J'étais assise là, ne le quittant pas une seconde du regard; sa main dans la mienne, je sentais mon coeur battre à vive allure. Pourquoi ne se réveillait-il toujours pas ? Qu'est-ce qu'il avait ? Le docteur avait dit qu'il était dans le coma, mais qu'il devrait bientôt se réveiller. Mais quand était ce bientôt ? Dans cinq minutes ? Dans une heure ? Dans 24 heures ? Et s'il ne se réveillait toujours pas ? Je sentis mes larmes me monter aux yeux. Non, je ne pouvais pas pleurer, il fallait que je garde le sourire. Comme ça, il sera soulagé quand il se réveillera. Oui, je devais lui montrer que tout allait bien chez moi. J'avais enlevé mon bandage avant de venir le voir, parce que je ne voulais pas l'inquiéter. Et j'attendais, en silence, qu'il bouge, qu'il fasse le moindre geste, pour apaiser mon coeur; pour prouver qu'il était bien vivant; pour prouver qu'il allait bien.
Je ne sais pas depuis combien de temps j'étais là, je savais juste que ça faisait deux jours que j'étais sorti du coma, j'avais eu le droit à voir Solweig lorsque j'ouvris les yeux après deux semaines à voir du noir. Je ne sentais toujours pas mon corps, j'avais mal quand je bougeais, des mal de têtes terribles, j'étais loin d'être aussi fort qu'avant, du moins j'étais coriace mais faut croire que moi-même je peux être dans un sale état. Je venais quelques heures plus tôt de trouver le sommeil, enfin, c'était si dur de fermer l’œil sans que ma tête m'assassine de douleur puis je sentais une main tenir la mienne, elle devait la tenir déjà depuis un certain temps, mes yeux s'ouvrirent et je la voyais, ma lyly, ma petit sœur, elle était là, je m'imaginais déjà les heures qu'elle à du passer ici pendant mes deux semaines de coma intense et la voir, c'était juste un réveil magique. Je souriais faiblement, très faiblement, j'étais branché de partout, bander de partout, une vraie machine ressortie de la casse, je la regardais, essayant de serrer sa main, oui même ce petit geste était dur Lyly... j'avais du mal à parler mais j'essaye de me forcer pour elle.
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Mes yeux étaient toujours posés sur le visage d'Alekseï, guettant le moindre signe de réveil, tandis que mes pensées étaient tournées vers nos souvenirs communs: notre première rencontre, notre premier baiser, sa visite à l'hôpital, mais surtout, cette nuit... Je ne savais pas comment réagir; ou s'il s'en souvenait toujours. J'avais aussi peur que cela ait changé notre relation. Non, je ne pourrais pas le supporter s'il se mettait à m'éviter et à m'ignorer du jour au lendemain. Rien qu'en y pensant, des larmes se mirent à inonder mes yeux. Je devenais vraiment sensible ces derniers temps. Soudain... « Lyly...» Un simple petit murmure qui sût me mettre dans tous mes états. Je sortais de mes pensées et mes larmes de craintes et de tristesses devinrent des larmes de joie. Je rigolais alors doucement, avant de venir l'embrasser sur la joue, caressant doucement l'autre par la même occasion. « Chuuut, ne parles pas... Si tu savais à quel point je suis contente de te voir les yeux ouverts. » Je séchais rapidement mes larmes du dos de ma main. « Je vais appeler un docteur. » histoire de signaler qu'il s'était réveiller...
J'avais réussis à trouver le sommeil depuis quelques heures et voilà qu'elle me réveillait, Elysia était là, elle me serrait la main, je la sentais, je voyais aussi ses petits yeux scintiller, elle avait pleurer et je n'imaginais pas les litres qui avaient du couler quand elle à apprit que j'étais dans le coma mais elle n'avait plus à être inquiète que je ne me réveille plus, j'étais là, la regardant, les yeux ouvert, essayant de lui faire un sourire mais avec tous ces tuyaux, tous ces bandages c'était dur de bouger. Lorsque qu'elle entendit ma faible voix, je la voyais sourire, et ça ça me faisait du bien, son sourire m'avait manqué, elle m'avait manqué, son petit rire, son baiser sur ma joue, ses caresses sur mon autre joue, toute cette attention qu'elle avait avec moi, j'étais heureux de la retrouver Moi...moi aussi lyly.. j'ai toujours adorer tes yeux.. je souriais et je toussais, remettant ma tête droite, elle voulait appeler un médecin Les déranges pas... ils savent que je suis sorti du coma... j'avais juste besoin de dormir là.. j'essayais toujours de serrer sa main je suis content de voir que...que tu as été... plus chanceuse que moi... un faible sourire, j'étais heureux de voir qu'elle n''était pas branché de partout, être dans le même état que moi je ne le souhaitais à personne.
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« Moi...moi aussi lyly.. j'ai toujours adorer tes yeux... » Je souris devant tant de tendresse dans ses mots. Je lui avait pourtant dit de ne pas parler, mais il n'en faisait qu'à sa tête, comme toujours. « Les déranges pas... ils savent que je suis sorti du coma... j'avais juste besoin de dormir là...» Ah bon, il s'était déjà réveillé ? Pourquoi n'ai-je pas été prévenue ?! Et Solweig, elle ne m'avait pas envoyé de message pour me l'annoncer. Sans doute voulait-elle me faire une surprise... Je souris, oui, c'était tout elle ça. Une semaine que nous nous étions réconciliées, et j'étais vraiment heureuse de l'avoir retrouvée. Je me demandais si Aleks était au courant d'ailleurs. Il me tardait de le lui annoncer. Je restais donc assise sur la chaise, mon regard toujours posé sur lui, un sourire aux lèvres. « Je suis content de voir que...que tu as été... plus chanceuse que moi... » Doucement, mon sourire se fana. Oui, dans un sens, j'avais été plus chanceuse que lui mais... Mon dos me faisait toujours atrocement mal quand je faisais le moindre effort. Je ne marchais plus en talons, je restais en convers le plus possible. Le docteur m'avait avoué que le choc violent contre le poteau avait laissé des séquelles, qui normalement, devraient disparaître. Pourtant, deux semaines s'étaient déjà écoulés depuis, et aucun changement. Intérieurement, j'étais en panique. Parce que si mon dos ne guérissait pas, je pouvais dire adieu à la danse... Je secouais doucement ma tête et mes lèvres s'étirèrent à nouveau. Il ne fallait pas que je l'inquiète. « Oui, je n'ai presque rien eu, juste quelques points de sutures à l'arrière de la tête, mais rien de bien grave. »
J'étais si heureux qu'elle soit là à mon réveil, tout comme heureux que Solweig ait été là quand je suis sorti du coma, elles m'ont tellement manqué, elles ont du passer des heures, à s’inquiéter, à pleurer, j'étais content de voir son sourire, de la voir tout court. Elle me disait de ne pas parler mais j'étais assez fort pour ouvrir ma bouche et sortir des mots, certes d'une voix particulièrement faible mais je n'allais pas rester dans le silence, j'avais envie de parler, deux semaines à ne rien voir, à ne rien entendre, ne pas parler, j'ai ce sentiment de renouveau, de liberté, enfin une liberté limité à ce lit. Je voyais qu'elle n'avait pas d'aussi grave séquelles que moi et ça me rassurait, je ne me rappelais pas du tout de l'attentat et voir qu'elle allait bien, c'était juste ce qui me fallait pour que les lèvres s'élargisse pour lui faire un sourire surtout en entendant de sa propre voix qui elle aussi m'a manqué qu'elle n'avait presque rien eu Tant mieux alors.. je toussais de nouveau avant de tourner ma tête vers elle malgré la douleur que je ressentais à la nuque Elysia... je... tu es au courant que ma mémoire est endommagée ?.
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« Tant mieux alors... » Il avait l'air soulagé. Oui, j'avais bien fait de ne pas lui parler de mon dos. Et puis, si ça se trouve, je m'inquiétais vraiment pour rien. « Elysia... je... tu es au courant que ma mémoire est endommagée ? » Oui, j'étais au courant, on m'avait prévenu. « Oui, je sais au courant... Mais tu te souviens de tout, n'est-ce pas ? » Oui, pour moi, le fait qu'il m'ait oublié était impensable. Après tout ce que nous avions vécu... Non, il se souvenait de moi, alors il devait se souvenir de tout. J'essayais de me persuader que c'était le cas. Parce que sinon, je ne saurais comment réagir...
Je ne vous cache pas que j'ai eu peur quand ouvrant les yeux, je la vois en fauteuil roulant ou en béquilles ou tout autre chose de plus grave qui lui serait arrivé mais non, elle était là, le sourire aux lèvres, elle n'avait presque rien eu, d'un côté je me sentais soulagé. Soulagé de son état mais elle devait savoir que ma mémoire était endommagé, elle était au courant, les médecins ont du lui dire, je la regardais dans les yeux alors qu'elle espérait que je me souvienne de tout lyly... je... je fermais les yeux, j'essayais de me forcer, me concentrer à me rappeler tout ce qu'on avaient vécu mais certains souvenirs restaient dans un flou assez important je.. non... tout n'est pas resté.. j'avais mal pour elle, bizarrement ça me faisait mal de lui dire ça alors qu'avant rien ne me blessait mais il faut croire qu'être autant faible faisait remonter ce que j'ai tant laisser de côté.
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Quand j'ai appris que l'accident lui avait causé des pertes de mémoires partielles, je sentis mon coeur se briser. Et s'il ne se souvenait plus de moi ? J'ai pleuré, énormément. Mais c'était impossible, il ne pouvait pas, après tout ce que nous avions vécu ensemble; ces moments de tendresses, ces moments de disputes, ces moments de réconciliation. Mais quand il avait ouvert ses yeux, quand il avait prononcé mon prénom, toute crainte s'était échappée. Parce que j'étais certaine qu'il se souviendrait de tout. « Lyly... je... » En voyant la tête qu'il faisait, l'appréhension m'attrapa sur le coup. Non, il ne pouvait pas avoir oublié ça ! Je fermais alors les yeux. Et la réponse tomba, en même temps que ma main qui tenait la sienne. « Je.. non... tout n'est pas resté... » Je ne pouvais pas lui en vouloir, ce n'était pas de sa faute. Je rouvrais alors les yeux, un sourire triste sur les lèvres. « Ce n'est pas grave... Je t'aiderais à t'en souvenir... » Mais quels épisodes avait-il oublié ? Et lesquels s'en souvenait-il encore ? Je devais savoir... «... C'est quoi ton dernier souvenir... de nous deux... ? »
Je me doutais qu'elle avait eu vent de mes séquelles, elles n'étaient pas que visibles, ma mémoire avait souffert, les docteurs avaient dit que j'avais eu de la chance, j'étais près de frôlé l'état d'amnésie totale, au fond même dans cet état de faiblesse, j'ai su me montrer aussi coriace qu'avant. Je savais que si je lui disais, son sourire que j'aimais tant allait s'effacer, elle était si heureuse que je sois là, les yeux ouvert, à lui parler, si elle savait que de notre relation,des souvenirs s'étaient envolés, je ne sais pas comment elle allait réagir, peinée ? déçue ? J'en savais rien mais jamais je ne lui avais menti, je devais lui dire. Malgré mes paroles, son petit sourire restait en place, elle allait m'aider, je ne demandais que ça Je ne demande que ça.. et quand sa question entrait dans mes oreilles, je baissais la tête Toi à l’hôpital... tout ce qui était récent avait disparu, je me sentais mal, surtout pour elle je.. je suis désolé...
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J'étais assise là, ne le quittant pas une seconde du regard; sa main dans la mienne, je sentais mon coeur battre à vive allure. Pourquoi ne se réveillait-il toujours pas ? Qu'est-ce qu'il avait ? Le docteur avait dit qu'il était dans le coma, mais qu'il devrait bientôt se réveiller. Mais quand était ce bientôt ? Dans cinq minutes ? Dans une heure ? Dans 24 heures ? Et s'il ne se réveillait toujours pas ? Je sentis mes larmes me monter aux yeux. Non, je ne pouvais pas pleurer, il fallait que je garde le sourire. Comme ça, il sera soulagé quand il se réveillera. Oui, je devais lui montrer que tout allait bien chez moi. J'avais enlevé mon bandage avant de venir le voir, parce que je ne voulais pas l'inquiéter. Et j'attendais, en silence, qu'il bouge, qu'il fasse le moindre geste, pour apaiser mon coeur; pour prouver qu'il était bien vivant; pour prouver qu'il allait bien.
