femme l'ayant vraiment mis au monde. x il s'est écoulé plusieurs mois avant que lo se calme. prenant conscience que ses rebuffades ne tenaient pas ses nouveaux parents à l'écart, il a cessé d'en user et a commencé à parler davantage. il s'est pas mal épanché sur sa famille biologique, sur le mélange de colère de manque et de culpabilité qu'il éprouvait envers sa grande soeur et envers sa mère. madame deauclaire l'a aidé à se relever, réussissant avec son mari à le remettre en contact avec sa soeur et l'informant sur sa mère biologique tout en le protégeant des détails les plus scabreux. x

bon élève depuis toujours, Loren a trouvé un cadre largement plus propice à la concentration et aux études chez les deauclaire. plus particulièrement, il a toujours eut une préférence pour les maths. cette matière que beaucoup détestent le rassure, d'une certaine façon. les maths sont pour lui simples, invariables. elles sont à ses yeux synonyme de sens et de constance. x avec l'aide et l'appui de ses parents adoptifs, Loren est parvenu à maintenir le contact avec sa soeur aînée. ils ont réussi à se réconcilier, une fois lo plus âgé et capable de prendre du recul sur la situation. diana est souvent venue le voir à Boston, avant de venir carrément s'y installer une fois sa majorité acquise. frère et soeur sont aujourd'hui très proches et se disputent peu. x si le père de Loren est toujours vivant, en train de se saouler quelque part en angleterre, sa mère, elle, n'est plus de ce monde. son addiction a eut raison d'elle. cela a eut lieu quand Loren avait douze ans. il l'a appris par le biais de ses parents adoptifs (qu'il a cessé de considérer comme tels il y a bien longtemps). ça a été dur et il y pense toujours beaucoup. il se revoit à l'époque du décès, immobile dans son lit, les yeux secs, fixant le plafond, sa mère à ses côtés. en raison de ce qui est arrivé à sa mère biologique, il a en horreur tout ce qui touche de près ou de loin à la consommation de drogue. x il ne fume pas, ne se drogue évidemment pas et il boit de façon très modérée. il essaie de se distancer autant que faire se peut de tout ce qui pourrait devenir pour lui une source d'addiction. x

loren a intégré harvard à la fin de ses années lycées. il y est entré grâce à ses notes et son dossier scolaire très solide. étudiant en maths appliquées, il aspire à enseigner plus tard. x bien que considérant Boston comme son chez-lui (pas tant car il y a passé une grande période de sa vie, mais plutôt et surtout car toute sa famille s'y trouve), il se sent lié à son pays natal. l'idée de rentrer un jour au bercail le titille un peu même si ce n'est pas au programme à l'heure actuelle. x il ne se considère plus les deauclaire comme une famille adoptive et il a cessé de le faire depuis longtemps. ce sont ses parents, ses soeurs. il a deux familles, c'est tout et l'une n'efface pas l'autre. x il a vécu avec ses parents jusqu'à il y a un an et demi, époque où il a décidé de se dégoter un appartement à proximité du campus. x il est très reconnaissant envers ses parents. ils lui ont offert une seconde chance et lui ont permis de saisir bien des opportunités. outre l'amour qu'ils lui portent, ils l'aident aussi beaucoup financièrement, notamment pour ses études. malgré tout, Loren se veut indépendant. il donne des cours de particuliers de maths quand son emploi du temps le permet et il lui arrive aussi de faire un peu de baby-sitting.