« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour. »
Je l’ai tellement entendu. Je suis né le 15 juin 1995, comme vous vous en doutez dans une famille très religieuse. Le premier d’une fratrie de trois. Je suis donc l’enfant sur qui mes parents fondent tous leurs espoirs.
Dès que j’ai su parlé les premières phrases qu’ils m’ont apprises, c’était celle du bénédicité. J’étais l’enfant model, je ne connaissais rien d’autre que la religion, j’essayais d’être le plus parfait pour eux. Tout ça durait jusqu’à mes sept ans. Ma petite sœur nous avait rejoint quelques années auparavant, elle me faisait craquer à chaque fois qu’elle m’appelait Ady parce qu’elle n’arrivait pas à dire mon prénom. Ce fameux anniversaire de mes sept ans, j’avais fait la rencontre d’un oncle qui venait que de temps en temps, je ne savais pas pourquoi je le voyais qu’aux anniversaires, mais c’est lui qui a fait mon instruction musical, il m’a offert un vinyle d'Elvis et le tourne-disque. Le début d’une ouverture musical et d’esprit pour moi. Il avait négocié, j’avais le droit de l’écouter, mais pas trop fort ni trop tard.
Les années continuaient de filer, Elvis fut le début de beaucoup de nouvelle chose, dès que j’ai pu, j’achetais d’autres vinyles. Les après-midi ma sœur venait dans ma chambre pour venir écouter Elvis.
D’autres chanteurs venaient s’ajouter à la liste, nous étions même arriver à obtenir des cours de musique en échange de notre écoute sur la religion ainsi que la communion puis la confirmation.
Entre tous les dimanche à l’église, les prières tous les jours.Un réel combat intérieur, les années suivantes, j’ai décidé une chose c’est prendre ma vie en main et de ne pas attendre que Dieu est un destin pour moi, comme mes parents l’avaient fait, ils estimaient que dieu n’avait pas choisi pour eux un destin à l’université.
Un réel combat intérieur, les années suivantes, j’ai décidé une chose c’est prendre ma vie en main et de ne pas attendre que Dieu est un destin pour moi, comme mes parents l’avaient fait, ils estimaient que dieu n’avait pas choisi pour eux un destin à l’université.
Je ne voulais pas leur ressembler la dessus en tout cas, j’avais appris seul le développement web. J’apprends seul, je voulais me donner les moyens d’être quelqu’un et pas juste un serviteur de Dieu comme eux. C’est ce qui me motiva pour entrer à l’université. Je commençais à créer des applications et des sites web, petit à petit, je me faisais un petit revenue pour un lycéen. Je travaillais dur, sans oublier ma petite sœur avec qui j’avais monté un groupe de musique de rock. Nous étions inséparables. Mes parents ne savaient même pas que je me faisais de l’argent, ils ne comprenaient pas que je m’intéresse à l’informatique. En tant que lycéen les filles avaient aussi un certain intérêt pour moi, surtout quand on joue du rock dans un groupe, j’avais du succès, je faisais attention aux hommes qui approchaient un peu trop ma sœur d’ailleurs, mais j’avais bien pu constater qu’elle savait se débrouiller seule. Vu mon éducation, les rapports sexuels devaient ne pas être avant le mariage. Je ne comptais pas vraiment respecter cette règle, mais j’avais quand même un certain recule, une conscience religieuse. Je n’avais pas envie de faire ça dans la ville ou mes parents auraient pu le savoir. Par contre je me faisais un malin plaisir a séduire les jeunes filles qui m’approchaient d’un peu près. Après tout, c’est une distraction comme une autre. Une relation amoureuse un peu plus pousser ne m’intéressais aucunement. J’étais le bad boy intouchable pour les filles et j’en profitais bien, après j’avais un principe, c’est ne jamais leur manquer de respect. Donc oui, j’étais puceau en entrant à l’université. D’ailleurs grâce à tout ce travail, quand je suis arrivé à être accepté par plusieurs universités. Dont celle de Seattle là ou je voulais aller. Mes parents n’allaient pas me manquer vraiment on, c’était éloigner petit à petit, mais ma petite sœur allait terriblement me manquer. J’avais obtenu une bourse pour Seattle et je rentrais à l’université.
Je savais une chose, c’est qu’il fallait que je me débrouille seul. Je ferais tout pour avoir mon avenir et me construire.
J’ai eu un choc à mes 19 ans d’apprendre que ma sœur aime les filles. J’aime ma sœur et je ne la rejetterais jamais pour ça, mon éducation religieuse m’a quand même à cet instant fait poser des questions. Je ne lui en ai jamais parlé, j’avais repris ma bible pour voir ce qu’il est écrit. Je ne pouvais pas concevoir de détester ma soeur, ma petite Lenny si gentille et adorable. Elle n’avait pas le diable en elle, je ne pouvais pas le concevoir. J’étais toujours partie du principe que je n’imposais pas ma religion au autre, je ne connaissance de personne homosexuelle mais je ne serais jamais aller les voir en criant à l’abomination. À l’encontre de mes parents qui eux vivaient uniquement pour la religion, je savais qu’elle ne leur avait rien dit. J’espère simplement qu’elle arriverait à leur cacher du moins le temps qu’elle parte de la maison. En parlant de cacher j’étais un maître dans le faites de cacher que je fumais, j’avais commencer vers 14 ans, à l’entrer au lycée quand les deux mondes dans lesquels je vie se sont confronté vraiment. Mes parents ne l’avaient jamais remarqué.
Le jour de mon arrivée dans ma petite chambre d’étudiant lugubre, triste sans saveur, avec peu de lumière, pour certain aurait peu être une grosse source d’angoisse, pour moi c’était un énorme poids du fils ainé qui s’envolait. Je n’avais plus cette pression permanente sur le dos. Mon lieu de vie n’allait pas durer, je me faisais très vite la promesse à moi-même que je pouvais faire de grandes choses.
Le jour, je travaillais d’arrache-pied sur mes études. Les débuts de soirée, je les passais sur mes projets professionnel, effectivement en première année, j’avais créé mon entreprise de développement d’application, ça marchait vraiment très bien. Mon petit salaire qui atteignait à peine 400 dollars canadiens maintenant approchais beaucoup plus les 1000 dollars par mois. J’étais de presque toutes les soirées étudiantes. Je perdais mon pucelage assez vite avec une fille de troisième année assez bien faite. Elle voulait me montrer ce que c’était l’expérience. Ce rythme de fou ne me faisait pas oublier comment j’avais été élevé. J’avais avec moi ma bible. La seule chose aussi que je gardais sur moi c’est ma gourmette de baptême. À mon arriver j’allais à l’église le dimanche et je prenais un peu de temps pour ma prière le soir. Sauf que l’envie m’en est vite passé. J’allais encore quelques fois dans une église vide pour prier ou plutôt comme j’aimais le dire réfléchir.
Arrivé en deuxième année, j’avais pris un appartement à moi. Un vrai chez moi avec une chambre. Je pouvais me le permettre parce que j’avais vendu une super application qui avait fait fureur. En plus du salaire qui avait pris le double, je commençais à vendre très bien quelques applications. Je me devais de continuer comme ça. Les soirées aussi m’amusaient beaucoup, j’aimais l’alcool et me coucher de plus en plus tard en plus de toute la charge de travail. Jusqu’au jour ou j’en discutais avec une personne rencontrer en soirée que je commençais à fatiguer. C’est là qu’il me sortait de la cocaïne, au premier abord, je n’étais pas vraiment intéressé, je savais bien que l’alcool, c’était une chose, mais alors la drogue, c’était quand même pas le même jeu. Il arrivait à me convaincre d’essayer pour une fois, juste pour voir en début de soirée, se fut une révélation, je n'étais plus fatigué et je vivais une des meilleures soirées de ma vie.
Je savais très bien que la drogue était une mauvaise idée, je ne voulais pas en prendre une autre fois, sauf qu’un jour de très grande fatigue ou j’avais de délais à tenir, je ne pouvais pas dormir, j’appelais cet ami qui me fournis ce qu’il me fallait. Ce fut le début de quelques choses dont je ne suis pas très fier mais c’est pour la performance.
En troisième année, je continuais se rythme et ma boite avait pris une ampleur de folie, les affaires fonctionnais très bien. Je consommais toujours, j’essayais de me raisonner un minimum, je me cachais derrière le faites que c’était pour être totalement indépendant.
En cette fin de troisième année scolaire je n’avais plus trop de nouvelle de ma sœur, on s’envoyait des messages au moins toutes les semaines et je prenais le temps de l’appeler au moins une fois toute les deux semaines voir plus si j’en avais envie et je lui avais bien dit de m’appeler quand elle voulait. Alors que mes parents, je leur parlais peut-être une fois par mois. Mes moments préférés quand je revenais pour les vacances et les fêtes étaient ceux que je passais avec ma Lenny. La maison ou j’avais grandi me semblais sombre et triste, ma vie n’était plus ici, la seule chose qui me rattachait à cet endroit, c’était ma sœur.
Du coup vers avril Lenny ne me répondais plus à mes messages. Je laissais passer un peu de temps, au bout de deux semaines et demis, je commençais à me demander ce qu’il se passait. Je ne voulais pas non plus être envahissant si elle avait besoin d’espace, c’est aussi un âge ou elle n’a pas besoin que je sois sur son dos. Je finissais quand même par demander à mes parents pourquoi je n’avais pas de nouvelle d’elle. La réponse fut surprenante, elle était partie en internat, dans un endroit assez strict sur l’utilisation de tout moyen de communication, mais qu’elle allait très bien, surtout que c’était son choix. Je me disais qu’elle voulait être loin des parents et qu’ils ne la harcèlent pas d’appel et que c’est le seul compromis qu’elle est trouvée.
Je reprenais donc ma vie, mais je surveillais quand même la moindre nouvelle de la part de ma sœur. Quand j’avais mes parents, ils me disaient l’avoir eu et qu’elle m’embrassait et de me dire que tout allait bien.
C’est à la fin du mois d’Aout que j’avais enfin des nouvelles de ma sœur qui venait d’elle. J’étais sous le choc, mes parents l’avaient envoyer en thérapie de reconversion. J’imaginais a peine ce qu’elle avait vécue… Une horreur, je n’en revenais pas qu’ils aient fait ça à leur propre fille. Des personnes qui prône l’amour et le respect comme le dit la Bible, ils ont osé faire une telle chose…
Je n’en revenais pas. Si ça ne dépendait que de moi à ce moment j’aurais pris la décision de la rejoindre sur l’instant, sauf que ma sœur a un sacré caractère elle aussi, elle avait usé de tous ses arguments pour que je ne vienne mais j’étais arrivé a lui faire promettre de me demander de l’argent si besoin. Il faut dire cet été la, j’étais partie pour le Summer camp au Mexique avec mon ordinateur pour pouvoir bosser et faire la fête le plus possible. Une chance que mes études et un lien direct avec ma petite entreprise, ce qui me permettait de travailler dessus aussi pendant plusieurs cours.
Ce n’était pas le seul choque dans les quelques mois à venir. Je reprenais mon année quand je recevais un appel d’un numéro que je ne connaissais pas. Ma soeur, j ‘étais heureux de l’avoir, elle m’avait aussi fait promettre de la laisser m’appeler, sauf qu’une autre nouvelle, elle avait fait une tentative de suicide à cause de ce qui c’était passé dans ce camp.Mon sang ne faisait qu’un tour, une seul chose me rassurais, c’est qu’elle était partie à Boston et qu’elle ne devait plus subir nos géniteurs. Ils ne pouvaient pas avoir d’autres noms. Je ne pouvais même pas aller leur faire fasse.
Ce jour, la, j’avais renversé mon appartement, j’avais brûler ma bible dans la poubelle sur le balcon, j’étais bien trop en colère, comment on pouvait faire ça à son enfant à la chaire de sa chaire… J’arrachais aussi la gourmette que j’avais au poignet pour la balancer au fond de l’appartement. Un de mes amis avait une salle de box pas loin, c’est le premier endroit ou j’ai fini pour me défouler et éviter de prendre le premier avion pour faire du mal a nos géniteurs. Il ne méritait plus aucune attention de ma part. Je respectais vraiment ma sœur, j’aurais déjà tout plaquer pour la rejoindre si elle m’avait fait promettre de ne pas le faire. J’arrivais quand même a obtenir de pouvoir venir la voir une grosse semaine a Boston. Dès que j’avais sue qu’elle était la bas j’avais pu lancer mes démarches pour aller au MIT.
Avec mon entreprise, j’ai dû mettre en très Grande évidence mes compétences ainsi que les travaux que j’avais déjà mené. L’école était juste à coté de celle de ma Lenny. Je me refusais de ne plus être dans la même ville qu’elle. J’avais pu du coup entrer au MIT en Janvier, j’avais obtenu une bourse qui me finançais une partie des études, avec mon travail, je pouvais financer le rester et en vendant une application de plus j’avais un an de loyer pour un appartement.
Ma vie continuait de ressembler a celle que j’avais à Seattle, je consommais toujours autant, par contre le faisais seul, je n’avais pas besoin que Lena le sache.
Je continuais jusqu’à la fin de mes études. Je n’avais plus parler a mes géniteurs depuis ce qu’ils ont fait à Lenny. Je faisais tout pour ne pas y penser, mon rythme de vie ne s’arrêtait pas. Mon entreprise avait fait que grossir. Je suis devenue un chef d’entreprise respecté. Mon appartement, c’était transformer en une superbe maison avec piscine, un peu tape a l’œil certes, mais ça me plaisait et je pouvais organiser des soirées quand je le voulais.
Quand je m’étais installé dans cette maison, j’avais retrouvé ma gourmette au fond d’un sac. Je n’arrivais pas a la jeter mais j’étais incapable de la regarder, elle avait finit au fond d’un tiroir.
La suite de l’aventure s’écris aujourd’hui.
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