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CHAN-HEE SUH, DIT MEEKO.
naissance
né le quatorze février mille neuf cent quatre vingt dix-huit, tu n'as jamais su si c'était une sorte de prophétie bienveillante quant à ton avenir amoureux ou si au contraire c'était le signe d'une vile malédiction. en soit, ce n'est pas vraiment une date que tu apprécies énormément, facilement oubliée de tes amis trop pris par leurs propres planifications de rendez-vous romantiques et niais avec leurs moitiés. tu te retrouves donc souvent à boire seul ces soirs-là. tu as poussé ton premier cri dans la grande ville portuaire de busan, en corée du sud. tu n'y es resté seulement que deux ans, assez peu de temps au final, devenant juste une ville dans laquelle habite tout le côté paternel de ta famille que tu iras visiter durant quelques vacances par-ci par-là, plutôt que de sentir en elle ta ville natale et tes racines.
nom et prénom (s)
suh, chan-hee. surnommé meeko.
nationalité(s)
sud-coréen.
origine(s)
sud-coréen, tu as néanmoins des origines japonaises du côté de ta mère, et tu peux parfaitement parler les deux langues.
orientation sexuelle
c'était difficile au lycée, de te rendre compte que tes yeux se laissaient distraire facilement dans les vestiaires des garçons, que tu trouvais leurs bouches et leurs yeux et leurs corps tout aussi beaux et attirants. t'as eu du mal à te l'admettre, à comprendre, à en parler, et heureusement pour toi que tu avais internet à disposition pour répondre à toutes tes questions. t'en as jamais vraiment parlé à tes parents, eux te pensent hétérosexuel, mais toi tu te définies maintenant plutôt comme pansexuel, le genre de la personne étant moins important pour toi que sa personnalité et que ce qu'elle peut dégager.
statut amoureux
t'es pas très bon en relation amoureuse, tu ne sais pas si t'es juste malchanceux ou si de ton côté tu ne fais pas assez d'efforts et monte la barre trop haute. tu en as fait des premiers rendez-vous, avec des étudiants dans les mêmes branches que toi, avec des jeunes dont ça avait matché sur tinder, t'as eu ton quota de blind dates douteux conseillés par tes amis, mais il y a toujours quelque chose qui ne va pas – ou peut-être que c'est simplement toi le problème.
études
ton père et ta mère ont toujours voulu que tu fasses de grandes études. c'est bizarre, et tu n'as jamais compris pourquoi en sachant qu'ils venaient tous les deux d'un univers artistique. ton père est peintre, ta mère une ancienne mannequin, mais ils ont toujours préférés t'éloigner de leurs milieux, connaissant mieux que toi la précarité et l'instabilité de ce genre de boulot. t'as pas vraiment eu le choix dans tes études, malgré tes suppliques, et tu te retrouvais en cinquième année de philosophie pour ton plus grand plaisir. tu perdais des heures chaque soir à revoir tes cours, à essayer de suivre les différents mouvements, à essayer de comprendre ce que tu grattais toute la journée, c'était l'enfer, tu te retrouvais parfois à tricher pour maintenir tes notes, mais tu t'accrochais. | tes études mineures, c'est toi qui te les ai choisies, petit plaisir que tu t'es accordé après avoir laissé tes parents décider pour toi tes études principales - et même si tu leurs mens en prétextant faire de la psychologie. t'es un artiste dans l'âme, t'adore écrire et composer et danser, alors t'as choisi la musique pour te perfectionner dans cet art et en apprendre plus – puis t'allais pas mentir, c'était un vrai bol d'air comparé à la philosophie.
bourse
les finances ne vont plus aussi bien qu'avant depuis le divorce et ta mère qui est déjà à la retraite côté mannequinat sauve les murs en faisant quelques émissions de télévisions - puis toi tu tentes de te détacher de tes parents et de l'argent qu'ils pourraient te donner afin d'être libre financièrement. t'as donc besoin d'une bourse.
statut social
t'as un statut social moyen, pourtant tu te sens plus dans la précarité qu'autre chose. ta mère à des économies au vu de son passif de mannequin, mais ton but à toi est de faire ton propre argent, sachant qu'ils pourraient très bien te couper les vivres s'ils découvraient que tu n'étais pas d'accord avec toutes leurs décisions te concernant.
job étudiant
quand tu ne composes pas tes propres chansons, tu es l'un des heureux – notez l'ironie - employé polyvalent du mcdonald's de l'université, histoire d'assurer tes arrières en te faisant ton propre argent et utiliser celui de tes parents le moins possible, tout en continuant tes études. tu pues la friture tous les soirs en rentrant chez toi, tu dois garder le sourire devant des clients qui commandent en pleins rush en voyant très bien qu'il y a déjà la queue puis qui se plaignent de ne pas avoir leur commande cinq minutes plus tard, et tu détestais à chaque fois que tu te retrouvais à servir quelqu'un que tu n'aimais pas. mais au moins, tu commençais à avoir ton autonomie financière.
— tu n'as pas envie d'intégrer une maison – pas pour l'instant. certaines pourraient t'intéresser de part les valeurs qu'elles semblent vouloir véhiculer, mais tu te sens peut-être trop timide, peureux du genre de bizutage qui pourrait t'attendre, angoissé de ne pas réussir à faire ta place et te faire aimer des gens. t'avais pas envie de tenter de faire parti d'un cercle pour t'en retrouver rejeté, et tu pensais qu'il fallait que tu apprennes à te faire un peu plus confiance avant de te jeter dans la gueule du loup. t'observes, t'écoutes, tu regardes, et tu te décideras plus tard si t'en ressens le besoin.
comme tout lycéen en fin de secondaire, tu passais le sentā, ou test du centre national des admissions à l'université, qui était au japon le concours national qui servait au recrutement des étudiants pour toutes les universités – qui accompagnait souvent les propres concours des universités que les étudiants visaient. deux jours de tests sur six sujets différents, et une fois que tu l'obtenais, t'étais assuré d'être toujours en course pour intégrer harvard, ayant envoyé ton dossier le plus tôt possible et ayant eu de très bons résultats au SATS. ce n'était pas facile de regrouper des lettres de recommandations – t'étais bon, parmi le haut du classement, mais t'étais pas le meilleur. pourtant, t'avais le soutien du prof de musique et de sport, ainsi qu'une longue lettre rédigée par ton prof privé avec qui tu faisais les cours du soir toute la semaine, vantant ton ambition, ton mérite, ta persévérance, ta stabilité. tu parlais beaucoup de tes passions dans ton essay, essayant de montrer qui tu étais et ce qui t'intéressait au plus profond de toi – ce que tu pouvais peut-être apporter à l'université et ce qu'elle pouvait t'apporter en tant qu'épanouissement personnel et expérience de vie. puis on t'appelait pour l'entretien. c'était plus compliqué de parler devant une personne là pour te juger et t'évaluer, bien plus compliqué que de communiquer par lettres ou mails. tu réussissais à pipeauter sur ta fausse passion pour la philosophie – t'étais pas fou, t'avais révisé ce que tu pouvais dire et répondre sur pleins de sujets différents avant, ne voulant laisser aucune chance au hasard quant à ton avenir. harvard c'était le prestige, le rêve américain, une vie loin de tes parents et plus proche de tes passions, et tu ne pouvais pas laisser passer cette occasion. alors tu sortais ton plus beau sourire de vainqueur, tes compétences trilingues et ton œil pétillant de savoir - puis après beaucoup de stresse et d'attente, t'étais reçu.
glouton, c'est de là que vient ton surnom, meeko, comme le raton-laveur dans pocahontas qui est sans-cesse en train de manger des biscuits. t'es accroc aux sucreries, t'es le mec qui a toujours un paquet de bonbons ou de biscuits enfouit dans son sac, et tu manges tout le temps, tout le temps, tout le temps. après tout, manger c'est l'un des plaisirs de la vie, non ? le vrai problème, c'est que tu ne sais pas toujours te contrôler : tu t'es fais renvoyer de ton dernier boulot dans une confiserie parce que tu ne pouvais te retenir de tout goûter. ≈ dans cette lignée, tu as donc appris à cuisinier et tu es surtout un excellent pâtissier. ≈ artiste dans l'âme, tu aimes par dessus tout composer de la musique, écrire des paroles, les chanter, les rapper, tout ce qui tourne dans l'univers de la production musicale en somme. t'es aussi un passionné de danse, si tu ne pouvais choisir qu'un sport ce serait assurément celui-ci. tes parents t'ont toujours poussé à délaisser tes passion afin de te concentrer à faire de grandes études, ce qui fait que t'es devenu quelqu'un de pas très sûr de toi, dans la vie comme dans tes capacités, et t'hésites toujours avant de rendre un travail ou de faire écouter tes productions à des gens. ≈ agoraphobe, t'as jamais aimé les endroits trop clos ou trop vastes et encore moins la foule, ou le fait d'être absolument tout seul. paradoxal, tu savais, c'est l'un des problèmes même de cette phobie. dès que tu vas quelque part, tes yeux errent inconsciemment, à la recherche de toutes les sorties possibles, ou de toutes les personnes que tu pourrais être susceptible d’appeler si jamais quelque chose t'arrivait. quand ça ne va pas, ça se manifeste le plus souvent par des crises d'angoisse ou de panique. ≈ secret, t'es quelqu'un qui n'aime pas en dire trop aux premiers abords, qui aime garder des choses pour lui, qui a peur surtout de faire trop confiance et de déballer sa vie à des personnes qui ne seraient pas bienveillantes. de ce fait, t'es plutôt quelqu'un en qui les gens peuvent avoir confiance, une vraie tombe. ≈ t'es assez apathique si ça ne touche pas tes amis proches, ce qui se passe dans la vie des gens te touche peu. tu peux rire de tout, parler de suicide, de mort et de sujets graves sans prendre de pincettes – ce qui parfois ne passe pas bien aux yeux de certaines personnes. c'est peut-être pour ça que t'as plus de facilités à communiquer derrière un écran, où la peur du jugement est moindre et les emoji assez nombreux pour ne pas te tromper sur les sous-entendus d'une phrase. ≈ t'aimes pas vraiment sortir, t'as besoin que tes amis te traînent partout – tu passerais sûrement tes journées à somnoler dans ton lit si t'en avais l'occasion. ≈ t'es un vrai passionné de documentaires qui parlent des sectes, des crimes, de serial killers, de complots en tout genre. tu dévores ça tous les jours, comme si c'était des épisodes de séries – et d'un point de vue extérieur tu peux faire peur aux gens à cause de ça, renvoyer une mauvaise image d'un mec un peu fou furieux et trop dans sa bulle, qui serait prêt à faire une fusillade juste pour avoir son propre épisode consacré. tu ne sais pas où ils sont allés chercher ça, t'es pas comme ça, t'es un mec qui ne veut pas se prendre la tête, qui n'aime pas qu'on le brusque, qui ne va pas chercher les embrouilles, qui ne s'intéresse pas franchement à la vie des autres – t'es juste très observateur et tu laisses beaucoup traîner tes oreilles afin d'avoir matière à répondre si on te cherche trop ou qu'on touche à tes amis. ≈ t'es quelqu'un de foncièrement loyal et qui tiens beaucoup à tes proches – tu peux rechigner dès qu'ils te forcent à sortir ou à aller à des rendez-vous, mais t'hésites pas à leur dire que tu les aimes et tu ferais tout pour eux. ≈ t'as la fâcheuse tendance à boire un peu trop quand ça ne va pas, ça t'aide à brouiller tes erreurs, à te faire oublier, même si tes émotions vont du plus au haut au plus bas en très peu de temps durant ces moments-là. ≈ tes parents étaient peu là quand t'étais jeune, et tu manques cruellement d'affections même si tu préférerai mourir que de l'avouer. les câlins, c'est bien mieux que le sexe pour toi.
- LE PETIT MEMO:
14 février 1998 ≈ naissance de chan-hee à busan, en corée du sud.
avril 2000 ≈ la famille déménage au japon, à komae dans tokyo, d'où est originaire la mère. chan-hee a deux ans.
2001 ≈ émerveillé par sa grand-mère maternelle qui joue du piano chaque soir, elle commence à l'initier à l'instrument et lui paie ses premiers cours de piano. il a trois ans.
2002 ≈ naissance du frère de chan-hee, shi-woo - il a quatre ans.
septembre 2003 ≈ premier cours de danse à cinq ans, il est de suite passionné.
septembre 2011 ≈ ses parents refusent de lui payer de nouveau ses cours de danse. ses relations avec eux se détériorent après ça. il a treize ans.
2013 ≈ quinze ans, et ses parents décident de divorcer.
2015 ≈ chan-hee a dix-sept ans et sa mère apparaît dans une émission de télé-réalité sur le dating depuis qu'elle est divorcée. de retour au lycée il a du mal avec les remarques qu'il peut entendre dans les couloirs et il fait semblant de s'en foutre alors qu'au fond il a honte.
septembre 2016 ≈ chan-hee déménages de tokyo à cambridge, entrée à harvard.
mars 2020 ≈ mort du petit-ami de chan-hee durant le spring break. ( à yucatan, au mexique. )
septembre 2020 ≈ cinquième année à harvard.
un. c'est le soir du quatorze février mille neuf cent quatre vingt seize que tu poussais ton premier cri, ruinant par la même occasion la soirée minutieusement préparée par ton père qui fut obligé de laisser ses idées de dîner romantique en plan afin d'amener ta mère - qui perdait les eaux – dans l’hôpital de busan le plus proche, sur-le-champ. c'est une dizaine de minutes avant minuit que tu illuminais leurs vies par ta venue, devenant le plus beau souvenir de saint-valentin qu'ils n'auraient jamais eu. ≈
deux. tu n'as jamais manqué de rien et t'as toujours eu la chance de manger à ta faim. les revenus de la famille étaient plutôt bons, et si ton père ne gagnait pas beaucoup d'argent en tant que peintre, ta mère, elle, comblait les fins de mois grâce à son statut de mannequin japonaise. elle n'était pas la plus reconnue dans le métier, mais elle travaillait assez pour vous permettre une vie stable et confortable. néanmoins, tu passais beaucoup de temps avec tes grands-parents paternels, et c'était souvent eux qui s'occupaient de toi face à ta mère qui était peu présente et voyageait beaucoup à cause de son travail, et ton père qui pouvait rester des jours enfermés dans son atelier à peindre ou se morfondre de ne pas faire succès. ≈
trois. en avril deux mille, tu prenais l'avion pour la première fois, quittant la corée du sud pour atterrir à tokyo, alors que ta mère avait réussi à se trouver un petit rôle dans un drama japonais. tes grands-parents maternels ont pu enfin faire ta connaissance, deux ans après ta naissance, et ils ont repris le rôle de baby-sitter avec joie, t'éduquant pour la plus grande partie. au fur et à mesure que tu grandissais tu devenais bilingue, parlant japonais avec un côté de ta famille et coréen avec l'autre. ≈
quatre. tu as toujours été un bébé attiré par la musique, curieux de tous les sons que tu pouvais produire avec tes mains, ta bouche, ou en cognant certains objets entre eux. tout dépendait de ce qu'on te faisait écouter, tu pouvais soit devenir très calme et silencieux, soit très excité à bouger ton popotin dans le salon en couche-culotte. ce qui t'émerveillait le plus était la vision de ta grand-mère assise au piano et jouant chaque soir, et dès que tu commençais à avoir trois ans, elle t'initiait à cet instrument au vu de ton grand intérêt – avant de te payer des cours. ≈
cinq. en deux mille deux naquit ton frère, quatre ans plus jeune que toi, shi-woo. né à tokyo, tes parents ont préféré lui donner un prénom coréen, pour garder une homogénéité et lui rappeler ses racines lorsqu'il grandira. t'étais plutôt content de devenir un grand frère, malgré que l'attention de tes grands-parents était maintenant divisée en deux. ça te faisait une personne de plus avec laquelle jouer, un petit être mignon à t'occuper et à protéger. ≈
six. en septembre deux mille trois, à cinq ans, tes parents t’inscrivirent à des cours de danse. tu te pris de suite de passion pour la discipline, qui alliait l'expression de soi, apprentissage de son corps et ton amour grandissant pour la musique en tout genre. tu continuais pendant plusieurs années, jusqu'à ton adolescence. ≈
sept. c'est à ce moment-là de ta vie que tu vécus une grande déception. on te demandait déjà ce que tu comptais peut-être faire de ta vie, et au vu de ton intérêt pour tout ce qui touchait à la musique, la poésie, la danse et l'art en général, ça tombait sous le sens pour toi que tu te redirigerais vers un métier dans ces voies-là. tes parents pourtant n'étaient pas d'accord, et ils ont décidé de couper court à tes cours de danse ( ta grand-mère continuait de te payer ceux de piano par chance ), prétextant que ça prenait bien trop de place dans ta vie et que tu te concentrais trop sur ces hobbies futiles au détriment de tes cours – alors que tu maintenais peut-être pas les meilleures notes de ta classe, mais une moyenne plus qu'honorable tout de même au vu du niveau élevé au japon. t'étais perdu, énervé, extrêmement confus de leur décision, tu trouvais tout cela injuste. tes parents faisaient des métiers artistiques – ton père était peintre non de dieu - et ils t’interdisaient de faire de tes passions un métier potentiel ? tu ne comprenais pas, t'avais l'impression qu'on se foutait de toi, ils t’initiaient à cet univers, et dès que ça te plaisait ils te l'arrachaient violemment, parce qu'ils voulaient que tu fasses de grandes études, parce qu'ils ne voulaient pas que tu te retrouves avec un métier instable et difficile d'accès, un métier avec lequel tu galérerais sûrement à avoir de l'argent et à te payer à manger. tu continuais à danser en cachette, mais les relations avec tes parents furent bien entachées après ça, et tu t'ouvrais moins à eux, restant secret sur tes loisirs. ≈
huit. c'est dans ces années-là aussi que tu découvrais ton penchant pour différent corps, différentes âmes, différents sexes. des regards qui s'éternisaient alors que tu te changeais après le cours de sport au milieu de tous les autres garçons de ta classe, des acteurs masculins sur qui tu fantasmais dans tes dramas préférés, tout un panel de catégories de vidéos pornographiques qui s'élargissaient – tu voyais bien que tes intérêts déviaient de la simple norme sociale. ce n'était déjà plus trop la joie à la maison, tu parlais moins à tes géniteurs, alors tu ne te voyais absolument pas t'approcher d'eux afin de leurs en parler et d'essayer de comprendre ce qu'il se passait. heureusement, t'avais internet, et tu passais des heures sur des articles et des forums, à lire tout un tas de trucs sur la sexualité. si au début tu te pensais bisexuel, tu finissais avec les années par te considérer comme un pansexuel – tu te gardais bien de le dire pourtant, pas dans un pays comme le tien où c'était encore assez mal vu, ni auprès de ta famille. ≈
neuf. vers tes quinze ans, tes parents décidaient de divorcer. malgré leur amour à l'époque où ils t'ont conçu, ils ont fini année après année à devenir deux étrangers, laissant leur relation mourir à petit feu, restant pour les enfants qu'ils avaient sans vraiment plus se voir au quotidien. au vu de la situation financière shi-woo et toi restaient avec ta mère – et vous finissiez par vivre chez tes grands-parents, voyant votre père une semaine sur deux puisqu'il décidait de rester à tokyo afin de pouvoir garder contact avec vous plus facilement. t'étais un peu je-m-en-foutiste face à la situation, tu les voyais déjà assez peu que le fait qu'ils restent ou non mariés te passaient au dessus de la tête. ≈
dix. à tes dix-sept ans, ta mère participa à une émission de télé-réalité au japon, sur le dating. bizarrement, tu l'as pris assez mal qu'elle ne vous en ai pas parlé avant de le faire, qu'elle ne vous ai pas demandé votre avis sur la chose – tu t'en foutais si elle voulait sortir avec quelqu'un à nouveau, mais là c'était une situation médiatique, différente de son travail habituel. le retour au lycée fut assez compliqué une fois que l'émission était passée à la télévision – t'as eu du mal à encaisser toutes les remarques qu'on pouvait faire sur ta mère, parce qu'elle était jolie et mannequin et que les gamins avaient leurs hormones en ébullition à l'adolescence et faisaient des remarques parfois pas très correctes. tu répondais pas trop, tu faisais comme si tu t'en foutais, mais au fond t'avais honte – et pourquoi donc ? le pire c'est qu'elle n'avait même pas réussi à tomber amoureuse d'un homme bien dans ce programme. inutile. ≈
onze. tu entrais en septembre deux mille seize pour ta première année à l'université d'harvard. envie de partir, besoin de changer d'air, de t'éloigner, t'avais envoyé ton dossier avec un espoir minime, et t'as fini par réussir toutes les étapes. tes parents n'étaient pas trop d'accord au début, mais tu réussissais à les convaincre, vantant en long et en large tous les mérites de l'université, et leur promettant de grandes études et d'aussi grand succès, étudiant la philosophie et la psychologie. en vrai tu as bien pris philosophie en majeure afin de leur faire plaisir, mais tu mentais pour tes études mineures, choisissant la musique, décidé à ne pas complètement lâcher tes passions pour leur plaisir. ≈
douze. en début deux mille vingt, lors de ta quatrième année à harvard, tu sortais avec un garçon plus vieux de quelques années, qui vivait à boston mais n'était pas à l'université, que tu avais rencontré sur internet. il semblait gentil, drôle, à l'écoute, et le courant entre vous deux passait bien après plusieurs rendez-vous. puis il y avait cette fête lors du spring break où t'avais pas envie d'aller. pression, suppliques, promesses, et te voilà dansant collé-serré avec lui dans l'une des pièces de la maison. puis une pause dans le jardin, dehors, à l’abri des regards, bières à la main. une main sur ta cuisse, qui remontait, et ton cœur qui t'interpellait en battant un peu plus vite, mal à l'aise. tu le repoussais gentiment, et il revenait à la charge. puis encore. t'as tenté de te lever mais ça n'avait fait que le mettre en colère et il t'attirait à lui, décidant de prendre les choses en main. boutons de ta chemise qui se défaisaient, doigts qui serraient fortement tes poignets, son souffle puant l'alcool qui t'indiquait de te taire, et tu gigotais en espérant le mettre en difficulté, en essayant de trouver une faille pour t'échapper, alors qu'il posait ses sales mains sur ta peau et dézippait ton pantalon sans ton consentement. puis tes yeux croisaient ceux d'un ami qui était à la soirée aussi. panique, pierre contre un crâne, ton petit-ami s'écroulait sur toi. plus de pouls, précipitation, victime dans le coffre. corps brûlé dans la forêt, cendre et restes enfouis quelque part dans la terre, secret qui vous liait à jamais. ≈
treize. septembre deux mille vingt, tu entrais à ta cinquième année à harvard.
pseudo pigfarts is real.
âge 25 ans.
nationalité française.
forum connu par... je sais plus, ça fait si longtemps. la dernière fois que je suis venue c'était y a peut-être un peu moins de deux ans ?
ILH, j'en pense quoi ? toujours beau, toujours actif, c'est ça qu'on aime.
autres comptes ? nope.
avatar utilisé kim doyoung.
crédits images SOLSKEN pour l'avatar, renju2n sur tumblr pour les icons.
nombre de mots par rp ça fait longtemps que j'ai pas écrit alors je sais pas. tbh je m'adapte.
type personnage inventé.
code études
nom des études ;; nom de la faculté ;; année d'étude - explicatif pour remplir correctement dans ce sujet : philosophie et musique ;; department of art, litterature and history ;; cinquième année -
code bottin
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@"Chan-hee 'Meeko' Suh" » <i>(philosophie & musique)</i>
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