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Take me away





Des jours et des jours sans la voir. C'était ce que ça m'avait coûté de vouloir mettre un terme à l'ambiguïté, de ne plus me sentir comme le petit chien qui se traîne à chaque fois qu'elle appelle. Mais voilà, tout ce temps sans elle, ça m'a un brin perturbé. Sa présence, elle m'a manqué. Et n'étant pas un fanatique des réseaux sociaux, je me suis contenté des informations que j'ai appris sans grande conviction.

Rajoutant à cela, la grande révélation de Mila. En fait, partir, ça tombe à pic, je crois. Parce que j'ai besoin d'Ella, et m'éloigner de la réalité. Avoir le temps de réfléchir et de me dire que si je choisis la future juge, je n'aurai, en réalité, plus le droit de déconner. Le pire, en fait, c'est que je ne pourrai pas en parler avec ma meilleure amie, pas avec ce qu'elle vient de subir dans sa vie. C'est simple, je vais devoir, me mettre de côté, et être là pour elle, la protéger. Lui faire comprendre que même si j'ai déconné, je serai toujours là, qu'elle n'a plus le droit d'en douter.

Le luxe quand on fait partie d'une famille telle que la sienne, c'est d'avoir un jet et tout ce qui va avec. Je ne dis pas que je suis jaloux, mais parfois, de le constater, ça fout un coup. Ella et moi, on fait tellement pas partis du même monde que ça en est cuisant, mais qu'importe, ce n'est pas comme si j'allais être pété de tunes soudainement. Quand je regarde l'avion face à moi, je soupire et j'attends, sac de voyage en main, et me disant qu'elle, elle a quelqu'un pour charger les siens. Et puise que je suis venue en taxi, je regarde la voiture noire de son chauffeur arriver, quand elle en sort, le sac, je le laisse tomber. Il n'y a qu'une chose qui trotte dans ma tête, et rapidement, en quelques pas, j'arrive à sa hauteur, pour la prendre dans mes bras. Étreinte qu'elle veut, ou pas, mais elle est bel et bien là. Je dis rien, sous peine de sortir une connerie déplacée, parce qu'elle vit une chose dans laquelle je ne peux pas exceller. Les filles et leurs secrets... Pourtant, j'ai deux petites sœurs, mais elles n'ont jamais connu ça. Alors je me contente de lui montrer que malgré tout, elle pourra toujours venir se réfugier dans mes bras.   


☾ anesidora
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Assise dans le jet à côté de Jeremiah, je regarde les nuages se dissoudre sous mes yeux et les plus hauts bâtiments de la ville se dessiner sous ces derniers. Boston. La maison. Ça ne sera jamais ma réelle maison, toujours ma résidence secondaire, mais je m'y plais et je crois que ce dernier voyage m'a fait prendre conscience que je ne pourrais jamais vivre loin de Thaïs, Dimitri mais aussi Snow. J'ai beau être rancunière, un tantinet drama queen et lui faire vivre chacune de mes émotions puissance douze mille, mon meilleur ami est très important pour moi. Les roues au sol, mes talons qui claquent sur le tarmac, on file vers le Copley pour une rapide douche, un changement de valises - adieu les petites robes et bonjour les pulls et les robes en laines - et c'est reparti.

Le Range Rover ralentit et je ne mets pas bien longtemps à sortir de la voiture. Je ne sais pas comment va se passer cette petite semaine ensemble mais j'ai hâte de voir, de le vivre. Parce que même si je suis insupportable par message, que je lui en voudrais toujours de son action, je sais que Snow est un homme merveilleux. Pas celui qu'il me faut mais il rendra sa copine heureuse, aucun doute là dessus. Cette embrassade dure un peu trop longtemps à mon goût - pas habituée des câlins - alors je le pince dans le dos et embrasse sa joue. Allez on décolle. Le pilote a probablement envie de rentrer chez lui. Deux heure de vol aller, deux retour et il est déjà bien tard. J'attrape sa main et file vers le Jet des Marriott. Karl sort de ce dernier, ayant déposé mes bagages et je le remercie rapidement. Ah, Karl. Il ne comprend plus rien avec tous mes voyages. L'Angleterre, la France, Miami, Londres à nouveau, le Portugal. Et maintenant Toronto. Mon empreinte carbone fait flipper, il n'y a pas à dire. Mes fesses assises sur le siège, je tourne le visage vers l'équipe et d'un coup d'oeil, ils savent ce que j'attends. Tu veux boire quoi ? Que je demande rapidement en ôtant ma veste. Mon verre se remplit et on attend sur sa réponse. À ces deux jours en retraite spirituelle aux frais de Charlotte Marriott-Wildingham. Que je souffle en levant ma coupe pour trinquer avec lui. Ce voyage, c'est le cadeau d'anniversaire que ma mère m'a fait. On devait y aller toutes les deux mais ça ne s'est pas fait. Et ce moment d'isolement, de prise de conscience, c'est avec Snow que j'ai décidé de le faire. Parce qu'on en a besoin. Et ça ne va pas être facile. Mais j'ai hâte.
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Je ne sais pas ce que je dois faire, comment je dois me comporter. Si je dois lui dire que je suis avec elle et que je suis désolé. Alors je lui fais un câlin, et même en faisant ça, je suis mal à l'aise, putain. Je ne crois pas qu'elle a envie que je remue le couteau dans la plaie, de ce fait, pour une rare fois de ma vie, je me tais. J'ai fini par apprendre de mes conneries, et je tourne ma fameuse langue avant de parler. Et je devrais certainement la remercier de me pincer et de nous faire revenir dans une réalité où nous sommes que deux amis adorant déconner. Elle embrasse ma joue, et j'aime, forcément, le goût de ce bisou. « Allez on décolle. Le pilote a probablement envie de rentrer chez lui. » Trop longtemps sans être proche d'elle, trop de moment séparé à cause de mon ego froissé. J'approuve la phrase, d'un mouvement de tête, et très vite on se retrouve dans l'avion.

C'est dans "ça" bordel que j'aurai dû investir, et non dans un bateau. Enfin niveau budget, on est bien loin du même, ce n'est pas faux. « Tu veux boire quoi ? » Qu'elle me demande, tandis que ces « gens » attendent, et bon sang, je trouve ça toujours étrange. Alors je demande un verre de champagne parce que je me mets à la mode des personnes friquées. Et voilà qu'on me sert ce que j'ai demandé. « À ces deux jours en retraite spirituelle aux frais de Charlotte Marriott-Wildingham. » Elle lève son verre, je fais de même, non sans me permettre de rire franchement à l'évocation du nom de sa très chère maman.

Quelques minutes plus tard, l'accélération se fait sur le tarmac, et c'est dans les airs qu'on se trouve Ella et moi. « Je suis de meilleure compagnie, de toute façon. » Après tout, il est clair qu'elle va plus s'amuser avec moi qu'avec une femme qui ne l'aime pas. Enfin pas à sa juste valeur. « Et un bien meilleur remède aussi. » À tous ses possibles maux, son petit cœur abimé, à son utérus qui ne porte pas de bébé. Qu'importe lesquels, il est clair que je saurai bien mieux l'écouter. Mais parce que je n'aime pas trop le côté solennel de mes paroles, je tourne le visage alors que je bois une gorgée du liquide pétillant. En observant le ciel par le hublot, je lui dis finalement, en déconnant. « Jem a le droit à l'Europe, à la Floride, la Californie, et limite l'Australie ! » j'abuse, juste un peu... Mais juste ce qu'il faut aussi. « Et moi... la retraite au Canada. » Ok je me plains, mais, au moins, je sais pertinemment qu'il n'y a pas de quoi.


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Passer d’un jet à l’autre, c’est bien la vie que j’ai décidé de mener. Je me retrouve enfin à une position où je suis bien, dans une tranche de vie qui me convient plus que tout. Je suis habituée à cette vie, à ce luxe et je n’en changerais pour rien au monde. Les vols commerciaux, je n’y connais rien, n’en ayant jamais pris. Mais je m’imagine déjà l’enfer d’attendre des heures pour se faire scanner - ainsi que le contenu de ma valise - et pire encore, palper en cas de soucis. Quelle enfer que la population mondiale vit. Faire partie du haut du gratin est une chance je le sais. Mais je travaille aussi pour le mériter, tout cela. Il va sans dire que si mon travaille était bancal - voir inexistant - Dimitri serait plus stricte avec moi. Manque de bol, je suis un exemple de bonté et de perfection. Que voulez-vous, c’est ainsi. Assise face à Snow, je croise les jambes, me redressant et je trinque rapidement avec lui. Un clin d’oeil à son égard et je ne peux m’empêcher de rire à sa réflexion. Ça, c’est sur. Et je ne dis même pas cela parce qu’elle est la personne que je déteste le plus à l’heure actuelle. Que je lance rapidement. Je connais trop bien Snow et sa facilité à se dénigrer ces derniers temps. Je sais que nos deux dernières soirées ont été un fiasco mais ce n’est pas pour cela que je l’aime moins, que je le prends pour acquis ou je ne sais quoi. Snow est important pour moi et je veux que l’on retrouve notre amitié, notre complicité, ce qui fait de nous les deux cons que nous sommes. Je le regarde et acquiesce, buvant rapidement ma coupe de champagne. Je sais que je ne devrais pas, après les dernières annonces des gynécologues mais si je ne peux pas profiter une dernière fois, il n’y a aucune logique à tout cela. Et quand le côté jaloux de l’américain ressort, je le regarde et fronce les sourcils. Il n’a pas idée que quelques jours par ci par là avec Jeremiah ne valent pas grand chose à côté de quarante huit heures n sa compagnie sans moyen de communication. Ça ne sera que lui et moi. Et, avant de lui foutre tout cela dans les dents, je dis La Californie c’était avec Wesley, la Floride avec son frère et l’Australie avec le mien. C’est plus taquine qu’autre chose que je dis cela mais aussi pour lui remettre les idées en place. Je n’ai aucun doute qu’il maudit un peu l’arrivée de Jeremiah à Boston mais il faut bien qu’il remette tout en perspective. Je vais passer deux jours et demi rien qu’avec toi. Personne pour me distraire, avec des tas de moments à se reposer, à méditer et à profiter des installations de la retraite. On va être dans les bois, on va être coupé du monde extérieur mais qu’il ne pense pas que l’on va se retrouver dans une situation à la Koh Lanta. C’est la meilleure retraite de la région, c’est pour dire. Tu vas devoir me supporter avec mes crises de panique parce que je ne peux pas voir ce qu’il se passe au boulot, dans la vie de mon frère… Tu vas limite espérer que Jem soit là pour prendre ta place ! Que je lance avec un large sourire. Je sais bien que ce n’est pas le cas. Et pour le taquiner un tantinet plus, je dis C’est pas beau d’être jaloux. Et dis moi plutôt pourquoi t’as une tête de mec qui a pas dormi depuis des heures. Toujours à réfléchir à propos de ta douce ? De celle qui va me remplacer dans ton coeur. Et là, c’est moi qui suis jalouse alors que je n’en ai absolument pas le droit. Alors je fais taire tout cela et me concentre sur lui, demandant une bouteille d'eau et de quoi grignoter aussi, par la même occasion.
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« Ça, c’est sur. Et je ne dis même pas cela parce qu’elle est la personne que je déteste le plus à l’heure actuelle. » Et je n'ajoute rien, parce que je fais partie de ceux qui ne savent pas réellement ce que ça fait d'avoir, avec ses parents, une relation conflictuelle. Je sais bien que je suis chanceux, que d'ailleurs sur bien des points, j'en ai une de cocu, mais déjà que Mila a un enfant, j'espère sincèrement qu'elle n'a pas un autre amant. Du coup, c'est volontairement que je ne tergiverse pas plus sur le sujet, car je me sens, pour le faire, mal placé.

Et prenant la boisson demandée, je commence à plaisanter sur toute autre chose, ma jalousie maladive. Mon éternelle impression que depuis que Jem est revenu dans sa vie, je ne suis plus qu'un second plan. Dire qu'avant, j'étais important. « La Californie c’était avec Wesley, la Floride avec son frère et l’Australie avec le mien. » Oui, bon, des détails ça, si bien que j'en lève les yeux au ciel et commente d'un « Blablabla » dans ma barbe qui n'est presque pas audible pour elle, mais il l'est pour moi.

« Je vais passer deux jours et demi rien qu’avec toi. Personne pour me distraire, avec des tas de moments à se reposer, à méditer et à profiter des installations de la retraite. » Et ça je le sais, qu'elle me le dit pour me rassurer. Pour le coup, je me sens comme un gamin capricieux à qui on a retiré son meilleur jouet. « Tu vas devoir me supporter avec mes crises de panique parce que je ne peux pas voir ce qu’il se passe au boulot, dans la vie de mon frère… Tu vas limite espérer que Jem soit là pour prendre ta place ! » Regard noir, que je ne maîtrise pas, le pire, c'est que je l'aime bien, Jérémiah. J'en ai juste gros sur la patate sur le fait qu'il se prenne pour moi. Enfin, dans le fond, c'est moi la doublure, mais ce n'est qu'une question de perspective ça. « C’est pas beau d’être jaloux. » Blablabla. « Et dis moi plutôt pourquoi t’as une tête de mec qui a pas dormi depuis des heures. Toujours à réfléchir à propos de ta douce ? » On est obligé de partir sur ce chemin-là Je veux dire, on a du temps, d'autres sujets à éplucher, son utérus en premier. Bien que je ne suis pas certain que sur celui-là, elle veuille s'y aventurer. Alors... Je veux bien me sacrifier. Pour le bien mental, moral, de celle sans qui ma vie ne serait pas égale.

« Ce n'est pas comme si... » On avait réellement discuté... Mais je ne suis pas très enclin à la parlotte depuis qu'elle m'a avoué son secret. Alors je bois une gorgée de mon champagne, comme un imbécile plutôt que de lui parler. Et les bulles qui font leur effet, bien qu'il en faut plus pour que ma langue soit déliée. « On en avait parlé. » Grande révélation, et je me sens un peu con. Parce qu'un parfait petit copain aurait pris le temps de tâter le terrain. Mais moi ? Et bien je suis dans un avion avec une autre femme qu'elle. C'est... Incroyablement crétin. « Elle me l'a dit avant-hier. » après tout, j'ai droit à ce temps de réflexion, moi, je suis sensible comme garçon ! « Et la dernière fois que je lui ai parlé, c'était pour lui dire que je venais avec toi. » Il a été vilain, Snow, n'est-ce pas ? « Et que j'allais couper mon téléphone. » Merde, je finis mon verre, en réalisant que je suis un véritable bâtard. « C'est bon, pas la peine de me dire que j'ai merdé. » Je préfère directement lui préciser.

Y a pas moyen de se noyer dans le champagne, s'il vous plait ?

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Et quand je mets en avant qu'il est de meilleure compagnie que celle qui m'a offert ce cadeau, je le pense vraiment. Je le pense comme je n'ai jamais rien pensé d'autre parce que Snow est important pour moi. Plus qu'il ne se l'imagine et ne se le répète. Notre dispute passée est ce qu'elle est, et je réagirai de la même façon si la même situation se repassait aujourd'hui. Mais j'espère que nous n'arriverons plus là, à la fuite et à la rancoeur. J'essaye de faire attention à ce que je dis, à ce que je laisse paraître. Attention à tout mais ça ne me réussit pas. Ça m'énerve plus qu'autre chose parce que j'ai l'impression de ne plus être moi. Je sais bien que mon caractère est loin d'être exemplaire mais il est ce qu'il est. Enfin, je préfère laisser tout cela sur le sol américain alors que nous nous envolons pour le sol canadien. Et puis, si on continue là dessus, c'est le début de la fin. On va s'enfoncer sur un terrain que je voudrais garder lointain. La jalousie, c'est maladif chez nous et même si je n'entends pas ce qu'il dit, je vois bien qu'il ronchonne. C'est écrit sur son front de toute façon. Il y a un combat pour celui qui aura la plus haute place dans mon coeur et les concurrents me fatiguent. Oh que ça va faire du bien de s'évader un peu. Et je le pose, tout ça. Je suis comme ça, je ne suis pas capable ni de cacher les choses, ni de faire semblant. Je parle, j'étale et je regarde son visage changer au fur et à mesure de mes mots. Je le connais le petit Burns et je sais très bien comment le faire réagir mais aussi le faire parler. Et c'est ce que j'ai besoin de faire à ce moment précis, le faire parler. Qu'il dégonfle un peu sinon il va exploser. J'apprends rapidement qu'il n'a pas vraiment parlé avec sa douce et je trouve ça dommage. Parce que les non-dits, ce sont les pires. Ils vous rongent de l'intérieur et s'il y a bien une chose que je peux avancer, c'est que laisser passer n'arrange rien, ça ne fait que creuser le fossé entamé par la bombe. Je l'écoute et souris. Oh mais je ne dirais rien Snow... Même si je trouve que tu agis de manière quelque peu désuète et idiote, c'est ta relation et je suis bien la dernière à pouvoir donner mon avis là dessus vu le carnage sans nom qu'est ma vie. C'est simple mais absolument vrai. Je ne suis pas sure d'être de bons conseils et je m'en voudrais de les envoyer dans le mur alors que je n'ai aucun mot à dire là dedans. Tu sais quoi ? Si on laissait tout ça à Boston ? On nous demande rapidement de nous attacher et c'est ce que l'on fait. La discussion continue jusqu'à Toronto et la suite deux chambres réservées au Marriott.

Comment ça, ça ne fait que vingt quatre heures qu'on est là ? Que je demande sauvagement à Snow alors que je touche la poche de ma robe de chambre pour voir si mon téléphone est là. Mais ce n'est pas le cas. Coupée du monde depuis vingt quatre heures et je suis à deux doigts de la folie, c'est clair et net. Snow ! Pshhh ! Que je dis en le poussant d'un coup d'épaule. Il faut qu'on aille récupérer nos téléphones. Je deviens folle moi ! J'ai besoin d'écrire à mon frère. Que je lui dis en le regardant droit dans les yeux. On est tous assis autour d'une immense table pour le petite déjeuner mais je n'ai pas faim, ni envie de manger avec tous ces hippies zen quand je suis tout sauf zen. Tu sais crocheter une serrure ? Que je demande à voix basse. Allez, dis moi que tu sais !
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Ella Marriott... de toutes les femmes de ma vie, il est clair que ce sera elle, qui un jour me tuera. Parce que dans notre amitié, on souffle sans arrêt le chaud et le froid. On se tire dessus, à découvert, on prend le coup, on accepte et on se désespère. Jaloux à tour de rôle, reproches qui se déguisent en vérité. C'est à vie que je pourrais jouter avec elle. Même en maison de retraite, je jure que notre amitié sera belle. Et qu'en plus de cela, on fera chier les soignants, comme deux vieux cons.

Et puis forcément on en vient à l'autre femme de la situation. Et au fait qu'avec elle, j'ai réellement été con. À croire que c'est un éternel refrain dont il est question. « Oh mais je ne dirais rien Snow... Même si je trouve que tu agis de manière quelque peu désuète et idiote, c'est ta relation et je suis bien la dernière à pouvoir donner mon avis là-dessus vu le carnage sans nom qu'est ma vie. » J'en lève la main, pour approuver d'un « Amen. » Et je bois une autre gorgée de mon champagne, parce que je n'ai pas d'autre choix que de le faire. De toutes les façons, avec Mila, je ne sais pas comment m'y prendre, ce n'est pas comme si j'avais prévu d'être un beau-père. « Tu sais quoi ? Si on laissait tout ça à Boston ? » Et une fois n'est pas coutume, je lui re balance « Amen ! » mais avec plus d'entrain cette fois.

Un jour plus tard, je suis affalé sur mon siège et regarde sur le côté, la brune péter littéralement un plomb. « Comment ça, ça ne fait que vingt-quatre heures qu'on est là ? » Et j'en clos les paupières sur fond de « Détends toi. » mais je crois bien qu'elle est tellement dans son délire qu'elle ne m'entend pas. « Snow ! Pshhh ! » J'en ouvre un œil, pas deux, il ne faut pas non plus abuser. « Il faut qu'on aille récupérer nos téléphones. Je deviens folle moi ! J'ai besoin d'écrire à mon frère. » D'écrire à ton frère ou de poster sur ton réseau social la moindre de tes activités ? Non, parce que moi, ça ne me manque pas tant tu vois. Bon d'accord, j'écrirais bien un mot ou deux à Mila, juste ça. « Tu sais crocheter une serrure ? » Directement, je souffle un « Tu me fatigues, Marriott. » On n'est pas venus ici pour décrocher ? Pour décompresser ? Et je regarde, les yeux bien ouverts cette fois, les gens qui sont assis comme nous deux, bordel... Je ne suis clairement pas assez vieux. « Go. » que je plante en me levant, parce qu'on n'a pas forcément le temps de tergiverser réellement.

Il y a ma main qui attrape la sienne, et je la soulève presque à la force du bras pour qu'elle aussi bouge ses fesses. « Oui. Je sais faire. » Souvenir de folles années où je jouais les mecs aux mauvaises fréquentations. « Mais ça n'empêche pas que tu es tarée. » Allez, allons les chercher, ces téléphones si sacrés.  

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Amen. Et mon talon entre les deux yeux amen aussi ? Il y a des choses que je ne supporte pas. Qu'on confirme mes dires lorsqu'il s'agit de mes erreurs, de mes idioties et de mes fracas, ça ne me fait pas rire. Mais la vie n'est pas drôle. Clairement pas. Surtout pas celle que je vis depuis des semaines. Je me voile la face, j'essaye de me la jouer aveugle alors que j'ai besoin de retrouver la vue, la vie. N'être que l'ombre de moi même, ça ne me ressemble pas. Alors je vais prendre ces quelques jours au Canada pour me dépatouiller, sortir de cette merde ambulante dans laquelle je suis depuis trop longtemps. Oh Ella, depuis quand tu t'embarrasses d'autrui. Depuis quand tu attends sur un homme qui ne reviendra pas. Parce que pour revenir, il lui faudrait des couilles et il n'en a pas. Il est l'heure de faire le deuil de cette relation et ça prendra du temps mais j'y arriverais, je le sais. Et puisque je n'ai pas envie que mes envies d'avancées gâchent mon moment avec Snow, la proposition est simple : laissez à Boston ce qui appartient à Boston. Nouvelle vie, nouvelle semaine, nouveau tout. Table rase, juste lui et moi. Pas de Mila, pas de Patterson, pas de Jeremiah. C'est Snow ma priorité pendant ces quelques jours et je compte bien créer des souvenirs avec lui. C'est ainsi qu'on avance dans la vie. En acceptant le passé mais avec les yeux sur l'avenir.

Sauf que cet avenir, sans téléphone, sans nourriture digne de ce nom, c'est un petit peu merdique. Les gens que j'aime me manquent terriblement et je me demande bien pourquoi ma mère a eu cette putain d'idée de merde quand même. Mon dieu, je serais devenue folle avec elle. Mais Snow est là et bien plus calme et posée que moi, ce qui n'est pas dur, certes. Il est là, affalé sur le siège, les yeux fermés et moi, j'ai juste envie de sauter sur la table et d'écraser tous les verres sur mon chemin. Un peu comme on peut le voir dans certains dessins animés. J'ai envie de me lever, de crier, de chanter et de tout casser pour me sentir mieux dans ma tête et dans mon corps. Je réfléchis trop. Beaucoup trop. Incapable de faire taire mon cerveau, de l'abrutir avec du contenu numérique. Être seule avec ses pensées, c'est bien la pire des choses. Et je ne vais pas survivre bien longtemps comme cela. " Je ne te fatigues pas, tu m'aimes de tout ton petit coeur " Que je lance en chuchotant, lui adressant mon plus beau sourire. Mais je deviens dingo comme ça. Mes mains sont toujours à la recherche de mes téléphones, mes yeux d'un écran et mon cerveau d'une demi échappatoire. Je ne suis pas comme lui, aussi calme. J'aimerais mais ça n'arrivera jamais. Un mot, deux lettres et sa main qui attrape la mienne, j'ai l'impression que mon corps est à côté de lui et mon âme encore dans le siège, pas trop sûre de ce qu'il doit faire. " Je ne suis pas tarée. Accroc, oui " Ce n'est pas nouveau. Le numérique, c'est une grande partie de ma vie, de ce qui m'anime et mon outil de travail aussi. " Par là ! " Que je souffle en le tirant par le bras pour filer plus loin. On se retrouve à l'accueil du centre et tous les casiers sont derrière le bureau, où personne ne se trouve. " J'ai qu'une barrette " On ne va pas aller loin avec ça. Mais j'enlève la barrette plate que j'ai, mes cheveux tombant en cascade et je lui tends. " Me la casse pas hein " Que je dis en lui laissant dans les mains. " Je fais le garde " J'embrasse sa joue, comme pour lui souhaiter bon courage et me planque dans un coin, l'oreille tendue à l'affut du moindre bruit. " La voie est libre " Que je souffle, n'entendant pas le jeune de l'accueil revenir de l'autre côté. Sa voix se fait entendre " Monsieur Burns... Je peux savoir ce que vous faites " Je grimace et souffle, comme une conne " Abandonne la mission, on est grillé " Comme s'il ne l'avait pas vu lui même...
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Un jour, pour elle, je vais finir en taule, ou quelque chose dans le genre. " Je ne te fatigues pas, tu m'aimes de tout ton petit coeur " Oui, fin, il ne faut pas en abuser non plus, de mon petit cœur et de ma gentillesse surtout. Mais voilà, j’ai beau râler, faire le chieur, il est clair que mon choix est rapidement fait, je ne compte pas rester ici à croupir comme un vieillard tandis qu’elle nous prévoit une expédition encline à plus de sensation. " Je ne suis pas tarée. Accroc, oui " Ce n’est pas la même chose, dans le fond ? Ils sont tous un peu dingues ceux qui possèdent des addictions.

Et si moi, je n’ai pas la moindre foutue idée d’où se trouve nos téléphones, je comprends bien vite que ce n’est pas le cas de ma meilleure amie. A croire qu’elle les a tracés les téléphones pour être certaine de ne pas les perdre réellement. " Par là ! " Cette femme est une furie. Je le jure, je suis en train de me demander pourquoi je la garde dans ma vie.

Et face à la porte de l’accueil, je reste une seconde à réfléchir quand je l’entends me dire ; " J'ai qu'une barrette " Dans mon regard, j’espère vraiment qu’elle lit l’ironie lorsque je lui réponds « Chouette. » et que je tends la main pour récupérer l’objet. " Me la casse pas hein " Non mais elle est sérieuse ? Elle me demande de forcer une serrure, mais aussi de faire attention à sa petite barrette chérie. Je me demande sérieusement dans quel monde elle vit. " Je fais le garde " Et je dois avoir confiance ? J’en arque un sourcil en la regardant, ce petit bout de femme qui fait partie du monde des grands. Femme qui pose un baiser sur ma joue, et qui me rendra toujours un peu plus fou. Pas de façon romantique, il me faut le préciser, il est clair que dans la course pour avoir Ella, j’ai déclaré un indéniable forfait. " La voie est libre " Ok. Donc je commence directement à m’atteler à ce but qui est devenu l’ultime, le premier.

Sauf que … " Monsieur Burns... Je peux savoir ce que vous faites " Sérieux déjà ? Bordel, Ella… " Abandonne la mission, on est grillé " Ma parole, c’est aujourd’hui que je vais la baffer. Un long soupir s’échappe de mes lèvres, ainsi qu’un ricanement, parce que je passe pour un con forcément. Avec la barrette, je torture ma nuque, à la lisière de mon cuir chevelu, tête baissée, si bien qu’en direction de la voix, je ne me suis pas retourné. « C’est-à-dire que… » je ne sais foutrement pas comment me sortir de cette galère.

Si elle avait été blonde à forte poitrine, forcément, ça aurait été plus simple. Mais au son de la voix, je comprends bien qu’il est plus question d’un brun faisant environ un mètre quatre vingt cinq. Je finis par me retourner, en lui servant un sourire digne d’une publicité pour les dents. Et j’avoue, sur un ton innocent. « Voyez-vous, j’essayais d’ouvrir la porte. » Foutu pour foutu, autant assumer. Il ne faut pas être un génie pour comprendre ce que j’étais en train de faire… Alors, comment on dit déjà ? Faute avouée, à moitié pardonnée ? « Seulement, elle est fermée. » Sait-on jamais que des fois il voudrait bien nous aider. Mais à son expression, de pauvre con, je vois bien qu’elle est vraiment échouée, notre mission.

Et je me sens comme un gosse à l’école, qui vient de faire une connerie, et qui attend le verdict, mot sur le carnet ou heure de colle samedi après-midi. « Je vous prierai de retourner à la table du repas. » en même temps, pour la merde que vous servez… « Ouais, je crois qu’on va faire ça. » Et je tends le bras à Ella, approche ma bouche de son oreille afin de lui souffler. « T’es la pire coéquipière au monde. » Clairement. « La nuit tombe dans pas longtemps. » Parce que voilà, je n’abandonne pas aussi facilement. C’est une question d’honneur maintenant !


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Tout ce temps sans mon cellulaire, c'est un peu comme si on m'avait enlever la prolongation d'un membre. J'ai toujours mon téléphone en main ou dans mon sac à main et ici, rien. Ni téléphone ni sac à main d'ailleurs et je crois que je comprends enfin ce que ma mère voulait dire quand elle avançait que "on se sent nue" sans un certain objet de la vie de tous les jours. Elle, c'est son rouge à lèvres. Moi, mon téléphone. Mais je veux être sûre que tout le monde va bien. Thaïs, Dimitri, Jeremiah, le Copley en général. Je crois que je deviendrais folle s'il venait à arriver quelque chose à quelqu'un de mon entourage à cause d'une retraite à la con. Et si je suis là, c'est parce qu'on en a besoin, Snow et moi. Il y a des couples ici, des gens qui veulent faire le vide et la paix avec eux même alors que nous, je crois que c'est notre amitié que l'on veut reconstruire, que l'on veut renforcer. Notre dynamique si forte qui a pris tellement de coups en si peu de temps. Quand j'y pense, ça me rend folle. Et non, je n'ai toujours pas accepté et encaissé son coup de l'autre soir. Mais en parler, ressasser, ne servirait définitivement à rien alors autant laisser passer, couler et ne rien dire, ne pas relancer le débat. Parce qu'il y a des choses qu'il vaut mieux laisser silencieuse, bien que ça ne soit pas mon genre en temps normal. Je suis plutôt du style à foncer dans le tas et à tout arracher sur mon passage, me fichant bien des conséquences. Mais avec lui, les conséquences m'importent. Et, perdue dans mes pensées, ne faisant pas attention à la deuxième entrée, notre mission est un échec cuisant. Je grimace et reviens doucement auprès de Snow, espérant qu'il ne me tue pas pour cette idiotie. Je reste de l'autre côté du bureau, le regardant se dépatouiller comme il peut. " Vous n'aurez pas les clés, par hasard ? " Que je souffle, presque dans le dos de l'employé, incapable de voir son visage jusqu'à ce qu'il le tourne vers moi. Je lève les mains comme pour prouver mon innocence et fais un pas en arrière. Je suis sûre que ce n'est pas la première fois que ça arrive. Et puis, la sentence est irrévocable. Je lève les yeux, à deux doigts de crier qu'il est franchement pas drôle, ce James à la noix de cajou ! Être coupé du monde me ramène à mes cinq ans je crois. Je me glisse sous le bras de Snow et l'écoute me souffler que je suis la pire coéquipière au monde. " J'ai pas pensé qu'il pourrait arriver par l'autre côté ! " Que je peste en trainant presque des pieds en direction de la salle du dîner que l'on vient de quitter. Et sa seconde phrase à mon encontre me provoque un large sourire. " Et ça veut dire...? " Je ne suis pas sûre de comprendre. Je peux me réjouir ou pas ? " McGyver va reprendre du service ? " Que je demande en tournant le visage vers lui, mon regard plein de malice croisant le sien. " Je ferai plus attention cette fois, je te le promets " Parce que se faire prendre deux fois la main dans le sac, c'est vraiment la honte ultime. Une fois je ne fais déjà pas la maligne mais alors deux, c'est trop. " Dis moi ton plan " On a bien vu que le mien n'a pas fonctionné alors il y a beaucoup d'espoirs pour le sien, on ne va pas se mentir. J'espère que son cerveau est plus vif que le mien. Toute cette zen attitude, ça ne me rend pas franchement réactive, loin de là même.
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