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RAFAEL KOCH
naissance
April 28, 1996 - kansas city.
nom et prénom (s)
rafael (james) koch.
nationalité(s)
américaine.
origine(s)
américaines, irlandaises et caribéennes.
orientation sexuelle
hétérosexuel, bercé par le chants des sirènes.
statut amoureux
désadapté à l'engagement.
études
comptabilité/management.
bourse
aucune.
statut social
riche rejeton de l'empire koch.
job étudiant
inutile.
— l'impartilité. fuir tout ce qui se rapproche d'un peu trop près d'un clan. confrérie, secte, même combat. besoin de s'affranchir, d'exister seul, d'éviter les membres d'un même cercle. la liberté n'est pas un droit pour tout le monde et on est jamais aussi seuls que lorsqu'on nous en prive. étudiant lambda, dédouané de tout engagement, de toute loyauté forcée et autres devoirs envers des confrères imposés. aucune règle. plus jamais.
jusqu'à sa candidature à harvard, le parcours scolaire de raf se résumait à la secte. on lui a apprit les bases, les fondamentaux et puis, tout ce qui était en trop. les mensonges qu'on brode pour mieux ramollir un cerveau. surplus d'idéaux qui n'étaient pas les siens mais, qu'on lui prônait parole d'évangile. il n'a jamais été un élève modèle, gamin dissipé qui préférait faire rire les autres gosses enfermés plutôt que d'ingurgiter les conneries qu'on lui listait. ce n'est qu'à la sortie du bunker qu'il a pu choisir une voie/x, comprendre qu'il en existait d'autres que celles des suiveurs de dieu. son âme de leader et sa détermination l'ont naturellement poussés vers le management. il a pu compter sur son charisme et son esprit vif pour briller dans son domaine malgré les pièces manquantes du puzzle et puis, il y avait son nom, son histoire, leurs tronches dans tous les journaux. un oral qui touche, un charisme déjà commercial. assez d'éléments pour se garantir une place presque méritée à l'université. comment on pourrait refuser le meilleur à des mômes qui ont subi le pire ?
― vous savez à quel moment les gens deviennent fous ? quand l'orage est passé. quand le ciel redevient calme, que le déluge se transforme en quelques gouttes qui s'échappent d'une goutière. gling. gling. c'est tout. c'est là, dans la plénitude après le cataclysme qu'on sombre dans la folie. parce qu'il n'y a plus rien. plus rien à combattre, plus de solution à trouver, plus de résistance à mener. rien, excepté le silence qui pèse trop lourd. c'est là, quand tout redevient beau dehors que tout se brise dedans.
raf, l'amour du risque mais, rarement le risque de l'amour. gosse qu'on a privé de sa liberté avant sa onzième année, condamné à choisir entre les laisser lui cramer l'encéphale ou leur résister. raf, l'âme d'un leadeur et l'esprit d'un fauve. indomptable. celui qui a trop souvent refusé les ordres et qui a serré les dents quand on l'a puni pour son insolence. d'abord, celui qui a motivé les troupes, cherché une porte de sortie, chasser les larmes des autres gamins oubliés en les transformant en fragments de sourires. optimisme tatoué sur les lippes, raf était le grand frère qu'on aimait aimer. et puis, à trop partager ses munitions, à trop éparpiller les morceaux de lui, il a fini par en perdre. il s'est doucement replié sous une carapace froide, il a construit des murs tout autour de son âme pour oublier les vrais, ceux qui restaient infranchissables dehors. le vif éclat d'sa lumière qui lentement s'est éteint, au rythme des coups qu'on lui donnait pour tenter de le corriger. mais, plus il en recevait et puis il se transformait. muré dans son silence, perdu dans les courbes des femmes, caché derrière la fumée opaque des joints que les plus anciens lui refilaient. il ne restait déjà plus grand chose de ce qu'il avait été quand ils s'en sont enfin sortis. et puis, la liberté l'a achevé. livré à lui-même, égaré dans un monde trop grand dont il ne connaissait rien. plus de repère, plus de strangers kids, plus de suiveurs de rien. lâché dans le vide, le néant d'ses tourments et les flashs d'un interminable enfer. dehors, on lui offre tous les privilèges, tous ceux qu'il a manqué et qui reviennent de droit au petit héritier. mais, plus on lui en donne et plus il suffoque. prisonnier des séquelles, captif à peine libéré. les cicatrices sur sa peau pour lui rappeler qu'il a essayé. une famille qu'il ne reconnait plus pour lui rappeler qu'il a échoué.
raf, l'amour du risque mais, rarement le risque de l'amour. gosse qu'on a privé de sa liberté avant sa onzième année, condamné à choisir entre les laisser lui cramer l'encéphale ou leur résister. raf, l'âme d'un leadeur et l'esprit d'un fauve. indomptable. celui qui a trop souvent refusé les ordres et qui a serré les dents quand on l'a puni pour son insolence. d'abord, celui qui a motivé les troupes, cherché une porte de sortie, chasser les larmes des autres gamins oubliés en les transformant en fragments de sourires. optimisme tatoué sur les lippes, raf était le grand frère qu'on aimait aimer. et puis, à trop partager ses munitions, à trop éparpiller les morceaux de lui, il a fini par en perdre. il s'est doucement replié sous une carapace froide, il a construit des murs tout autour de son âme pour oublier les vrais, ceux qui restaient infranchissables dehors. le vif éclat d'sa lumière qui lentement s'est éteint, au rythme des coups qu'on lui donnait pour tenter de le corriger. mais, plus il en recevait et puis il se transformait. muré dans son silence, perdu dans les courbes des femmes, caché derrière la fumée opaque des joints que les plus anciens lui refilaient. il ne restait déjà plus grand chose de ce qu'il avait été quand ils s'en sont enfin sortis. et puis, la liberté l'a achevé. livré à lui-même, égaré dans un monde trop grand dont il ne connaissait rien. plus de repère, plus de strangers kids, plus de suiveurs de rien. lâché dans le vide, le néant d'ses tourments et les flashs d'un interminable enfer. dehors, on lui offre tous les privilèges, tous ceux qu'il a manqué et qui reviennent de droit au petit héritier. mais, plus on lui en donne et plus il suffoque. prisonnier des séquelles, captif à peine libéré. les cicatrices sur sa peau pour lui rappeler qu'il a essayé. une famille qu'il ne reconnait plus pour lui rappeler qu'il a échoué.
(1996) - c'est dans le ciel de kansas city que rafael james koch voit se lever son premier soleil. fils unique de charles et beth koch, comme dans koch industrie, empire de business et raffinerie pétrolière. dès son premier souffle, il est bercé de privilèges, cochant ainsi la case très prisée des nouveaux riches. le gosse n'était pas attendu, il était prié. miracle de dame nature offerte à une femme aux hormones abîmées. rafael, sans hasard, dieu qui guérit en hébreu. (2002) - le gosse pousse, repousse les limites de ce qu'on lui scande impossible. il escalade l'arbre le plus grand, tire le plus fort, saute le plus haut. hyperactif, y'a son sourire qui sautille un peu partout dans le jardin. il est plein de vie mais, il en veut encore plus. il délaisse les couloirs du palace pour piloter un guidon et arpenter les rues du kansas jusqu'à ce que le soleil s'endorme. la vie il la dévore, il mord dedans avec rage et ambition. (April 28, 2006) - jour de fête, les ballons que papa s'époumone à gonfler, les bougies que maman ajuste sur les gâteaux décorés par les plus grands traiteurs. dix ans, ça se fête, qu'on lui murmure à l'oreille. un dernier tour de vélo avant l'arrivée des invités, l'air printanier à contre-courant, le soleil qui réchauffe une peau hâlée. la liberté. jusqu'à la chute. le guidon qui dévie, le crissement des pneus, la carrosserie d'une vieille ford qui effleure les côtes, les genoux écorchés sur le bitume, le claquement sourd des portières, la texture du tissu sur le nez, l'odeur amère du chloroforme. dix ans ça se fête qu'il pense en fermant les yeux et puis.. et puis, plus rien. (April 29, 2006) - plus rien jusqu'à ouvrir les yeux entre deux meules de foin, un ciel qui ne ressemble plus à celui du kansas, un parfum trop différent de celui de maman. elle est où ? et on plante la graine en douceur, minuscule germe dans l'encéphale qui s'enracinera bientôt dans chacun de ses organes. jusqu'à la persuasion. ses parents sont morts, il n'y a plus personne. c'est fini. plus personne à part eux, sa nouvelle famille. promesse qu'il ne manquera jamais de rien, sécurité assurée au royaume des asservis. paupières qui, pour la première fois, peinent à s'ouvrir sur le décor des suiveurs de dieu, paupières qui ne s'fermeront plus jamais sans y laisser d'affreux cauchemars. (2011) - replié dans l'enceinte de la ferme qu'il avait interdiction de quitter parce que le monde de dehors est trop dangereux, trop perverti, parce qu'ici il était en sécurité. privé de toute technologie, des privilèges de son ancienne vie, inconscient du monde qui se développait à la frontière des barbelés. reclus mais, pas seuls. il y a cette famille et son flot de nouveaux arrivants. à chaque fois la même scène, les larmes des nouveaux orphelins, les promesses des gourous à ces autres gosses jetés au même sort, ces autres enfants aux mêmes ailes coupées. mais, on s'habitue à tout. même à l'enfer. les filles s'occupent des plus jeunes, apprennent à être mères quand elles auraient encore besoin des leurs. les garçons, eux, travaillent à la ferme, nourrissent le bétail, récoltent les moissons. ils prient, ils apprennent, ils subissent, ils recommencent. mais, au milieu il y a des fragments de vies. il y a les strangers kids. orphéa, elsa, isdhiar, tim, davy, luz et.. astrée. atomes crochus, accrochés, liés dans un même destin funèbre. reliés par les secrets, les fou-rires, les disputes, les larmes, les peurs, la rage, l'amitié, l'amour. trop plein d'idées pour s'offrir une liberté et la peur de savoir ce qu'ils pourraient finalement y trouver. union sacrée d'un repère infaillible sous un dôme surprotégé. (2012) - l'apocalypse, l'inévitable fin du monde. la ferme s'affole, les suiveurs de dieu décident de s'enfermer dans un bunker pour quelques années. et tout s'arrête. tout recommence. le pire qu'on croyait déjà passé, la liberté qui s'envole pour de vrai. captifs sous les profondeurs d'une terre qui ne les attendra pas. nourriture minutieusement rationnée, éclairage qu'on décide de couper. le noir, le vide, l'attente. (2016) - rafael se crispe, ses foutus blagues s'amenuisent, son sourire s'efface sur sa mâchoire serrée. l'insolence aux bords des lippes, la rage qui grignote ses veines quand on le jette en quarantaine, quand on laisse des cicatrices sur sa chair. lui apprendre à se taire. alors, c'est ce qu'il fait. il erre dans le bunker, glacial automate. il se faufile dans les couchettes des filles de la secte, il se cache pour noircir ses poumons d'herbe. là-bas on le reconnait plus et tant pis, lui non plus. (2018) - et c'est quand on se résigne que le miracle se produit. prunelles éblouies par un ciel qu'il n'avait plus vu depuis des années, cernes noires contre ciel bleu. les cris, les boucliers, les armes et les casques et puis ces mains qui vous attrapent, qui vous hissent en dehors de l'enfer. est-ce que ça recommence ? est-ce que c'est fini ? tout se mélange, tout se dérègle, nouveaux repères qu'on lui arrache encore. les micros qu'on pointe sous son nez, assailli par les questions, une caméra braqué sur ses yeux noirs pour y déceler la moindre émotion. la vérité qui éclate, les masques qui tombent et les réponses aux questions qu'ils se sont posés toutes ces années. la fin du calvaire. (2019) - ou le début d'un autre. perles de sueur qui suintent sur l'épiderme quand les cauchemars infestent ses nuits, la respiration qu'il cherche quand il est trop entouré, trop oppressé. incapable de bouger dans un monde qui lui ouvre enfin les bras mais, raf il y trouve pas sa place. il ne reconnait plus rien, il n'est plus le même, un morceau de lui resté dans le fossé, à côté de son vélo il y à treize ans. élans paranoïaques, troubles compulsifs, addictions malsaines, excès de violence. on le dirige vers les meilleurs psychologues, les meilleurs psychiatres. on lui signe des ordonnes pour des calmants et lui, il prend double dose. (2020) - le monde continue de tourner, un peu trop vite, un peu trop fort. raf a retrouvé son kansas, ses parents, son décor. il tente maladroitement de réapprendre à respirer, de réadapter ses poumons opprimés à l'air libre. le paternel fait du forcing pour qu'il (re)commence à vivre, pour de vrai. candidature envoyée à harvard, talent du vice, chef de meute, futur grand commercial. un nouveau départ à boston, le cœur lourd de secrets, le regard vide d'en avoir trop vu.
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ILH, j'en pense quoi ? je l'aime assez pour faire un dc
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type personnage best scénario ever par @Orphéa Wertheimer
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nom des études ;; nom de la faculté ;; année d'étude - explicatif pour remplir correctement dans ce sujet : comptabilité et management ;; harvard business school ;; 1ère année
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@"Rafael Koch" » <i>(comptabilité et management)</i>
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