law time ft. andrew

Une fois par semaine j’étais dans ce bureau : à attendre que quelqu’un apparaisse et demande une aide juridique. Dès lors où j’ai entendu parler du concept, j’ai souhaité y participer. Même si une personne venait à demander de l’aide dans un domaine que je ne maitrise pas, je serais toujours dans la capacité de la renvoyer vers l’avocat spécialisé. A petite échelle, j’aurais tout de même aidé. Et si j’ai fait ce métier, c’est tout de même pour venir en aide aux autres. Je me demandais alors comment allait se passer cette journée. Des fois, cela n’arrête pas : que ce soit de la petite demande à la grande, les passages se font dans ce bureau. D’autres fois : on entendrait une mouche voler, tellement c’est calme. Quand c’est comme ça, j’en profite toujours pour avancer sur mes affaires en cours, ou corriger des devoirs que j’aurais pu demander à mes élèves.  

Après une petite heure à attendre tranquillement, j’entendis toquer à la porte. Je sortis la tête de mes dossiers. “Entrez.” Alors qu'elle allait être mon sort cette fois-ci ?  

@Andrew T. Spector

Je sors de l'amphithéâtre où j'avais donné cours sur le droit des entreprises, le droit que les salariés peuvent avoir ainsi que les patrons, et en montrant quelques exemples. J'avais passé 2h avec les étudiants de 6ème année et ça faisait plaisir de voir qu'ils étaient très réceptifs à ce type de cours. C'était bien. Enfin bref, je marche dans les couloirs en regardant mon portable. J'avais pas mal de mails non lus, comme toujours, bon des fois, je suis simplement dans la boucle de mon assistante et de ma secrétaire du coup, ils sont un peu moins important. Mais ça en reste à lire. Je regarde mon planning et je vois que je devais aller faire le pion à attendre des étudiants dans la salle d'aide juridique pour les aider. Bon ba... Allons y, c'est pas ce que je préfère car souvent ça me tue des heures mais pendant ce temps là je pourrais répondre à mes mails au calme, c'est la seule chose pratique. J'arrive devant la salle tranquillement, une étudiante me pose une question rapide. Je lui donne où chercher, puis je me retourne pour ouvrir la porte mais je voie de la lumière, je fronce le regard, ba c'est pas mon tour? Je toque alors. Une voix féminine me répond. J'entre dans la pièce. Je reconnais ma collègue, et bien, cela tombe bien, je voulais lui parler de certaines choses... "Ohh Rebecca ! C'est ton tour d'être ici?" Oui j'étais assez surpris, mais bon si elle veut prendre ma place c'est sans problème je vais pas dire non quand même. "Avoue t'as vu passer personne encore?" Comme d'hab, quoi que ça dépend des jours. Mais en ce moment c'est calme ...

L’attente était tellement longue que j’en étais presque réduite à conter les toiles d’araignées de ce bureau, plus les nettoyer. A tous les coups, mes collègues, passée une heure, sortait de celle salle pour ne plus y revenir. Ce que je peux comprendre. Mais tout de même, il peut toujours y avoir y avoir une personne qui arrive au dernier moment... Moi, et ma bonne conscience, fait que je n'arriverais pas à partir de cette pièce tant que l’heure n’est pas arrivée. Même si cela veut dire que je m’endormirais sur le bureau. Mais justement, pour éviter cela, et économiser mon temps, je ramène du travail à faire, en attendant. Comme cela, le temps n’est pas perdu. Alors que j’étais en pleine rédaction d’une plaidoirie, j’entendis toquer sur la porte. Toute contente, je laissais alors tout sur le côté, pour répondre. M’attendant, à une personne demandant de l’aide... Mais non, il s’agissait d’Andrew. Mon collègue ici, et mon patron, dans son cabinet. A vrai dire, je ne sais jamais comme me comporter avec lui. Le tutoyer. Lez vouvoyer. Dans tous les cas, lui, me tutoie. Mais tout de même. “Je crois oui...” Je regardais alors le planning. Et merde... J’avais regardé celui d’octobre. Alors que nous étions en Novembre.  “Je te laisse ma place avec plaisir alors.” Lui dis-je, tout en regroupant tous mes dossiers. Prête à rejoindre à mon mari.
@Andrew T. Spector

J'avasis une flemme immense quand je me dirige vers ce bureau, car c'était soit calme, soit trop calme, soit mouvementé. Et le plus généralement c'est le désert. Bon ouais comme les portables doivent être en silencieux, je ne vois pas les appels ou les SMS donc oui je peux bosser sur mes dossiers. C'était comme si j'étais revenu à la période "salle de perme" au lycée, ou simplement à la bibliothèque de la fac. Même à la BU il avait beaucoup plus de monde et au moins on voit du monde. Enfin bref, je voyais de la lumière, j'étais surpris, c'était mon tour pourtant.. Je pousse la porte et je vois ma collègue. Je souris en fronçant le regard. "C'était moi mais.. " Je l'a regarde alors qu'elle était bien installée mais elle commence à ranger ses affaires pour me faire place. Je secoue la main. "Ohhh mais t'as l'air bien installée tu peux rester hein. Au pire je te pique une autre journée où c'est toi on peut trouver un compromis.." Ouais moi ça m'arrange comme ça je rentre plus tôt pour récupérer ma fille à la crèche et profiter du parc un peu avant la nuit. Quoi que maintenant ça tombe tellement rapidement que c'est dure. J'aime cette partie de l'année mais elle n'était pas motivante pour être dehors le soir. Après étant assez casanier quand je m'y met tant que je passe du temps avec ma petite amie ainsi que ma fille. Je m'assois à la place de l'étudiant en face d'elle. "Bon ba tant qu'on est là.. On peut discuter hein? Sauf si tu veux rentrer chez toi..." J'avais pas toujours l'occasion de lui parler, elle travaillait pour moi maintenant, puis on se croisait ici et là sur le campus de Harvard quand on avait nos interventions. Mais on avait pas toujours pu se parler, discuter. Après je peux comprendre si elle veut rentrer chez elle.

Je m’étais trompée de mois. Chose qui ne m’arrive normalement jamais. Mais je préfère que ce soit dans ce sens plutôt que de ne pas être venue pensant que je ne travaillais pas. Je regardais Andrew et haussais les épaules. “Remercie-moi... imagines que quelqu’un soit venu pendant ton absence.” J’aime beaucoup Andrew, et maintenant que je travaille dans son cabinet, je m’autorise à l’embêter dès que l’on se retrouve sur le campus. Etant donné que je n’oserais jamais le faire au sein de son cabinet. Je n’oserais jamais charrier mon patron. Or, là, il est mon collègue. “J’ai le droit à un retard au cabinet.” En fin de compte j’étais bien contente de voir Andrew, car si j’avais attendu que quelqu’un se pointe, je pense que je serais devenue une momie. “Tu as quelque chose à me dire Andrew ?” Lui demandais-je, intriguée au moment où il proposa que l’on discute. Je me demandais s’il avait une idée, en tant que collègue, patron, ou encore, peut-être aurait-il besoin de mes services. Je me levais pour m’asseoir sur la chaise à ses côtés. Cela ne servait plus à rien que je reste de l’autre côté de ce bureau. “J’ai tout mon temps, je pensais travailler donc rien ne m’attend.” Lui répondis-je avec un grand sourire. Afin de bien lui montrer que je serais heureuse de discuter avec lui. Quel que soit le sujet.  
@Andrew T. Spector

Je l'a regarde en souriant, puis je croise les bras tout en lui disant. "C'est pas non plus l'heure de pointe ici... C'est toujours relativement très calme." Je rigole, non mais elle ne pouvais pas me dire le contraire, car même elle, elle était ici pour bosser aussi au calme. Je vous jure cette salle était faite pour travailler en silence, loin de la salle de profs, loin du bruit de la salle commune avec les étudiants. Non ça clairement, j'aime pas... Ca me manque pas d'être étudiant pour ce point là. J'allais déjà rarement dans la salle commune dans la maison étudiante où je me trouvais c'était pas pour finir dans celle-ci. Puis au moins ici, contrairement au cabinet, je suis moins déranger par ma secrétaire ou mon assistante qui me pose 46 000 questions. Bref, je regarde alors ma collègue, oui elle va se marrer de mon retard pour un moment clairement. Puis elle veut en jouer pour en profiter pour en prendre un au cabinet. Je secoue la tête en retroussant mon nez. "Hum.. Non essaye pas." Je rigole. "Tu pourras partir plus tôt un jour si tu veux." Je rigole, avant d'être collègue dans mon cabinet, on était collègue ici. Puis avec le départ de Mila, j'ai proposé à la jeune femme en face de moi si elle voulait prendre la place qui se libérait et elle a accepté avec plaisir. Je me pose dans le fauteuil prenant la place des étudiants, ouais je suis comme ça. Alors que je lace mon sac au sol, mon regard se repose sur la jeune femme. "Ba je me dis quitte à profiter d'être ici, parlons... Comment ça se passe au cabinet? Comment tes dossiers avancent? Et puis toi comment tu vas?" En ce moment, c'était un peu le débordement, on avait de plus en plus de dossiers, et j'appréciais, je voyais l'avancement de tous plus ou moins rapidement sur mon ordi par rapport au logiciel interne qu'on remplis tous ensemble. Je voulais simplement de toute façon prendre un peu de nouvelles d'elle. On se croise beaucoup, et même au travail. C'était en courant d'air. elle vient se poser à mes côtés oui de cette façon cela faisait beaucoup moins formel on va dire. "Et ta famille ça va bien?" Dis je en croisant ma jambe sur l'autre jambe posant ma main sur ma cheville.

Andrew avait totalement raison en disant que c’était calme ici. Mais tout de même. Ma personnalité fait que je préfère tout de même être à l’heure, et même partir toujours un peu plus tard. Ne sait-on jamais si une personne arrive en courant à la dernière minute, comme dans les films. Enfin, je dis cela, mais très souvent, je reste plus longtemps car je n’ai pas vu l’heure passée. C’est vrai que ce bureau est parfait pour travailler au calme. Mais même s’il avait raison, je n’allais pas le lui dire. Bien au contraire, j’allais en jouer, de son retard. Bien évidemment. “Sinon quoi ? Patron !” Lui demandais-je en rigolant. De toute façon, il savait très bien que je n’arriverais jamais en retard. Je suis plutôt de ceux qui arrivent même en avance. J’arrive en avance et je pars en retard. Le genre de salariés que tous les patrons rêvent d’avoir, non ? “Tu peux écrire ce que tu viens de dire s’il te plait ? Parce que c’est bien beau de le dire, mais je veux une preuve !” On voit bien là l’avocate qui sait que les paroles dites ne valent rien. Un contrat, un papier signé, valent plus que de simples paroles. Je pris un papier et un stylo et les donna à Andrew, pour pousser ma blague jusqu’au bout. Je savais très bien que si un jour j’ai besoin de sortir plus tôt du travail, Andrew me l’accordera. En tant que salariée parfaite. S’il faisait un tableau du salarié du mois, je serais presque sûr d’y être quasi toujours. “Et bien écoute tout va bien. Beaucoup de travails, mais je ne vais pas me plaindre. Tu me connais, j’aime le travail.” Je suis, comme on pourrait l’appeler, une acharnée du travail. Je ne viens pas au bureau pour me tourner les pouces. Et c’est d’ailleurs pour cela, que je travaille aussi ici, sur le campus. Ainsi que ma présence dans ce bureau. Je suis tout simplement passionnée. Et j’aime me dire que j’aide les gens, à ma façon. “On va tous bien, merci. La routine familiale.” Il s’agissait là d’un petit mensonge. Tout n’allait pas à merveille dans le cocon familial en ce moment. Entre mon fils qui m’en voulait car je m’immisçais dans ses relations, enfin une en particulier, et ma faute envers mon mari. Je ne lui ai pas encore tout dit, mais de ce fait, je suis assez froide avec lui en ce moment et il le ressent. Et bien que je m’entende avec Andrew, je ne me voyais pas lui raconter tout cela. Si mon mari avait fauté, je l’aurais dit, je pense. Mais étant la fautive, j’évitais de trop m’étendre là-dessus. Non, je n’en étais pas fière. “Et toi, comment ça se passe avec tes deux princesses ?” Tout cela était bien trop formel.
@Andrew T. Spector

Je l'a regarde, c'est vrai que c'était un peu la salle des calvaires ici, mais voila, je pensais pas arriver aussi en retard mais voila les questions des étudiants étaient assez important aussi. Il fallait que tout le monde trouve son compte. Et pas que j'avais pas envie de venir ici, mais non... Je l'a regarde alors qu'elle me demande ce que j'ai prévu pour elle, si elle arrive en retard. En utilisant le terme patron. J'aime l'entendre. Oui j'avoue. Ca fait le pouvoir, ça met en forme mon égo. "Sinon... Je sais pas laisse moi réfléchir et tu verras." Je rigole, oui bon sur le coup je n'avais pas encore vraiment réfléchis à ce que je voulais lui préparer comme sentence. Mais elle me fait remarquer que tout ce que j'avais dis après il fallait que je le note. Elle n'était pas avocate pour rien, elle voulait bien sur une preuve de ce que j'avais dis pour me l'a ressortir au moment le plus important. "Tu lâches pas hein... "Preuve à conviction numéro 1. Vous avez stipulé le 10 Novembre 2020 que j'aurais le droit à une sortie du travail à l'avance suite à votre retard contesté dans la salle d'aide juridique."" Je rigole, et oui, je peux le faire aussi, après tout, je le suis, j'ai eu de très bons profs, tuteur de stage. Et je continue d'apprendre mais aujourd'hui c'était à mon tour de donner le savoir que j'avais pu acquérir. Je lui demande comment elle allait, elle me dit qu'elle avait énormément de travail. Oui c'était la saison, après la chance qu'on avait actuellement c'est qu'on pouvait repousser de plus en plus les dossiers pour l'année prochaine avec la fin de l'année juridique qui arrive. Mais d'autres dossiers devaient passer au tribunal en Décembre et là je me concentre ceux là c'est vrai. "Oui bien sur que je te connais, toujours à bosser. Mais à un moment faut aussi penser à toi. Après je dis ça mais je ne suis pas mieux. Et bon dans la boite il y aussi Emerson qui est un peu trop à fond dans le taf. C'est bien ça montre que notre cabinet est travailleur. " Je souris, et oui ça fait plaisir car mine de rien j'avais que des travailleurs. J'aime beaucoup. Elle me dit que c'était la routine familiale oui ça je l'a connais bien, j'avais une routine aussi, même si en ce moment on ne fait pas trop attention, et on vit normalement, on vit sans réfléchir, on vit sans douter. Et c'était ça le meilleur moment. "Ba écoute ça se passe très, Ayma est toujours aussi heureuse de travailler à la clinique pédiatrique, elle fait ce qu'elle aime. Et puis ba Shayleen elle grandit, tu sais elle va avoir 2 ans début Décembre alors on a hâte de faire son anniversaire. On commence à réfléchir pour agrandir la famille. " Je souris, et ouais, c'est digue le chemin qu'on a fait en un an..L'année dernière à la même époque, je ne serais pas où j'en suis actuellement non. J'étais plus ou moins avec Sara en plus, avec Aymalyne c'était la guerre... On arrivait pas à discuter, à comprendre les gardes, on avait hâte du divorce. Et là, c'est fou le changement. C'était vraiment ce que je voulais.

C’est tout de même une chance de m’entendre aussi bien avec mon patron. Au début j’ai eu un peu de mal avec le fait d’avoir un patron plus jeune que moi, non pas par fierté de l’ancienneté, mais surtout parce que j’avais peur de ce que cela pouvait donner. Je ne savais pas comment était réellement le professionnalisme d’Andrew. A l’époque, je n’avais pas fait attention que nous travaillions tous les deux à Harvard. Je ne savais pas qu’il était déjà un de mes collègues. Mais dès ma première semaine dans son cabinet, j’ai su que j’avais fait le bon choix. J’étais dans un cabinet de bosseurs, avec un patron adorable, qui sait être professionnel, tout en étant “ami” avec ses salariés, surement pour une bonne entente dans son cabinet. Enfin, je ne sais pas vraiment si c’est dans cette optique là qu’il est ainsi, ou si c’est juste sa personnalité... Dans tous les cas, j’adore travailler à ses côtés. Au cabinet tout comme à Harvard. “Ne tarde pas trop à me donner une réponse, sinon dès demain j’arriverais en retard... vu qu’il n’y a pas de sanctions.” Lui dis-je en rigolant.

Par la suite, il se mit à écrire le papier “officiel” que je lui demandais. “Ah non, je ne lâche jamais... D’ailleurs...” Je regardais le bout de papier. “... Il manque votre signature Maitre Spector.” Autant jouer le jeu jusqu’au bout. Après, ce que j’allais en faire du papier ? Aucune idée. Le garder en souvenirs ? Tout simplement le jeter ? A voir...

“En même temps, j’imagine que tu n’embauches que des travailleurs.” Evidemment, il y a différents niveaux de travailleurs. Ceux qui font le strict minimum, les bons bosseurs et les acharnés. Je me situerais entre les bons bosseurs et les acharnés. Cela dépend des périodes. “Tiens, vu que j’y pense, j’ai vu que tu as embauché il n’y a pas longtemps un certain Ethan Maxwell...” Je lui souris, pour rajouter. “Qu'est-ce que tu sais sur lui ?” N’ayant toujours pas de nouvelles de mon neveu, je décide de passer par ce chemin-là.

Lorsque je l’entendis m’annoncer qu’ils pensaient à un deuxième enfant, je ne pus m’empêcher de taper dans mes mains, telle une enfant de cinq ans. “Mais c’est une super nouvelle ça !” Puis, je rajoutais. “Avoue que tu souhaites un garçon pour rééquilibrer un peu la balance ?” Bien qu’être le seul homme parmi tant de filles, ça peut être pas mal aussi.
@Andrew T. Spector

Je rigole, au moins elle jouait le jeu et j'apprécie vraiment. Il y a encore une bonne ambiance dans mon cabinet surement parce que je laisse un peu de relâchement. Je peux être le gentil patron, comme le tyran. Comme le mec le plus détestable mais pour arriver à ce niveau là c'est qu'il faut me chercher. Très peu y sont arriver... Et quand c'est arrivé, ils sont rapidement parti avec un "merci au revoir" de toute façon ils avaient rien à avoir en plus. De la reconnaissance? Surement.. Il y en a oui. Bref, mon regard se pose à nouveau sur la jeune femme en face de moi. "Je vais te dire, de rester tard pour compenser car je sais que tu bosses énormément déjà.." Je souris, oui je continue de réfléchir à une sanction oh et puis pourquoi en mettre une, c'était pour se marrer. Au moins il n'y a pas eu d'étudiants qui attendaient où je ne sais quoi. Je regarde le papier en voyant que oui il manquait la signature. Je lève les yeux, puis je reprend le stylo que j'avais entre les doigts avec lequel j'étais entrain de jouer comme toujours. "Excusez moi.. Voici" J'en fais une rapidement, qui ne ressemble strictement à rien d'officiel. Je ne veux pas que ma signature soit utilisé à des fins de malfaisances.. Non vraiment je l'apprécie ma collègue. On avait le même délire, c'est pour ça qu'on bosse ensemble puis je l'aide aussi pour crée sa propre société. Donc voila. On m'a appris, maintenant c'est à mon tour d'aider. Oui elle était plus âgé que moi mais à un moment, l'âge n'est plus un soucis, d'accord je vais sur mes 31 ans et alors? Vu les étapes de la vie que j'ai pu suivre, j'ai l'impression d'avoir clairement 40 balais. "Oui je veux que le cabinet est une bonne réputation, les travailleurs sont chez moi. Et ça fait plaisir. Je veux qu'on parle de nous en disant "oui ils sont des acharnés du travail et tout va vite"" Je souris, l'excellence, la perfection... Elle était impossible à atteindre car elle n'existe pas, mais je voulais essayer de la touchée du bout des doigts. Comprendre avec du recul que oui il faut le temps au temps. Je pensais atteindre tout cela dès l'ouverture de mon cabinet mais non. J'avais été déçu. Elle me parle maintenant de Ethan, ce jeune homme avait rejoins nos troupes après la fermeture de B&G. J'ai récupéré tous les salariés quasiment du cabinet de Liam, sauf les stagiaires. Mais je m'y attendais. "Oui il a rejoins récemment l'équipe... Pourquoi tu le connais?" Je hausse les épaules. "Oh tu sais pas grand chose, on va prendre un café bientôt mais je ne sais pas encore quand.. Juste qu'il bosse aussi pour le procureur aussi..." Il était un garçon relativement discret en plus de ça, il faisait ses dossiers dans son coin. Liam le connaissait beaucoup plus que moi. Enfin parlons de l'aspect privé maintenant. Je m'étale rarement sur ma vie car je n'aime pas cela, même si je suis heureux. Je suis très réservé mais je sais qu'elle peut me comprendre. Elle était même très fière de savoir que oui un bébé numéro 2 est en réflexion pour le moment. Il fallait attendre la fin des 3 mois de contraception et c'était long... Puis un enfant arrive jamais quand on le désire vraiment. Faut arrêter d'y penser pour que ça fonctionne. Du moins pour Shayleen a été le cas. "Merci merci! " Je hoche la tête à sa question. "J'avoue.. Oui un petit garçon fera la balance oui. Mais bon une fille n'est pas un soucis. J'aime être le seul homme de la maison." Je m'en sors bien avec l'éducation de Shayleen pour le moment, malgré les hauts et les bas qu'elle a pu avoir durant les 2 premières années de sa vie. Je me dis qu'elle est trop petite pour s'en rappeler, mais il y aura surement des séquelles.. J'espère pas. Je m'en voudrais.