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"Ouais enfin beaucoup sont là "non mais faut payer" et là.. Ca bloque... Car c'est bien la gratuité mais on veut tous gagner sa vie un jour avec son art. N'est ce pas?" Mais il fallait aussi commencer à faire son nom et là, c'était autre chose. En tout cas, j'aime beaucoup ses projets ils sont dingues et ils ne se ressemblent pas ça fait vraiment plaisir à voir. Car il vit de sa passion et il a crée cet environnement. "Ba écoute je suis carrément chaude même si je fais toujours tout toute seule. Car j'ai mes idées arrêtés sur ma musique et mon envie, mais je suis partante. Juste avoir des points de vues extérieur des fois ça fait du bien. " Je souris, il voulait le voir, mon clip vraiment.... Je lui tend alors un petit bout de papier avec mon nom et mon Meetsa pour qu'il puisse me suivre. "Ba écoute... Je poste tout là dessus, mes concerts, les chansons que je sors et les clip aussi que je peux sortir. A toi de voir.. Ca te donnera une idée u peu de ce que je donne et mon style. ", Je souris, oui je poste peu sur MEetsa mais des fois quand je me lance, je me lande c'était comme ça. Je m'apprécie pas, il y avait des hauts et des bas et des moments sombre. C'était ma maladie, j'y peux rien. Mais je n'en parlerais pas, peut-être qu'il le remarquera en voyant des photos, mon regard change de jours en jours. DEs fois il est joyeux remplis de lumière et d'autres fois il est vide, simplement rempli de tristesse et on peut y voir un désespoir sans fin. J'avais un mur chez moi où je notais tout ce qui me passait dans la tête et ça finissait ou pas en parole de chanson. Ou pire.. Ca m'aidait à me sortir des idées sombre.. Je sors de mes pensées quand on parle des langues. Clairement son accent est présent oui mais il parle super bien anglais et j'étais surprise. Il avait bien appris et il avait eu raison. L'intégration commençait par ça après tout. "La langue que je rêve d'apprendre? " Je réfléchis, enfin c'est uen question qu'on m'avait jamais réellement penser. Qu'est ce que j'aimerais apprendre? J'ignore... Je parle déjà ma langue et c'est déjà pas mal. J'ai appris quelques notions de français à l'école car en grande bretagne c'était un peu la LV2 du moment puisqu'on était proche.. On avait nos dialectes aussi à apprendre.. Je peux enchainer des mots en gaélique.. Même si depuis 4 ans je ne le parle plus trop ou je ne le lis plus non plus.. Mais ça surtout parce que mes parents n'ont jamais voulu qu'on se sente anglais mais irlandais donc voila. "Franchement? Je ne sais pas... J'ai pas la patience d'apprendre une autre langue, l'italien maybe.. Car je trouve ça beau ou l'espagnol.." J'ignore pour être.. Et je me dis que tout le monde parle ma langue même les pays où c'est différent. "Ouais quand le sujet m'intéresse c'est vrai que je me laisse rapidement envahir dans la conversation.. Désolé. " Je rigole passant ma main dans mes cheveux en baissant le regard mais voila, ça m'inspirait ces sujets, et puis je vais pas le cacher je parle rarement aussi bien avec des inconnus, il avait quelques choses en plus, quelques choses qui faisait que je pouvais m'ouvrir à lui vous voyez. Enfin comme une sorte de aura autour de lui, qui donne cette confiance. Bon après il a ce truc que mon psy n'a pas car lors de mes réunions c'était pas le cas, je parlais moins. Je l'écoute parler de Toyko en référence, et oui il devait pas avoir raison. C'est sur que Boston reste une ville, c'est pas trop la campagne, on aurait dans le trou du cul du monde des US ça aurait été différent je pense. Mais là vir aurait été trop... calme. "Belfast reste aussi une grande ville quand même. Mais c'est plus a taille humaine tu vois ce que je veux dire. J'ai moins cette sensation d'étouffement on va dire. C'est différent... Ca bouge vraiment que dans le centre et plus tu t'éloignes plus c'est calme." Je souris, je pense bien que Toyko était folle comme ville, rien que par les images qu'on peut voir sur les réseaux ou simplement à la TV ça nous vend ce côté gigantesque de la ville. C'était fou. Et il y a beaucoup de monde aussi. Enfin j'ai l'impression. Et vu ce qu'il me dit c'est le cas. Si seulement j'avais assez de moyen je bougerais clairement. Je me dis que si un jour je suis assez connu avec ma musique on pourrait se déplacer, et faire des tournées, mais avant d'arriver à ce niveau là, j'ai énormément de travail c'est vrai. Et je dois prendre sur moi. "Enfin... Je vais te laisser je ne veux pas abuser de ton temps si précieux.. " Je souris alors que je regarde autour de moi, après tout ça faisait maintenant de longues minutes qu'on discutait et j'avais pas vu le temps passer. C'était ça quand on s'amusait bien et qu'on pouvait discuter vraiment de n'importe quel sujet. C'était appréciable vraiment. J'ai bien aimé discuter avec lui.

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Je comprenais totalement ce qu'elle me disait. Il était vrai que dans le domaine, il y en avait beaucoup qui faisaient ça pour l'argent, qui voulaient à tout prix rapidement vivre de leur art. J'avais mis pas mal de temps avant de trouver du monde qui serait prêt à faire ça pour le fun et l'expérience. Le plus dur... c'est de pas désespérer pour trouver des personnes qui ont les mêmes aspirations que nous. J'étais du genre à proposer mes services gratuitement parce que j'aime ce que je fais et que ça passe avant tout. Je suis forcément pas le seul sur cette planète qui est dans le même état d'esprit. J'ai beau être un original, je pense que la passion peut être un dénominateur commun à tout type de personne.

"On espère tous, du moins. mais perds pas espoir. Je dois pas être le seul énergumène à accepter de faire passer la passion avant le pognon. Tu finiras par trouver." Je lui lance un sourire en coin : "Puis y a pleins d'autres moyens de vivre de la musique qu'en étant connu... la preuve." Des fois faut juste savoir être patient. J'ai dû en encaisser des trucs avant de pouvoir être là où je suis. Et maintenant que je pourrais le partager avec ma famille, je me retrouve loin d'eux, coincé dans mon coin privé de tout contact. J'crois qu'on se comprendra jamais, eux et moi. On doit pas venir de la même planète. J'essaye alors de la rassurer : "T'inquiètes pas, je suis pas là pour te dicter ce que tu dois faire. Ta musique, c'est ta musique."

Tu chopes le petit bout de papier entre ton index et ton majeur et tu l'observes un instant avant de lui sourire à nouveau : "Cool, j'ai hâte de voir ça." T'utilises les réseaux sociaux surtout pour ta boutique, t'y postes plus trop de ton art depuis que t'es arrivé à Boston. Peut-être parce que t'as moins de temps pour tes loisirs maintenant que tu dois gérer ton entreprise. Tu voudrais bien dégager un peu de marge dans ton planning pour avoir de nouveau le temps de laisser aller ta créativité... Mais tu désespères de pouvoir bientôt y arriver. On dit souvent que c'est la première année qui est difficile, et qu'après ça bouge tout seul. On verra bien ce qu'il en est pour toi.

J'ai un peu l'impression de lui avoir posé une colle sur avec le coup des langues étrangères. Elle se prend le temps de réfléchir avant de finalement me lancer le verdict. Je devais avouer que les langues latines ne m'ont jamais trop attiré. Je suis plutôt du genre à avoir accroché à fond sur l'anglais et à m'être concentré dessus comme un dingue. Bien évidemment, si un jour j'ai l'occasion, j'aimerais bien apprendre d'autres langues. Le français par exemple. Ca a pour réputation d'être difficile, mais j'ai pour réputation d'être un forcené. On devrait donc pas trop mal s'entendre, le français et moi. "T'excuses pas. C'est cool de voir quelqu'un de passionné. Ca change de l'attitude blasée de ceux qui pensent avoir déjà tout vu, tout vécu. c'est rafraîchissant." Et amusant. Je passe un bon moment.

Belfast... tu te notes ce nom dans le crâne pour pas oublier d'aller regarder à quoi ça ressemble sur internet. Tu comptes bien prévoir un voyage là-bas. C'est vrai que dans les grandes villes comme New-York ou Tokyo, le calme est une notion toute relative. C'est difficile de trouver un endroit où le silence règne. T'es quelqu'un qui aime l'effervescence et la vie, mais t'aimerais bien savoir ce que ça fait qu'être dans un coin où t'entends plus le son de l'activité humaine. Ca doit ressourcer. Tu hausses les sourcils à sa dernière réplique et tu te lèves avant de lui lancer un sourire : "J'avoue que j'ai un cours qui va commencer d'ici quelques minutes... l'élève devrait pas tarder. Tu peux passer quand tu veux, envoie moi juste un message avant pour que je te dise si la salle de musique est dispo ou pas." Je sors une carte de visite de ma poche : "Tiens, y a mon numéro là."
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IL n'avait vraiment pas tord de toute façon, puis i y avait des etapes à suivre, j'étais pas mal avec mes concerts ici et là dans des bars depuis mon adolescence car mine de rien ça permet de fidéliser aussi des personnes et d'autres nous découvre. Puis comme il dit, il a crée son petit empire à lui seul. Et c'était génial. Mais bon perso je me vois pas devenir prof de musique ou autre. C'était pas mon truc, je ne suis pas sur de pouvoir apprendre aux gens à jouer comme il faut, je suis pas une bonne professeur. Je suis pas du tout pédagogue surtout. "Je suis pas mal à vendre mes petits disques et mes vinyles" Je souris. Dans tous les cas cela m'avait fais du bien de parler avec lui. C'était une rencontre dont je m'attendais strictement pas, c'était ça qu'on apprécie, et on a ou bien discuter de notre passion, de nos envies de voyages. Et c'était ça Boston ? C'était fou. Et bizarrement ça me donne encore plus envie de rester après mes études. Ici les personnes étaient vraiment les plus adorable. "Non puis c'était vraiment génial de parler avec toi réellement. J'espère réellement te revoir et même encore discuter avec toi. C'était top !" Je souris, bon il m'avait fait peur au début, je vais ps le cacher mais voila on avait appris à discuter et mine de rien ça fait plaisir, qu'on a pas besoin de juger un livre à sa couverture. Il me tend son numéro, et je souris, il avait un élève et j'avais pas mal de truc à faire donc c'était pas mal. Je prend le papier et je le met dans la poche. "Bon cours dans ce cas ! Et bonne fin de journée à toi!!" Je souris. puis je lui donne l'argent pour les cordes rapidement et je pars alors quittant sa boutique allant rejoindre la mienne.


FIN
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