(veïalia) cœur en miettes

@Veïa Alvisio Si ca avait été avec quelqu'un d'autre, surement que tu n'aurais pas été. Mais c'est Veïa, et à cet l'instant la seule que tu acceptes savoir lire en toi car tu ne sauras pas lui cacher quoi que ce soit. Tu passes chez elle, l'esprit ailleurs et les réponses évasives lorsque Cole tente en vain de te cuisiner. Cet après-midi shopping pour sa soirée, tu l'as accepté, pensant réussir à te changer les idées. Mais désormais, tu n'y crois plus. Ouais, rien ni personne n'arrivera à calmer la valse de questions qui s'agitent dans ton esprit. Pourquoi Ottis est parti comme ça ? Qu'est ce qu'il veut pour votre couple ? Est-ce qu'il t'aime encore ? Est-ce qu'il t'a seulement aimé un jour ? Autant d'interrogations qui tournent dans ta tête encore et encore et encore. T'arrives au bas de son immeuble et lui envoi un texto pour la prévenir, quelques minutes et elle déboule pour arriver près de la voiture. Tu ouvres la porte depuis l'intérieur pour la laisser entrer et s'installer auprès de toi. salut V, je suis contente de te voir. Tu déposes à la hâte ta main sur la sienne et viens entourner ses épaules de ton autre avant bras pour y déposer doucement un baiser sur sa joue. alors, prête à courir les boutiques ?! qu'elle te laisse faire semblant pitié, juste au moins pour deux petites minutes.

Ne pas me prendre la tête, c'est la seule chose dont je dois me souvenir. Rien de moins, rien de plus et me perdre sur meet, pour l'espoir d'un câlin ou deux sous les draps. Je me retrouve avec un bal pour le week-end prochain, ce n’est pas vraiment ce que j’espérais, mais mes pensées pourront se mettre au neutre. Du moins, je l'espère. Il suffit d'éviter l'alcool qui coule à flots et le tour est joué. Un texto et je m'éclipse de la maison, prenant soin de dire bye à kai avant tout. Je file vers la voiture de kat qui s'empresse de me déposer un baiser sur sa joue, suivi d'une accolade de côté. «Hey, je suis contente de te voir aussi. Tu m'as manqué.» Et ce sentiment est réel. Après ces disputes et ces tensions, tu reviens tel un boomerang, prête à reprendre ta place. J'espère simplement que tu ne repartiras pas aussi vite dans le vent. Je le sais que ton coeur est déboussolé et tu ne sembles pas vouloir aborder le sujet tout de suite. Alors je te laisse faire. «Oui, je crois. Je sais pas trop quelle robe je veux. Je suis pas fan des bals.» dis-je en riant nerveusement, rongeant même un peu mes ongles, nerveuse de cette situation. «On se met un bon morceau ?» Je m'empresse d'activer le bluethoot sur mon téléphone pour mettre quelque chose qui donnera vie à ton sourire trop effacé, avant d'apposer un baiser sur ta joue à mon tour, de quoi te réconforter.

@Veïa Alvisio De sa simple présence t'as presque l'impression que les choses pourraient aller mieux. Presque. Savoir que tu lui as manqué est tout de même un énorme pas en avant dans ta quête pour retrouver la place (que t'as trop vite pensé acquise) dans son cœur. Le mot qu'elle prononce est magique, apporte quelques couleurs à tes traits que tu étirent d'un faux sourire. T'adores les bals, t'as toujours adoré ça, leur magie et ce sentiment de te retrouver hors du temps. Souvent, t'es bien contente d'être loin de toutes les mondanités que ton père t'imposait à Milan ; mais parfois, ces soirées là te manquent, aussi. je vais t'aider à choisir, j'adore les robes de bals. La musique qu'elle lance sur son téléphone n'arrive pas à te changer les idées, pourtant tu donnes le change, ignorant avec superbe le regard dans le rétroviseur de Cole, le chauffeur et ami de la famille Borgia qui vous conduit jusqu'à l'avenue des grands magasins. Une fois sorties, tu te presses de mettre un pied dans ta préférée alors que tes doigts viennent déjà lisser les tissus nobles qui s'offrent à vous. Quelques robes sélectionnées et la vendeuse vous conduit vers un salon d'essayage où tu te laisses tomber dans un canapé en face du rideau derrière lequel Veïa va essayer une première robe. Déjà lasse et pas si heureuse que ça de jouer à la parfaite sortie shopping entre amies, tu souffles entre tes lèvres, si bas qu'elle doit à peine t'entendre à travers le rideau de soie. …tu sais que je n'aurais même pas besoin d'aller chercher des explications en Italie. je n'ai pas pu m'empêcher d'aller géolocaliser son compte et… il est ici. il est à Boston. Ton regard fixé sur la moquette juste devant tes pieds, tu n'oses même pas redresser le menton pour surveiller sa réaction. A la place, tu pinces les lèvres et fais glisser ton regard sur la robe qu'elle porte devant toi, jusqu'à son buste seulement pour ne pas affronter son regard, les mains glissées sur le canapé sous tes cuisses celle-ci est magnifique. mais celle-là encore plus. Tu désignes du menton la seconde robe sélectionnée que tient la vendeuse dans ses mains.

Dis Kat ? On est un beau bordel nous deux, non ? À pas savoir où ce que nos coeurs vont, se faire malmener par la personne qui le tient, Et dans tous les cas on y revient toujours, c'est ça qui est stupide, triste et tellement cliché. «Je sais et les tiennes sont toujours parfaites.» Parce que tu pourrais faire valser toute les têtes, tant tu es belle et tu illumines toute la pièce. Dommage, que celui qui te retient, ne sache que te faire pleurer, en ce moment et te questionner au point de ne pas trouver le sommeil. Les deux pieds déjà dans le magasin, il ne faut que quelques minutes pour trouver ce que tu crois être beau sur mon corps frêle. Mes iris qui s'attardent sur les tissus nobles, un haut de coeur qui me guette à chaque fois et qui je m'imagine être prise en Italie, à nouveau. Je rentre rapidement dans la salle d'essayage essayant une robe argent en grimaçant, ce n'est certainement pas ma couleur de prédiction. Tes murmures parviennent à mes oreilles et me pousse à arrêter de remonter la fermeture éclair pour m'y attarder. Je tire enfin le rideau de soie, ne cherchant pas la réponse parfaite, mais plutôt ce qui je crois, te feras du bien. «Attends, il a jamais été en Italie ? Il doit cacher quelque chose Kat', c'est pas normal.» Tes prunelles brisées se dressent enfin sur ma robe et je ne souffle que dans un soupire plutôt maladroit. «Je l'aime pas de toute façon. J'ai l'air encore plus blanche dedans.» Le rideau de soie se referme aussitôt, comme dans un fracas et avant même que tu ne dresses la parole, ma tête sort de celui-ci en t'épiant, un moment. «Je peux me vider la tête ?» Et avant même que tu n’entrouvres les lèvres, mon discours commence, non un flot qui se déverse. «J'ai couché avec Archie. Oui, je te lance ça comme ça sans intro parce qu’il a pas d'explications j'en avais juste envie. Et pas juste une fois, non non, toute la nuit.» Mes mains s'activent pour remonter la robe laissant un silence s'installer avant de reprendre. «Et après, bien entendu j'ai commencé à me sentir mal, parce que c'est pas ce je veux. Donc, Kai, m'a convaincu de me trouver un coup d'un soir, pour me vider la tête et surtout de l’oublier. Finalement, j'ai des matchs sur meet, mais la première chose que je fais, c'est que j’accepte d’aller à un bal. Tu y crois à ça, vraiment ?» Mon ton monte, comme il se déchaine et je m'en essouffle presque. «Pour couronner le tout, au moment que je me dis c'est bon, je passe à autre chose, qui atterris dans mes messages ? ARCHIE. Il veut soudainement aller au cinéma avec moi. Et moi comme une conne, j'ai dit non, parce que je tente de le repousser et que je lui en veux de toujours revenir comme ça, mais en vrai j'ai juste envie de lui sauter dans les bras, comme avant. Est-ce que je peux être plus stupide et mélangée tu crois ? En même temps, de tout ça, je drague un autre homme à qui j’ai fait comprendre que je voulais baiser et rien d’autres. Ça y est, je deviens une pute, froide et insensible.» Je tire enfin le rideau, les mains sur les hanches, sur une robe bleue poudre. «Alors stp kat, parle-moi de tes problèmes, de n'importe quoi, déverse-toi. Mais je veux surtout plus penser à ce qui passe dans ma tête. » Ma bouche s’arrête enfin en me tournant vers le glace, la poitrine qui se soulève trop rapidement et les joues qui rougissent.

@Veïa Alvisio En quelques mots elle annonce une vérité blessante, mais que personne ne semble avoir voulu t'annoncer en face de peur de te blesser. Neal avait dit qu'il avait le droit de prendre du recul s'il avait appris quelque chose, Peyton et Paolina que la situation s'arrangerait vite. Mais personne, non encore personne ne semblait avoir eu le cran de te dire en face que non, ce n'est pas normal. Tes prunelles que t'arrives pas à monter jusqu'à son visage, ton dos vouté et tes doigts agités que tu caches sous tes cuisses, tu souffles encore si je pense qu'il a été mais est revenu. enfin j'en sais rien, je sais plus… plus rien, je sais juste qu'il me ment. Le sujet de la robe arrive à point nommé pour t'éviter d'entrer trop dans les détails de ce que tu fais mal. Le rideau se ferme de nouveau sur elle, te permettant pendant un instant d'arrêter de faire semblant de sourire. Ton regard court tout autour de toi, là où la vendeuse s'agite à apporter d'autres robes qu'elle dépose sur un rack de vêtements à destination de ton amie. Elle qui te surprend en sortant la tête de derrière le rideau pour te poser la question. Tu hoches simplement et doucement la tête de haut en bas, l'encourageant à reprendre la parole. Elle déballe tout, d'un trait et sans reprendre son souffle et tu restes interdite sous le choc de cette révélation que, au fond, tu peux totalement comprendre. Ses mains et son petit corps s'agitent dans tous les sens derrière le rideau alors qu'elle enfile la seconde robe en continuant de vider son sac.  Tu pinces tes lèvres et secoue plusieurs fois la tête lorsqu'elle parle avant de retorquer aussitôt lorsqu'elle utilise ce mot t'es pas une pute V, t'es juste humaine et t'as été blessée. Tu soupires doucement et aimerais tant avoir la réponse et la solution à tous ses tourments, mais la situation est bien compliquée que cela il a eu sa… ses chances, tu dois plus attendre après et faire ce que tu penses être le mieux pour toi. Et si c'est aller coucher après le premier plan qu'elle rencontre, pourquoi pas ? Tu serais mal avisée de le lui reprocher car t'as fait exactement la même chose, il y a quatre ans après Noah. Qu'est ce que Veïa veut ? Lui laisser une dernière chance de changer ou bien fermer définitivement la porte ? Tu réalises que tu sais pas trop encore, peut être car elle-même ne le sait pas, ne le sait plus. tu penses que tu serais capable de re-craquer un jour s'il fait des efforts ou tu veux définitivement l'oublier ? Ouais, la question ne respecte pas son souhait de changer de sujet et de te faire parler de toi. Mais pour l'instant, t'es pas prête, pas prête de lâcher quoi que ce soit d'autre que cette petite bombe échappée à la volée concernant l'Italie. T'as pas envie d'exploser, du moins pas envie d'aussi vite devenir une bombe à retardement.

Les mensonges, ça tue à petit feu. C'est bien pire que tous les actes possibles. Dans une tromperie, c'est le secret qui écorche nos peaux, encore plus. Car ça se fait silencieusement, à l’abri des regards et même que l'amour continue par la suite. À son dos courbé et à ses larmes qu'elle n'a plus tant qu'elle a dû pleurer ces derniers jours, les mots m’échappent. «Et c'est ça le pire, c'est qu'il te ment, surtout que tu ignores pourquoi.» Cette boutique est bizarre à sa façon, à récolter nos confidences en moins de deux. À faire subir à mon esprit une décharge émotionnelle que je ne pensais pas être capable de faire. Mais ça y est, j'implose de l'intérieur, je perds mes morceaux dans mes idées qui s'entrechoquent. Dans la glace, je ne vois pas mon reflet ni la robe extravagante, je vois ton visage et ta tête qui se secoue. Je passe mes mains pour aplatir le tissu, en baissant le regard. Je me sens comme une connasse, peu importe ce que tu diras. «C'est ce que je me répète tous les jours kat'. Je l'ai attendu trop longtemps, il a pas le droit de me faire ça.» C'est trop facile de revenir comme une fleur, du jour au lendemain après m'avoir repoussé et me demander de refaire ma vie ailleurs. La prochaine question me fait tendre comme un pic, je me retourne en me posant sur le premier fauteuil que je trouve. La vendeuse s'éclipse au même moment comprenant que l'intimité est de mise. «Oui...» Forcément que oui, il est ma plus grande faiblesse que la Terre est jamais portée. Il sait comment me rendre folle en moins de deux et mes sentiments ne veulent pas se taire. Il crie à m'en voler l'air de mes poumons et mes certitudes de vouloir faire ma vie hors de ses bras. Je m'endors en l'imaginant encore près de moi. T'es un désastre Veia. «S'il était capable de me prouver qu'il me veut encore dans sa vie. S'il avait envie de me récupérer et il fait tout en son pouvoir pour que ça arrive, je pourrais pas m'enfuir.» Mes mains passent sur mon visage en jurant. «C'est comme si je te demandais d'oublier Ottis parce qu'il te respecte pas en ce moment. Tu y arriverais ?» Bien sûr que non. C'est comme s'arracher le coeur et de lui demander de battre quand même, sans le sang pour pulser à l'intérieur. «T'es parfaite Kat', ne le laisse pas te faire croire le contraire.» Ne laisse pas un homme te rendre faible, comme moi. Ne laisse pas tes certitudes s'envoler. Tu en vaux la peine, aussi brillante que les étoiles.

@Veïa Alvisio La vitesse folle à laquelle toutes tes certitudes ont pu voler en éclat est plus que déroutante. T'es perdue, tu ne sais pas où tu vas, maintenant que t'as la sensation qu'on vient de t'arracher la destination. Deux âmes en peines, à l'abri du salon d'essayages duquel se retire avec discrétion la vendeuse, voilà ce que vous êtes. T'as voulu être forte pour elle, pour Veïa, l'être pour vous deux et voilà que désormais, tout s'effondre. Tes mots qu'elle répètent, il semblerait plus que cela soit la bonne chose à dire. Est-ce qu'elle y croit vraiment ? Pourtant elle ne te cache pas la vérité et tu pinces doucement les lèvres en croisant son regard lorsqu'elle te fait face. Elle finit par plonger son visage dans ses mains et jure d'une langue que tu ne connais que trop bien. Tu peux comprendre car tu serais la première à réagir de la sorte. Foutue dépendance affective qui serait capable de te faire accepter d'être un pantin dans ses mains, si seulement en échange il t'offre l'amour dont t'as besoin. Elle te fait face sur un fauteuil devant toi, tu te décales légèrement sur le canapé sur lequel t'es et l'invite des doigts que tu t'apportes doucement sur ce dernier à venir près de toi. Sa question qu'elle t'adresse au passage fait battre ton cœur beaucoup plus vite tandis que tu mords l'intérieur de ta joue. tu sais bien que non… tu lâches doucement avec un sanglot dans la voix. Y'a rien, pas même ses gentils mots qui arrivent à apporter une seule nuance de réconfort dans ton cœur. Tu passes le revers de ta main sous ton œil, là où une larme silencieuse vient se s'échapper avant de plonger dans ses bras, que t'ai plus besoin de forcer tes traits a ne plus se contrarier de peine. j'ai tellement peur que tout ça soit irréparable. Ca. Son silence, la peine qu'il provoque en toi, les mensonges, la raison de son absence. T'as juste peur que rien ne soit plus jamais comme avant, sans avoir une seconde l'idée que le lendemain seulement, il te quittera.

Parfois, deux êtres totalement blessés ne peuvent que se comprendre et se libérer des confidences qui les pèsent en moins de deux. C’est toujours ça qu’on a su faire, non ? Dès notre première rencontre, quand on foulait pour la première fois le pavé d’Harvard. Quand je pouvais encore porter le violet qui figurait chez les artistes et toi le rose qui t’allait à ravir. Harvard a bien changé depuis, et nous aussi. Plus de blessures sur nos corps comme dans notre tête. Tes doigts se tendent vers moi après t’être décalés et je ne tarde pas à te rejoindre, glissant une question, qui je sais, te fera mal. Ta réponse ne m’étonne pas, car je sais que tu portes la même souffrance à ce moment-ci. Oublier l’être aimé n’a jamais été une tâche facile. Ta voix se veut beaucoup plus étranglée quand tu retiens tes larmes, ne laissant qu’une perle salée faire son chemin. Je t’attire dans mes bras aussitôt que tu jettes comme une bouée qui te retient dans la mer qui te tente de noyer. Je te sers du mieux que je peux contre moi, passant mes mains derrière ton dos puis dans tes cheveux, oubliant mes peines, prête à être roc pour les tiennes. « Il y a encore de l’espoir kat, ne baisse pas les bras. » Même si les morceaux sont dispersés, il y a toujours un moyen de les assembler de nouveau. Avec de la colle assez forte pour que le pot cassé tienne contre le vent. « J’ai aucune idée de ce qui se passe. C’est peut-être pas contre toi… » Ma gorge se noue ne sachant pas quoi te répondre, sentant déjà que ton âme est esseulée. « On sort d’ici et on se trouve une pâtisserie la plus proche pour s’empiffrer de cupcakes ? » Je n’en veux pas de robes de toute façon et je trouverai bien quelque chose dans mes affaires. « J’ai encore toute la semaine pour me trouver une robe. » Et aussi changer d’idées.

@Veïa Alvisio Qu'est ce que ce monde est en train de faire de vous ? Qu'est ce que vous êtes en train de vous ? Là quand tu ne peux pas t'empêcher de plonger dans ses bras tu réalises à quel point t'as été la plus conne de cette terre à penser que tu pourrais t'en passer. Sur ton petit nuage, dans ta petite bulle plus rien d'autre n'avait d'importance, désormais tout s'écroule et elle devient la seule qui te supporte pour ne pas que tu sombres plus encore. C'est ce que t'es ; une gamine idiote, qui se plante, qui tombe, qui trébuche, qui se relève mais qui parfois entraine un être dans sa chute. Veïa a été de ceux là, et y'a pas encore un jour où tu ne repenses pas à la déception dans sa voix sans être secouée d'un frisson. Plus jamais tu lui a promis, et tu compte bien t'y tenir car à l'heure actuelle elle est en train de redevenir cette bouée de sauvetage que t'as eu pendant des années. Tout comme tu reprends ta place en ayant été la sienne quelques jours auparavant. Elle te parle d'espoir et ce mot laisse une saveur amer dans ta bouche, comme si t'avais besoin qu'on t'en rappelle la définition. Tu caches tes quelques sanglots provoqués par la peur de perdre ce qui t'es cher dans le creux de son épaule ; ton dos vouté et ta respiration saccadée te trahissant tout de même. Tu redresses la tête à sa question avant d'essuyer du bout de tes doigts tes joues. je ne sais pas, faut que je trouve le courage d'aller le confronter… Sa proposition te fait cependant plaisir et tu réponds rapidement oui oui, très bonne idée, allons-y. T'as besoin de sortir d'ici et de respirer. Surtout de respirer, en fait. Tu farfouilles dans ton sac à la recherche de ton petit miroir, pour le porter devant ton visage et t'assurer que ton mascara n'a pas coulé ni que tes yeux sont trop brillants. Les apparences, toujours et encore avant tout. Tu te lèves en silence et laisses tomber tout ton bazar de retouche maquillage dans ton sac avant d'oser ouvrir une main dans la directement de Veïa. T'as envie qu'elle l'a prenne, plus que ça, t'en a besoin. V… je… tu souffles doucement, reprends une contenance avant de sortir du magasin et ouvres de nouveau la bouche avec une vulnérabilité qu'à elle seule t'accepte de dévoiler merci.