@Theodora Pasquier Retour de Londres et convocation immédiate auprès du bureau de la Doyenne. Quelle connasse cette Theodora, lorsque t'y pense. Elle a vraiment été au bout des choses, au bout de sa menace, et a été pleurer dans les jupes des hauts noms de l'université. T'as la rage, tout ton capital calme obtenu à la longue de plusieurs jours avec Veïa en Angleterre vient de disparaitre en cinq minutes, en un écran de fumée. T'es convoquée avec elle pour "faire le point" comme dit dans "l'invitation" au rendez-vous que t'as reçu par mail. Tu termines de te préparer, appliques un dernier coup de poudre sur ton visage et redresses bien haut le menton en croisant ton reflet dans le miroir. L'équipe administrative du campus t'adore. Encore plus depuis que t'as promis avec ton sourire et tes grands yeux de biches que la guerre avec les adams était terminée, tout ce qu'il voulait. Bien sur que tu ne le penses pas, mais le plus important c'est que tout les autres le pense. T'as toujours su quoi dire et quoi faire pour mettre les gens à l'aise et savoir leur dire ce qu'ils veulent entendre. C'est d'ailleurs pour ce talent que ton père t'avais déjà très jeune pris sous son aile, de l'atout adorable lors de ton enfance, t'es devenu l'atout charme à ta majorité auprès de ses associés. Le rendez-vous reste courtois, poli, le campus n'a aucune preuve de ton implication, juste la parole de la blonde. Aucuns pfo n'ont parlé et après la catastrophe vidéo de vous que t'avais montré Ilhan, t'étais rapidement monté au créneau et cette vidéo avait désormais disparue de la circulation, pour toujours. On vous fait promettre de ne plus impliquer vos noms dans de telles histoires, tu promets pour faire plaisir et te faire bien voir. Sorties du rendez-vous, tu fais quelques pas et sens dans ton dos qu'elle prend la même direction que toi. Tu fais volte face et chuchotes pour que seule elle ne puisse t'entendre c'est bon t'as terminé ton cirque ? fini les fausses politesses et la niaiserie mauvaise, tu ne la supportes plus et t'as plus aucune patience avec elle.
(Katalia Borgia)