(Libre ) Trop jeune pour mourir

Tu avais un examen à passer la semaine prochaine sur un sujet que tu ne maitrisais pas bien, tu avais donc décidé de rester dans la salle de cours avec l’accord d’un de tes professeurs pour utiliser les manuels mis à disposition et travailler au calme. Les lumières qui éclairaient le plafond de la salle de classe venait de s’éteindre, toutes d’un coup, impossible que ce soit seulement une ampoule qui venait de griller. Tu regardas l’heure sur ton téléphone, il indiquait 21h07 tu n’avais pas vu le temps passer et l’établissement fermait normalement à 21h. « EH ATTENDAIT JE SUIS ENCORE LA ! » Crias-tu pour alerter qui que ce soit de ne pas t’enfermer dans l’université. Tu ramassas d’un geste vif tes affaires pour te dépêcher de sortir d’ici, attrapant ton sac, tu te mis à courir vers la sortie de la salle, sauf qu’avec ta maladresse exceptionnelle, tu te pris les pieds dans la bandoulière de ton sac. Ni une, ni deux tu te relevas, un genou en sang qui coulait légèrement le long de ton mollet, heureusement que tu étais en jupe pour ne pas tacher tes vêtements, tu étais encore en tenue de cheerleader ayant eu un entrainement dans l’après-midi. Pas le temps de t’arrêter, tu n’avais qu’une envie c’était de sortir d’ici avant de te retrouver enfermé. Tu arrivas à l’entrée principal et essayant de sortir en poussant de toute tes forces mais impossible de sortir, la porte était déjà fermée. « EH ! Y a quelqu’un ? Vous m’avez enfermé ! » Peut-être que le fantôme de l’école allait pouvoir t’aider qui sait. Une porte se mit à claquer et tu te mis à hurler de peur. « Ah ! me tuez pas, je suis encore vierge. » C’était pas vrai mais peut -être que ça attiserais de la pitié et qu’on ne te tuerait pas ce soir, surtout avec les disparition qu’il y avait en ce moment, il y avait de quoi ne pas être tranquille.

#rplibre

J'aime mon métier, mais il n'est pas suffisant pour vivre dans cette grande ville. Il faut le dire, être DJ ce n'est que l'être du vendredi soir au dimanche matin. Le reste du temps, ils n'ont pas réellement besoin de moi. A part pour des évènements spéciaux. Alors je m'étais résignée à faire d'autres petits jobs par-ci par-là. Et ce soir, on m'avait embauché pour garder le campus d'Harvard. J'avais accepté parce que j'avais besoin d'argent, mais arrivant sur place, je me demandais bien pourquoi j'avais accepté. On me montrait le plan du campus et cela me fit peur. J'allais me perdre, c'était certain. Qui plus est dans le noir. On me donna un énorme trousseau de clé, une lampe torche et on me laissa là, seul. Dépité, j'allais vers mon bureau pour la nuit. J'y trouvais tout un tas de feuilles avec des instructions. "Bon, ben courage Victor." Dix minutes avant l'heure, je décidais de m'atteler à mes tâches nocturnes sinon demain matin j'y serais encore.

Je n'avais pas l'air bête avec ma lampe, mon plan et mes feuilles d'instructions. n casse tête. J'arrivais dans un bâtiment. Oh et puis merde, tant pis si ce n'est pas le bon. Je ne vais pas revenir alors que je suis déjà là. Je cherchais les interrupteurs, que j'éteignis. Et merde, je me retrouvais maintenant dans le noir, à devoir fermer la porte, tout en cherchant la clé correspondante. Heureusement pour moi, surement la chance du débutant, la première clé fut la bonne. Yes. Je sortis donc du bâtiment, voulant en terminer vite avec tout cela. Je me promettais alors de ne plus éteindre les lumières avant de fermer les portes. J'allais définitivement partir lorsque j'entendis quelqu'un crier. Pour de vrai? Ou c'est seulement mon imagination de trouillard? J'entrais de nouveau dans le bâtiment, et là j'entendis... Une vierge appeler au secours. Ok, tu rêves vraiment Victor. Voulant laisser ma conscience tranquille, je préférais tout de même aller vérifier. Mais cette fois-ci, je ne trouvais pas la clé. Aaaaah.

Après cinq bonnes minutes, je réussissais enfin à trouver la bonne clé. Et là, j'éblouis une jeune fille avec ma lampe torche. "Oups, désolé." Je baissais la lumière, tout en essayant d'apercevoir quand même la prisonnière. Une belle petite vierge. J'en souris. "Je suis bien censé fermer à 21h, n'est ce pas ?" Je ne souhaitais pas trouver des vierges à chaque bâtiment. Quoique...

@Mala Tenenbaum

Je ne savais pas que ce petit boulot pouvait être si dangereux. On m’avait prévenu que j’allais pouvoir rencontrer quelques jeunes, squatteurs, mais pas que j’allais enfermer une personne et me faire agresser par la suite. Si j’avais su je l’aurais laissée dedans, toute la nuit. Je tentais de me protéger au mieux, mais c’est que la jeune fille en avait de la force... et des bouquins dans son sac. Enfin j’imaginais qu’il devait s’agir de libres, au vu du poids. Mes lunettes tombèrent à terre, je priais alors pour qu’elles ne se cassent pas. “STOOOOP” Tentais-je de crier une énième fois. “Je suis le gardien du campus. Victor.” Enfin, après quelques coups, je réussis à faire quelques pas en arrière pour m’extirper des coups de la jeune fille. Je restais tout de même sur mes défenses. “Faites gaffe où vous marchez, mes lunettes sont par terre.” Heureusement que je ne suis pas totalement myope. J’éclairais le sol, à la recherche de ces fichues lunettes. Je ne fis même plus attention à ma prisonnière. Elle pouvait même s’en aller si elle le souhaitait. J’avais assez pris de coups pour la soirée. Je sentais que j’allais avoir quelques bleus le lendemain.

Après quelques secondes à chercher par terre, je les trouvais. Une fois en main, je les regardais. Voilà, elles étaient raillées... Super ! Je les mis dans ma poche arrière de pantalon. La jeune fille était toujours présente. Je l’observais, ou du moins tentais d’apercevoir à quoi elle ressemblait, sans mes lunettes et dans le noir. “Qu’est-ce que vous portez dans votre fichu sac ?”

@Mala Tenenbaum