THEO YUN ► cha eun woo

Dim 8 Nov 2020 - 12:16

theo yun

— parce qu'à part à lui-même, il ne sait pas rééellement à qui appartenir, parce que les autres consistent presque à une phobie sociale comme à une obsession malaisante. pour l'instant, les autres le compressent, il s'étouffe dans la foule, et il ne désire n'avoir qu'un avenir à lui, jamais avec les autres, ou peut-être avec les exceptions.

parce qu'être un prodige offre l'opportunité de devenir plus prestigieux, d'avoir cette fierté mise en avant. on se doit d'être la perfection quand nous le sommes déjà aux yeux de son propre monde. alors, harvard et theo, ça ne pouvait être qu'une idylle rêvée. les sats en poche, les résultats qui ravissent la famille, qui offrent les rêves sur un plateau d'or, et le rictus arrogant au coin des lippes, à prouver qu'il a sa place parmi vous, élite. et 'entretien, le violoniste convainc, le guitariste démontre, c'est sa place ici, c'est presque une évidence, il convient à harvard, harvard lui convient.

doigts doués de violon et de guitare ;; à s'en abîmer l'épiderme ;; à écrire des odes à bach ;; quand c’est la musique qui épouse les courbes de ses lippes ;; à l’orchestre un peu douteux, quelques fois ;; violoniste des astres, à s’y laisser envoûter de notes et de tragédie orchestrale ;; l’enfant né de mélodie, à désespérer les parents ;; presque la peur qu’il ne s’intéresse guère au monde ;; au gamin silencieux, autrefois ;; aux airs de joli poupon, aux airs de jolie poupée ;; à l’innocence qui marque les esprits, à vouloir embrasser la chaste pureté ;; aux iris qui parfois s’y perdent, là où la lune cachotière lui murmure les songes intouchables ;; et l’aveugle, naïf amour au rictus charmant.

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doué de danse, à la beauté de la modernité, quand parfois il avance avec son temps ;; c’est le corps et les notes qui s’expriment dans l’harmonie ;; en symbiose avec lui-même ;; à toujours vouloir se démarquer ; à faire de son monde celui de tous ;; et parfois, à jamais savoir se lier avec ses émotions ;; à la terreur humaine de ressentir ;; parce qu’on est fou quand nous avons dix-sept ans, et dans la tête, toujours l’âge des enfants ;; dès l’enfance, à apprécier les grands airs d’opéra ;; et le tourne-disque qui se raye, parfois les oreilles en détresse, et lui à l’écoute, grand fervent appétit de musique ;; à ce qu’il l’épouse, muse des notes, au dorémi qui vit son idylle, et le fa qui le subjugue.

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quand il s’en fiche presque, à s’y laisser de côté quelques fois, à être la partition que l’on oublie, guère retenue ;; peut-être l’esprit trop protecteur, mais sûrement incapable de le démontrer ;; aux barrière qui empêche l’acte héroïque ;; dancing with myself ;; parfois la parole plus aisée envers lui-même ;; et la jolie compagnie de la solitude ;; à s’abreuver de l’ivresse des concerts, et la tête qui se secoue en rythme, à la chevelure décoiffée ;; aux doigts savants qui touchent parfois les cordes d’une guitare ;; à se faire saigner de musique, à s’y rendre sourd pour s’oublier ;; cherry bomb ;; avide pourtant de compagnie quand la solitude est sa plus fidèle concubine ;; et à aimer plus qu'il ne le faudrait ;; oh lovely boy.

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pseudo alice aka la femme d'aster
âge 22 yo (soon)
nationalité coquillettes
forum connu par... j'suis la refonte du baby noah THEO YUN ► cha eun woo 1365124802

ILH, j'en pense quoi ? c'est où...?
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(Invité)

23/11/2019

Un jour, une histoire

petit prodige de la musique, depuis son plus jeune âge, quel paradoxe, l’enfant né au coeur des mélodies, et la voix angélique de la mère qui inspire. et parfois elle devient ma muse, dans le tourbillon d’un air classique qui caresse l’ouïe. le cadet d’une famille, et certainement un autre verre, quand l’amour lie les êtres souriants, allons fêter l’impensable, au deuxième enfant qui nourrit l’inouï, allons libérer les mauvais songes.

j’suis qu’une putain musicale, chérie.

et c’est parfois la voix cristalline, au jeune âge, qui clame la liberté, à deviner les regards malicieux. i sometimes wish i’d never been born at all, et qu’on lui laisse l’air, que la parole éclate, et que le grincement du violon s’agace, au grand burlesque de la tragédie, à l’orchestre qui s’épuise, et là, joli prodige, la scène lui appartient, enfin l’enfant dénué de toute parole s’amuse, et les regards ébahis sous sa grandeur, à s’y sentir vivre.

do you see me ? now, i’m here.

et l’ange ne touche guère plus son archer, love of my life, et lorsque l’aimé s’en va au ciel, dors mon ange, dans l’éternelle candeur, et à lui rendre son coeur, à la promesse d’être toujours vivant, l’aîné dont le souvenir s’essouffle, et les larmes, aux grandes incapables, l’incapacité à ressentir les émotions à bout de souffle, et ne guère savoir pleurer sur les mots claquants, death, dead, dead inside, et l’enfant ne sait guère plus, comment l’oublier, et derrière les larmes, la colère qui ronge, à suffoquer quand vient l’aube.

don't take it away from me…

et depuis l’adieu au myocarde, à la peine qui bouffe l’épiderme. et il s’y retrouve, dans les cordes de la guitare, and another one bites the dust, la poussière qui recouvre le violon assassiné, et le gamin, dans l’autrefois pur, s’amuse des notes plus ardentes, et la passion qui l’emmène ailleurs. et à taper dans les mains quand la nuit vient tard le soir, quel foutu paradoxe, à croire que la vie s’en amuse, se délecte des paroles qui veulent rien dire, et dans l’année frivole, s’y complaire, dans les notes du rétro, et parfois à se rythmer de rock’n’roll.

our teenage dreams

et l’archer entre les mains, c’est comme revivre, à être le phœnix de mes propres cendres, à observer mon propre meurtre, et c’est ici que l’âme revit, presque endormie, à croire les dieux intérieurs, doing all right, et s’autoriser d’aller-bien, le rictus charmant au coin des lèvres, à finalement s’oublier autrement, à l’adresse mélodieuse du violon, au grain de folie de la guitare, et parfois les doigts experts qui écrivent, craintifs, les partitions. parfois s’autoriser d’être le bambin d’autrefois, à s’y complaire, dans l’orchestre lugubre qu’autrefois je menais, aux larmes que j’arrachais, et dans l’ombre le rictus arrogant d’être le centre de l’attention. keep yourself alive, baby, i’ll be your obsession, et c’est le musicien, qui pendant des années, s’y amuse, de ceux qui en rient, à ceux qui dans la mélancolie se morfondent, et le sourire aux lèvres, j’observe la misère, he’s a killer king, à en piétiner certains, pour être sûr d’être l’humain, et parfois le sourire enjôleur, mur de ses émotions, prison du myocarde qui en veut au monde pour son unique régicide, she’s a killer queen.

(Invité)