(LIBRE)- A la lumière d'un réverbère

A la lumière d'un réverbère

Dans le clair-obscur, à l'heure ou l'aube s'enfuit,
Je m'emploie à percer à jour l'ombre qui me nuit.

- Non, ne t'inquiètes pas, tu peux la laisser dormir si tu veux. répond le jeune homme en levant les yeux vers ce petit être qui dort à poings fermés. C'est si doux, si mignon comme vision. Ca donne envie de se retrouver à la place de Colombe, dans le rôle du parent. - Enfin, sauf si ca t'arranges qu'elle se réveille un peu. qu'il rajoute en lui souriant. Il ne veut pas déranger mais il ne connait pas non plus son rythme de vie. Peut-être que c'est mieux pour la jeune femme si elle s'éveille un peu. Il parait que les premiers mois sont long car bébé ne dort que très peu. Mais encore une fois, ce ne sont que des choses qu'il a entendu ici et là.
Rapidement, le ténébreux se remet à l'oeuvre. Le crayon effleure la feuille de papier quelques instants avant que son regard ne se relève, tantôt sur la main de Colombe, tantôt sur sa fille dans la poussette. Peu à peu, l'innocence du visage de la petite apparait sur la planche cartonnée. Marlon fait de son mieux pour capter la pureté de l'instant et l'amour qui se dégage de la mère. Faire de son esquisse un tableau remplit d'émotions. - Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas dessiné de bébé. Merci de m'en avoir donné à nouveau l'occasion. déclare-t-il, un brin ému. Il espère cependant que son manque de pratique sur le sujet ne résultera pas en un dessin affreux et loin de la réalité. Laisser un bon souvenir à Colombe, ça reste son objectif.

@Colombe Perol

E P S I L O N

(Invité)

07/01/2018

Tu demandes à Marlon s'il souhaite que tu réveilles Ella. Tu te dis que c'est peut-être plus sympa pour lui de dessiner un bébé les yeux ouverts mais, il t'assure que tu n'as pas besoin de la déranger par conséquent tu acquiesces. Tu te dis que tu vas le laisser terminer tranquille et, tu la réveilleras par la suite qu'elle profite un peu du paysage, des odeurs de l'extérieur avant de rentrer à la maison. Non t'inquiètes pas, je te laisse terminer et, je la réveillerais après si elle ne le fait pas d'elle-même. La seconde option étant tout de même plus probable connaissant la petite.
Il t'avoue que ça fait longtemps qu'il n'a pas dessiné un enfant, un bébé plus précisément et un large sourire se dessine sur ton visage alors que tu avoues : J'ai trop hâte de le voir terminé ! Ouais, on ne peut pas dire que tu aies beaucoup de patience ça, tu as oublié de le préciser au jeune homme !
Quelques mots échangés avant que le jeune homme ne se remette au travail. Tu le laisses faire. Tu tentes de ne pas trop bouger. Ella est sage comme une image. Tu observes les passants qui vont et viennent. Tu te mets à te poser un tas de questions sur leurs vies et finalement, tu te rends compte que tu ne connais que le prénom de Marlon, rien d'autre. Tu fais des études de dessin ? Ce n'est peut-être qu'un passe temps. Peut-être qu'il n'est même plus étudiant d'ailleurs. @Marlon Humphrey

(Magdalena Heimann)

I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time, when you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame ? 'Cuz I know I don't understand, just how your love your doing no one else can.

A la lumière d'un réverbère

Dans le clair-obscur, à l'heure ou l'aube s'enfuit,
Je m'emploie à percer à jour l'ombre qui me nuit.

Une idée traverse l'esprit du jeune homme lorsqu'elle lui dit qu'elle va finir par réveiller Ella. La perspective de faire un double dessin sur la même planche tant l'inspiration est prenante. Expression émerveillée qui s'imprime sur son visage, reflet de la beauté du crépuscule qui tombe sur Boston.
Marlon qui lui fait un sourire et qui s'active sur la feuille de papier, pour ne pas non plus trop la retarder dans ces activités du jour. - Si tu veux, tu peux passer ton petit dogit dans sa main. proposition qu'il émet en se rappelant du réflexe qu'avait sa soeur lorsqu'il lui présentait son doigt. Réflexe de préhension qui caractérise les bébés. Image magnifique qu'il se voit bien poser à même le papier. - J'me dépêche promis ! dit-il sans relever les yeux de sa feuille. Après tout, si elle lui a demandé l'heure au début, c'est qu'elle devait penser à rentrer.
La demoiselle semble s'intéresser à lui. Simple question pour passer le temps ou réelle intérêt, peu importe. - J'étudie les arts et les sports à Harvard. Et je dessine et tatoue en dehors, pour faire simple. répond-t-il en évitant les détails. Parce que sa situation n'est pas simple et que c'est le cadet des soucis de Colombe. - Et toi, mis à part être mère ? question en reflet de la sienne. Même si cela ne choquerait pas Marlon qu'elle se consacre seulement à son enfant. Après tout, c'est déjà suffisamment épuisant comme ça.

@Colombe Perol

E P S I L O N

(Invité)

07/01/2018

Vous discutez un petit peu de tout et de n'importe quoi. Tu émets l'idée de réveiller ta fille mais, ce n'est pas la priorité selon Marlon. Tu le laisses donc terminer son dessin comme il en a envie, tu le feras après. Vous avez encore du temps devant vous après tout. Il te propose de mettre ta main dans la sienne. A vrai dire, t'as juste à approcher pour qu'elle s'agrippe automatiquement à ta main, ce qui te fait sourire. Elle adore s'agripper à tout ce qu'elle trouve sans même savoir ce que s'est ! Elle a toujours les yeux fermés bien que ses petites mains commencent à s'agiter. Tu te dis qu'elle a pas plus pour longtemps et le jeune homme t'informe qu'il se dépêche. Y a pas de soucis, t'inquiètes pas ! Tu poses le regard sur ta fille avant de tourner un peu vers le dessinateur. Tu le questionnes alors sur ses études ou son passe temps. A vrai dire, tu ne sais pas s'il dessine, s'il peint, s'il fait tout cela par plaisir, dans le cadre de ses études bref, tu te dis que c'est peut-être un professionnel après tout. Il t'annonce qu'il fait cela pour ses études mais également à côté. Du coup, tu te demandes quand même s'il le fait pour le plaisir ou pour l'argent. Toi aussi t'as connu la galère à un moment donné de ta vie. Ton père t'avait coupé les vivres et tu n'avais pas de travail. Heureusement, tu avais Khaled pour t'aider, de soutenir et même t'entretenir en soit ! Bref, tout ça, c'est derrière toi maintenant et t'en es bien contente. Je suis étudiante en neurosciences et mathématiques appliquées. Et je suis maman de deux magnifiques petites filles qui me mangent le reste de mon temps donc... J'attends d'avoir terminé mes études pour pouvoir travailler. Que ce soit toi ou Nicolas, vous avez de très bonnes situations financières, heureusement d'ailleurs ! Tu te mets à rire avant d'avouer : [color:5b15=indianredfJe n'étais pas partie pour faire les choses dans cet ordre mais parfois, ça vous tombe dessus sans prévenir !] Et aujourd'hui, tu ne regrettes bien, bien évidemment. @Marlon Humphrey

(Magdalena Heimann)

I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time, when you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame ? 'Cuz I know I don't understand, just how your love your doing no one else can.

A la lumière d'un réverbère

Dans le clair-obscur, à l'heure ou l'aube s'enfuit,
Je m'emploie à percer à jour l'ombre qui me nuit.

L'idée du jeune homme qui fonctionne à merveille, comme il s'en doutait. La petite accroche de manière immédiate le doigt de sa mère, sous le regard toujours plus brillant de Marlon. Scène qui l'inspire énormément, scène qu'il tâche de retranscrire au mieux sur le papier. Main ferme, crayon qui dessine des lignes parfaites. Le résultat doit absolument être convaincu et faire ressortir la pureté de l'image que capturent ces yeux. - C'est un réflexe des bébés je crois. supposition plus qu'affirmation. L'expérience en la matière, il l'a vécue pendant moins d'un an en s'occupant de sa soeur. Pas assez pour devenir expert en la matière. Et rien à voir avec une mère comme Colombe.
Discussion qui dérive quelque peu sur ces activités, ce qu'il fait dans la vie. Réponse simplifiée et ô combien résumée. Dessin et tatouages qui lui permettent de subvenir aux besoins de sa soeur et aux siens mais esquisses qu'il réalise tout de même avec plaisir.
Domaine qui n'a strictement rien à voir avec celui de la demoiselle. Des sciences et des mathématiques, pas les matières dans lesquelles il est le plus brillant. Yeux qui s'ouvrent en grand pour traduire la surprise et l'admiration. Sourire qui s'élargit à la mention des deux petites filles. C'est si mignon, si touchant. - Bien trop scientifique pour moi tout ça ! air amusé que prend Marlon parce qu'en effet, jamais il ne pourrait étudier ce genre de choses. La jeune femme plaisante avant d'ajouter que les choses n'étaient pas vraiment prévues dans cet ordre là, à a base. Hochement de tête et pincement des lèvres, le ténébreux comprend que la grossesse n'était pas prévue. Heureux évènement débarqué dans sa vie sans doute comme un boulet de canon. Mais la voilà heureuse, et radieuse. - Les miracles de la vie. paroles soufflées comme elles sont pensées. Derniers coups de crayon avant de stopper ces gestes, la feuille de papier étant prête pour connaitre le verdict des modèles, même si l'une d'elle aura sans doute du mal à donner son avis. - J'espère que ça te plaira. esquisses données à Colombe en lui souriant. Moment partagé avec simplicité mais qui suffit à lui mettre du baume au coeur.

@Colombe Perol

E P S I L O N

Dessin 1:

Dessin 2:

(Invité)

07/01/2018

Il te donne des petits conseils que tu te mets à appliquer pour qu'il puisse faire son dessin comme bon lui semble. Tu approches donc ton doigt de la petite main de ta fille qui se met instinctivement à l'attraper et l'apporter près de sa bouche. Marlon t'informe que c'est un réflexe et tu secoues la tête parce que tu as eu l'occasion de le lire dans un bouquin, avant que les filles n'arrivent. C'est quelque chose que tu ignorais totalement avant de t'intéresser aux enfants afin de te préparer à devenir mère. Faut dire que tu avais vraiment peur des bébés avant ça. Tu n'étais pas du tout à l'aise avec ces derniers. Tu ne comprenais jamais pourquoi ils pleuraient tout le temps. Quand Joao a eu Maria, tu te rappelles, tu lui voyais moins et tu n'avais jamais envie de la prendre dans tes bras parce que tu savais qu'elle allait ressentir ton mal aise et se mettre à pleurer. Maintenant que ta nièce était plus grande, ça se passait beaucoup mieux. Et puis, tu avais désormais les filles !
Tu le questionnes quant à ses choix de carrière. Donc il étudie l'art, il dessine à côté mais il fait aussi cela pour le plaisir. T'es impressionnée par tout ce qu'il arrive à accumuler. Toi, t'as tes études et depuis que les filles sont là, impossible de faire quoique ce soit d'autre sans te sentir débordée. Et trop artistique pour moi. Tu te mets à rire. C'est vrai que tu n'as jamais vraiment été manuelle. Bon après côté sport, ça va. Faut dire que tu mets un point d'honneur à trouver le temps de t'entretenir physiquement parlant. Mais les arts... Ton père aurait voulu que tu fasses politique ou économie pour pouvoir lui succéder. Droits sinon ou médecine, pour la notoriété. T'avais choisi les neurosciences parce que tu détestais les trucs dégueu. Tu lui informais que tu n'avais pas de job à côté parce que, tes jumelles te prenaient trop de temps. T'arrives à caser que si t'avais eu le choix, tu n'aurais pas fait les choses dans ce sens parce que ta carrière professionnelle, c'était vraiment ce qu'il y avait de plus important avec que tu n'apprennes que tu étais enceinte. De plus, Khaled venait tout juste de partir, inutile de préciser que tu ne te voyais pas faire ça toute seule. Je suis totalement d'accord ! Pour un miracle, c'était vraiment un miracle !
Tu te décides enfin à poser les yeux sur la feuille ou plutôt, les feuilles. Tu n'avais pas osé les regarder jusqu'à maintenant, préférant attendre que se soit entièrement terminé. Lorsque ton regard se tourne vers le papier, tu restes bouche bée. Wahou, c'est vraiment... C'est super beau. Je veux dire, c'est super doué ! T'as vraiment pas besoin de prendre des cours, c'est magnifique ! Tu ne t'attendais pas à un résultat aussi réaliste.

(Magdalena Heimann)

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A la lumière d'un réverbère

Dans le clair-obscur, à l'heure ou l'aube s'enfuit,
Je m'emploie à percer à jour l'ombre qui me nuit.

Il y a tant à apprécier dans la vie. Chaque regard de Marlon autour de lui le mène à un nouvel émerveillement. Que ce soit par la découverte de lieux dont il ignorait l'existence, par les visages des gens parfois capables de faire écho à cette joie qu'il véhicule ou par le simple fait de profiter de l'instant présent, le jeune homme n'en rate jamais une pour sourire. Preuve encore ce soir, moment qu'il pensait se dédier à la découverte de Boston et qui s'engage finalement dans une autre voix, aux côtés de Colombe. Présence près de lui dont il se délecte, sensation éphémère en ignorant si il aura l'occasion de la revoir. Elle est la scientifique et lui l'artiste, comme elle le souligne si bien. Rire communicatif de la demoiselle qui l'entraîne à son tour, joie qui se répand autour d'eux. Profiter, c'est aussi simple que cela.
La présence du bébé dans la poussette qui emmène l'innocence et la pureté de l'instant dans une autre dimension. Petit corps si fragile mais esprit qui s'illuminera dès lors que bébé ouvrira les yeux. Tels sont les petits, fascinés par ce monde qui les entoure. Miracle de la vie, imprévu dans celle de Colombe mais après coup, son visage de mère rayonnant de bonheur vaut bien le détour. - Il y a rien de plus beau que l'amour que tu lui portes. pensée formulée à voix haute dans un chuchotement, comme s'il avait peur d'interrompre le sommeil d'Ella.
Lorsque les feuilles atterrissent dans ces mains, Marlon appréhende une seconde son avis. Ca passe ou ça casse, c'est aussi simple que cela. Qu'il est compliqué de représenter fidèlement un visage de bébé et de poser en même temps sur le papier, la multitude de sentiments qui se dégagent de se petit être. Mais le compliment de Colombe le fait vite oublier cette petite peur. Eloges qui lui vont droit au coeur, qui font battre un peu plus fort son palpitant. L'artiste aime à savoir que son travail est apprécié. - Je... Merci beaucoup, ça me touche beaucoup, c'que tu me dis. remerciements maladroits et rouge qui lui monte aux joues. - Ils sont pour toi, j'aimerais que tu les gardes en souvenir de ce court instant. requête qu'il lui fait en souriant. De son côté, ces quelques minutes resteront gravées dans sa tête, trouvant leur place auprès d'autres souvenirs plus joyeux les uns que les autres.

@Colombe Perol

E P S I L O N

(Invité)

07/01/2018

Tu n'as pas eu une vie facile. Pourtant, ton avenir était tout tracé depuis ta naissance. Ton père a rapidement fait de toi ta préférée. Sans doute parce que tu étais la plus docile de ses filles. Tu avais la même façon de penser, la même détermination, le même mépris pour les personnes qui n'étaient pas de ton rang. Tu réussisses à afficher de larges sourires sur ton joli minois afin d'arriver à tes fins et ce, toujours avec beaucoup d'élégance et de tas. On te détestait souvent mais, tu n'en avais rien à faire. Tu voulais simplement réussi, grandir les échelons, comme ton père avant toi. T'étais égoïste, une véritable petite princesse. Tu sortais avec les hommes que ton père te choisissait et faisait la belle gueule devant les invités qui avait à te présenter. Ça a duré plusieurs années. Jusqu'à ce que tu arrives à Harvard et que tu te rapproches finalement de cette soeur que tu avais tant détester par le passé. Elle t'aa fait prendre conscience que l'emprise que ton père pouvait avoir sur toi. Elle t'a fait prendre conscience que le pouvoir, ce n'était rien quand on avait pas l'amour. Et Khaled est arrivé dans ta vie. Tellement inattendu et différent des hommes que t'avais côtoyé jusqu'à maintenant. Il a boulversé ta vie à tout jamais et bien que tu le détestes de t'avoir abandonné, il t'a aussi offert le plus beau cadeau de ta vie. Les jumelles. Tu n'en voulais plus. T'étais trop jeune, trop absorbée par tes études pour devenir maman. Mais tu n'avais pas tellement le choix. Plus aucune possibilité ne s'offrait à toi si ce n'est de les faire adopter en croisant les doigts pour qu'elles aient une belle vie. Tu n'as pas pu t'y résigner. Et sans vouloir me vanter, je suis sa préférée. Tu te mets à rire mais c'est bien la réalité. Autant Tessa est dix fois mieux dans les bras de Nicolas, autant Ella a le même sale caractère que toi et généralement, tu arrives à la calmer plus facilement que sa soeur.
Il te montre ses dessins terminés et t'es choquée de voir un résultat aussi réaliste en si peu de temps. Marlon a vraiment du talent et tu ne peux t'empêcher de lui faire des compliments. Il te propose de les garder et tu te sens un peu gênée parce que ça demande quand même tu travailles et de la concentration. Laisse moi au moins te les acheter. Ils sont trop beaux pour que tu me les donnes, simplement ! Y a tout un tas d'artistes arnaques dans les rues qui demandent des mille et des cent pour des horreurs. Tu te sens mal de devoir accepter cela gratuitement. @Marlon Humphrey

(Magdalena Heimann)

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Dans le clair-obscur, à l'heure ou l'aube s'enfuit,
Je m'emploie à percer à jour l'ombre qui me nuit.

C'est vrai que Marlon ne connait pas vraiment la demoiselle assise à son côté. Mais ça ne l'empêche pas d'être content de l'avoir rencontrée, d'être ravi qu'elle se soit arrêtée pour lui demander l'heure. Conversation partie du simple fait qu'il pensait pouvoir l'aider. Comme quoi, si on arrive à prendre du temps avec les gens qu'on croise, on a parfois de superbes surprises. Sourire qui ne quitte plus les lèvres du jeune homme, absorbé par cette conversation sur les bébés. Admiration qu'il nourrit envers Colombe, rien que de part cet amour qu'elle dégage et cette manière qu'elle a de parler de sa fille. - Ca ne m'étonnerai pas. Je crois que tu es une bonne mère. déclaration prononcée de part un simple ressenti. C'est ce truc qu'elle dégage lorsqu'elle parle, lorsqu'elle rigole ou qu'elle place son doigt dans la main d'Ella. Images qui ne passent pas inaperçues à l'oeil de Marlon. Raison pour laquelle le jeune homme voulait absolument les dessiner, toutes les deux. Inspiration qu'elle lui a donné, esquisse qu'il lui offre en retour, estimant que c'est le minimum pour lui avoir permis de rêver. Tête qu'il secoue en souriant lorsqu'elle lui propose de l'argent. L'instant passé avec elle; l'opportunité de rêver et de dessiner, ça vaut tout l'or du monde. - Tu m'as mis des étoiles plein les yeux ce soir, c'est amplement suffisant. Ils sont à toi maintenant. visage comblé par le plaisir. L'argent ne peut acheter cette sensation qu'il ressent. Savoir qu'elle rentrera chez elle avec un petit quelque chose qui vient de lui, c'est déjà plus qu'il aurait pu espérer.

@Colombe Perol

E P S I L O N

(Invité)

07/01/2018

C'est fou les rencontres qu'on peut faire parfois, surtout quand on finit par devenir quelqu'un de bien. Y a quelques années, tu ne te serais pas arrêtée. T'aurais surement levé les yeux au ciel s'il t'avait annoncé qu'il n'avait pas l'heure parce qu'après tout, tout le monde a un portable ! Mais heureusement, tu n'es plus cette petite garce d'autrefois et cela t'a permis de faire la rencontre de Marlon et d'avoir en prime, deux magnifiques dessins de sa main. Il est vraiment doué et tu ne te caches pas pour le lui dire. Il te les offre et t'es vraiment touchée de savoir qu'il t'a accordé de son temps, de son talent, de son énergie. C'est vraiment, vraiment trop gentil ! Tu marques une pause pour les analyser avant d'avoir une idée brillante. Enfin, faudra que t'en parles avec Nicolas avant histoire qu'il ne dise pas que c'est toi qui gère tout sans le concerter. Tu prends les commande ? Je me dis que je ferais bien faire un portrait des filles pour accrocher dans leur chambre ! Enfin, pas forcément maintenant mais, histoire d'avoir une pièce maitresse de déco lorsqu'on refera leur chambre ! Tu rectifies alors que Ella commence à s'agiter dans la poussette. Tu ranges précieusement les dessins en dessous avant de la prendre dans tes bras quand ses petits bras te déclament. Elle cesse de râler à l'instant même où elle gagne tes bras, préférant gazouiller en regard Marlon. Je crois qu'elle veut te remercier. Tu veux la prendre ? C'est bien la première fois que tu confiras ta fille à un inconnu, si on peut dire ça comme ça. @Marlon Humphrey

(Magdalena Heimann)

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